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Critiques de Adrian McKinty (454)
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La chaîne

Une rançon, un enfant à enlever, voilà le prix à payer quand vous êtes pris au piège de la chaîne. Rachel mère célibataire voit sa vie basculer quand une femme lui annonce au téléphone que sa fille Kylie vient d’être enlevée. Si elle veut la revoir en vie, elle doit verser une somme conséquente et kidnapper à son tour un enfant.



Pas de temps de mort pour ce thriller. Du moins pour la première partie. On se plonge dans les pensées tortueuses de Rachel partagée entre l’urgence de revoir sa fille en vie et sa honte de devenir à son tour un monstre qui enlève un enfant.

Ce thriller se montre de prime abord efficace car au-delà de l’intrigue qui tient en haleine, nous avons une belle brochette de sentiments et confusions humains.

La situation fermée de cette chaîne est crédible laissant planer un état anxiogène lié à l’impuissance de la rébellion. L’auteur ne s’est pas contenté d’un gentil suspens mais il dresse un portrait réaliste de la condition humaine devant la disparition de son enfant. Tout en maintenant une emprise sur les personnages pris au piège de cette chaîne que rien n’arrête. Vous échouez à la mission, votre enfant est mort. Votre successeur échoue, la chaîne remonte à vous.

Un échiquier où le maillon faible est éliminé.



La seconde partie m’a par contre beaucoup moins accroché. Beaucoup de longueurs mais surtout une suite d’invraisemblances où les difficultés sont dépassées avec une simplicité déconcertante, rendant de ce fait ce thriller moins efficace qu’escompté et assez superficiel en fin de compte.



Dommage car c’était vraiment bien parti, mais tout ce que j’ai aimé en première partie se perd au fur et à mesure.



#Lachaîne #NetGalleyFrance
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La chaîne

Erreur stratégique de ma part , j'ai lu " la chaine " juste après avoir terminé" les cicatrices " de Claire Favan ... et je me suis retrouvé à nouveau kidnappé et attaché au poignet par une chaine scellée dans le mur d'une cave .!!!! Vous avouerez que , comme choix , il y a tout de même mieux , surtout que , comme la plupart d'entre vous , ma PAL offre tout de même des alternatives, mais bon , j'espère simplement que ce choix récurrent n'annonce pas les prémices d'une ...vocation !



Revenons à nos moutons . Kylie , la fille de Rachel est enlevée et ne sera libérée qu'en échange d'une rançon et du rapt d'un autre enfant . C'est ça , la chaine , un enfant capturé, un enfant libéré.... Ça fait un peu offre de supermarché , non , " un acheté, un offert " , en cette période de télétravail où les enfants , justement , hum , il y aurait des choses à dire.....



...Retrouvons un minimum de sérieux . Un " deal " odieux auquel il est impossible de se soustraire . de " grands malades " contrôlant la situation et Rachel , la mère de Kyle , déjà affectée par un divorce et un cancer du sein jetant toutes ses forces pour délivrer sa fille et mettre fin aux nuisances particulièrement perverses de personnes qui ont vraiment , mais vraiment pensé à tout . Si l'aide de son beau - frère, Pete, lui sera utile , pourra- t-elle se reposer entièrement sur un ancien militaire poursuivi par des vieux démons et dépendant à des drogues dures?..



Vous le voyez , quel tableau apocalyptique mais quel livre aussi . Personnellement, j'ai été " saisi " par l'intrigue et porté par les événements ( vous voyez que j'ai raison de m'interroger sur mon addiction naissante , hélas ) . le thème, le style , le vocabulaire , les dialogues font avancer le récit, monter la tension , l'envie de savoir , les pages se tournent vite et la " linéarité " du récit le rend très facile à suivre . le nombre assez restreint de personnages nous permet de les " suivre " mais seul le personnage de Rachel émergera vraiment , en raison de sa volonté , de son opiniâtreté , de son courage , de son amour.

Sans doute l'auteur a- t - il " forcé un peu le trait " mais loin de moi l'idée de lui en faire grief tant l'ensemble est percutant . le rythme s'accélérera dans la seconde partie du roman , créant une " ambiance nouvelle " non dénuée d'intérêt, tournant un peu plus au thriller jusqu'au dénouement .



Vraiment , certains auteurs possèdent une imagination fertile et leurs " dérives intellectuelles " ne cessent de nous étonner. Peut - être serait - il bon de leur faire savoir que les caves peuvent servir à autre chose qu'à assouvir de bas instincts , y garder de bonnes bouteilles , par exemple ...mais ça, c'est une autre affaire ...



Je ne connaissais pas Adrian McKinty mais j'avoue avoir passé un bon moment en sa compagnie . Il faut reconnaître que , dans le contexte , le statut de lecteur n'est pas le plus inconfortable . Malgré tout , je vais , pour un temps , essayer de trouver un univers plus calme dans mon prochain choix ...



Mais j'y pense , notre petit - fils arrive : à moi Mini- Loup , Thimoté, Pat-Patrouille ....à moi les lectures du soir , pleines de calme et de sérénité . Un beau programme , reposant , en perspective ...sauf s'il faut visiter la cave !
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La chaîne

Gros gros merci aux Éditions Fayard/Mazarine via NetGalley pour cette lecture qui ne nous laisse pas indifférent.

Un (des) enlèvement(s) mais pas que !

Un enlèvement où est demandé une rançon en $ mais pas que !

Un enlèvement où, bien sûr, la vie bascule mais plus que !

C'est l'enfer, l'horreur. Adrian McKinty a réussi a nous faire vivre l'épouvante , la monstruosité jusqu'à la nausée sans verser le sang des enfants. La Chaîne est cette toile collante dans laquelle sont englués les protagonistes sans jamais trouver un chemin de travers pour s'en sortir.

Tout au long de la lecture on sent, on vit l'angoisse de cette mère, Rachel, dont l'ado a été enlevée. Et là, on est cuit. Jusqu'où sommes-nous prêts à aller pour sauver nos enfants? Que sommes-nous prêts à devenir pour la vie de nos enfants ?

La Chaîne c'est machiavélique, démoniaque, fourbe et mortel pour l'âme. Une lecture terrifiante qui chamboule plusieurs de nos convictions et qui met à mal notre morale.
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La chaîne

L'humain est capable de tout, du pire. L'humain n'a aucune morale.

Lorsqu'il est dos au mur, il peut s'abaisser au plus vil des méfaits, se confondre dans la déchéance la plus abjecte.



Voilà ce qui ressort, pour moi, de ce livre qui avait fait grand bruit à sa parution.



Si on enlève votre enfant et que la seule condition pour le récupérer est de verser une rançon et d'enlever vous-même un enfant, que faites-vous ?

Apparemment, l'instinct de chaque parent est de faire subir à d'autres parents le même enfer sur terre qu eux même connaissent.

Tout pour retrouver leurs chères têtes blondes.

C'est la chaine. Ceux qui ont créé cette chaîne sont d'affreuses personnes, nous sommes d'accord. Mais ils sont surtout très intelligentS et intuitifs d'avoir su deviner que l'instinct primaire de l'Homme était, avant toute chose, de protéger sa génétique.



L'héroïne du livre est une mère courage qui va subir et agir exactement comme les précédents et comme ceux qui la suivront.



Les trois-quarts du livre, tous subissent. La fin est pour moi un peu grosse et surtout très pratique pour conclure l'histoire.



Une lecture très rapide et addictive mais dont je ne me souviendrais sans doute pas longtemps.
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La chaîne

Lectrice enthousiaste de Adrian McKinty depuis À l'automne, je serai peut-être mort, j'ai dévoré la trilogie Michael Forsythe, et plus encore celle consacrée à Sean Duffy et à la guerre civile irlandaise.

Trainant des pieds à l'idée de lire La Chaîne, j'arrive 219 critiques après la bataille. Ce n'est pas le McKinty que je préfère, l'auteur de roman noir qui affectionne la géopolitique, mais le roman se lit avec plaisir. L'auteur nord-irlandais maitrise tous les codes du suspens et des rebondissements, on pourrait illico adapter le roman en série haletante.



Rachel élève seule son enfant de 13 ans. En rémission d'un cancer, elle tente de donner un nouveau souffle à son existence. Sa vie bascule lorsqu'un inconnu la contacte: sa fille vient d'être kidnappée. Si elle veut la récupérer, elle doit très rapidement payer une rançon, et enlever à son tour un autre enfant. A son corps défendant, Rachel fait désormais partie (et pour toujours, quelque soit l'issue de cette affaire), de la mystérieuse Chaîne. « C'est l'Uber du kidnappping. », dit l'un des instigateurs. « Avec les clients qui font eux-mêmes l'essentiel du boulot ».



Tout l'intérêt du roman repose donc sur deux éléments. Rachel la timide pourra t-elle sauver sa fille en commettant à son tour l'innommable? Et surtout, qui se cache derrière cette chaîne macabre?

Je dois dire que le lecteur cavale aux côtés de Rachel comme si elle était Jack Bauer. le thème de « Je joue sinon je meurs » est suffisamment anxiogène pour générer la tension, et McKinty sait écrire. le principe m'a rappelé la nouvelle de Matheson, "Le Jeu du bouton", et surtout un film très étrange des années 90, Simple Mortel, dans lequel un linguiste recevait des messages d'extra-terrestres qui lui confiaient des missions dangereuses afin de garantir la survie de la Terre.
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Traqués

Heather, à 24 ans, a complètement changé de vie en une année. Masseuse de profession, la voilà désormais mariée à Tom, rencontré un an auparavant, veuf d'une quarantaine d'années et chirurgien orthopédique, et mère de deux jeunes adolescents, Olivia, 14 ans, et Owen, 12 ans. Alors qu'un congrès sur la chirurgie est organisé à Melbourne, toute la petite famille décide d'accompagner Tom et pourquoi pas, le temps de quelques jours, en profiter pour visiter l'Australie. Mais le début de ce séjour ne se passe pas vraiment comme prévu : Tom passe ses journées au congrès et Heather doit s'occuper des enfants, le plus souvent bougons, avec qui elle peine à bien s'entendre. Parce que ces derniers ne veulent pas quitter l'Australie sans avoir vu des koalas et des kangourous, Tom décide, par le biais d'une voiture de location, de les emmener dans la campagne. Lors de la pause-déjeuner, ils font la connaissance d'un couple d'Hollandais mais surtout de deux hommes, Matt et Jacko qui, en échange de 900 dollars, leur propose de visiter leur île, Dutch Island, où ils pourront voir des koalas. Après la traversée sur un bac et une découverte décevante de cette île quasi déserte, Tom, au volant, percute soudainement une jeune femme à vélo. Toute la famille un peu sonnée, c'est Heather qui, la première, se rend auprès d'elle et ne peut constater que son décès. Tom choqué et affaibli, elle prend les choses en main, lui conseille de taire cet accident, de cacher le corps et ne prévenir les secours que plus tard. Mais c'est sans compter sur le fait que cette jeune femme fait partie, bien évidemment, de cette famille, les O'Neill, qui a la mainmise sur cette île et ne semble pas des plus accueillantes. Loin s'en faut...



De Seattle, le séjour en Australie s'avérait des plus dépaysants et aussi un bon moyen de resserrer les liens familiaux, du moins c'est ce que Heather espérait. Mais un malheureux accident de la route va plonger cette famille recomposée dans un véritable cauchemar. Car ce ne seront pas les animaux sauvages qui seront les plus dangereux et redoutables mais bien l'Homme. Avec cette véritable chasse à l'homme, au cœur de cette île coupée du monde qu'un seul bac permet de relier au continent, chacun va devoir puiser en ses forces, se montrer ingénieux et plus malin que les membres de la famille O'Neill et espérer que les autres auront confiance en vous pour pouvoir vous tirer d'affaire. Riche en rebondissements et imprévus, ce thriller s'avère terriblement efficace avec cette course-poursuite haletante et ne souffrant d'aucun temps mort, dans un décor aride de plus en plus oppressant et une ambiance pesante. Adrian McKinty donne ici le bon rôle aux femmes, notamment Heather qui, au fil des pages, va se dévoiler et se révéler de plus en plus forte et courageuse. Immanquablement, le regard et l'attention que lui portaient Olivia et Owen vont changer.

Un roman redoutable...
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La chaîne

Si vous cherchez un thriller haletant, qui vous captivera en moins de deux et ce, durant près de 400 pages, le voici ! Aucun temps mort, une bonne dose de suspens, ce thriller est un véritable page-turner.



Cauchemar de tous les parents, des enfants se font enlever. Mais le pire, c’est que pour qu’il soit relâché, les familles doivent à leur tour enlever un autre enfant et ainsi de suite. Ils se retrouvent alors coincés dans l’engrenage d’un mystérieux groupuscule se faisant appeler « La chaîne ».



J’ai été happée directement par l’intrigue. Le style d’écriture est très vif et fluide, permettant une lecture addictive. L’idée de ce thriller est totalement machiavélique mais purement jouissive pour le lecteur. Même si on devine un morceau du final aux trois quarts du récit, on ne peut se défiler pour poursuivre sa lecture.



Un thriller diablement efficace et captivant, je vous le recommande fortement!
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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La chaîne

Si Rachel veut retrouver sa fille Kylie, elle va devoir céder à la chaîne: payer une rançon et kidnapper un enfant. Le plus important est que la chaîne ne doit jamais s'arrêter.

Je dois avouer que le début du roman m'a totalement embarquée, l'idée de départ est génialissime! J'ai dévoré les premières pages.

Et puis c'est retombé comme un soufflé au fromage en pleine cuisson qu'on aurait gâché en ouvrant la porte du four...

Le fameux Pete, qui était dans les Marines et qui possède à lui seul l'équipement du GIGN... Le Marty qui fait penser à Ken alors que Barbie n'arrive que plus tard dans le livre. Quel dommage!!! Le personnage de Rachel, celui de Kylie+ cette intrigue de départ aurait tellement pu cartonner. Je râle depuis la page 80...bref grosse déception alors que le potentiel coup de coeur était là...
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Ne me cherche pas demain

Moi, j’aime Sean Duffy car c’est grâce à lui que j’ai découvert la plume de Adrian McKinty, auteur irlandais dont je suis devenue une fan inconditionnelle. Il faut dire que j’avais adoré « Une terre si froide » et « Dans la rue j’entends les sirènes «, mais pas seulement ...

Moi, j’aime Sean Duffy, car c’est un héros comme je les aime. Courageux, cynique avec un humour quelquefois décalé, et brillant enquêteur. Et surtout plein de valeurs, car il faut en avoir en plus du courage quand on est un flic irlandais catholique au milieu de policiers majoritairement protestants.

Moi, j’aime Sean Duffy car en suivant ses aventures, il me permet de plonger dans une période particulière de l’histoire de l’Irlande : les années 1980 et à Belfast plus précisément.

Bref, je dois reconnaître que j’ai sauté doublement de joie quand j’ai découvert qu’enfin le troisième tome de la série de Adrian McKinty sortait enfin en France et surtout quand grâce à l’opération Masse Critique de Babelio j’ai gagné ce livre !! Encore merci à eux ainsi qu’aux Editions Actes Sud pour l’envoi de ce livre que j’ai dévoré en un peu plus de 24 heures…

Inutile de préciser que mes petites mains avides de lectrice n’ont eu de cesse de prendre ce livre pour me permettre de le lire au plus vite !

Et une fois de plus avec cet auteur et surtout ce héros , le charme a agi… Car oui, j’ai retrouvé avec plaisir Sean Duffy personnage phare dans cette Irlande du Nord des années 80.

On va le retrouver sur deux enquêtes, dont une semble être un véritable cold case…. Mais résoudre ce mystère pourrait être la clef qui lui permettrait d’avancer pour sa première enquête….

Donc, oui, on retrouve Sean qui tous les matins vérifie si sa voiture n’a pas été piégée par l’IRA et qui adore écouter de la musique classique en conduisant….Ce qui ne l’empêche pas de transgresser certaines règles quand il estime qu’elles ne s’appliquent pas pour lui….



Seul bémol à ce livre : il ne faut absolument pas lire la quatrième de couverture qui en révèle beaucoup trop et cela est bien dommage….



Bon, quand est ce que les tomes suivants vont sortir ?









Challenge Mauvais Genres 2021

Challenge A travers l’Histoire 2021

Challenge Multi-Défis 2021

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Ne me cherche pas demain

“Ne me cherche pas demain”, certes, mais je te suivrai toujours, Sean Duffy.

Le roman noir irlandais est l’un des meilleurs d’Europe, et Adrian McKinty l’un des ses bardes, mais avec une bière à la main. On retrouve Sean Duffy après Une terre si froide et Dans la rue j'entends les sirènes. Nous sommes en Irlande du Nord en 1984, année marquée au fer rouge dans l’histoire de la Grande Bretagne (voir GB 84 de David Peace).

Le sergent catholique Duffy du RUC, Royal Ulster Constabulary (une rareté), est débarqué sous des prétextes fallacieux, se console avec beuveries et lectures intensives. Quand le MI5 réalise que son ami d’enfance n’est autre que Dermot McCann, un important artificier de l’IRA qu’ils aimeraient localiser, car de sérieuses menaces se précisent contre Thatcher, on décide de le réintégrer.

Duffy doit retrouver le très prudent McCann, qui ne lui pardonne pas d’avoir rejoint les rangs de la police. La seule personne qui pourrait l’aider exige en échange la réouverture d’un « cold case », le meurtre d’une jeune fille qui n’intéresse plus personne.



L’épigraphe de Borgès donne le ton: « Le temps bifurque perpétuellement vers d’innombrables futurs. Dans l’un d’eux je suis votre ennemi ». Adrian McKinty nous offre une excellente double enquête qui aura pour point d’orgue l’attentat de Brighton du 12 octobre 1984 signé Patrick Magee. Pas besoin de faire preuve d’imagination, il suffit à l’auteur de piocher dans la réalité politique de l’époque dans le comté d'Antrim : une balle pouvait vous atteindre en pleine rue, votre voiture sauter avec vous à l’intérieur. Et dans cette guerre civile on ne donnait pas cher de la peau d’un flic catholique en Ulster. Mais s’il y a de violence, il y a aussi de l’humour et des bons mots, c'est ce qui fait le charme des romans de McKinty. On attend désormais avec impatience la suite des (mes)aventures de Sean Duffy avec la traduction de Gun Street Girl et de Rain Dogs.
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Dans la rue j'entends les sirènes

Apres avoir lu et adoré « Une terre si froide » de Adrian McKinty, mettant en scène le policier Sean Duffy, je ne pouvais que me lancer assez rapidement dans la lecture de la suite intitulée quant à elle « Dans la rue j’entends les sirènes «.

Et donc voilà, je me suis replongée dans l’Irlande du Nord des années 1980 et plus précisément à Belfast. La guerre des Malouines vient de commencer, et Sean et son coéquipier vont être amenés à enquêter sur la découverte d’un torse humain …



J’adore le style de cet auteur, incisif, sans fioritures et pourtant plein d’humour malgré l’environnement dans lequel gravite le héros. Car il a du mérite, Sean Duffy, en tant que flic catholique de travailler pour les forces de l’ordre alors qu’il aurait tellement plus simple pour lui de combattre au côté de l’IRA.

On ne peut d’ailleurs que le trouver attachant, ce flic pugnace, qui ne lâche rien malgré les obstacles qui se dressent à travers son enquête …Car on sent très vite que personne n’a intérêt à ce qu’il trouve le véritable coupable…

La restitution de cette période si terrible dans l’histoire de l’Irlande du Nord est glaçante et on a de la peine à réaliser que ce n’était finalement il n’y a pas si longtemps que cela….

Je vais continuer à découvrir l’œuvre de cet auteur qui pour l’instant a réussi en deux livres à me faire devenir un de ses fans inconditionnelle…







Challenge A Travers l’Histoire 2020

Challenge Mauvais Genres 2020

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La chaîne

Imaginez la situation : vous roulez tranquillement le matin de bonne heure, vous vous rendez chez votre cancérologue en toute confiance, certaine qu'il va vous annoncer que votre cancer du sein n'a pas récidivé, que vous êtes toujours en rémission. A moins que...les dernières analyses n'étaient peut-être pas si bonnes en fin de compte ? En plus il y a un bouchon maintenant, vous risquez d'être en retard, zut ! Et voilà que le téléphone sonne en plus, là ça commence à vous énerver, qu'est-ce qu'on vous veut, ce n'est pas le moment !

Vous décrochez...et votre univers s'écroule.

C'est ce qui arrive à Rachel quand sa fille Kylie est enlevée et qu'elle-même se retrouve embringuée dans "la chaîne", cette mystérieuse entité qui va la traquer et l'obliger à accomplir des actes odieux pour récupérer son enfant. L'enfant en question, séquestrée dans un sous-sol, va de son côté tout tenter pour se sortir de là par ses propres moyens (je l'ai d'ailleurs trouvée bien courageuse, cette jeune fille d'à peine 13 ans).

Pendant toute la première partie, nous allons voir comment Rachel va peu à peu renier tous ses principes, perpétrer des forfaits qu'elle n'aurait même pas imaginés avant, et se transformer en criminelle accomplie pour que Kylie ne soit pas tué par ses ravisseurs, eux-mêmes pris dans le même piège que Rachel.

Dans la deuxième partie, nous découvrirons l'origine de La Chaîne, les motivations de ceux qui l'ont créé, et la façon dont l'organisation fonctionne depuis des décennies. A faire frémir, même s'il y a quelques problèmes de crédibilité, on peut imaginer l'existence d'une telle entité. L'intrigue est bien construite, les éléments se mettent en place de façon plausible, et les personnages des victimes sont des gens comme vous et moi, avec leurs soucis de santé, de boulot, bref ça pourrait tomber sur nous. Bien sûr, il y a quand même le risque que quelqu'un se rebelle et cherche à démonter le mécanisme, mais curieusement il semble que cela n'arrive pas très souvent, sans doute par peur de terribles représailles.

Parlons des personnages justement : Rachel, la mère courage qui lutte pour faire libérer sa fille et va accomplir des prodiges physiques malgré un cancer récidivant et la chimio, c'est parfois un peu gros. Son ex-mari, Marty, séducteur qui accumule les conquêtes, est présenté sous un jour bien sympathique, alors que personnellement je l'ai trouvé bien peu intuitif, il ne capte pas grand-chose ! Son frère Pete, par contre, ex-Marine sous influence médicamenteuse et héroïnomane, est très empressé à venir au secours de Rachel, et ses addictions vont parfois le handicaper, même si je l'ai également trouvé plutôt performant pour un "accro". Quant aux fondateurs de la chaine, j'ai trop vite compris, mais je ne dis rien !

Je ne connaissais pas encore Adrian McKinty, c'est une découverte intéressante, même si je n'ai pas été totalement convaincue je lirai sans doute ses autres productions. L'écriture est plaisante et colle bien au style du roman, efficace et sans fioritures inutiles. Les presque 400 pages se lisent vite, on est "enchaîné" malgré soi comme Rachel, parce que l'intrigue est très accrocheuse, surtout pour les amateurs d'histoires d'enlèvement dont je fais partie.

Le roman a fait l'objet de nombreuse (excellentes) critiques, à vous maintenant de vous faire votre propre opinion !
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Une terre si froide

Quelle belle découverte que ce livre !

Je ne connaissais pas du tout cet auteur irlandais, Adrian McKinty, dont je viens de devenir une fan à l'issue de la lecture de « Une terre si froide «. Et une fan assumée qui a bien l'intention de découvrir toute son oeuvre !

Le personnage central du roman est Sean Duffy, un flic qui a la particularité d'être catholique. Ce sont des choses qui comptent à l'époque en Irlande du nord, et tous les matins, il vérifie bien sous sa voiture si une bombe ne s'y trouve pas. Nous sommes en 1981, pas très loin de Belfast qui vit au rythme des grévistes de la faim emprisonnés dont le plus célèbre d'entre eux ; Bobby Sands, vient de mourir…

Il va être amené à mener une enquête sur deux assassinats assez atroces. Au vu du profil des victimes, Duffy commence à soupçonner l'apparition d'un tueur en série… Mener une enquête avec un Belfast à feu et à sang va se révéler plus que compliqué…

J'ai été séduite par l'écriture percutante de cet auteur et aussi par son style. Malgré la noirceur du récit et de l'ambiance qui règne à cette époque, Adrian McKinty réussit à y rajouter de la légèreté sous la forme d'un humour incisif et qui atteint son but car il m'a fait sourire plus d'une fois.

De plus, il a formidablement restitué le climat social et la violence qui régnait à l'époque à Belfast. Oui, même si l'actualité internationale s'intéressait plus au prince Charles qui se mariait avec Diana, à Belfast, c'était la guerre ! Et une guerre fratricide, où l'on finit par ne plus pouvoir distinguer les méchants des gentils…

La suite, car oui, il y a une suite, intitulée « Dans la rue j'entends les sirènes » va me permettre de retrouver avec plaisir le sergent Sean Duffy….







Challenge Mauvais Genres 2020

Challenge A travers L Histoire 2020

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Ne me cherche pas demain

Dernier titre de la série de Sean Duffy que j'ai retrouvé avec plaisir, grand plaisir, "Ne me cherche pas demain" se situe toujours durant la période des Troubles en Irlande du nord.

Disons déjà qu' un inspecteur catholique, Sean Duffy, travaillant pour le RUC dans un fief protestant est plutôt particulier en cette période. Ici, l'ami Duffy s'est fait passer un lapin car pour se débarrasser de lui et de son caractère frondeur, on le piège et il est mis à pied.

Ses journée ne sont que bière, whisky, cannabis et musique ...jusqu'à ce que 2 agents du MI5 sonnent à sa porte.

L'Irlande du nord c'est petit, tout le monde se connait et c'est là que les agents anglais auront bien besoin de Sean. Une évasion massive de prisonniers membres de l'IRA a eut lieu de la prison de Maze (Long Kesh). Plusieurs ont été repris mais certains sont encore dans la nature. Dont un spécialiste des bombes, un artificier de renommée Dermot McCann ex-camarade de classe de Sean Duffy.

On demandera donc à Duffy de retrouver, pour le MI5, ce dangereux et réputé soldat de l'IRA.

Duffy contactera les connaissances et la famille proche de McCann et afin de le retracer, devra résoudre les circonstances d'une mort bizarre et plus ou moins résolue d'une ex-belle soeur de McCann justement.

Je retrouve avec délectation la dérision et l'humour d'Adrian McKinty concernant tout autant les situations politiques de son pays que les différents protagonistes de ces mêmes politiques. Un rythme qui ne se dément jamais, une répartie acide, adroite parfois brutale et bien sûr un personnage principal sympathique, attachant, charismatique sans se prendre au sérieux.

Longue vie à Sean Duffy puisqu'il pourrait réintégrer son poste !



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La chaîne

Je remercie les éditions Fayard pour l'envoi, via net galley, du roman La chaîne d'Adrian McKinty.

Rachel Klein est tout juste divorcée de Marty O'Neill. Elle se rend en urgence à Boston chez sa cancérologue, persuadée que sa rémission n'en n'est plus une...

Alors qu'elle stresse, les choses ne vont pas s'arranger car elle apprend que sa fille Kylie n'est pas en train d'attendre le bus scolaire... elle a été kidnappée !

Rachel l'ignore, mais elle est le nouveau maillon d'une chaîne.. et pas n'importe laquelle ! Rachel va tour à tour devenir victime puis kidnappeuse. Si elle ne donne pas une rançon puis kidnappe un autre enfant, jamais sa fille ne lui sera rendue. Pire, l'enfant kidnappé avant sa fille risque de mourir... et sa fille aussi, bien sur ! C'est une histoire de fou qui va happer cette femme.. et qui risque de faire d'elle un monstre...

Mais quelle est donc cette chaîne ?? Comment peut t'on en arriver à faire ça ?

La chaîne est un bon thriller en deux parties.

La première est très rythmée car nous vivons avec Rachel l'enlèvement de sa fille, l'ultimatum donné par la chaîne, ce qui va en découler.. On ne s'ennuie pas une minute et j'ai trouvé cette partie captivante.

Dans la seconde partie, on enquête avec Rachel sur La Chaîne et on découvre comment les protagonistes ont eu une telle idée. J'ai trouvé cette partie très bien ficelée toutefois il y a quelques longueurs ici et là. J'ai un peu moins accroché qu'avec la première partie même si j'ai apprécié ma lecture.

J'ai l'habitude de lire des thrillers avec des disparitions d'enfant mais ce qui est original ici c'est cette idée de chaîne, qui s'assure d'être payée car si un des parents craque son enfant mourra ! Et il y a eu des ratés, la peur est donc omniprésente...

Les personnages sont très intéressants, ils ont tous des failles. J'avais deviné le gros de la fin vers le milieu de la seconde partie toutefois cela n'a pas dérangé ma lecture.

Je recommande sans hésitation ce thriller, et je lui mets quatre étoiles :)
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Traqués

Un pur joyau de médiocrité.

Ce roman est tellement bien écrit, son intrigue est tellement intense qu’il m’est difficile de dépasser la page 164 de cette ennuyeuse histoire qui cumule les clichés et les dialogues creux.

Une famille recomposée modèle, le père toubib la quarantaine, la belle-mère 24 ans masseuse et les deux enfants du père, un garçon et une fille, sillonnent en Porsche l’Australie. Ils arrivent sur une île où ils pourront observer des koalas. Sur cette « merveilleuse » île vit une petite communauté de ploucs consanguins dirigée par la Mère. Et là tout va déraper, à commencer par la Porsche....

A mon avis, et ce n’est que mon avis, c’est un « navet » comme je n’en avais plus lu depuis longtemps. Certains diront que j’aurai dû aller jusqu’au bout pour comprendre toute la portée de cette œuvre mais ma résistance au vide sidéral de cette histoire a ses limites et ma patience aussi.

Heureusement que la maison d’édition pour le ci-présent format poche a utilisé une qualité de papier qui autorise un usage hygiénique des pages et que l’auteur a apparemment trouvé un public compatissant. (Je sais, ce n’est pas politiquement correct de se torcher avec les pages de ce livre, mais c’est dans le cadre d’un idéal écologique de recyclage !)

Et donc à éviter car il y a tant de choses bien meilleures à lire sans perdre son temps sur une prose aussi pitoyable.

Traduction de Pierre Reignier.

Editions Mazarine, Le Livre de Poche, 499 pages.

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Traqués

Cette fois-ci, c’est en Australie que nous emmène un de mes auteurs irlandais favoris, Adrian McKinty.

Oui, je l’avoue, j’aime beaucoup cet auteur et plus particulièrement sa série mettant en scène Sean Duffy, un policier catholique officiant à Belfast dans les années 1980.

Tom, brillant chirurgien de Seattle, sa seconde et jeune épouse Heather et ses deux enfants sont en voyage en Australie. Les hasards de leurs pérégrinations vont les emmener sur une petite ile, Dutch Island…Et soudain, par le biais d’un accident, tout dérape …..

Les habitants de cette ile vont se révéler bien plus hostiles que prévu et il va falloir puiser dans les ressources les plus primaires pour éviter d’être attrapés. Car, oui, comme l’indique le titre de ce thriller, nos touristes américains devenir des proies et vont être traqués comme on traquait autrefois les aborigènes…

La nature va-t-elle être une alliée ou être hostile, car il faut dire que l’Australie n’est pas en reste question climat extrême et bestioles venimeuses ? Cette aventure qui se lit à cent à l’heure va forcer certains protagonistes à se révéler pour survivre …Mais peut-on fuir indéfiniment sur une ile quand il n’y a absolument aucun moyen de rejoindre le continent ?



Un rythme effréné, haletant, sans coup de théâtre final, ce qui me change agréablement de certains thrillers où tout semble réuni et « téléphoné » pour répondre aux codes du genre….





Challenge Mauvais Genres 2023

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Ne me cherche pas demain

L’inspecteur Sean Duffy après avoir été radié de la police royale d’Ulster est contacté par le MI5 pour retrouver son ami d’enfance, Dermot McCann, membre actif de l’IRA, spécialiste en explosif et récemment évadé de prison…

« Ne me cherche pas demain » est un polar sur fond de conflit nord-irlandais qui imbrique une enquête dans l’autre. L’histoire mets du temps à prendre et l’auteur fait de nombreuses circonvolutions avant de mener le lecteur vers un dénouement attendu. Le style d’Adrian McKinty est d’une sobriété monastique. Son texte est simple, sans aucune fioriture. L’accumulation d’adjectifs n’est certes pas le point fort de l’auteur, ni les envolées lyriques.

Heureusement, après un début poussif, la narration prends de la vitesse, l’histoire du fond, les faits s’additionnent et les rebondissements arrivent enfin à accrocher notre attention.

« Ne me cherche pas demain » est un honnête roman, agréable à lire et dont les références musicales sont l’un de ses points forts.

Traduction de Laure Manceau.

Editions Acte Sud, 383 pages.

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La chaîne

Zut déçue.

Ça avait si bien commencé pourtant ! Le roman présente de grosses disparités de niveau. La première partie m a vraiment accrochée. Thriller efficace. La vie de Rachel bascule quand elle découvre que non seulement sa fille Kylie a été enlevée mais qu en plus si elle veut la revoir vivante elle devra à son tour kidnapper un enfant. Bienvenue dans l engrenage de la chaîne. Vous avez tous sûrement reçu une lettre vous demandant à votre tour d envoyer à 10 personnes une lettre sous peine de mille tourments et 30 ans de poisse? Ici c est le même principe sauf que si tu n obéis pas à la chaîne ton enfant meurt, ta famille meurt. Pas question évidemment de prévenir la police. J ai aimé suivre Rachel dans ce parcours horrible.

Puis vient la 2eme partie. Kylie a été libérée mais les effets secondaires sont présents. Rachel décide de s attaquer à la chaîne. De longueurs des invraisemblances. C est brouillon. Cette deuxième partie m a vraiment ennuyée. Et c est vraiment dommage car il y avait de quoi écrire un thriller génial.
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À l'automne, je serai peut-être mort

Je continue tranquillement ma découverte de l'oeuvre d'Adrian McKinty et cette fois ci je me suis lancée dans « A l'automne je serai peut-être mort ».

Avant tout, il faut que je signale que heureusement pour l'auteur que je n'ai pas commencé à découvrir ses bouquins par ce livre –ci, sinon il ne me compterait surement pas parmi ses fidèles lecteurs.

En effet, il a failli me perdre plus d'une fois pendant la lecture de ce livre… Si je me suis accrochée et que je n'ai pas abandonné, c'est que je voulais retrouver sa plume dynamique et son humour si particulier… Il faut reconnaître que question humour, je suis restée sur ma faim, car il n'y en avait aucune trace…. On est bien loin des aventures du policier de Belfast Sean Duffy…Au fait, quand est ce que les éditeurs français vont se décider pour publier la suite ? (il y a encore 3 tomes à lire après les excellents 2 premiers!!)

Là, nous ne sommes quasiment jamais en Irlande et nous allons suivre le héros Michael Forsythe principalement à New-York et au Mexique…

Pendant la première partie de ce livre, j'ai eu de la peine à suivre les pérégrinations de Michael et une grosse impression de fouillis ne m'a pas quitté et a failli avoir raison de moi… Heureusement que j'ai tenu bon, car mon intérêt s'est à nouveau réveillé une fois que Michael s'est retrouvé au Mexique.

Au fait, qui est Michael ? Alors oublions tout de suite le personnage sympathique de Sean Duffy, car Michael est presque son antithèse.. Homme de main d'un petit caïd new-yorkais, Michael n'hésite cependant pas à entamer une liaison avec la petite amie de ce dernier…Nous sommes dans un roman noir, je dirais même noir foncé et cela jusqu'à la dernière page…

Je n'en dirai pas plus, n'aimant pas résumer ce genre de livre mais plutôt rester sur mes impressions et les partager…

Bon, au final, c'est une lecture que j'ai quand même apprécié et suffisamment pour avoir envie de lire la suite…



Challenge Mauvais genres 2020

Challenge Séries 2020

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