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Critiques de Barroux (292)
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Un bond de géant

La nuit du 21 juillet 1969 est une nuit importante pour notre jeune héroïne : elle va enfin avoir un petit frère ou une petite sœur ! Mais c’est aussi la nuit où elle va voir à la télé Neil Armstrong posant pour la première fois un pied sur la Lune…

Cet album est une façon originale de faire découvrir aux plus jeunes un des moments mythiques de la conquête spatiale à travers les yeux de cette petite fille qui voit sa famille s’agrandir.

La petite partie documentaire en fin d’ouvrage permet d’en apprendre davantage sur les enjeux de cette époque.

A découvrir !

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Tuvalu, une île en tête

Partez de l'Australie en direction du Mexique : au tiers du voyage environ, vous allez tomber sur Tuvalu.

Ou sur rien.

Parce que les eaux du Pacifique montent, inexorablement, au fur et à mesure que le climat de la Terre se réchauffe, tout aussi inexorablement.

Parce que "Quelques centimètres c'est peu, mais pour mon île c'est beaucoup."

Une île, ou plutôt un anneau d'îles - curieusement en forme de profil humain - entourant un lagon : autant dire, face à la montée des océans, un tout petit espace, fragile et condamné.

Le destin tragique de Tuvalu est ici raconté aux enfants avec des mots poétiques et de jolies illustrations ; mais aussi avec beaucoup de bons sentiments, lorsque l'auteur imagine cette population exilée accueillie à bras ouverts dans un pays de collines verdoyantes…

Une vision bien édulcorée de ce drame humain.

Challenge Globe-trotter (Tuvalu)

LC thématique juin 2023 : "L'auteur est un homme"
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L'imagier de Barroux

Dans un petit format in-18 entre écu et coquille, bien adapté aux petites mains des jeunes voici des dessins illustrant des mots évoquant une musicalité originale (comme "cumulonimbus", "chipolata" ou "charabia"), des animaux ( "boa, "colibri" ou "caneton"), des choses exotiques ("babouche", "boubou" ou "sumo") de l’univers affectif ("doudou") , des bruits ("cornemuse", "hululement") et ce qui se mange, se boit ou sert pour la cuisine( "coquillettes", "rutabaga", "moulinette"). Parfois un terme peut cumuler plusieurs de ces caractéristiques comme "le cacatoès", "le gnou" ou "la cacahouète". Ce sont une quarantaine de mots écrits avec leur article à gauche qui font face sur la page suivante à leur représentation qui se fait par la peinture. Certains mots appartiennent à un vocabulaire assez recherché et leur sonorité intrigue, ils seront prétexte à un développement langagier pour les expliquer à l’enfant.



Avec des enfants de quatre à six ans on pourra travailler l’oral. S’ils sont élèves de l’élémentaire on utilisera l’imagier pour inciter au déchiffrage. En effet certains dessins ont un aspect qui ne laisse pas deviner le mot qu’ils illustrent, ainsi en voyant uniquement leur dessin l’enfant dirait "jupe" alors qu’il s’agit de "tutu", pour un autre il lancerait le mot "singe" alors qu’il s’agit de "ouistiti".
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Le voyage au bord du monde

Un livre plein de douceur et de poésie qui met en avant deux personnages : Sami et sa maman. Ensemble, ils vont partir en voyage et profiter de ce moment à deux pour se faire plaisir, découvrir des choses et vivre tout simplement. Un tandem touchant qui dégage beaucoup d’amour, notamment dans leurs échanges. Sami est un enfant curieux qui a soif d’apprendre. Il pose beaucoup de questions à sa mère qui tente d’être la plus sincère possible. Certes, on ne peut pas dire qu’il y a beaucoup de rythme ou bien des surprises pendant ce voyage néanmoins, j’ai adoré l’ambiance ainsi que les émotions provoquées par le récit et par les dessins.



Le style de Barroux est original. Il peut plaire comme rebuter. Pour ma part, j’ai apprécié son mélange de linogravure, de mine de plomb et d’acrylique. Ces dessins sont à l’image du texte : doux, mignons et très simples. On est sur un ouvrage hybride à mi-chemin entre l’album et le roman… Le résultat est très beau ! Par ailleurs, j’ai particulièrement aimé le début où l’on narre la jeunesse du petit Sami. Les deux auteurs n’hésitent pas à proposer un humour décalé, notamment lorsque l’on parle de l’esprit aventurier et voyageur du bambin ! Ce petit roman dessiné prône l’imagination, le rêve, le monde, le voyage, mais aussi les belles valeurs comme la famille et le partage. Une jolie découverte.
Lien : https://lespagesquitournent...
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Dessine des motifs avec Barroux

Dessiner les dents des crocodiles, des rayures sur un cupcake, des pois sur une coccinelle, reproduire ronds, carrés, spirales, boucles, Dessine des motifs invite l’enfant à tout cela. Si l’ouvrage est destiné aux enfants à partir de 2 ans et demi pour développer la motricité fine et les aider à savoir tenir un crayon pour les préparer à l’écriture, j’ai retrouvé des exercices pratiquées en dernière année de maternelle par ma fille (par exemple les boucles pour savoir faire les lettres E et L).

Les dessins de Barroux l’auteur sont ludiques et rigolo et l’enfant peut choisir la page qui l’amuse le plus sans ordre précis.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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On les aura ! Carnet de guerre d'un poilu

« On les aura ! » n'apporte sur le fond pas forcément grand chose à un conflit déjà largement illustré par les écrits de poilus exploité par la littérature et la bande dessinée.



Sur la forme, le style graphique de Barroux est assez pauvre mais ce trait noir colle assez bien avec l'ambiance générale de peur et de mort.



Le ton en revanche est juste et permet de s'immerger avec justesse dans les pensées intimes d'un homme « simple » vivant une expérience terrifiante.



Détail appréciable, on notera également que cet ouvrage délicat ne verse pas dans la surenchère de violence et d'horreur souvent associées à cette période de l'Histoire.
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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Denise et moi

Mais qui est Denise la plantureuse et exquise "amie" du héros ? Denise est simplement une plante "un peu" particulière, qui lui fera vite regretter de l'avoir négligée. Ainsi va la vie, il ne suffit pas de claironner qu'on a une belle plante à la maison, si on passe son temps à l'oublier, les effets risquent d'être mordants. Un album drôle avec une surprise de taille à l'intérieur. Frissons et rires garantis. Idéal pour des 4-6 ans
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Denise et moi

Un petit garçon reçoit en cadeau d'anniversaire une plante qu'il s'empresse de prénommer Denise. Et plus Denise grandit, plus les membres de la famille disparaissent...



Cet album aux graphismes attrayants m'a beaucoup plu. Il est drôle et bien rythmé. Un vrai plaisir de lecture.
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Alpha : Abidjan-Gare du Nord

Les lectures trouvent parfois un écho troublant dans l'actualité récente.



Voici l'histoire d'Alpha Coulibaly. Alpha est ivoirien. Sa femme, Patience, et son fils, Badian, sont partis il y a six mois de cela pour la Gare du Nord à Paris, où la soeur de Patience tient un salon de coiffure.



L'argent économisé par Alpha à l'époque n'avait pas suffit pour son voyage et il doit encore 12 000 euros pour payer le voyage de Patience et Badian. Il n'a plus de nouvelles depuis, les communications coûtent trop cher.



Plus rien ne retient désormais Alpha. Il n'a rien ou presque. Aucune perspective. Et il veut revoir sa femme et son fils.



Alors Alpha met son ébénisterie et sa maison en gage, rassemble le peu d'argent qu'il a pu mettre de côté, et se met en route pour la Gare du Nord.



Évidemment, pas légalement. Ce serait tellement simple. 1500 euros et 6 heures d'avion. Mais Alpha ne pourrait jamais remplir les conditions pour obtenir un visa en bonne et due forme. Il a pourtant essayé. Son Grand-Père était français, soldat des troupes coloniales pendant la Seconde Guerre.



Ce qui l'attend est un trajet de plus de 6000 kilomètres. C'est grand l'Afrique. Un voyage qui va durer 18 mois et lui coûter plusieurs fois le prix d'un billet d'avion. Quelle sinistre ironie !



Car il faut bien payer les intermédiaires, passeurs de misère, douaniers et autres escrocs qui demandent des sommes délirantes pour leurs "services", évidemment sans garantie de résultat, ou simplement pour fermer les yeux et laisser passer.



Mais en cours de route, à peine arrivé à Gao au Mali, l'argent d'Alpha s'épuise. Alors le voilà contraint à devenir passeur lui-même afin de réunir les sommes nécessaires pour payer son propre voyage.



Et voilà Alpha en charge d'une équipée folle au volant d'un van Volkswagen chargé de dix personnes avec, parmi elles, Adebi, la seule femme de l'équipée qui finance son voyage en se prostituant, Antoine, qui rêve de jouer au FC Barcelone, Augustin, le benjamin de l'équipée avec à peine 7 ans, envoyé par sa soeur qui ne peut plus subvenir à ses besoins après l'arrestation de leur mère. Tous n'arriverons pas à destination.



Les aléas de la route, les gardes-frontières, les camps de transit...le voyage semble interminable.



En plus, entre l'Afrique et l'Europe, il y a la mer voire l'océan pour rejoindre les Canaries. Alpha aimerait bien l'éviter. Son nom signifie "sans pirogue". Un mauvais présage. Il devra finalement se résigner.



Bessora nous livre un récit poignant servi par le trait épuré, un brin grossier des dessins de Barroux, sombres, utilisant très peu de couleurs qui renforcent le propos de cette tristement banale histoire de dénuement, de désespoir et de courage.



De quoi nous faire réfléchir sur notre humanité et les défis auxquels elle doit faire face.



Lu dans le cadre de Masse Critique. Merci à Babelio et aux éditions Gallimard.
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Boucle d'or et les sept nains

Boucle d'or et les septs nains, c'est le mélange improbable et malencontreux de Boucle d'or et les 3 ours, avec Blanche neige et les septs nains!

Suite à une erreur de tirage à l'imprimerie, les deux contes se trouvent mélangés!

Cet album assez surréaliste conte comment l'erreur va être réparée, grâce à l'intervention d'une secrétaire délurée (chose hautement improbable vous le reconnaitrez, quand je vous disais que cet album était surréaliste, haha )



Sympathique, bien que mes enfants soient encore un peu trop jeunes pour apprécier. A lire à partir de 6-7 ans je pense.

(Illsutrations crayonnées assez originales et réussies)
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Mon chien pense que je suis un génie

Tout le monde pense que ce petit garçon est un artiste, il peint tout le temps. Et son chien, fidèle compagnon l'aide, lui donne son avis et cache un GRAND secret...
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On les aura ! Carnet de guerre d'un poilu

La genèse de ce roman graphique est pour le moins singulière. En plein hiver, alors qu’il se promène entre Bastille et république, Barroux croise la route d’hommes en train de vider une cave. Ils déversent sur le trottoir un flot de « papiers humides, livres moisis, galets de charbon noir et meubles fatigués. » Au milieu de ce capharnaüm, une boîte en carton attire le regard de l’auteur-illustrateur. A l’intérieur de la boîte, il découvre un carnet contenant le témoignage d’un soldat partant pour le front en août 1914. C’est ce surprenant récit qu’il choisit de mettre en image.



Le 3 août 1914, c’est le jour du départ. De Paris, on prend le train vers Montargis. Dans les heures qui suivent, la compagnie prend la direction de l’est. Le chemin sera long jusqu’au front, près de Verdun. C’est autour de Longwy que le soldat note les premiers combats. Les jours qui suivent sont difficiles sous le feu de l’artillerie. Le 31 août, c’est la blessure puis l’évacuation vers l’hôpital militaire. Le journal intime s’arrête à la date du 5 septembre. Impossible de savoir pourquoi le poilu a cessé d’écrire ni ce qu’il est devenu.



On les aura ! est un témoignage des plus réalistes sur les premières heures de la grande guerre. Le départ le cœur léger sous les encouragements de la population. Les marches harassantes, les difficultés, certains soirs, à trouver un toit. Les tranchées que l’on creuse. La montée au front, l’horreur des bombardements, les blessés qui se comptent par milliers. Le trait charbonneux de Barroux restitue à merveille ce cheminement angoissant vers le théâtre des opérations. Le bruit sourd du canon, la peur au ventre, les villages ravagés, le dévouement des infirmières à l’hôpital… Une plongée au cœur d’un conflit dont on célèbrera bientôt le centenaire retranscrite ici avec une grande lisibilité.




Lien : http://crdp.ac-amiens.fr/cdd..
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ABéCéDaire de la tête aux pieds

Pour les tous petits enfants dans l'apprentissage des premiers mots avec des illustrations sympathiques d'où ressortent tendresse, bienveillance, respect.

J'apprécie la page récapitulative avec "William" et le choix d'égalité pour la lettre Z!

Un format très pratique à tenir et partager.
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Mais que font les parents la nuit ?

Sofia se pose des questions sur l'activité nocturne de ses parents. La petite fille a bien des inquiétudes à ce sujet, mais aussi à propos de sa place dans sa famille.



Les illustrations de style crayonnées (façon "main levée) et modernes sont tantôt colorées tantôt obscures, selon les explications que s'inventent Sofia. Les textes sont simples et accessibles, bien mis en page.



J'ai plutôt apprécié les élucubrations de Sofia, mais j'ai moins aimé la chute de l'histoire, qui incite un peu l'enfant à qui on la lit à rejoindre ses parents au lit...
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Dans la gueule du loup

Francis Cammaerts, quatre-vingt-dix ans, citoyen britannique, vit en France à Pouget. Il rencontre à l'occasion de son anniversaire une petite fille, Jupjaapun Kaur, originaire du Punjab. Il est d'une fratrie de six enfants, quatre filles d'abord, Marie, Elizabeth, Catherine et Jeanne puis deux garçons, Pieter et Francis. A la veille de la seconde guerre mondiale, Francis étudie à Cambridge et va devenir enseignant, c'est un pacifiste convaincu. Pieter est comédien, il est brillant et enchaîne les succès ; il s'engage dans la RAF dès le début de la guerre et il meurt en mission au-dessus de la France. Francis, refusant d'être envoyé au combat, participe à l'effort de guerre en travaillant dans une ferme où il rencontre sa femme Nancy avec qui il a une petite fille Niki. Mais le deuil de son frère est impossible et il s'engage dans l'armée, il subit une formation militaire et devient agent secret envoyé en France sous le nom de code de Roger. Il aide la résistance. En rentrant au pays pour une permission, il permet la naissance d'une seconde petite fille, Jay. Mais il continue sa mission en France pour soutenir et coordonner la résistance ; un agent de liaison lui est attribué, c'est Christine et avec leur camarade français Albert, ils forment les trois mousquetaires. Ils sont sur le plateau du Vercors puis à Dignes, ils seront arrêtés par les nazis et sauvés par Christine. A la libération, Francis reprend son travail de professeur et il a avec Nan deux nouveaux enfants à qui il donne les prénoms de ses camarades de résistance, Christine et Paul.



Francis Cammaerts (1916-2016)

Après avoir fait ses études à Cambridge, Francis est devenu professeur. Fervent objecteur de conscience, il a été envoyé travailler dans une ferme du Lincolnshire ou il a rencontré et épousé Nancy Findlay. Lorsque son frère cadet, Pieter, engagé dans la Royal Air Force a été tué à vingt-et-un ans, en 1941, Francis a décidé qu'il ne pouvait pas rester plus longtemps à l'écart de la guerre, qu'il devait s'engager dans le combat. Il a rejoint le Spécial Opérations Exécutive, le service secret britannique créé par Churchill en 1940 - en tant qu'agent secret, sous le nom de code de Roger et a créé un grand réseau de groupes de résistants dans le sud de la France. Il a échappé aux arrestations jusqu'aux dernières semaines de la guerre, quand il a été appréhendé à un barrage routier. Alors qu'il devait être fusillé, il a été sauvé par une amie et agente du SOE, Christine Granville.



Après la guerre, Francis a repris son métier d'enseignant au Royaume-Uni. Plus tard, il a fondé le département de pédagogie de l'université d'Afrique de l'Est à Nairobi puis est devenu directeur d'un nouvel institut universitaire de formation des enseignants au Botswana. A sa retraite, il s'est retiré en France avec Nancy et sa famille au Pouget, un village du Languedoc.



Michael Morpurgo est le neveu de Francis Cammaerts.



Michael Morpurgo raconte ici l'histoire de son oncle Francis Cammaerts, jeune étudiant pacifiste à la fin des années 1930 qui voit son frère mourir au front en 1941 et qui s'engage alors dans les services secrets britanniques pour coordonner et soutenir la Résistance en France. Michael Morpurgo choisit de raconter l'histoire du point de vue du vieil homme mourant convoquant à la veille de son trépas les proches qu'il a perdus pendant la guerre et leur racontant leur histoire commune. Ce sont des souvenirs brefs racontés de manière sèche sans fioritures, il n'y a quasiment pas de descriptions mais des phrases simples narrant les actions du jeune officier.

Le récit se lit dans un seul souffle, vertigineux, fort, sensible.



En quelques pages, le récit est bouclé et la vie d'un homme honorée. C'est puissant, nous pensons évidemment à Soldat Peaceful dans lequel il y avait la même tension dramatique, la même mise en scène de la narration des souvenirs imposée par l'urgence des derniers instants de vie.



Le récit est suivi d'une biographie des différents personnages ayant compté dans la vie du héros et de quelques photos.



Coup de coeur

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Des chauves-souris, des singes et des homme..

Comment se propage une épidémie ? Sait-on jamais d'où elle vient vraiment ? le nombre de victimes qu'elle fait ? En ces temps de maladies hivernales, ces questions sont peut-être un peu angoissantes, bien que cette BD prenne pour sujet une maladie autrement plus redoutable et mortelle : ébola.

Je n'ai pas lu le roman dont est tiré cette adaptation. Mais les scénaristes ont su vraiment bien montré les conséquences à la fois de l'ignorance, du déni et des mouvements de population. Sachant qu'il faut finalement peu de monde pour en contaminer beaucoup d'autres. Et lorsque je parle d'ignorance, je devrais plutôt parler de déni et de paresse intellectuelle : ce ne sont pas les populations africaines qui sont responsables, mais bien les Occidentaux, qui animés de bonnes intentions viennent mais ne comprennent pas qu'il n'y a pas que le paludisme qui tue... Et pourtant, elle n'est pas pédagogique ou accusatrice. Non, elle montre et elle montre bien.



Challenge BD 2020
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Mais que font les parents la nuit ?

"Que font papa et maman quand moi je m'apprête à prendre la route des rêves ?" Rejoindre le pays d'Orphée est une séparation supplémentaire que peut vivre l'enfant dans sa journée. Il a besoin d'être rassuré.



A chaque page s'illustre la pensée imaginative de l'enfant, à cette question. Et les enfants ont une imagination débordante !



Un album idéal pour accompagner le questionnement de son enfant et les craintes qu'elles suscitent.
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Le jour où j'ai rencontré le monstre

Un petit garçon rencontre un monstre, attention, ce n'est pas n'importe quel monstre !

Celui ci adore manger les araignées, entre nous j'aimerais bien avoir ce monstre à la maison:)



Cette bête étrange est donc gentil et il va rapidement s'installer dans le quotidien de l'enfant, mais comment vont réagir les parents ? Et puis existe-il un seul monstre ?



Une belle histoire où le lecteur s'attache aux personnages. À noter les belles illustrations de Barroux qui sont très douces.
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Papa attend bébé

Ce sont les mamans qui portent les bébés mais, à leur manière, les papa les portent aussi.



Frédérique Loew et Barroux s'associent dans cet album plein de douceur, de sensibilité et de poésie. L'amour paternel est mis à l'honneur d'une très jolie manière. Le texte est particulièrement touchant.
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Dans la gueule du loup

Un beau roman pour ados illustré en noir et blanc qui raconte l'histoire vraie d'un homme et de ses choix de vie lors de la Seconde guerre mondiale. C'est un magnifique texte sur l'engagement, la Résistance... et le pacifisme.

Francis, a grandi convaincu par le pacifisme de son père et refuse de se rêver en soldat armé au milieu des batailles pour venger les siens... jusqu'à la mort de son frère Pieter.

Mais son parcours va être singulier et parle de la logistique de l'ombre avec de très belles figures de résistants.
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