Citations de Agnès Laroche (168)
Tu es... Tu es le Fantôme de Sarah Fisher? Une revenante.
Ces traces de larmes sur vos joues... On vous aura fait du chagrin ! Je vous l'avait dis, mon petit, côtoyer les vivants est souvent source de douleur (Page 145)
Citation choisie par Angèle
Rien n'a plus d'importance que les liens du cœur, n'est-ce pas ?
Ma soirée d'anniversaire était en train de virer à la catastrophe party.
– Ces noisettes sont délicieuses! s’est exclamée Maminou.
mon père a laissé échapper un soupir discret mais consterné.
Maman a esquissé une moue gênée en baissant les yeux.
Ulysse, mon petit frère, s’est planqué derrière sa serviette pour pouffer de rire.
J’ai posé ma main sur celle de Maminou et j’ai répondu : Tu vois bien que ce sont des beignets de choux de Bruxelles, pas des noisettes! En plus, c’est toi qui les as cuisinés.
Dehors, sans se concerter, en silence, on a pris le chemin du pont Marguerite, un large pont de pierre, très haut, très voûté, qui traverse le fleuve, réservé aux piétons.
Le lieu de rendez-vous des amoureux, surtout l'été.
Avec quelques tentatives de suicides à déplorer, surtout l'hiver.
Une fois devant la porte verte, le souffle suspendu, j'ai posé la main sur la poignée et je l'ai tournée doucement. Pff, elle était fermée, archi-fermée. J'ai froncé les sourcils. Pourquoi les Pénible avaient-ils besoin de garder sous clé du "bric-à-brac, rien d'intéressant" ? Bizarre, non ? Hyper louche même !
Nell sourit, elle n'hésite plus. Après tout, elle a treize ans, l'âge de prendre ses propres décisions, non ? Elle est peut-être là, la différence, après tout ?
Jamais une machine, aussi humanoïde soit-elle, ne comblera votre solitude.
Et demain, à la rizière, il travaillerait plus vite et mieux, pour pouvoir mettre quelques pièces de côté. Avec cet argent, ils achèteraient un cochon, puis deux. [...]
Ils se regardèrent émus, heureux, légers. Oui, désormais leur vie allait changer, et ils ne le devraient qu'à eux-mêmes.
Une réunion dans le bureau des "Brèves", c'est comme essayer du 39 quand on chausse du 40. On sait tout de suite que c'est trop petit, mais on insiste quand même. (p.75)
Le self du lycée, c'est la principale motivation des troisièmes pour passer en seconde. Déjà, ça marche avec une carte à puce qu'il faut introduire dans un lecteur optique, alors qu'au collège on a un système de tickets minable comme dans le primaire.
Ensuite, la nourriture est super bien présentée, derrière des vitrines réfrigérées, avec des petites feuilles de salade pour décorer. Pour un peu on croirait presque que ça risque d'être bon. (p.21)
"Hobbies et passions" ! Il n'avait jamais été question de ça, ni dans l'annonce ni lors de l'entretien ! Et puis je n'avais jamais vu ce genre de rubrique niaiseuse dans les "Brèves d'Albert" ! Je voulais me lancer dans le journalisme d'investigation, moi, réaliser des reportages sur le terrain, pas des articles sur les collections de porte-clés en forme de cœur ! Pourquoi pas une chronique "people" ! (p.13)
-Je lui est donné le prénom d'une personne que j'aime profondément, une personne présente à chaque instant dans mes pensées, répondit Jézabel, mystérieusement.
Puis elle se tut, plongea son regard dans celui de son amie et murmura dans son sourire :
-Elle porte le plus beau prénom qui soit.
Elle s'appelle Sarah.
Monsieur Pénible passait son temps à m'interdire tout et n'importe quoi :
pas le droit de me coucher après dix heures,
pas le droit de dire des gros mots,
pas le droit de regarder la télé ni d'aller sur Internet pendant la semaine, et même pas le droit d'oublier de faire mes devoirs.
J'esquisse une moue hésitante, mais je sens déjà que je suis partante. Je ferais n'importe quoi pour être avec lui à chaque seconde, jour et nuit, libre, sans crainte, et il vient peut-être de trouver le moyen d'y parvenir.
Tu es... Tu es le Fantôme de Sarah Fisher... Une revenante...
Jasmine B-E
IIs avaient sûrement plein de choses à se raconter, ça faisait au moins trois quarts d'heure qu'ils ne s'étaient pas vus !
Qui oserait encore m'appeler Mort-de-peur si je me retrouvais nez à nez avec une bête féroce, et que je comptais au moins jusqu'à dix avant de m'enfuir ?
Adieu Roméo et Juliette, adieu Cyrano de Bergerac !
Si Shakespeare ou Edmond Rostand avaient assisté à notre triomphe, j'aurais pu leur proposer d’écrire une pièce qui raconterait notre histoire avec une fin heureuse cette fois.