AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Bartabas (53)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Les chevaux de Sauvat

" Je pense que le cheval est notre dernier lien palpable avec nos origines primitives enfouies " J.L Sauvat.

Ce livre est la rencontre de 2 artistes exceptionnels, animés par une passion commune : le cheval ! Il se présente en 4 parties : chevaux libres; chevaux et cavaliers; fresques et une post face de Jean-Louis Gouraud (écrivain, historien encyclopédique des chevaux et de l'équitation ).

Jean-Louis Sauvat est un sculpteur, professeur d'Arts Plastiques mais aussi un cavalier de dressage émérite ! Il a fréquenté l'écuyer célébrissime Nûno Oliveira, portugais passionné d'opéras et de Verdi, qui a aussi beaucoup inspiré les cavaliers du Cadre Noir de Saumur !

Il déploie dans cet ouvrage : ses ébauches, ses croquis, ses esquisses, ses dessins et fresques devenus célèbres car il est surnommé à juste titre " Géricault "..

D'autre part, Bartabas né Clément Marty est le "chamane " qui a crée en 1986 au fort d'Aubervilliers le théatre Zingaro du nom de son premier cheval frison, il est célèbre dans le monde entier, "le centaure" Bartabas est écuyer, metteur en scène, chorégraphe et, en 2003, il devient le directeur de la Grande Ecurie du Château de Versailles et, il fait appel à son ami Sauvat pour les fresques. La danse, le chant, l'escrime et le kyudo sont enseignés en supplément de l'Art équestre...

L'Art Plastique et l'Art Equestre sont dans ce livre : la quintessence de la beauté, de la passion ( que je leur porte depuis toujours ! ) Un refuge paradisiaque quand j'ai du vague à l'âme !

L.C thématique de Mai 2022 : un animal dans le titre.
Commenter  J’apprécie          160
Les cantiques du corbeau

Il m’a fallu du temps pour comprendre ce que je lisais. Puis j’ai lâché prise et je me suis laissé bercer par la plume hautement poétique de Bartabas. Il s’agit d’un recueil bien particulier qui rassemble des chants d’inspiration chamaniques inventés par l’auteur. Ce texte presque initiatique questionne notre rapport à la nature, l’éloignement de l’homme et de l’animal, il essaie de faire écho à notre plus ancienne mémoire et nous rappelle notre condition d’animal terrestre. C’est une lecture intense, complexe mais puissante et superbement écrite.
Commenter  J’apprécie          120
Les cantiques du corbeau

Entre deux représentations du « Cabaret de l'exil », Bartabas réveille dans « les Cantiques du corbeau » le vociférant bestiaire d'avant l'humanité.
Lien : https://www.nouvelobs.com/l-..
Commenter  J’apprécie          00
Les cantiques du corbeau

Après «D’un cheval l’autre», son galop d’essai en écriture, l’écuyer signe «Les cantiques du corbeau», une chevauchée fantastique à l’aube du monde.
Lien : https://www.tdg.ch/bartabas-..
Commenter  J’apprécie          00
Les cantiques du corbeau

Vingt-deux chants qui racontent les origines de l’humanité, réflexion sur la place de l’homme parmi les vivants dans un bestiaire fantastique : licornes, monstres marins, chevaux...
Lien : https://www.rfi.fr/fr/podcas..
Commenter  J’apprécie          00
Les cantiques du corbeau

Le fondateur du théâtre Zingaro publie un livre d’une intense poésie qui fait écho au spectacle actuellement à l’affiche au fort d’Aubervilliers.
Lien : https://www.lepoint.fr/cultu..
Commenter  J’apprécie          00
D'un cheval l'autre

Ce livre est composé de courtes scènes sur lesquelles Bartabas oriente le projecteur; quelques pages illustrant une rencontre, un souvenir, un brin d'histoire, un ressenti.

On y plonge comme dans un rêve et on en sort pensif, ému et les images de tous ces chevaux derrière les yeux.

Commenter  J’apprécie          00
D'un cheval l'autre

Fascinée depuis toujours par l'incroyable beauté équestre, par l'univers des spectacles et films de Bartabas, j'ai lu ce livre très vite, passionnément et sans retenue.

Et puis, comme sortant d'une relation passionnelle, je termine éblouie, mais aussi un peu écoeurée et avec la nausée de qui a tutoyé l'oubli de la sagesse et de la sérénité au profit de l'excitation et des joies purement ventrales, si profondes soient-elles...

Bartabas aborde quelques chevaux qui ont fait son histoire, en chapitres courts et intenses. Tous j'ai eu envie de les approcher de la main, monter sur leur dos, humer leurs âmes. La langue de l'auteur est sublime de poésie et de vitalité.

Le titre évoque le roman de Céline "D'un chateau l'autre"... Et comme Céline, Bartabas aborde aussi, avec une franchise qui oscille entre cynisme et contrition, sa mysanthropie et sa lâcheté devant la vieillesse et la mort de ses chevaux. Il décrit parfois quelques séances à cheval comme des scènes de passions complusives. Il oscille entre grâces et enfers, magnifie l'amplitude entre les deux... Il fait de ce livre, de sa vie, de celle des chevaux une figure de haute école bien loin des vertes prairies heureuses...
Commenter  J’apprécie          92
D'un cheval l'autre

Une galerie de portraits... de chevaux, qui s'adresse à tout un chacun, et pas seulement aux spécialistes du cheval. Poétique... peut-être trop par moments? Au bout d'une quinzaine de chevaux, ça tourne un peu en rond, dommage. afin d'éviter ça, je pense qu'il faut lire par petits bouts, en alternance avec d'autres livres et surtout pas d'une traite.

Commenter  J’apprécie          30
D'un cheval l'autre

A travers les petites touches impressionnistes des courts chapitres en hommage à chaque cheval de sa vie se dessine l'autobiographie de celui que nous connaissions comme "l'homme centaure", dont j'ignorais pour ma part le talent d'écrivain et la culture autre que celle de l'art de faire danser les chevaux.

J'ai toujours admiré cette capacité à créer du rêve en faisant exister les siens propres, sa détermination inflexible en toute décontraction, j'ai toujours su ce qu'il fallait d'amour, de fidélité, de compassion, de besoin de protection, d'immense respect, pour transformer un cheval ordinaire en concentré d'harmonie au service d'un spectacle, et ce malgré toutes les polémiques entourant cette personnalité peu douée pour les compromis.

Ce petit livre est une découverte : celle de la poésie d'une destinée tracée par des désirs originaux et une hyper présence à chaque réalité à modeler à la forme de ses rêves.
Commenter  J’apprécie          72
D'un cheval l'autre

C'est un livre que je conseille à tous ceux et toutes celles qui ont l'amour du cheval avec un grand A. Les passionnés de cet animal vont se régaler.

J'ai vu, il y a fort longtemps un des spectacles de Bartabas "Tryptik". J'avais vraiment beaucoup aimé et c'est avec ce souvenir que j'ai eu envie de lire un de ses bouquins.

Il relate sa vie et son grand amour avec ses chevaux. Chaque chapitre est consacré à un cheval, tous aussi différents les uns des autres par leur caractère mais aussi par leur origine.

Dans l'ensemble j'ai bien aimé son récit. J'ai beaucoup appris de mots concernant le vocabulaire équestre. Certains chapitres étaient difficiles pour moi quand il raconte l'abattage des chevaux ou la maltraitance de leurs anciens propriétaires qui n'avaient pas de respect pour eux. Heureusement que ces chapitres ne sont pas nombreux. On ressent bien l'amour passionné et respectueux à la fois de ses amis équins. J'ai beaucoup aimé également son écriture : poétique et apaisante.

Les amoureux des chevaux vont se régaler avec ce livre.
Commenter  J’apprécie          544
D'un cheval l'autre

D'un auteur l'autre ? Etonnant, ce clin d'oeil que semble faire Bartabas en choisissant ce titre pour son chant d'amour ! Hommage littéraire ? J'espère que non, mais l'évidente et éclectique culture de cet écuyer qui cite Nietzsche laisse peu de doute sur le fait qu'il connaisse les écrits de Céline, le triste sire qui signa "D'un château l'autre" !

En tous cas l' écuyer insomniaque, le misanthrope à demi-mot, le romantique iconoclaste a bien fait de remplir les siennes (ses nuits je veux dire) en vidant son stylo pour nous faire vibrer. Car son hommage à chacun de ses compagnons est vibrant, bouleversant ô combien pour un homme de rien qui aime le verbe, un cavalier passionné devenu piéton, ce que je suis.

J'ai vu Zingaro et Bartabas, au temps de ma pratique équestre. En chair et en os par deux fois, et sur des écrans. Il m'a toujours intrigué, l'écuyer hors norme. Il a emporté mon adhésion d'emblée. Il a suscité mon admiration par sa pratique, par ses recherches cosmopolites, par les ambiances qu'elles lui permettaient d'installer sur scène. Moins sans doute par ses qualités d'homme à hommes, notamment dans "Le Caravage" où ses silences bourrus ressemblent parfois au mépris, où en tous cas je n'ai pas toujours vu l'amour, qui sous-tend tout art légitime me semble-t-il.

Je n'avais pas lu encore Bartabas.

Et je suis sous le charme, subjugué par ce mariage de prose et d'élévation poétique. Ils sont beaux ses mots, pleins d'amour déchirant, de respect. Leur fluidité bondissante est parfaitement raccord avec les images de légèreté vraie que je garde en tête depuis que j'ai vu Bartabas piaffer, rênes molles et jambes relaxées sur une scène de bois dans les premiers spectacles de Zingaro, ou galoper en arrière dans "Mazeppa", enfin tous ces moments de beauté vraie qu'il a pu créer avec ses complices, à force de les gratter jusqu'à... tutoyer l'absolu ! L'absolu du cavalier, son nirvana : la mutation de ses neurones, leur connexion à ceux de sa monture, jusqu'à devenir un peu cheval, dans le silence...

Le silence... Pour les néophytes, je veux parler bien sûr du silence des aides que sont les actions de rênes, de jambes ou d'éperons par lesquelles on "instruit" le cheval. Cette absence d'intervention, sur le cheval en action, de l'homme en parfaite symbiose, relaxé, n'agissant que par son poids en selle, rênes molles et jambes détendues sur l'animal en "liberté sur parole", c'est précisément ce qu'on nomme la "descente des aides" et c'est, pour le spectateur, le mystérieux silence d'un cavalier télépathe.

Clément Marty n'a que faire peut-être de ses semblables humains, eux pourtant à qui il se montre, eux qui financent ses prouesses inspirées. Mais par cet hommage magnifique à tous les compagnons silencieux de ses spectacles, son autoportrait en tant que Bartabas est un témoignage précieux, utile même pour les gens de chevaux. Puisse-t-il les toucher au coeur , en faire autre chose que des conquérants, des dominateurs !



Certes, une chose me frappe, alors que je relis ces impressions, écrites et postées dès la fermeture du livre . Une chose que j'ai failli oublier de mentionner :

les destinataires de ses coups de foudre sont des mâles, exclusivement si je ne m'abuse. Les grands écuyers ont souvent préféré travailler avec des hongres ou des entiers, et tout homme de cheval connaît les écarts d'humeur de certaines juments soumises à leurs cycles hormonaux.

De là à ne pas leur faire de place dans ses louanges a l'être-cheval, ne pas même les mentionner, je m'interroge. Les juments ne sont-elles pour lui que des ventres ?..

Bartabas cite une phrase du grand écuyer Beudant, en exergue d'un chapitre sur Quixote. Ce qui prouve qu'il l'admire, je suppose. Mais le dernier chef d'oeuvre de Beudant ne fut-il pas Vallerine , la jument qu'il dressa alors que le déclin de ses forces était déjà avancé ? Sa dernière histoire d'amour ?

Quoi qu'il en soit, allez, je lui sais gré, à Bartabas, d'avoir fait jaillir la poésie, d'avoir fait naître devant nous une fois de plus cette créature intermédiaire, ce fantasme de tout cavalier tombé en amour sincère pour les chevaux :



le mythique centaure !





Commenter  J’apprécie          50
D'un cheval l'autre

Bartabas en autodidacte se livre sur ses chevaux qui l'ont fait grandir,il s'est mis dans leurs pas comme il s'est mis dans les mots d'auteurs.Sa sensibilité fait le reste.Faire éclore ,sortir de sa gangue un diamant brut, Bartabas sait le faire en toute humilité.Le patre sait la chose, le savant sait le mot.

Commenter  J’apprécie          10
D'un cheval l'autre

« Celui qui fut le gardien du nom, la mémoire vivante de ce théâtre équestre, ne revit jamais Aubervilliers. Du New Jersey ne revint que ce bocal de faïence noire. Il est là, sur mon bureau, devant le dessin à l’encre de Chine d’Ernest Pignon-Ernest, le montant assis, antérieurs tendus, l’encolure en arc-en-ciel, l’air pensif. Le couvercle est entouré d’une tresse de ses crins. Il contient des petits éclats d’os et des cendres….. Elles attendent patiemment de rejoindre les miennes. »



Il s’appelait Zingaro et il fut celui qui inspira ce théâtre équestre !



Quel bonheur que cette lecture ! Complètement assommée par un rhume et de la fièvre, il me fallait trouver un récit facile, fluide, qui ne demandait aucun effort intellectuel ! Dans la famille, la condition animale nous tient à cœur, nous ne pouvons nous passer de nos amis à quatre pattes, chien ou chat. Je ne pratique pas l’équitation, j’aime la beauté du cheval qu’il soit pure sang ou de trait. Je suis entourée de passionnés d’équitation, de ma fille à ma nièce en passant par ma belle-fille, ma petite fille, le cheval tient une grande place dans notre milieu familial. Si moi je pleure d’émotions devant le Lac des Cygnes ou Carmen, ma fille et ma mère se disputent un mouchoir devant les prestations du Cadre de Saumur.



Alors qu’elle ne fut pas mon coup de foudre devant l’écriture poétique de Clément Marty, nom de scène Bartabas. Cet homme qui fuit ses semblables pour se réfugier auprès de ses chevaux où il se sent à sa place, s’exprime, selon moi, beaucoup plus facilement à l’écrit qu’à l’oral. C’est un amoureux des mots qui nous offre une magnifique découverte de ses rencontres passionnées et passionnantes avec ses partenaires équins. C’est tellement beau ce qu’il évoque, sa manière de décrire ses chevaux, ses rencontres, ses coups de cœur. Il écrit avec son cœur et c'est contagieux. Il raconte ses compagnons chacun avec son tempérament, ses blessures, son histoire, son nom. Ce sont souvent des chevaux sauvés des mains d’un maquignon peu sympathique, d’un abattoir. J’ai démarré la lecture les larmes aux yeux et je l’ai terminé de la même façon tant l’écriture de cet homme m’a touchée. J’étais sans filtre devant ce sondeur d’âme, devant ce chant d’amour aux équidés, cet homme qui sait si bien disparaître pour laisser s’exprimer l’animal, lui donner toute sa place.



Il y a des moments émouvants, des moments plein de tendresse. Il sait nous dessiner ses chevaux avec poésie, faire partager sa vision de l’œuvre d’art que deviendra le cheval dès qu’il sera en confiance avec l’homme et il tisse sous nos yeux l’œuvre artistique. Il y a aussi une grande sensualité qui se dégage de ces descriptions, je sentais sous mes mains les muscles du cheval, la texture et l’odeur de sa robe. Je ressentais la relation charnelle entre l’homme et l’animal, cette fusion entre les deux animalités.



Ce fut vraiment un enchantement, c’est un très bel hommage que rend l’auteur à tous ses compagnons de route. Un véritable chant d’amour avec l’animal ! Bravo l’artiste ! Et merci Kawane pour son billet !



« Zingaro, mon sang, ma chair, ensemble nous nous sommes appris, nous éduquant l’un l’autre, jusqu’à inventer un langage seulement connu de nous. Ce fut long et laborieux parfois. Tant de maladresse d’abord, de tâtonnements, de vaines tentatives pour se chercher, se comprendre, acquérir tous les gestes qui me fondent aujourd’hui. Nous nous sommes construits petit à petit en marge du voyage, par tous les temps, par tous les lieux, jamais loin des arènes qu’elles soient de Nîmes ou de Madrid. A toute heure du jour et même de la nuit, nous nous sommes donnés sans nous préserver, comme un premier amour. »

Commenter  J’apprécie          8641
D'un cheval l'autre

BARTABAS..un nom qui claque comme un mot magique pour un homme reconnu dans le monde équestre, aux pouvoirs exceptionnels ...en parfaite symbiose avec ses chevaux, ayant parcouru avec eux des millions de kilomètres et leur consacrant toute sa vie.

Bartabas par cette présentation intime nous fait découvrir tour à tour sa garde rapprochée...la rencontre avec son fabuleux frison, Zingaro;

l 'incroyable Quixote, Horizonte , le reste de la famille ainsi que la genèse de ses spectacles.

Ayant eu la chance d'assister à quelques fabuleuses représentations au Festival d'Avignon, inoubliables!! je me suis plongée au coeur de cette autobiographie avec bonheur.

Bartabas, un homme au caractère trempé, tout en vibration et instinct, sait comme personne approcher ce mystérieux animal, il nous dépeint sa vision fusionnelle et sa passion quasi charnelle pour ses chevaux.



Il nous livre son aventure comme un parcours initiatique, lève le rideau sur sa quête perfectionniste pour vivre quelques instants de grâce sur cette terre; avec lucidité, Bartabas nous fait des confidences : il aborde son questionnement personnel et profond sur des sujets qui le hantent et qui transpirent dans ses créations; mais aussi de la patience, de d'amour et tant de voyages !.. son regard sur le monde des hommes où il se sent "pas à sa place" et préférant la compagnie de sa troupe.. ..puis ce coup d'oeil aguerri détectant en une fraction de seconde le potentiel de l'animal..



Beaucoup de subtilité, de sensibilité dans ce portrait, de l'intelligence certes pour un homme qui a mené sa barque contre vents et marées, invoquant la mort et la vie comme un tango espagnol et qui les convoquent à cheval, en musique, lors de toutes ses créations ..

Tous les défis qu'il a su relevés, impliqué dans sa vie de nomade, cette trajectoire comme philosophie, un homme au parcours atypique.



Passionnée de chevaux ou pas, je vous recommande ce magnifique ouvrage, un homme pétri de vie, par la passion qui l'anime et l'amour de ses chevaux, l'adn de son parcours.



Commenter  J’apprécie          389
D'un cheval l'autre

Cavalier ou non, histoire captivante d'un homme amoureux des chevaux
Commenter  J’apprécie          00
D'un cheval l'autre

De belles histoires d'amour entre l'Homme et le cheval au gré des voyages et des représentations du cirque équestre Zingaro. C'est un livre joliment écrit.

Mais pour moi, il manque un lexique ou des annotations en bas de page car le vocabulaire utilisé est propre au monde de l'équitation mais pas forcément à la portée de tous.

J'aime les chevaux, j'ai pratiqué l'équitation mais je ne connais pas toutes les disciplines associées et j'ai passé plus de temps à rechercher la signification de certains mots que d'apprécier ma lecture. Il y a aussi beaucoup de mots ou phrases en espagnol ou en portugais qui ne sont pas traduits, ce qui ne rend pas la lecture fluide.

Un joli livre mais qui manque d'explications, et qui ne se rend pas accessible à n'importe qui, de mon point de vue.
Commenter  J’apprécie          11
D'un cheval l'autre

On connaissait la poésie de Bartabas, celle qui se jouait sur une piste, de cavalcades sonores en instants suspendus entre ciel et terre, d'éclats de rire en morceaux de bravoure. Voici que l'homme de cheval nous propose de la retrouver sous sa plume.



Si j'ai pu douter avant d'ouvrir ce livre qu'il en soit véritablement l'auteur, mes suspicions se sont rapidement envolées, tant il semble évident que le rythme des mots épouse à la perfection celui des figures de haute école que le centaure, mi-homme mi-cheval, compose depuis trente ans de caravane en chapiteau. Et la perfection, c'est une chose avec laquelle Bartabas ne plaisante pas. Les termes techniques conduisent parfois à des recherches sur Internet pour bien visualiser ce qui paraît incroyable à la lecture : la garrocha, le galop en arrière, le piaffer... Les spectacles sont évoqués, dans l'ordre chronologique, par leur nom frappé comme une évidence : ils demandent également à être revus, revécus.



Dans ce long poème autobiographique, Bartabas se raconte à travers ses chevaux. Leurs noms doivent être écrits pour qu'ils ne tombent pas dans l'oubli. Chacun avait son trait de caractère, son histoire, son talent qu'il fallait faire éclore sur la scène.

À la recherche d'une vérité du corps et de l'âme qui s'exprime par un exercice subtil entre chorégraphie, dressage et spectacle, Bartabas entre en communion avec chacun. Leur arrivée, leurs exploits, et leur départ nous sont contés comme les pièces d'un puzzle qui compose finalement, en arrière-plan, la carrière d'un homme exigeant, insomniaque, rêveur, asocial, farouche, déterminé, rempli de cœur.

Commenter  J’apprécie          10
D'un cheval l'autre





On connait tous Bartabas, écuyer de génie, qui aura créé quantités de spectacles plus grandioses les uns que les autres glorifiant les animaux, des spectacles souvent joués d'ailleurs aux Nuits de Fourvière.



Aspirant jockey devenu cavalier punk, puis poète écuyer, Bartabas a fondé le Théâtre Zingaro et l'Académie équestre de Versailles et une oeuvre assez unique en son genre.



Dans ce qui est sa toute première expérience littéraire, Bartabas nous fait partager ses plus belles histoires d’amour avec ces chevaux qu'il aime et qui lui ressemblent tant, ces chevaux qui auront construit l'homme qu'il est devenu.



Bartabas qui a toujours ressenti dans sa vie et son oeuvre, le besoin de célébrer le cheval sous toutes ses formes le fait ici dans cette épopée équestre sensible et poétique, une ode sensuelle et entre gravité et légereté .



250 pages consacrées à l’art équestre, mais que les néophytes ne prennent pas peur, tant cette belle ode aux chevaux qui auront compté dans la vie



On a évidemment de longues et belles pages consacré à Zingaro bien sûr, le cheval qui a donné son nom au théâtre équestre fondé en 1984 et d'autres longs chapitres qui réussit à expliquer l' alliance aussi miraculeuse que fragile qui relie l'homme et l'animal.



Pour mieux tenter d'approcher la fascinante intimité pouvant naître entre l'homme et ces créatures quasi divines que sont les chevaux , ce récit de Bartabas est fortement à conseiller..
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          304
D'un cheval l'autre

Bartabas nous présente dans cet ouvrage les chevaux qui l'ont accompagné lors de la grande aventure de Zingaro. De l'arrivée de Zingaro, cheval frison qui a donné son nom à la troupe, jusqu'à la retraite d'Horizonte, le livre se déploie en de nombreux fragments et souvenirs. Tous sont centrés autour d'une figure équine, parfois plusieurs. Et bien sûr se dessine en creux le portrait de l'homme de cheval.



C'est un livre de rencontres entre un homme et des chevaux, tous différents, tous exceptionnels. Ils intègrent la troupe avec leur personnalité, leur vécu et le rôle de l'écuyer est de les amener en douceur vers la grâce. Bartabas nous fait partager les grands moments de son existence: des moments joyeux, de plénitude, mais aussi plus tristes et plus douloureux. Mais toujours il y a cet hommage vibrant pour ses compagnons à quatre jambes.



J'ai beaucoup aimé cette lecture et cette écriture simple et belle.
Commenter  J’apprécie          30




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Bartabas (236)Voir plus

Quiz Voir plus

Fantastique Maître Renard

Combien de renardeaux compte la famille de Maître Renard ?

1
2
3
4

10 questions
184 lecteurs ont répondu
Thème : Fantastique Maître Renard de Roald DahlCréer un quiz sur cet auteur

{* *}