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Citations de Aristophane (140)


Calonice : Salut, Lysistrata. Pourquoi tu fais cette tête ? On dirait une porte de prison ! Ca ne te vas pas du tout de froncer les sourcils comme çà, ma cocotte.

Lysistrata : C’est que je vais faire un ulcère, à force, Calonice. J’en ai marre : les hommes pensent que nous, les femmes, on est toujours prêtes à tout …

Calonice : C’est vrai, non ?
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Lysistrata : Franchement ! Si on les avait invitées à une fête de Pan ou d’Aphrodite, ou a une Bacchanale, on ne pourrait pas faire un pas au milieu de la pagaille. Tandis que là, pas une femme.
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LE RAISONNEMENT JUSTE : Mais quoi ? Si, pour t'avoir écouté, il se fait enfoncer une rave dans le derrière, et épiler à la cendre chaude, aura-t-il quelque argument pour démontrer qu'il n'est pas un cul-béant ?
LE RAISONNEMENT INJUSTE : Et s'il est cul-béant, en quoi celui lui nuirait-il ?
LE RAISONNEMENT JUSTE : Dis plutôt : que pourrait-il lui arriver de plus fâcheux ?
LE RAISONNEMENT INJUSTE : Que diras-tu, si je te bas sur ce point-là ?
LE RAISONNEMENT JUSTE: Je me tairais. Que faire d'autre ?
LE RAISONNMENT INJUSTE : Eh bien, dis-moi, les avocats, où les recrute-t-on ?
LE RAISONNEMENT JUSTE: Parmi les culs-béants.
LE RAISONNEMENT INJUSTE : D'accord. Et les acteurs tragiques, où ?
LE RAISONNEMENT JUSTE: Parmi les culs-béants.
LE RAISONNEMENT INJUSTE : Bien parlé. Et nos démagogues ?
LE RAISONNEMENT JUSTE: Parmi les culs-béants.
LE RAISONNEMENT INJUSTE : Te rends-tu comptes que tu ne dis rien qui vaille ? Et parmi les spectateurs, lesquels sont les plus nombreux ? Regarde.
LE RAISONNEMENT JUSTE: ça y est, je regarde.
LE RAISONNEMENT INJUSTE : Que vois-tu donc ?
LE RAISONNEMENT JUSTE : Les plus nombreux, par les dieux, ce sont les culs-béants. EN voilà un, je le sais, et en voilà un autre là-bas, et cet autre à la belle chevelure.
LE RAISONNEMENT INJUSTE : Qu'as-tu à répliquer ?
LE RAISONNEMENT JUSTE : Nous sommes battus, ô débauché. Au nom des dieux recevez mon manteau, pour que je passe dans vos rangs.
(Les Nuées)
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Le Grand Roi lui-même, en questionnant l'ambassade lacédémonienne, après lui avoir demandé quelle était la puissance maritime la plus forte, lui demanda quel était le peuple qu'Aristophane accablait de ses traits. Il ajouta que c'était à n'en pas douter de beaucoup le plus fort, et qu'il y avait beaucoup à parier qu'il gagnerait la guerre avec l'appui d'un tel conseiller.
(les Acharniens)
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L'AMBASSADEUR :Car, pour les Barbares, on est un homme qu'à condition d'être un fort mangeur et un fort buveur.
DICEOPOLIS : Chez nous, ce sont les prostitués et les invertis.
(Les Acharniens).
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La morale de l’homme économique, p. 172
Je le ferai en toute confiance [se vouer aux Nuées, divinités sophistes] ; car la nécessité me torture, à cause des chevaux marqués du Koppa et de mon mariage qui m’a ruiné. Maintenant donc, qu’ils fassent de moi absolument tout ce qu’ils voudront ; je leur cède mon corps pour qu’ils le livrent aux coups, à la faim, à la soif, à la malpropreté, au froid, et qu’ils l’écorchent pour en faire une outre, pourvu que j’esquive mes dettes et que je sois aux yeux des hommes, hardi, beau parleur, entreprenant, effronté, impudent, mystificateur, inventeur de mots, expert en procès, répertoire de lois, cliquette, renard, vieux routier, souple lanière, narquois, visqueux, fanfaron, digne de l’aiguillon, scélérat, retors, fâcheux, parasite. Pourvu que l’on me salue de ces qualificatifs-là, en me rencontrant, qu’ils fassent de moi absolument tout ce qu’ils veulent, et, si cela leur chante, par Déméter, qu’ils fassent de moi un boudin pour le servir aux sophistes.
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Le commissaire

Et qu'est ce que tu vas faire ?

Démobilisette

- Tu me le demandes ? C'est nous qui allons gérer les fonds.

- Vous ? Gérer les fonds ?

- Eh bien ? Qu'est ce que tu trouves là d'inouï ? Ce n'est pas nous qui gérons les ressources du ménage pour vous, sur tous les chapitres ?

- Mais ce n'est pas la même chose !

- Comment, pas la même chose ?

- C'est la guerre qu'il faut financer avec cet argent là.

- D'abord et d'une, quel besoin de faire la guerre n

- Mais alors, comment est ce que nous assurerons notre salut ?

- Votre salut, c'est nous qui le ferons !

- Vous !

- Parfaitement, nous.

- Ça ne tient pas debout !
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Mais, à l'avenir, braves gens, si vous avez des poètes qui cherchent des paroles et des idées neuves,aimez-les, favorisez-les davantage, et conservez leurs pensées : enfermez-les dans vos coffres avec les fruits.En agissant ainsi, vos vêtements exhaleront toute l'année une odeur de sagesse.
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 Aristophane
"Comment ne serait-ce pas un brave homme ?

Tout ce qu'il sait faire, c'est boire et baiser."



Les Grenouilles,
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"PAUVRETÉ - Ainsi vois dans les cités les orateurs : tant qu'ils sont pauvres, ils sont honnêtes envers le peuple et l'État; mais une fois enrichis aux dépens du public, du coup, les voilà devenus malhonnêtes, ils conspirent contre le populaire et font la guerre à la démocratie."

(Ploutos, v. 567 à 571)
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Bien sûr ; on peut comparer ta méthode à celle des pêcheurs d'anguilles. Quand l eau de l'étang reste calme, ils ne prennent rien. Quand ils remuent la vase du fond pour la faire remonter à la surface, ils attrapent du poisson. Toi aussi, ta pêche est bonne quand tu mets le trouble dans la ville.
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Il avait du reste l'habitude de dire qu avant de prendre la barre il faut être rameur; qu ensuite on peut devenir maître de manoeuvre et voir d'où vient le vent; enfin l on peut commander en premier le navire.
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Dicéopolis
Mais nos jeunes étourdis (*) dans l'ivresse vont à Mégare et enlèvent Simetha. Les Mégariens pour se venger dérobent deux courtisanes d'Aspasie. Voilà la source de la guerre qui inonde la Grèce... trois courtisanes !

(*) Athéniens.
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Epopopopopopopopopopoï ! Io, Io ! Venez, venez, venez, venez, venez ici, ô mes compagnons ailés ; […] vous qui, dans la plaine labourée, gazouillez, autour de la glèbe, cette chanson d’une voix légère : “Tio, tio, tio, tio, tio, tio, tio, tio” ; et vous aussi qui dans les jardins, sous les feuillages du lierre, faites entendre vos accents ; et vous qui, sur les montagnes, becquetez les olives sauvages et les arbouses, hâtez-vous de voler vers mes chansons. Trioto, trioto, totobrix ! […] Venez tous à cette conférence, ici, ici, ici, ici. Torotorotorotorotix. Kikkabau, kikkabau. Torotorotorotorolililix.
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Allons Eschyle, pars content et sauve notre cité par de sages avis ; fais l’éducation des sots : ils sont légions.
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Si tu fais ce que je te dis là, tu auras toujours une poitrine solide, le teint clair, les épaules larges, la langue courte, la fesse grosse, la verge minuscule. mais si tu vis à la mode du jour, tu auras d'abord le teint pâle, les épaules étroites, la poitrine étriquée, la langue longue, la fesse petite, la verge grande, la proposition de décrets prolixe, et il te faudra trouver honnête tout ce qui est honteux, honteux tout ce qui est honnête, et par-dessus le marché il te souillera du vice infâme d'Antimachos.

(les Nuées)
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STREPSIADE : ... Mais au fait qu'ont-ils à regarder la terre ?
DISCIPLE : Ils scrutent, tels que tu les vois, le monde souterrain.
STREPSIADE : Des oignons, qu'ils cherchent, à ce que je vois ! (Il les apostrophe.) Ne vous mettez donc pas en peine de cela ; je sais, moi, où il y en a de grands et de beaux. Que font donc ceux-ci penchés à terre ?
DISCIPLE : Ceux-là sondent les ténèbres de l'Erèbe dans les profondeurs du Tartare.
STREPSIADE : Qu'ont leur derrière à regarder le ciel ?
DISCIPLE : Il fait de l'astronomie pour son propre compte.

(Les Nuées).
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SECOND SERVITEUR : Le plus avantageux pour nous en la circonstance serait donc d'aller nous mettre à genoux devant la statue d'un dieux.
PREMIER SERVITEUR : La statue d'un dieu ? Tu plaisantes. Tu crois donc réellement aux dieux ?
SECOND SERVITEUR : Moi ? Bien sûr.
PREMIER SERVITEUR : Et quelles sont tes raisons d'y croire ?
SECOND SERVITEUR : C'est que les dieux me détestent. N'est-ce pas un argument logique ?
(Les Cavaliers).
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