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Critiques de Appollo (239)
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La désolation

Le personnage principal Evariste quitte la Réunion et sa copie Amandine. Il fuit pour passer à autre chose, ne prévient personne et prend le bateau « Marion Dufresne », destination les Îles Kerguelen. Seulement, ce bateau est la plupart du temps utilisé par des scientifiques qui cherchent à étudier la conservation de ces îles sur le plan écologique. Evariste, après avoir fait des économies, emprunte ce bateau et se retrouve au milieu de ces scientifiques mais aussi avec quelques touristes, tout comme lui.

Arrivé sur place, au cours d'une expédition, Evariste se fait enlever par une tribu locale qui a des rites anciens. Il se retrouve à vivre tel un homme préhistorique. Il se sent alors piégé et ne sait pas comment s'en sortir.



Cette bande dessinée est très prenante. Evariste est attachant. On suit Evariste pendant la longue traversée et on commence à comprendre les enjeux de cette traversée pour les scientifiques. A un moment donné, j'ai été un peu perdue et j'avoue que je n'avais pas compris la fin. Il m'a fallu relire les dernières pages pour le comprendre. Non pas qu'elle ne soit pas compréhensive une première fois mais cette fin est très surprenante et avec du recul, elle me convient bien.



J'ai apprécié les images. J'ai été voir la bande dessinée en magasin. Les pages sont en papier glacé, ce qui fait ressortir davantage les dessins. le choix de couleur appuie sur le côté dramatique de cette histoire.



En bref, une vraie surprise. On ne lâche pas le livre tant qu'on ne connaît pas la fin. Un très bonne lecture.



Je remercie Netgalley et les éditions Dargaud pour cette lecture.

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La désolation

J'ai été attiré par la couverture de cette bande dessinée, car à la première vue, j'avais du mal à m'imaginer l'histoire derrière cette couverture.

On aurait pu tout aussi bien être dans du survival, du thriller apocalyptique, de l'aventure....et la 4ème de couverture a fini de me convaincre d'acheter cette bande dessinée.

En effet, on suit Evariste, jeune homme qui souhaite échapper au conformisme de son quotidien et décide pour cela de fuir le plus loin possible du monde auquel il est attaché en montant sur le "Marion Dufresne", le bateau qui assure les liaisons jusqu'aux Iles Kerguelen.

On découvre alors une galerie de personnages différents, du chercheur qui a une bonne raison professionnel d'être là, à des spécialistes du tourisme extrême et à des gens comme Evariste à la recherche de réponses intérieures. Cette mise en place des protagonistes, cette arrivée sur Kerguelen, la rudesse du décor qui se fond dans les angoisses d'Evariste mais qui correspond aussi à tout ce qu'il est venu chercher, tout est en place pour "l'aventure" que va vivre Evariste et son compagnon d'expédition.

Ils vont en effet, être confronté à une groupe de personnages mystérieux, dont nous, lecteurs auront un mal fou à déterminer à déterminer ce qu'ils sont sensés représenter au cœur de l'histoire avant que l'on aborde les dernières pages.

La quête mené à la fois par Evariste sur ses bourreau (comprendre qui ils sont, ce qu'ils lui veulent, ou ils l'emmènent), sur le sens de ce qu'il est venu faire (sa perte de repères, sa perte d'identité et l'anonymat de sa mort si elle devait venir) nous tient en haleine pendant de très nombreuses pages.

Je ne veux pas en dire plus pour laisser découvrir au lecteur une bande dessinée dont j'ai aimé à la fois l'aspect graphique (on ressent cette désolation, cet aspect austère, solitaire) et le scénario plutôt bien ficelé qui amène le lecteur à lui même se poser beaucoup de questions sur la place que l'on occupe dans ce monde.
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Dedans le bayou

Il y a un côté franchement sympathique à cette bd et j'aurais réellement voulu mettre une note plus élevée. Cependant, je n'y parviens pas car les intrigues sont très légères et m'ont pas beaucoup captivé.



Il y a certes des situations comiques à cette lecture qui m'ont fait sourire mais sans plus.

J'ai une petite préférence pour le troisième tome qui nous entraîne au Québec.



Le dessin oscille entre le magnifique et le bâclé. J'ai rarement vu une telle irrégularité graphique.



En ce qui concerne le scénariste (Appollo), il n'était qu'à ses débuts. Depuis, il nous a gratifié d'une bd très appréciable à savoir Fantômes blancs.
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Une vie sans Barjot

C'est le genre de roman graphique que je n'aime pas vraiment. En effet, on va suivre la nuit chaotique de deux jeunes branleurs au gré de leurs humeurs comme une espèce de road-movie urbain et nocturne. Bref, c'est du sans intérêt en ce qui me concerne. Je ne suis pas du tout arrivé à m'intéresser à ces personnages qui sont encore à l'âge bête et qui se cherchent un but ou une raison de vivre un rêve pour passer à l'âge adulte.



C'est surtout les scènes scatologiques qui me font fuir. L'insouciance de la jeunesse est l'un des thèmes traités. La superficialité ne m'attire pas du tout. Est-ce une critique à peine voilée d'une certaine jeunesse ? On peut se poser la question. En tout cas, je n'ai pas l'impression que le récit décolle à un moment ou l'autre. Même le personnage principal qui doit vivre sa dernière nuit avant un départ pour la capitale me semble d'une fadeur sans nom. Cela manque de dynamisme et d'énergie. Un comble pour une histoire de jeunes !



J'aime beaucoup ce que fait actuellement Futuropolis. Cependant, ce titre semble être un raté de cette collection car le fond et la forme ne m'ont guère attiré.
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Pauline (et les loups-garous)

J'ai bien aimé le style graphique qui rappelle un peu les comics. L'histoire se laisse lire assez agréablement. On se laisse un peu porter. Mon impression générale est plutôt positive.



Pourtant, je n'ai pas vraiment aimé la fin de cette histoire. J'ai même l'impression qu'il y a un double niveau de lecture et que tout ceci n'est qu'un rêve ou une hallucination. C'est peut-être même une métaphore sur le vrai passage à l'âge adulte. Y a t-il un loup-garou au fond de nous même ? Bref, cela vire sur des considérations philosophiques et métaphysiques. Mais bon, pourquoi pas si c'est bien la bonne interprétation de l'oeuvre !



Par ailleurs, il demeurera des mystères qui n'auront pas de réponse. On ne sera jamais concrètement ce qui s'est passé avec le père de Pauline et qui a entraîné la fuite de ce couple d'adolescents en perte de repères. On le devine néanmoins dans les réactions de Pauline par rapport à l'acte sexuel.



On ne franchira jamais la porte du fantastique. En cela, les auteurs ont pu délivrer une oeuvre à l'atmosphère originale. C'est à découvrir comme un conte moderne avec un petit chaperon rouge qui se jette dans la gueule du loup.
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Le chevalier au cochon, tome 1

Le chevalier au cochon est un gentil conte pour enfant avec comme morale qu'il faut accepter d'être unique et accepter ses défauts. Bien entendu, être un preux chevalier et avoir comme monture un cochon en lieu et place d'un cheval, ne passe généralement pas inaperçu. On devient vite la risée d'un royaume en manque de sensations fortes. Rien n'y fera même si l'on sort victorieux de terribles joutes et autres combats. Qu'importent les moqueries et autres tromperies de la princesse !



Si le début de cette lecture m'a été particulièrement difficile en raison d'une immersion dans un univers graphique bien coloré et très simpliste, l'avancée dans cette lecture procurera plus de plaisir et même en étant adulte ! En conclusion, c'est un joli conte de fée habilement mené. A faire découvrir aux enfants pour une moralité sans faille !
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Commando Colonial, tome 1 : Opération Ironclad

C'est intéressant de voir ce qu'ont fait les français des colonies pendant que la France était sous le joug du maréchal Pétain lui-même sous la coupe des nazis. On ne parle pas beaucoup de cela généralement quand on évoque la Seconde Guerre Mondiale.



La collection Poisson Pilote m'a rarement déçu ces dernières années avec un concept de dessin plutôt simple mais lisible et surtout un scénario basé sur des thèmes sérieux. Les dialogues sont savoureux comme dans un film d'Audiard ou de Lautner. Une mise en scène simple mais efficace.



J'ai beaucoup aimé le troisième tome qui nous entraîne aux portes du Sahara dans l'Algérie française. J'avais trouvé le premier tome un peu confus et au ton beaucoup trop léger. Bref, une série qui va en s'améliorant.
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Les voleurs de Carthage, tome 1 : Le sermen..

Les voleurs de Carthage nous plonge dans le passé de cette ville légendaire qui fut la rivale de Rome avant d'être détruite. Alors que le siège des romains a commencé, une jeune femme s'allie avec deux mercenaires afin de voler les richesses du temple avant qu'ils ne tombent aux mains des romains. C'est une aventure à la fois épique, amusante et sans concession.



Ce premier tome est une vraie réussite à l'exception du graphisme aux couleurs très chaudes auquel il faudra s'habituer. Pour le reste, j'ai bien apprécié le dynamisme et le ton irrévérencieux de ce péplum. La mise en scène est également très bien réalisée.
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Fantômes blancs, Tome 2 : Bénédicte

François cherche toujours l'identité du pirate et le trésor. Ce qui fait remonter en lui tant de souvenirs de son enfance et la souffrance du colonialisme. J'ai trouvé ce deuxième album plus grave et sombre que le précédent.
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Chroniques du Léopard

L’album que je vous présente aujourd’hui est le fait de deux auteurs qui connaissent bien l’île de La Réunion pour y avoir tous les deux vécu. Et cela se sent dans ces chroniques du léopard, qui relatent l’histoire de deux jeunes gens, internes dans le lycée huppé de Lecomte-de-Lisle pendant la seconde guerre mondiale. Dans ce lycée aux méthodes très strictes, Lucien et Charles côtoient le sérieux et brillant jeune Raymond Barre, ainsi que les prometteurs frères Vergès. Mais ce qui intéresse surtout Lucien est de former un groupe de rébellion, tandis que le régime de Vichy règne en maître sur l’île. Le lecteur apprend beaucoup sur l’histoire de la Réunion durant cette période, mais surtout sur l’organisation de cette société de forme coloniale où il vaut mieux être riche et blanc que noir. Avec un Lucien exalté, qui traîne à sa suite son ami Charles, plus pondéré, on visite également les différentes parties de l’île, où le climat est parfois très différent et les dialectes et les habitudes aussi. Même si le propos est souvent espiègle, les planches de cet album traitent avec sérieux d’une période intéressante de l’histoire de La Réunion et de son rôle dans la seconde guerre mondiale, dont j’ignorais tout. J’ai beaucoup aimé lire cet album de grande qualité, que je vous recommande. Il y règne aussi une ambiance à la Cercle des poètes disparus extrêmement séduisante. En résumé, une belle découverte, et une chouette BD avec laquelle j’ai passé un agréable moment de lecture.
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Fantômes blancs, Tome 1 : Maison rouge

BD sympathique à lire mais sans plus en ce qui me concerne...J'aime beaucoup l'ambiance sur une île créole au début du XXème siècle, c'est d'ailleurs ce qui m'a attiré en premier lieu vers cette BD. On suit François qui revient sur les lieux de son enfance, Maison-Rouge, et qui va faire de drôles de rencontres : un fantôme d'un pirate qui ne se rappelle plus de son nom, un cabri qui parle ... Petit bémol en ce qui concerne la narration, on passe d'une case à l'autre sans transition, c'est un peu décousu par moment.



CHALLENGE MELI-MELO 2015/2016

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Fantômes blancs, Tome 1 : Maison rouge

Appollo et Li-An nous livrent ici une bande dessinée toute en nuances et en douceur. Nous suivons les errances, les pensées, les rêves de François, revenu sur les traces de son enfance dans la demeure où il a grandi. Maison Rouge a bien des secrets à livrer, et nous découvrons avec lui le pirate qui hante la vieille bâtisse, en recherche d'identité, de racine, et d'une oreille à qui s'épancher. Mais ce que François apprivoisera, dans cette quête de richesse et d'histoire, c'est sa propre histoire, celle de ses ancêtres, celle de l'île. Le scénario paraît parfois un peu décousu, un peu lâche, mais la ballade sur l'île de la Réunion est douce, chargée de mystère et de pittoresque. Bref, une BD très agréable, même si la truculence de la "Grippe coloniale", du même scénariste, m'avait davantage plu.
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La Grippe coloniale, tome 2 : Cyclone la pe..

Deuxième tome des aventures de nos 4 poilus... la grippe espagnole fait rage, et la rage envahit les coeurs. La guerre est en chacun, et finalement, c'est peut-être pire que les tranchées. Comment chacun de nos héros affrontera-t-il ces événements ? C'est toujours un plaisir égal que de lire ces pages !
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La Grippe coloniale, tome 2 : Cyclone la pe..

une BD d'une grande humanité !! à lire absolument...
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La Grippe coloniale, tome 2 : Cyclone la pe..

La grippe espagnole est bel et bien arrivée à la Réunion et, malgré le déni de certains, elle a fait des ravages. On a bien tenté de quitter les villes côtières pour les hauts, de séparer les riches des pauvres et d'utiliser des remèdes de grand-mère : rien n'y a fait. En fin de compte, les soldats qui étaient revenus de la première guerre se sont trouvés aux côtés des bagnards pour déblayer les morts. Arrivée par bateau, le fléau a finalement été dompté par un cyclone salvateur. Et l'île a retrouvé la paix, si l'on peut dire ...

Cette bande dessinée restitue à merveille la vie réunionnaise de l'après grande guerre. Manque d' informations, pénurie de médicaments, personnel médical peu nombreux : tout est fait pour que la mort décime. Malgré tout, à cause de la peinture de soldats héroïques et plein d'humour, le récit reste alerte. Une belle histoire en images qui rend compte d'un moment difficile pour la Réunion.

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Vingt-décembre : Chroniques de l'abolition

Habitant à La Réunion depuis plus d'un an, je me lance dans les "livres Péi" pour en apprendre davantage sur la culture et l'histoire de cette superbe île.



Cette Bande Dessinée est parfaite pour découvrir l'abolition de l'esclavage , mais aussi la vie d'Edmond Albius , les marrons, les engagés... C'est tout une fresque de l'histoire réunionnaise qui nous est proposée, sans prétention mais avec précision.



Les dessins nous plongent dans des décors que l'on connaît mais quelques siècles en arrière.



Une belle découverte !

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T'Zée : Une tragédie africaine

À partir d'une histoire fictive, dans un pays d'Afrique centrale imaginaire, Apollo au scénario et Brüno au dessin pointent la malédiction de ce continent majestueux aux richesses continuellement pillées par les étrangers, ravagé de guerres intestines et de génocides, proie de dictateurs aussi mégalomanes que paranoïaques. Deux destins, celui d'Hippolyte, le plus jeune fils de T'zée, dictateur depuis 36 ans, et Bobbi, la seconde épouse de T'zée, deux visions d'un dictateur et de son héritage.
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Vingt-décembre : Chroniques de l'abolition

Edmond, 12 ans en 1841 sur l'île Bourbon, est un jeune esclave très intelligent qui a trouvé comment féconder la vanille manuellement. Cette découverte est une véritable manne pour ses maîtres. Non seulement ils vont tirer beaucoup d'argent du commerce de la vanille mais ils louent Edmond aux autres propriétaires pour qu'ils puissent apprendre aussi. La violence contre les esclaves va marquer Edmond à vie. Le 21 avril 1848, l'abolition de l'esclavage est proclamée. Le 20 décembre 1968, l'esclavage sera totalement illégal. Edmond rêve de sa liberté mais saura-t-il en profiter quand il l'aura ?

C'est un roman graphique intéressant sur l'abolition de l'esclavage.

J'ai aimé les dessins qui sont simples et très agréables à lire.

Edmond rêve d'être libre et il compte bien sur ses connaissances particulières sur la fécondation de la vanille pour y parvenir. Seulement il est noir, et pour les noirs rien n'est jamais facile. Il est énervant, toujours à se vanter car il sait qu'il est très intelligent. Lorsque l'esclavage est enfin abolit, cela se passe très mal dans les colonies.

J'ai pas réussi à m'attacher au personnage d'Edmond. Très impulsif et vaniteux.

Mais j'ai aimé l'aspect historique de ce graphique. Il nous rappelle que l'abolition de l'esclavage a été une grande révolution et pourquoi les blancs y ont été tellement réfractaire. Les mentalités n'étaient pas prêtes a un tel changement, que ce soit du côté des maîtres que du côté des esclaves.

Ce graphique est très bien documenté.

Bref, je le recommande.
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Vingt-décembre : Chroniques de l'abolition

Cette bande dessinée retrace la vie d'Edmond Albius, jeune esclave qui a découvert le procédé de fécondation de la vanille et en fait profiter son propriétaire qui s'enrichit sur l'île Bourbon, grâce à lui. En parallèle, en France, la révolution de 1848 permettrait aux esclaves de gagner leur liberté. Et si l'abolition de l'esclavage était sur le point d'arriver sur l'île de la Réunion ? J'ai apprécié ce récit tout comme le dossier que j'ai trouvé documentés et intéressants. Les dessins, la colorisation et le titre recherché sont une réussite. #Vingtdécembrechroniquesdelabolitiondelesclavage #NetGalleyFrance
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Vingt-décembre : Chroniques de l'abolition

Une magnifique BD qui nous raconte les jours avant ce fameux 20 décembre, jour de l'abolition effective de l'esclavage sur l'Ile Bourdon, future île de la Réunion, en 1848.

De belles planches vont nous permettre d'appréhender le climat sur cette ïle au 19e siècle. de nombreux personnages jalonnent cet album. Edmond, un jeune esclave talentueux car il a découvert la pollinisation de la vanille, qui va faire la fortune des colons blancs sur l'île. Un jeune marron, qui se croit libre mais pas facile de mendier et chaparder. Une jeune et belle esclave dont le cœur va hésiter, mais elle est prête à devenir enfin libre. Des propriétaires blancs, qui ont fait fortune sur cette île et ne se voient pas payer leurs esclaves après cette fameuse abolition. Un journaliste, Potémont, qui va chroniquer ses journées dans le journal local, "la lanterne magique" et qui va avoir la bonne idée d'illustrer et de dessiner des planches. L'envoyé de l'empereur qui va être chargé de mettre en œuvre cette mesure révolutionnaire, comme donner enfin un nom aux esclaves qui ne sont plus considérés comme des meubles et qui vont devenir des citoyens. Mais aussi les "petits blancs" qui craignent cette liberté pour ces esclaves. Un esclave qui lui décide de repartir vers les côtes africaines. Des indiens qui ont été installés sur l'île pour avoir une main d'œuvre pas chère.

Cet album est foisonnant dans sa façon de raconter les faits, dans les personnages.

Les auteurs ont réussi une superbe BD, riche en références historiques et avec des personnages touchants. Ils racontent très bien ces fameux jours de 1848 mais aussi l'histoire de l'île Bourbon, future île de la Réunion.

Hasard de mes lectures, je viens de lire Indiana de Georges Sand, en BD et Indiana et son mari, ruiné, décident d'aller s'installer sur l'île Bourbon (!!!)

#Vingtdécembrechroniquesdelabolitiondelesclavage #NetGalleyFrance
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