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Citations de Agnès Martin-Lugand (1229)


Une page de ma vie se tournait. Il était lui, j'étais moi, nous aurions pu être nous, mais c'était fini. J'etais vidée, brisée, déchirée de part en part.
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- Te rends-tu compte de ce que tu dis parfois?
- Non, je ne me rends pas compte, je te dis des tas de conneries, parce que, parce que...
- Parce que quoi ? s'énerva-t-il.
- Parce que je suis terrifiée à l'idée de te perdre encore une fois ! lui hurlai-je dessus.
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La vie n'avait épargné personne à cette table (...). Et pourtant, chacun faisait en sorte de rebondir, de vivre avec, de se contenter de petits moments heureux; un mélange d'instinct de survie et de fatalité. Ils m'avaient accueillie avec mes casseroles, et continuaient à le faire. J'étais parmi eux et j'étais bien.
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C'est presque impossible pour lui d'accorder sa confiance. Il est convaincu qu'il sera trahi ou abandonné. Il m'a appris à me débrouiller toute seule et à ne compter sur personne.
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Voilà trois semaines que j'étais dog-sitter. Trois semaines. Edward se foutait de moi. Mais le chien était sympa ; mon meilleur ami du moment. Mon seul ami dans ce bled en fait. Quand je me mettais à lui parler, je me faisais un peu peur. Genre vieille mémère à chien-chien
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J'avais véritablement un homme en face de moi. Mon fils était un homme. Je devrais désormais me le répéter quotidiennement. Est-ce que cela se passait de cette façon pour chaque mère? Est ce que un beau matin, on se réveille, on voit son enfant et on réalise qu'à partir de maintenant, c'est d'égal à égal, d'adulte à adulte?
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J'avais une fois de plus l'impression de devenir adulte, de grandir. Chaque décision imposait des pertes, d'abandonner des morceaux de sa vie derrière soi.
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Une maman, comme un enfant, ça ne s'oublie pas. Tu ne fais de mal avec lui. Tu apprends, c'est tout. Je n'ai pas de conseil à te donner. Tous les parents dont des erreurs. Donnez-vous le temps de vous apprivoiser. La seule chose que je sais, c'est Declan te regarde comme un demi-dieu, et qu'il est terrifié à l'idée de te perdre.
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Ça faisait mal d’aimer. Peu importe qui on aime. On perd toujours ceux qu’on aime. On finit par perdre ses parents, le plus tard possible tant qu’à faire. Mais j’avais tendance à croire que, même à plus de soixante-dix ans, perdre ses parents était violent et douloureux. Je n’oublierais jamais le chagrin de mon père devant le cercueil de ma grand-mère. On ne fait pas des enfants pour les garder près de soi, on doit les laisser partir pour qu’ils vivent leur vie. Alors, même si le plus beau des bonheurs, c’est qu’ils existent, on a mal de les aimer. Aimer d’amour. Aimer un homme. Aimer une femme. Un jour, on perd cet être aimé, désiré, avec une séparation, avec la mort. Et ça fait mal, ça fait toujours mal, ça arrache un bout de soi.
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«  —— Mon fils n’avait jamais été et ne serait jamais mon confident——-, je lui racontai l’appartement , les coffres de marin, la longue- vue, les livres d’aventures maritimes ——- en omettant tout de même «  Ces messieurs de Saint- Malo » ——, les remparts ,le vent, la mer, les voyages.
Je me repus des étoiles dans ses yeux . »
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- Serre-moi fort, s'il te plaît.
Sans attendre qu'il s'exécute, je me blottis contre lui, il referma ses bras sur moi. Je me sentais tellement mieux d'un coup. Il créait une bulle autour de moi.
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Il fallait danser, danser et encore danser jusqu’à en crever. Il nous poussait dans nos retranchements, il voulait savoir ce que nous avions dans le ventre, et testait nos limites en permanence. Son credo : nous faire raconter une histoire lorsque nous dansions. Il attendait de nous qu’on traque et qu’on libère les émotions enfouies au plus profond de notre être. Nous avions à peine droit au repos, mais il était si extraordinaire que nous cédions à toutes ses demandes, aucun de ses élèves – pourtant de nature rebelle – ne se révoltait jamais.
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Deux hommes, deux amours. Je rirais au nez de quiconque me dirait que l'on ne peut aimer deux personnes à la fois. Si, c'était tout à fait possible. Sauf qu'on n'aimait pas de la même façon. Avec Pierre, c'était un amour routinier, rassurant. Avec Gabriel, un amour explosif, sur le fil, un amour en terre inconnue.
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La vie avait mis sur ma route un homme qui n'était pas travaillé par la paternité et la transmission de son patrimoine génétique. J'avais tout ce qu'il me fallait.
Pourtant, je réalisai que je préférais la compagnie de personnes cabossées par la vie - ça me remuait, ça me donnait un coup de fouet.
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Je rirais au nez de quiconque me dirait que l'on ne peut pas aimer deux personnes à la fois. Si, c'était tout à fait possible. Sauf qu'on aimait pas de la même façon.
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Je m'habillai avec soin, ne pensant qu'à lui : être belle pour lui encore une fois. Avec un peu de chance, je ne disparaîtrais peut-être pas tout de suite de sa mémoire.J'enfilai une jupe crayon et un chemisier noirs. Je mis mes stilettos de luxe pour la dernière fois avant très longtemps, je n'aurais pas l'occasion de les porter à la maison. Je lissai mes cheveux, les laissai libres dans mon dos, et me maquillai. Je mis mon imperméable en toile et cuir noir, fermai la ceinture. Un coup d’œil dans le miroir. J'étais prête à lui dire au revoir.
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J'avais véritablement un homme en face de moi; mon fils était un homme. Je devais me le répéter quotidiennement. est-ce que cela se passait de cette façon pour chaque mère ? Est-ce qu'un beau matin, on se réveille, on voit son enfant et on réalise qu'à partir de maintenant, c'est d'égal à égal, d'adulte à adulte ? On réalise qu'on a perdu son bébé, même si au fond de notre cœur, il le reste jusqu'à la fin de nos jours, simplement on n'a plus le droit de le lui dire, de lui en faire la démonstration, sous peine de le vexer, sous peine qu'il revendique plus fort son indépendance.
page 294.
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J'étais avec Aymeric, j'étais celle qu'il voulait que je sois. Je m'étais perdue dans mon amour pour un homme dont je n'avais rien à attendre, jusqu'à preuve du contraire. Je m'étais modelée en fonction de lui, de ses goûts, de son plaisir, parce qu'il comblait le vide de ma vie, en tout cas, c'était ce que je ressentais jusqu'alors.
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- On s'est perdu tous les deux, on a oublié qui nous étions... On voulait juste survivre, même si on en paye le prix aujourd'hui. Je veux te retrouver, je veux nous retrouver...Je t'aime, si tu savais comme je t'aime...
- Encore ? sanglotai-je.
- Ça ne ferait pas si mal si je ne t'aimais plus.
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Même dans une grande histoire d'amour, rien n'est acquis, il faut sans cesse en prendre soin et l'alimenter.
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