Agnès Laroche

Dix ans plus tard

Assise sur un rocking-chair, Jézabel se balançait doucement en regardant les flammes virevolter dans le foyer de la cheminée. A l'étage , son mari dormait depuis un moment. Elle sentit le sommeil la gagner à son tour et lutta pour garder les paupières ouvertes . Elle fit jouer entre ses doigts la marguerite qu'elle avait trouvée sur le seuil de sa maison au petit matin , signe qu'elle aurait de la visite après minuit...

- Elle est si belle. Comment s'appelle -t-elle?
- Je lui ai donné le prénom d'une personne que j'aime profondément, une personne présente à chaque instant dans mes pensées, répondit Jézabel, mystérieuse.
Puis elle se tut , plongea son regard dans celui de son amie et murmura dans un sourire :
-Elle porte le plus beau prénom qui soit. Elle s'appelle Sarah.
(p.150)

citation choisie par Hellen Keller

Elle y trouva du papiera lettres, des enveloppes, deux livres de prières, une bible et une revue qui titrait Les chauves-souris messagères de Satan? mais pas trace de cahier gris.

Lilia (A CORRIGER)

Elles avaient terminé et s'apprêtaient à regagner l'orphelinat lorsque Sarah osa :
- C'est vrai ce qu'on raconte , tu es une bohémienne ? Jézabel secoua la tête en souriant tristement.
- Non , ni bohémienne ni orpheline...

(citation choisie par Victor )

Madame Winipott va souvent au théâtre elle aussi. Si ça se trouve, elle espionne ces gentleman, not leurs petits secrets et les fait chanter en échange de son silence.

"Oui,monsieur,balbutia Sarah la voix enroué par les larmes, bouleversée à la vue de son propre corps endormie."p122

Citation :



« Il paraît que les étudiants en médecine dérobent parfois des corps dans les cimetières pour les disséquer » (citation choisie par Garfield)

Elle est tombée d'une falaise un jour de grand vent .Il y a de cela quelques temps .Un stupide accident .On avait découvert une jeune fille morte au pied d une falaise. Et on ne s'était posé aucune question. (page 39)

Citation choisie par Beatris

Sarah, soulagé se détendit enfin. Si Sharp ne mettait pas leurs paroles en doute, il y avait fort à parier que d'ici peu sa meurtrière serait sous les verrous !

La limace, elle, quitte les fourrés.
Grisée par les gouttes d'eau
qui roulent sur son dos,
elle glisse sur le chemin
et traverse le jardin.

Elle parcourut les allées, scrutant les tombes une à une jusqu'à ce qu'elle trouvecelle qu'elle cherchait. La sienne' un monticulesurmonté d'une croix, "Sarah Fisher 1837-1850".

Parce que les garçons, en général, je n'ose pas y penser. Je n'en ai pas les moyens. (p.57)

"Pourquoi est-ce que tu manges autant, Lisa ?"
Pour me remplir, Madame.
Pour compter double.
Lisa + Nelly.
Pour ne plus lui ressembler, pour qu'on ne me confonde pas avec elle.
Pour ne plus la voir quand je me regarde dans le miroir.
Pour oublier son absence.
Pour combler le vide.
Parce qu'elle me manque à crever.
Parce qu'elle était ma moitié.
Parce qu'elle était mon tout.
Pour mourir et la rejoindre. (p.76-77)

Nous sommes en Afrique sur les hauts plateaux d'Ethiopie. Ayana, c'est l'histoire d'une future championne, pleine d'entrain, qui ne recule jamais devant les obstacles. C'est aussi une histoire d'amitié entre Ayana et Yemane, qui lui veut devenir footballeur.
Un livre à lire !

"Les hommes, en revanche, sont sages, toujours. Ce ne sont pas eux qui dépenseraient leur argent de façon irréfléchie, causant la ruine de leur famille en pariant sur des courses de chameaux par exemple. Ou qui monteraient de superbes cheveaux de race, acquis à prix d'or grâce à des emprunts impossibles à rembourser, avant de se reposer des heures durant, confortablement installés dans une fumerie d'opium. " (p. 37)

Attention si vous êtes peureux, ce livre n'est PAS POUR VOUS!

Nicodème sourit. C'est un très beau cadeau. Ni trop lourd, ni trop léger. Emballage bleu, ruban doré. Il le secoue doucement, de haut en bas, de droite à gauche. Tout doucement, pour ne pas l'abîmer. Tout doucement, juste pour entendre le bruit que ça fait à l'intérieur. Un bruit de cadeau.

- Si tu veux de la compagnie, t'as qu'à aller au terrain de foot .
Ce n'était pas le coup de foudre !
- Désolée, j'ai pensé que... que tu étais étranger et que tu ne parlais pas français.
- Ben si.
Voilà, voilà. Je me suis raclé la gorge, j'ai cueilli trois paquerettes, puis :
- Je m'appelle Lalie, et toi ?
- Kazuhiko. Kaz, si tu préfères. C'est japonais.

Robert s'adresse à la petite brebis:
- Tu viens, on va jouer?
La maman noire se redresse aussitôt pour dire à sa fille:
- Olga, je t'en prie: tu peux aller t'amuser mais surtout ne fais pas de bruit, ne te fais pas remarquer!

" c' est bien, plus je creuse dans mes souvenirs plus j'avance vers l'oubli"