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Citations de Boileau-Narcejac (307)


De la passion nous restait l’art des baisers et des caresses, et un silence qui n’osait dire son nom. Ma main se promenait sur elle, suivait la courbe de ses seins profanés, s’attardait sur son ventre, et j’avais beau faire, je n’étais plus un amant mais un praticien cherchant la trace d’autres mains, palpant avec un soin maniaque, explorant une peau inconnue et suspecte.
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Nous avions fait l’amour ; elle, avec gentillesse, et moi, avec un désespoir appliqué. Les vertiges d’autrefois, c’était bien fini. Quelque chose s’était perdu, qui était la fièvre, le besoin ardent de communion… quelque chose de bien au-delà des mots et qui ensoleillait notre chair.
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Quand un médecin vous dit : « Plus de tabac », on cesse bien de fumer. Quelqu’un qui boit trop, on réussit bien à le désintoxiquer. Pourquoi pas l’amour ?
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La vie des autres, pour un aveugle, n'est-ce pas toujours un souvenir ?
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Les hommes, d’ailleurs, ne venaient qu’après avoir épuisé tous les remèdes. Ils étaient difficiles à soigner, douillets, grognons, toujours un peu méfiants. Duval rêvait parfois d’une clinique spécialisée : les malades se présenteraient entièrement nus, la tête cachée par une cagoule. Défense de parler. Il n’y aurait plus que des corps anonymes. Alors, oui, le métier serait beau.
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Entre la grue et la vraie dame, il n’est pas toujours facile de faire la différence. Lui, du moins, ne sait pas la faire. Ce qui est sûr, c’est qu’il ne l’aimait pas. Et ce n’est pas très joli à dire, même à quelqu’un qui est encore plus blasé qu’un prêtre !…
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« Pourquoi l’avez-vous épousée ? » dira l’avoué. Les raisons qu’on donne ne sont jamais les vraies raisons. D’abord, c’est elle qui s’est jetée à sa tête. Elle a eu envie de lui comme elle aurait eu envie d’un teckel ou de n’importe quoi.
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Il n’aurait jamais dû venir à Cannes. Trop beau, Cannes, trop riche ! Toutes ces bonnes femmes parfumées, couvertes de bijoux, qui venaient s’offrir à lui, tous ces pourboires qu’il n’a pas su refuser ! Du plus beau des métiers, il a fait un commerce honteux. Il se dit tout cela naïvement, avec des mots qui ne sonnent pas juste. C’est à la fois moins moche et plus affreux. Il a perdu ce qu’il avait de meilleur, sa pauvreté et sa révolte. Il est devenu leur complice.
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On épouse une femme qui se prétend riche, qui vit, en tout cas, largement, et l’on découvre que le plus clair de ses revenus provient de la pension alimentaire que verse l’ancien mari.
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Il y a vingt-cinq ans qu’il est exploité. Jusqu’à ce nom de Duval qui n’est pas le sien ! Il est dans le monde comme une plante de hasard. C’est le vent qui l’a fait naître. C’est le vent qui l’emportera. Il ne pèsera pas lourd. Il n’a rien à lui. C’était absurde, ce désir de s’installer, de se fixer, d’avoir une plaque de cuivre, sur la porte : Raoul Duval. Kinésithérapeute. Il ne sait pas, il ne saura jamais jouer le jeu, tenir des comptes, posséder un coffre à la banque, acheter des valeurs, grossir lentement comme une tumeur pleine de fric. Ses mains ne sont pas faites pour amasser. Il s’est trompé d’époque, ou plutôt on l’a trompé. Il aurait été heureux, autrefois, au Moyen Âge par exemple, dans quelque rue étroite et populeuse. Il aurait soigné pour rien. On serait venu le consulter de loin ; on l’aurait comblé de présents.
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J’ai voulu simplement me perdre dans la foule… disparaître pour essayer de recommencer ma vie. Délibérément, j’ai rompu tous les liens. J’aurais dû, sans doute, à vous qui avez été pendant des années mon père spirituel, faire part de mes doutes, mais je connaissais d’avance vos réponses. Et je les ai jugées courtes. J’étais suffisamment meurtri pour ne pas ajouter à mon désespoir le déchirement d’une scène qui nous aurait fatalement dressés l’un contre l’autre. J’ai préféré m’en aller furtivement, comme on s’évade.
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- Je n' irai pas jusque-là. Mais mon pronostic sera très réservé. Cependant, des soins constants,une nourriture abondante, un repos complet peuvent fort bien venir à bout de cette langueur maligne. Surtout, pas de soucis, pas de fatigue cérébrale. Votre malade doit vivre à l' abri du moindre choc. Nous allons essayer un traitement au lait d' ânesse, pour commencer. Je reviendrai dans une quinzaine...

C' en était fait de ma joie ! Une noire période s' ouvrait devant moi, qui ne devait plus finir. Claire fut bientôt obligée de s' aliter et elle ne supportait plus que je m' éloignasse, fût-ce pour un court instant.
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Allez, mon vieux Sans Atout, grimpe là-haut. Éteins. Et taillons-nous. Pense à la pauvre fille qui se morfond. Il se faufile dans l'escalier tournant. Il entrebâille très doucement la porte, risque un œil, et recule violemment. Il y a quelqu'un, une silhouette penchée sur une table ou un bureau, un meuble, peu importe lequel ; ce n'est pas ce qui compte. C'est la proposition de la personne qui semble endormie. Bizarre! François se penche à nouveau. Il voit un homme écroulé en avant, la tête reposant sur la joue gauche, un bras pendant, abandonné. Ce n'est sûrement pas un bras qui dort. C'est un bras sans vie. L'homme paraît bien mort.
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Sans atout admirait le calme de son père, et, en même temps, il éprouvait une joie intense, car il savait, lui ! Il connaissait depuis deux heures toute la vérité, mais il ne pouvait la faire éclater. Pas encore !
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[...] ... - "Voilà," dit Gévigne. "Je voudrais que tu surveilles ma femme ...

- Diable ! ... Elle te trompe ?

- Non.

- Alors ?

- Ce n'est pas facile à expliquer. Elle est drôle ... Elle m'inquiète.

- Qu'est-ce que tu crains au juste ?"

Gévigne hésitait. Il regardait Flavières et Flavières sentait ce qui l'arrêtait : Gévigne n'avait pas confiance. Il était bien resté tel que Flavières l'avait connu quinze ans plus tôt, à la Faculté de Droit : cordial, prêt à s'épancher et, tout au fond, contracté, timide et malheureux. Tout à l'heure, il avait eu beau s'écrier, en ouvrant les bras : "Ce vieux Roger ... Tu sais, je suis content de te retrouver !", Flavières avait perçu, d'instinct, la très légère gaucherie du geste, ce qu'il avait d'un peu trop voulu, d'un peu trop raide. Gévigne s'agitait un tout petit peu trop, riait un tout petit peu trop. Il ne réussissait pas à effacer les quinze ans qui venaient de s'écouler et qui les avaient physiquement changés l'un et l'autre. Gévigne était devenu presque chauve. Son menton s'était empâté. Ses sourcils avaient tourné au roux et il avait maintenant, près du nez, des taches de rousseur. Flavières, de son côté, n'était plus le même. Il savait qu'il avait maigri, qu'il s'était voûté depuis son histoire et il avait les mains moites à la pensée que Gévigne allait peut-être lui demander pourquoi il était devenu avocat alors qu'il avait son droit pour entrer dans la police. ... [...]
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[...] ... - "Agnès !"

Etais-je assez bête ! Attendais-je, sérieusement, qu'elle vînt à ma rencontre et m'ouvrît les bras ? Mais j'avais l'oreille exercée. Et le silence des pièces vides, j'en connaissais les moindres nuances.

- "Agnès !"

Je me précipitai. La porte n'était même pas fermée. Agnès était tombée tout près du cabinet de toilette. Elle était figée dans une sorte de spasme, de secousse horrible qui la défigurait. Je touchai sa main. Elle était dure et froide comme du métal. Les morceaux d'une tassé à thé jonchaient le parquet. Le bruit de ma respiration était pire qu'une offense. Je m'éloignai du corps, essuyai mon front à la manche moelleuse du pardessus. Poison. Je chuchotai le mot pour me persuader qu'il n'y avait plus rien à tenter. Il n'y avait qu'à attendre le retour d'Hélène. Elle saurait, elle, ce qu'il convenait de faire. Je restai là, debout, les mains jointes, les yeux fixés sur la morte, dans un silence qui devait être celui du tombeau. Courageuse Agnès ! Elle avait choisi, sans hésiter, le bon parti. Et voilà que je m'en félicitais tout bas. J'étais malade de douleur et je me sentais en même temps sur le chemin de la convalescence. Avec Hélène, je m'arrangerais toujours. Et d'abord, Hélène allait faire le nécessaire. Elle saurait me délivrer de la présence de ce corps, me mettre à l'abri. Ah ! pourvu qu'elle revienne vite ! Je bougeai les yeux : la photo n'était plus sur la table mais il y avait dans la cheminée des papiers brûlés, des lettres, des feuilles de cahier ; Agnès n'avait rien voulu laisser du passé. Saisi d'une crainte qui me parut d'ailleurs vaine, je courus à la chambre d'Hélène, puis je visitai toutes les autres pièces, salon, salle à manger, cuisine ... Non, Agnès n'avait rien écrit qui pût m'accuser. Je revins auprès du corps et, à ce moment, j'entendis la clef dans la serrure. La porte se referma. J'appelai, en retenant ma voix :

- "Hélène ! ... venez ! ..."'

Je m'écartai. Elle vit Agnès avant même d'avoir franchi le seuil et son regard chercha le mien.

- "Elle est morte," murmurai-je. "Je viens juste de la trouver."

Hélène fit les gestes que j'attendais d'elle. La tasse. Elle en ramassa les morceaux, les sentit, les reposa sur le plancher. Puis elle souleva la tête de sa soeur.

- "Cela devait finir ainsi," dit-elle. ... [...]
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[...] ... - "Bernard ! Reviens !"

Nous étions à un carrefour de voies qui brillaient sournoisement comme une vaste rosace guidant au coeur de la nuit les convois véloces. Je vis deux wagons qui dérivaient vers nous, changeaient plus fois de direction comme pour mieux nous atteindre. Immobile, les bras tendus devant moi, je ne bougeais plus, semblable à un gibier forcé. Ils défilèrent à me toucher, mortellement lourds, choisissant leur chemin dans le dédale de fer. A l'intérieur, des bêtes respiraient, frappaient le plancher d'un sabot languissant. Le cri de Bernard m'atteignit comme une lame, suspendit ma respiration. Les wagons n'en finissaient plus de passer ; ils s'éloignèrent enfin, balançant leurs chaînes d'attelage, et je distinguai, un peu plus loin, un container qui glissait avec le moelleux d'un chaland sur une eau lisse. Au vol, j'enregistrai une inscription en lettres claires, immenses : AMBERIEUX-MARSEILLE. Bernard gémissait et je le cherchais, entre les rails, la tête perdue. Je butais ; je trébuchais. A la fin, j'avançai à quatre pattes, palpant les traverses. Je sursautai quand ma main trouva son corps ...

- "Bernard ... Mon vieux ..."

- "Je suis foutu ... " haleta Bernard, "Ma jambe ... L'hémorragie ...

- Je vais chercher du secours.

- Pour qu'ils te remettent la main dessus ... Laisse-moi ... Prends mes portefeuilles, mes papiers, tout ... Va là-bas, elle te cachera ..." ... [...]
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[...] ... Instantanément, je pensai au mari de Myriam et je sentis que j'avais redouté, obscurément, le retour de ce souvenir. J'allumai ma pipe. Soit. Le mari de Myriam avait fait une chute et s'était tué. Quel rapport avec Eliane ? Aucun. Myriam était veuve. J'avais bien failli être veuf. Est-ce que j'aurais épousé Myriam ? ... Peut-être ... Sans doute ... sûrement ! Ma méditation tournait court. Il y avait quelque chose que je n'osais pas m'avouer et, maintenant, seul avec moi-même, je voulais vider l'abcès. Le mari de Myriam était mort et personne n'avait su comment. Il avait suivi un chemin qu'il n'avait pas l'habitude de prendre ... Avait-il glissé ? ... Avait-il été victime d'un malaise ? ... L'avait-on poussé ? ... Mais on ne l'avait pas poussé, Vial me l'avait affirmé. Restait l'accident. Chute là-bas, chute ici. Pure coïncidence. Qu'est-ce que j'allais m'imaginer ? ... Je regardais l'île, au fond de la nuit. J'avais coutume de raisonner, que diable ! J'étais un esprit positif. Mon métier m'avait appris à observer, à réfléchir, à interpréter méthodiquement les apparences. Il m'arrivait quelque chose de classique : je m'étais interdit pendant longtemps de penser à Myriam et, pour tourner cette censure, j'étais en train de cultiver des inquiétudes d'une autre sorte. Je transposais le problème sur le plan d'une enquête. Mais il n'y avait pas de problème. Il n'y avait qu'un homme repris par la passion. Etait-ce bien cela ? J'étais contraint, en conscience, de reconnaître que c'était bien cela : j'avais envie de revoir Myriam et je me forgeais des prétextes fallacieux. Mais pourquoi m'interdirais-je de revoir Myriam ? La revoir ne signifiait pas forcément succomber ! ... [...]
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[...] ... - "Le voilà !"

Je plantai là ma voiture. Ensuite, tout devint confus. Je me rappelle seulement ma surprise et ma frayeur quand quelqu'un me dit :

- "Elle est en bas, dans votre cabinet de consultation."

Il y avait des gens sur le perron et dans le vestibule. Je les écartai et découvris Mallet penché sur Eliane. Il se releva lourdement, s'essuya le front.

- "Elle est tombée dans le puits," fit-il. Et il recommença ses mouvements de réanimation. Il ajouta sans se retourner :

- "Elle revient, mais il s'en est fallu de peu !"

Une femme pleurait. Je reconnus la mère Capitaine. Tom aussi gémissait et le bruit des conversations emplissait l'entrée. Je n'étais pas du tout paralysé par la stupeur. J'avais trop l'habitude des situations bizarres. Je poussait doucement dehors la mère Capitaine et fermai la porte. Puis je relayai le docteur. En apparence, j'étais plein de sang-froid, mais, au fond de ma tête, comme une cloche dans le brouillard, j'entendais sans répit : "Le puits ... Le puits ..." Eliane n'avait pas encore repris connaissance. Elle était maculée de terre, livide, spongieuse, misérable avec ses cheveux qui pendaient et des lentilles d'eau collées sur le front. Jamais je n'avais été aussi sûr de l'aimer. Jamais je n'avais senti mes mains plus intelligentes, plus fraternelles. Mallet, épuisé, alluma une cigarette.

- "Maintenant, nous la tenons," dit-il, "mais j'ai bien cru qu'elle allait me filer entre les doigts. Trois minutes plus tard, ça y était ! ... Pour la sortir, ça n'a pas été une petite affaire, paraît-il. C'est Gahéry, le maçon, qui est descendu ... On l'a attaché. Quand je suis arrivé, il venait juste de la remonter ... Et pendant quarante minutes, elle n'a pas donné signe de vie. J'étais découragé ...

- Mais comment a-t-elle pu faire son coup ?" demandai-je. (Cette question m'obsédait.)

- "Je n'en sais rien. C'est votre chien qui a donné l'alarme. Il hurlait si fort que la voisine est venue. Le chien tournait autour de la margelle en aboyant. Alors elle s'est penchée, elle a vu votre femme qui se débattait encore ... Elle vous expliquera tout ça mieux que moi, d'ailleurs. Elle ne savait pas se servir du téléphone. Elle était affolée. Elle a couru chez les Paillusseau ... Le fils a sauté sur sa moto, est venu me prévenir. Et le temps passait. Vous vous rendez compte. Moi, j'avais un malade que je ne pouvais pas lâcher immédiatement. Tout était contre nous. Heureusement, au tabac, le petit Paillusseau a trouvé de l'aide."

Mallet revint auprès d'Eliane et nous la retournâmes sur le ventre.

- "Ca va marcher," reprit-il. "Elle a rendu toute son eau ..." ... [...]
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[...] ... - "Hilda ? ... Où êtes-vous ? ..."

La lampe dessina sur les marches de la caravane un cercle lumineux à peine plus brillant que le clair de lune.

- "Hilda !"

Pierre monta une marche, puis l'autre, et s'immobilisa soudain, la torche braquée sur le plancher de la voiture. Odette se leva. Greta rangeait toujours les assiettes. Vladimir vissait les boulons de la roue ; la baladeuse éclairait violemment ses bras nus, où les veines couraient en racines sombres. Pierre gravit la dernière marche, s'agenouilla, et Odette fit quelques pas dans sa direction, puis se mit à courir, comme si quelqu'un l'avait poussé aux épaules.

Doutre tourna un peu la tête.

- "Elles s'est tuée," dit-il, ... "la corde ..."

Odette s'arrêta au pied de la voiture ; à la hauteur de son visage, elle apercevait la masse sombre du corps étendu. Doutre déplaça le rayon de sa lampe et la corde apparut, enroulée autour du cou d'Hilda, comme un serpent repu. Les cheveux blonds flottaient encore, en mousse légère.

- "Pierre," dit doucement Odette.

Doutre se releva en prenant appui au montant de la porte, avança dans la roulotte, se pencha. Le reflet de sa torche creusait d'ombres pathétiques son maigre visage. Il se redressa, passa sa main ouverte sur ses yeux.

- "Pourquoi ?" chuchota-t-il.

- "Mon pauvre petit !"

Son aspect était si impressionnant qu'Odette recula instinctivement, tandis que Doutre descendait les marches. Il s'assit lourdement, tête basse.

- "Moi, ça ne m'étonne pas, tu sais," dit Odette.

Il l'écarta d'un geste brusque.

- "Va chercher Vladimir. Et surtout ne courez pas. Que Greta ne se doute de rien. Il sera toujours temps de lui apprendre ..." ... [...]
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