Citations de Agnès Laroche (168)
« - Bienvenus chez les morts.
- Quoi ?
Et oui mais c’est super d’être un fantôme car nous faisons peur aux humains.
Veux –tu savoir qui t’a tuée ?
Bien sûr.
Donc tu dois changer de personne.
- D’accord.
Et tu auras quelqu’un qui t’accompagne » (citation choisie par cendrillon)
1) Les Sang-Vifs doivent tout ignorer de notre existence, la survie de notre peuple est à ce prix.
2) E présence d'un Sang-Vif, paraître en forme le jour, fatigué le soir.
3) Ne jamais mentionner notre appétit pour la viande, toujours en laisser un peu dans l'assiette.
4) Prétendre que nos gélules sont des vitamines.
5) Si nécessaire, justifier notre pâleur en prétextant une anémie passagère.
6) Ne rien laisser entrevoir de nos capacités physiques, ouîe, vue et résistance.
- Je suis restée pas mal de temps à l'hôpital, puis plusieurs mois en centre de rééducation. Je ne revenais chez moi que le week-end. On a déménagé pour habiter une maison sans étage et j'ai fait ma quatrième par correspondance. Je croyais que j'allais continuer cette année, mais mes parents n'ont pas voulu. Retour à la vraie vie, ils ont dit. C'est comme ça que j'ai débarqué à Jules Verne.
- Tu t'y plais ?
- Non. Je ne voulais pas reprendre le collège, je voulais rester chez moi. Je ne me sentais pas prête à affronter les regards, les questions. En plus, le premier jour, quand tu es tombé sur moi, j'ai cru que c'était volontaire, une sorte de bizutage.
- Non, je...
- Et mon sac, je t'en parle pas ! La seule personne de la classe qui n'a pas levé le doigt, c'est toi.
- Mais je....
Impossible d'en placer une, elle était bien décidée à le vider, son sac, justement !
...
- Mais alors, pourquoi tu as accepté de venir à mon anniversaire ?
- Pour te prendre à ton propre piège, t'obliger à trouver un prétexte pour décommander...
Je n'en revenais pas. On naviguait depuis cinq semaines sur un océan de malentendus, des vagues grosses comme ça. Et maintenant que la houle se dissipait, on était enfermés dans la camionnette d'un dingue qui voulait se débarrasser de nous.
« Si deux cœurs purs survivent dans le désert sans chameau,
Traversent une rivière sans bateau,
Et gravissent sans corde ni piolet le pic le plus haut,
Alors sur son sommet ils trouveront un tapis volant
Qui les mènera, ensemble à jamais, où bon leur semblera. »
Il remua, grogna, pressé de la déloger.
Ici, c'était chez lui !
Pas envie d'être dérangé par ce petit rien,
ouste, dehors, du balai !
Petite chose, bousculée, ouvrit ses grands yeux.
Surprise, elle dévisagea Ours.
Dugain est un gros salopard.
Tellement gros, tellement salopard que je voudrais l'écrire en lettres géantes sur le mur de sa baraque.
En lettres de sang.
De son sang.
Le sang de la honte.
Ce n'était pas un cauchemar. Sarah Fisher n'était plus, Sarah Fisher était morte.
Elle vacilla et s'adossa au mur pour ne pas tomber. Elle était morte. Morte. MORTE !
Puis il m’a pris dans ses bras et je me suis laissé aller contre lui.Totalement désespéré adieu Juliette
C'est son instituteur qui lui a conseillé de s'entraîner tous les jours, dès le petit matin.
- Tu es très douée, Ayana ! Tu deviendras peut-être une grande championne comme Tirunesh Dibaba !
Ma mère et Jo avaient beau me répéter que c'était peu probable, je laissais briller cette petite lueur dans mon cœur. C'était plus fort que moi.
Sarah Fisher battit plusieurs fois des paupières avant de parvenir à ouvrir les yeux, puis elle regarda autour d’elle ,désorientée. La porte en boite
grossier, la terre battue couverte de paille, la poutre envahie par les toiles d’araignées …Elle connaissait cet endroit c’était… Oui, c’était la
bergerie où le vieux Stanford abritait ses moutons lorsque les nuits étaient trop froides. (citation choisie par Lisa)
Court roman d'aventure divertissant dont le héros est un jeune garçon de 13 ans nommé Timothé. Sa mère élève les dragons du despote qui gouverne l'Ironde et son père, Aymeric, a été exilé parce qu'il réprouve le mauvais traitement infligé aux dragons et le pillage des contrées avoisinantes.
En ayant assez des brimades du tyran Reuter qui le traite comme un simple serviteur, Tim part à la recherche de son père avec son poussidragon, Anok, que sa mère lui a offert pour son anniversaire.
Anok n'est pas un poussidragon ordinaire : il est intelligent, peut voler et va défendre son maître contre des brigands cherchant à s'enrichir à son détriment.
Le récit est bien mené et on suit avec plaisir les aventures de Tim-sans-dragon (surnom infamant donné par Reuter au protagoniste pour souligner sa pauvreté : il n'a même pas les moyens de s'acheter un dragon !).
La seule faiblesse de l'intrigue est son caractère assez sommaire : j'aurais apprécié que les aventures de Tim soient plus nourries et je suis un peu restée sur ma faim.
La brièveté de l'ouvrage est néanmoins appréciable puisque le roman se lit d'une traite et est adapté à de jeunes lecteurs.
« La vie des fantômes n’a rien de lugubre, bien au contraire, ce n’est qu’une suite de joies et de plaisirs sans fin ! » (p. 18)
Son vélo, il lui ressemble, il est voyant et marrant. Elle l'a barbouillé de rayures jaunes et noires censées représenter Maya l'abeille. Moi, quand je le regarde, je pense plutôt aux Dalton. (p.142)
Timothée et un garçon qui vit dans les rondes et qui rêvent d'avoir un dragon.A son anniversaire sa mère lui offre un poussidragon. Grâce à lui il va pouvoir sauver son père.
« J’ai fini par récolter dix-sept clés. L’une d’elle, j’en étais sûre , était la bonne . Quant à ce qui se trouvait derrière la porte, j’en frissonnais d’avance peut-être des enfants prisonniers, nourris à l’eau et au pain sec…
Nathael
J'étais en train de ranger mes affaires quand ma mère m'a envoyé un texto.
"Attends-moi, on vient te chercher, on va visiter une maison."
Le langage SMS, elle ne connaît pas. j'ai essayé de le lui apprendre, mais c'est plus fort qu'elle, elle écrit des phrases entières, à l'ancienne, sans la moindre faute. Comme une mère, quoi ! (p.125)
- Tu débutes, on préfère que tu te fasses la main sur des choses sans conséquences, parce que sinon…
De mieux en mieux, journaliste à la rubrique Choses sans conséquence, mon rêve ! (p.26-27)
J'aurais donné n'importe quoi pour avoir un manuel dont le premier volume se serait intitulé: Comment adresser la parole à la fille dont vous êtes éperdument amoureux. Je l'aurais lu, je l'aurais mis en pratique et j'aurais acheté le deuxième volume: Comment dire à cette fille-là que vous l'aimez et que vous crevez d'envie de l'embrasser. J'avais cherché sur Internet, mais apparemment personne n'avait encore songé à l'écrire, ce bouquin.
Je me suis décidée juste après le dîner : tout à l'heure, quand monsieur et madame Pénible dormiraient, j'irais ouvrir la porte mystérieuse, la porte verte.