Citations de Christophe Chabouté (231)
Substantifique, constitutif ! Dans cette toile, l’eurythmie de la pluralité chromatique, la concaténation et la contexture des constituants picturaux, l'édulcoration des flexuosités, ce degré superlatif, cette primauté de la peinture sensorielle, insufflent incontestablement et de manière apodictique les prémices de l'abstraction.
(p. 52)
On croit en Dieu quand on a le Diable aux fesses !!!
Si tu continues à ne pas bien apprendre à l'école !...
...tu finiras par travailler ici...
...à la caisse !...
...comme la dame !!
La mer est une garce et une salope , elle te cache le vent glacial qui tranche comme une lame...la tempête hurlante...la brume qui t'égare !!! La déferlante sournoise ! Ici, le Terre-Neuvas est un galérien !! Un forçat !! Un bagnard !!
Un navire de pierre immobile.... un bateau de granit qui ne tangue pas...il ne nous emmène nulle part...il n'accoste jamais... à bord d'un phare, on ne rejoint jamais aucun port...
On n'attache pas d'importance aux problèmes des adultes, à huit ans...
On ne se pose pas de questions, à huit ans... Mais la vie a bien vite fait de vous en poser.
Tu sais... on entend mais on n'écoute plus.. On voit... mais on ne prend plus le temps de regarder!
Elle souffle! Elle souffle! Une bosse comme une montagne de neige!
Maman ?
Pourquoi elle parle tout le temps la dame ?
Ben elle est guide, elle explique les tableaux aux gens.
Ah !... Ils regardent avec les oreilles alors...
- Le poison est destiné à ma femme... Quant au pourquoi, 10 ans de vie commune vous aident à prendre de telles décisions...
[Deux personnes devant le même tableau]
- Substantifique. Constitutif ! Dans cette toile, l’eurythmie de la pluralité chromatique, la concaténation et la contexture des constituants picturaux, l'édulcoration des flexuosités, ce degré supplétif, cette primauté à la peinture sensorielle, insufflent incontestablement et de manière apodictique les prémices de l'abstraction.
- Cette douceur... ce calme... cette sérénité... on entend le doux et léger frottement de l'herbe contre les robes.
- André !! André, dépêche-toi !
- C... C'est magnifique ! Si beau !
- André ! De toute façon, je l'ai pris en photo. Tu pourras le regarder à l'hôtel ce soir. Dépêche-toi, on a encore le Louvre à faire.
- Un je ne sais quoi... comment dire... un sentiment de... comme si... enfin ce profond... c'est tellement... la composition, l'harmonie... je n'arrive pas à... je ne... les mots me manquent...
- Alors, tais-toi ! Ressens ! Simplement...
Est-ce si important de savoir pourquoi ?
On en profite. On savoure. On vit !
- Cette nuit, les vieilles ombres viennent converser avec le diable !!...
- Vous avez le pacte ?
- Personnellement, je préfère le mot contrat... Mais si "pacte" vous convient !!
Vous signez au bas de la page.
- ... un petit moment de bonheur ! C'est pourtant si simple... s'asseoir sur un banc, observer... chacun traverse mille petits îlots de bonheur... sans même s'en rendre compte ! Ils n'ont plus le temps... Ils ne prennent plus le temps !
... Voilà mon quotidien, ouvrir les yeux sur ce que les gens ne savent plus voir ! ... et me nourrir de ces petits moment magiques !
On ne peut dissimuler une âme. Sous ses tatouages diaboliques, il me semblait reconnaître un cœur pur et dans ses yeux sombres et profonds, un esprit propre à défier mille démons.
- Rendez-vous compte qu'il y a un mois à Beaubourg, ils ont trouvé le moyen d'accrocher un monochrome de Klein à l'envers...
- Proprement scandaleux !
- Maman ? Pourquoi elle parle tout le temps la dame ?
- Ben elle est guide, elle explique les tableaux aux gens.
- Ah !... Ils regardent avec les oreilles alors... ben, la dame qui parle tout le temps, elle dit juste aux gens ce qu'ils doivent regarder et comment regarder !