Barroux

Catchman est un dur, un vrai de vrai. Rien ne lui résiste. Il n'a peur de rien ni de personne !



C'est une petite histoire dans un album en petit format terriblement amusante. Le ton des mots choisis et les images collent parfaitement au personnage. C'est un plaisir de lire ce genre d'histoires et ça fait un super effet à voix haute. On en redemande.

Des arbres, des animaux qui donnent leur avis sur les arbres (pour savoir combien il en faut pour faire une forêt), de l'humour, des couleurs bien vives et un dessin vivant : 'Combien d'arbres' a tout pour plaire aux petits... et à leurs parents, qui peuvent s'amuser à interpréter la voix de chacun des animaux représentés (et bien brossés) pour rendre la lecture plus agréable encore. Le message écologique reste assez léger et on regrettera juste un album un peu court, mais le tout se lit bien et plaira à votre enfant pour quelques mois.

Cette lecture m'a émue plus que je ne m'y attendais... Accompagner ce soldat qui part, parmi les premiers, pour la Première Guerre Mondiale a fait naître des sensations fortes. On peut se rendre compte que dès le début les soldats ont une pleine conscience de ce qu'ils vont endurer. Cette lecture m'a fait réaliser que cet esprit civique et patriotique a disparu de nos générations. Aujourd'hui, nous ne serions sans doute pas à même de se dévouer de la même façon...

Quelque part dans le désert, sous un ciel immense, azuré le jour, étoilé la nuit, se dresse un palais haut et blanc, habité par un sultan. Plus loin, de modestes maisons, et devant, des hommes, des femmes des enfants affairés à leur besogne. Une fois le soleil couché, une fenêtre demeure éclairée ; un petit garçon ne parvient pas à s'endormir. Malgré le labeur des heures passées, son corps est épuisé mais son esprit veille. Vide est sa tête et tristes sont ses pensées. Il est en manque de mots, en mal de livres, depuis leurs disparitions.

Un matin, alors que le vent soulève le sable alentour, le petit garçon reçoit sur le visage une page. Une page brûlée. En levant les yeux, il voit le ciel s'assombrir peu à peu. Cette noirceur semble venir de l'autre côté de la montagne. Alors, il se met à la gravir pour voir ce qu'il y a derrière. Au faîte, il surplombe la cité d'où s'élève un grand feu, propageant une fumée sombre. En bas, les flammes envahissent une partie de la place, attisées par les livres que lui lancent les soldats. Et les gens assistent, impuissants à ce grand incendie. Sous leurs yeux, se consument des pages et des pages de leur passé, de leur Histoire, de leur culture, de leurs rêves. Envolée, la connaissance. Partie en fumée, la civilisation.

Les jours passent et le feu finit par s'éteindre. Le petit garçon s'avance et s'enfonce dans les cendres. Il ramasse une page déchirée, échappée du brasier... et très distinctement il peut y lire ces mots : « ô merveille un jardin parmi les flammes ». Il saisit alors un bout de charbon et marche jusqu'au mur du palais. Et se met à recopier les mots précieux qu'il vient de lire.

Le sultan, qui croyait avoir entre les mains le pouvoir sur tout humain et sur toute chose voit le mur de son palais recouvert de témoignages du passé. C'est qu'il avait sous-estimé la puissance des mots et la ferveur des hommes.
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..

Promenade au bord de l'eau.

Jean-Fulbert termine sa gourde de compote bio et la jette sans façon à la rivière.

- Mais enfin Jean-Fu, que fais-tu ?!!! On ne doit rien jeter dans l'eau. Regarde autour de toi, les poubelles sont faites pour cela !

- Ben, c'est pas grav' !! On la voit ma plus ma truc ! L'eau est toute belle encore !

- Mais malheureux, as-tu pensé aux petits poissons qui doivent passer leur temps à éviter toutes sortes de saletés ?

- Ils jouent pas avec ?

- Bon Jean- Fu, nous filons à la maison et je t'explique.



Ce parent averti possède dans sa bibliothèque "Où est l'étoile de mer ? " de Barroux, un album sans texte mais avec beaucoup de choses à comprendre et à observer. Il est grand temps de le sortir et de le feuilleter avec sa descendance si l'on veut que la vie sur terre et dans la mer puisse continuer.

Si le titre évoque une célèbre série avec un personnage à lunettes et à pull rayé, les pages dans lesquelles l'enfant recherchera une étoile de mer ( mais aussi une méduse et un poisson-clown) ne restent pas seulement ludiques mais racontent en arrière-plan une vraie histoire sur le thème de la pollution marine.

L'album s'ouvre, ô merveille, avec une magnifique baleine sur une double page. Bien que représentée en beige, elle en impose au jeune lecteur ! L'envie de poursuivre n'en est que plus forte. La suite est une invitation à retrouver quelques animaux marins qui s'enchaîne avec une page éclatante de poissons multicolores. Nous plongeons d'emblée dans un univers enchanteur qui, petit à petit va se trouver de plus en plus encombré d'objets divers et avariés. Et plus les immondices s'amoncellent, plus les poissons se font rares. Heureusement, notre amie la baleine trouvera une solution aussi radicale que définitive pour le plaisir de tous les habitants de l'océan.

La fin sur le blog
Lien : http://sansconnivence.blogsp..

La dure réalité de la guerre pour les enfants des pays en première ligne. Le jeune frère d'Amal raconte son quotidien dans un pays en proie à la rage...

C'est un album très dur, qui laisse des traces.

C'est une réalité qu'il ne faut pas nier mais je pense qu'il faut accompagner l'enfant dans la lecture de cet ouvrage.

A partir de 9 ans.

Un album comme je les aime avec une histoire qui gagne en originalité dans son développement.



En effet, si le thème du monstre ou de l’ami imaginaire qui aide à surmonter ses peurs est assez redondant dans les albums pour enfant, on a ici à faire à tout autre type de monstre, car celui-ci existe ! Les parents du petit garçon finissent par voir ce qu’ils prenaient pour un ami imaginaire et s’évanouissent de stupeur.



Mais il en faut plus que cela pour démonter le petit garçon qui s’imagine que ses parents eut peur d’une araignée.



Car après tout, pourquoi aurait-il eu peur du monstre puisqu’il est gentil ? J’ai adoré ce retournement de situation qui change les codes habituels du conte pour enfants.



Le dessin de Barroux est quant à lui désarmant de simplicité et de douceur.
Lien : https://belykhalilcriticizes..

La grossesse est un moment particulier et la littérature jeunesse s'est emparé du sujet depuis quelques années. Cet album a l'originalité d'aborder le thème du point de vue des hommes, et plus précisément de ceux qu'on appelle les "nouveaux pères". Ces hommes qui s'impliquent dans la grossesse, ont (et expriment) des attentes, des joies mais aussi des doutes, voire des angoisses...
Lien : http://litterature-jeunesse...

Voilà un simple cherche et trouve. Dans un grand format, avec des couleurs lumineuses. Un très joli graphisme répété qui donne à sourire. J'ai trouvé la sardine qui n'a pas de rayures, le lapin qui a enfilé son costume de soirée, le crocodile qui a perdu quelques dents... mais des petites paires d'yeux m'aideront je l'espère à trouver le ver qui s'enfuit ou l'abeille à quatre rayures. Si cela ne suffit pas, nous chercherons les amoureux sur chaque double pages.

Un album doux et sucré.

Sophia se demande ce que ses parents font la nuit pendant qu’elle dort. L’imaginaire de la petite fille se met en marche. Ses parents répondent avec bienveillance et amour à toutes ses questions. À chaque page, le lecteur assiste alors à des scènes loufoques, tendres et drôles.

Les illustrations de Barroux sont colorées et retranscrives bien les émotions du texte. On retrouve bien le style de cet illustrateur, que je vous ai fait découvrir dans un album ici et un autre là.

L'heure du coucher est souvent propice chez les enfants à une foule de questions existentielles. Lapinou n'est pas encore arrivé à ce stade, mais je suis certaine que cet album pourra nous servir en temps utiles.
Lien : http://lapinoufamily.blogspo..

Un petit garçon découvre un monstre mangeur d'araignées dans son placard, pratique ! Depuis il fait tout avec lui et ses parents sont ravis de cette amitié.



Tout le long on se dit que l'ami est imaginaire et puis à la fin, on n'en est plus si sûr ! Et c'est ce ressort qui est drôle.

Histoire sympathique.

Un thème qui revient souvent, même si c'est souvent efficace, c'est un peu lassant.

Je n'ai pas été sensible au graphisme.

Avec cet album, l'écrivaine Bessora, Grand Prix littéraire d'Afrique noire en 2007, réalise une incursion très convaincante dans le monde de la bande dessinée. Le sujet et sa plume d'une grande sensibilité ne laissent pas indifférent et offrent un roman graphique dur mais pétri d'humanité.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..

Sur les mots simples et poignants de la romancière Bessora, Barroux pose des images brutes, dessinées au feutre, à la sobriété bouleversante.
Lien : http://www.bodoi.info/alpha-2/

Le coup de pinceau de Barroux accompagne ce rêve informe. Son approche elliptique faite de paysages distants et de gros plans offre, comme chez Loustal, une vision distanciée et en même temps proche de son sujet. Cette distance, empreinte d’esthétisme, est nécessaire pour conter ces moments terribles et ses portraits sont à la fois simples et justes.
Lien : http://www.actuabd.com/Alpha..

Un choix esthétique décisif : ce trait jeté, au feutre, hirsute, hâtif, faussement relâché, n'est pas pour rien dans le fort impact immédiat d'une histoire qui, à travers la figure d'Alpha, donne un visage mémorable à tous ces fantômes qui n'en avaient pas.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..

Coup de coeur pour ce très joli petit album, qui met en mots et en images, avec tendresse et délicatesse, l'inquiétude des petits (et des grands) qui découvrent une nouvelle classe.
Lien : http://yanasaule.canalblog.c..

"Bessora est une écrivain née à Bruxelles, d'un père diplomate gabonais et d'une mère suissesse. Petite-fille d’un confiseur suisse, elle grandit en Europe, aux États-Unis et en Afrique.

Après avoir rêvé d'être hôtesse de l’air, Bessora fait l'école des Hautes études commerciales à Lausanne (Suisse), puis l'université Paris IX Dauphine à Paris."



Donc une dame très riche fille de gens très riches fait des études à 20 000 euros par an. Elle décide qu'elle sera finalement une artiste, comme les bourgeoises du 18ème siècle qui tenait des jolis salons littéraires, et qui parfois se laissaient éclairer par un gentil philosophe des lumières sur la condition des pauvres.



Le pauvre du 21ème siècle pour un parisien, c'est le migrant. Donc bis répétita on fait une BD convenu de quelqu'un qui a surement regardé un bon reportage, on fait parler un ivoirien comme un français (je serai extrêmement surpris que cette dame ait été en Coté d'Ivoire, ou autrement que dans une ambassade), et c'est parti pour transcrire un reportage en Bd en le romançant un tantinet.



Un ouvrage qui, si il ne tombe pas dans un oubli mérité, sera certainement considéré comme raciste dans quelques décennies.

Jonas qui aime tant vogué sur cette mer belle et calme, se retrouve pris dans une tempête. Heureusement pour lui une énorme baleine lui porte secours, c’est Bleue; espérant la retrouver le lendemain Jonas reprend la mer mais ne voit Bleue nulle part. Inquiet Jonas cherche Bleue au fond de l’eau et finit par la trouver mal en point, et pour cause prenant des sacs plastiques pour des méduses elle a cru faire un festin mais la voilà malade.



Apprendre la sauvegarde des océans à nos enfants peut commencer par la lecture de ce bel ouvrage, il montre que la pollution fait énormément de mal à l’écosystème. Bleue est très malade mais s’en sortira grâce à Jonas; et Jonas c’est nous tous.

Des couleurs douces et un dessin simple qui ont beaucoup plu à mon plus jeune petit lecteur, il a immédiatement compris l’enjeu et chose étonnante il a réussit grâce aux courts textes à comprendre le désarroi de Jonas. Bravo Barroux
Lien : https://stemiloubooks.wordpr..

En prenant ce livre, je partais sur un simple jeu du style « où est Charlie ? » ; un jeu où il faut découvrir 3 animaux dans un paysage bariolé (un livre très coloré). Mes enfants ont toujours plaisir à chercher et trouver des petits détails dans un paysage.

Ici, c'est plutôt facile, d'autant plus que le paysage d'arbres colorés se réduit au fil des pages à cause d'une déforestation galopante. Et oui, car ce que l'on apprends à la fin de cet ouvrage, c'est que ce livre veut dénoncer la déforestation tragique qui se déroule dans la forêt amazonienne.

C'est plutôt intelligent de faire réagir grâce au jeu ; les enfants voient les animaux perdre peu à peu leur habitat jusqu'à être enfermé dans un zoo. Mais le but est de faire réagir et non attristé les enfants et la conclusion du « jeu-histoire » est heureuse.

J'ai trouvé ce livre simple mais avec message écologique efficace et intelligent.

Un livre qui commence par l’histoire des manchots qui ont de plus en plus chaud. Malgré tout leurs efforts, ils ont de plus en plus chaud et voient leur banquise se brisé…

Des phrases tout en rimes - j’adore lire les histoires sur le rythme des rimes - et avec un vrai message derrière que les manchots nous expliquent à la fin de leur calvaire.

La fin de l’ouvrage est consacré à un lexique des mots difficiles rencontrés dans l’histoire ainsi que l’explication sur le réchauffement climatique et ce que tout à chacun peut faire pour limiter son empreinte écologique.

La dernière partie est plus à destination d’enfants de 8-10 ans au vue des notions expliquées mais le mélange histoire/documentaire est plutôt intéressant.