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Critiques de Akane Torikai (197)
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En proie au silence, tome 1

critiques communes au 1 et au 2 que j'ai lus en même temps



Ce manga est dur, très dur, choc, violent, angoissant, glauque et pourtant il reflète des vérités, des réalités qui existent : viol, abus sexuels, jugement constant sur le corps des femmes, impression qu'ont certains hommes d'avoir un droit de regard ou pire de propriété sur le corps et la sexualité des femmes, impression qu'ont certaines femmes qu'elles ne peuvent recevoir de l'amour qu'en offrant leur corps, société qui galvaude le corps des femmes et le comportement inadmissible de certains hommes qui éclaboussent les hommes de bien.



un manga dont on ne sort pas indemne et dans lequel toutes les femmes se reconnaîtront sous une forme ou sous une autre.

Je suis encore bouleversée par ma lecture!



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En proie au silence, tome 2

Je confirme les premières impressions que j'avais eu avec le tome précédent : je n'accroche absolument pas. Et c'est VRAIMENT dommage, parce que le sujet est tellement important et si peu abordé.

Je ne comprends pas l'intérêt de certaines scènes, notamment la toute première : qu'apporte-t-elle au récit ? Absolument rien selon moi, elle est complément incongrue et diffère dans le ton du manga, on dirait un cheveu sur la soupe. Je ne me suis toujours pas attachée au professeur Hara, peut-être un peu à la rigueur au jeune lycéen qui veut changer les choses, mais voilà. Déconvenue totale. Je mets deux étoiles et demie uniquement pour le thème. Et aussi finalement pour la postface qui est intéressante.

Je pense ne plus suivre cette série de manga.
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En proie au silence, tome 1

En proie au silence c’est une histoire difficile, violente et qui se passe dans le silence le plus total. C’est le quotidien de Misuzu que nous suivons. Elle est professeure, elle adore son métier et c’est une jeune femme très discrète dans la vie de tous les jours. Elle a tout de la jeune femme totalement normale et que l’on croise tous les jours. À un détail près.



Misuzu cache son quotidien. Un quotidien ponctué de violence par-ci, par-là. Misuzu est une victime. Une victime dont le mal est invisible aux yeux des personnes qui l’entourent. Elle doit faire face à une violence sourde: le viol. Ça a commencé il y a plusieurs années. Ça a été une fois, puis deux, puis trois. Et depuis, elle doit constamment se taire face à cet homme qui la force. Cet homme pour qui elle n’a aucun sentiment. Cet homme qui l’a répugne tant. Et c’est en parlant et en découvrant le secret d’un de ses élèves qu’elle réalise qu’il est temps pour elle de lever le voile sur cette violence quasi quotidienne. Temps pour elle de relever la tête et de montrer au monde qui elle est vraiment.



« Si l’on divise les êtres humains en deux groupes, il y aura toujours un groupe qui obtiendra le plus de chose. Cette vérité, je la ressens tous les jours. Les gens alertes, les gens sereins, les riches, les dynamiques, ceux à doubles paupières, et les hommes. Les gens lents, les gens nerveux, ceux des classes moyennes ou basses, les passifs, ceux à simples paupières, et les femmes. »



En proie au silence est un manga à ne pas mettre entre toutes les mains. À cause de son sujet, de sa violence par moments. Ce n’est pas de la violence gratuite. C’est même mûrement réfléchi et ça se voit. Mais c’est parfois insoutenable de voir ce que Misuzu subit. L’autrice est pourtant restée soft par moments (et heureusement), mais il suffit d’une seule parole de la pars du violeur de Misuzu et c’est tout un monde qui s’effondre. C’est dur. Très dur. Mais c’est aussi ça la vérité. C’est aussi ça le viol. En proie au silence est un manga fort qui promet encore tout un tas de choses pour les prochains tomes.
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Amour Placebo, tome 2

Série en 2 tomes.

Tome 2/2



Satô, trentenaire à la vie pro instable, prof de dessin précaire, désespère de rencontrer l'amour, après un échec sentimental.

Il se résigne à pousser la porte d'une maison close pour se changer les idées.

C'est dans cet endroit peu propice au vrai amour qu'il va tomber sous le charme de sa compagne du soir, Serika.

Mais l'histoire d'amour s'écroule violemment.

Satô sombre donc dans ce dernier tome aux relations faciles, pour oublier son coup de foudre.

Sa copine Shibauchi progresse quant à elle dans sa vie de couple.

Deux salles, deux ambiances.

Comment va-t-il rebondir et se remettre de sa désillusion ?



Déçue par ce second tome. Une fin trop brutale. Comme l'impression qu'il manque quelque chose pour clôturer l'histoire de ce célibataire au bout du rouleau.

Ses aventures n'étaient qu'un placebo, mais la douleur est toujours présente dans le coeur de Satô. Son histoire montre qu'il n'y a pas de remède contre le mal d'amour, cette maladie universelle liée à la solitude dans cette société de l'individualisme.
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Le siège des exilées, tome 1

Une petite dystopie en deux tomes.

Vous savez, en général pour les manga je ne prends que des petites saga et que si elles sont terminées.



J’ai trouvé ceux-là à la bibliothèque et je me suis laissée tenter.

C’était sympa, mais sans plus.



Les dessins sont vraiment magnifiques par contre.

Mais l’histoire était sympa, mais pas tout à fait aboutie. On aurait pu avoir un ou deux tomes en plus pour bien aller au fond de ce qui était proposé.

Si on veut passer un petit moment sans prise de tête, c’est parfait. Même s’il nous fait un peu réfléchir sur notre monde actuel
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Saturn Return, tome 5

Un tome 5 qui permet à Ritsuko de revenir sur les devants de la scène alors que tout le monde voulait l'enterrer. Elle semble avoir enclanché l'acte II de la destruction. On en apprend plus sur le premier acte avec son premier petit ami Andô mais il y a encore trop de zones d'ombre autour des agissements de Riri (son enfant, Noda, sa sœur, son lien avec sa mère, son père...!).



Louée soit Maki qui nous permet de ne pas retourner à la case départ où Ritsuko couche avec son éditeur. J'espère que Koide va davantage s'affirmer ou que Maki va continuer à mener la barque !

Dans la continuité du tome 4, j'adore la plume de l'autrice pour nous mettre mal à l'aise et faire ressurgir les perversités de chacun.
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Amour Placebo, tome 1

Ce manga dénonce un problème important dans la société japonaise, celui où l’on doit avoir un bon emploi pour pouvoir espérer être heureux en amour.

C’est le cas de Tamio Satô, un célibataire avec un emploi peu stable et qui souffre de solitude.

Sa tristesse va guider ses pas jusque dans une maison close où il va finir par s’offrir les services d’une prostitué.



Une jeune femme qui se retrouve finalement au cœur de ce manga, tellement les dessins la concernant efface le reste.

Une nouvelle fois je suis subjuguée par le travail de l’artiste, c’est vraiment magnifique.

Les expressions du visage sont tellement réelles… Il n’y a qu’à voir la couverture du manga.



Cette série est en 2 tomes, j’ai beaucoup aimé ce premier et je lirai avec plaisir la suite pour découvrir si Tamio finira par trouver un sens à sa vie.
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Saturn Return, tome 1

Quelle surprenant manga! J’ai beaucoup vu passer le tome 1 de Saturn Return sur bookstagram et j’ai décidé de me lancer après l’avoir feuilleté en librairie. En effet, les dessins sont exquis, propres à la mangaka. Les traits sont fins, le noir domine clairement malgré la douceur présente. Le réalisme des scènes est bluffant. Bref, graphiquement ce manga m’a déjà énormément plu.



Mais quant est-il de l’histoire? Eh bien il faut avoir le coeur bien accroché parce que l’ont monte clairement dans des montagnes russes émotionnelles. Ritsuko est quelqu’un de très difficile à cerner, ce décès entrainant l’héroïne dans un tourbillon d’émotions. A chaque page, je me suis demandée comment Ristuko allait surmonter cette épreuve mais aussi son syndrome de la page blanche qui avait précédemment été « soigné » grâce à son ami décédé. Mais maintenant qu’il n’est plus là, que faire?



Ce manga parle de thèmes très difficiles : le suicide, la perte d’un être cher et d’autres choses que je ne peux vous dévoiler sous peine de dévoiler une petite partie de l’intrigue. Je vous conseille de lire ce manga si vous n’êtes pas trop sensible, car sous ses dessins tout gentils ce manga ne l’est pas du tout envers nos sentiments. Moi j’ai embarqué dans les montagnes russes!
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Saturn Return, tome 2

Akane Torikai est une mangaka à ne pas mettre entre toutes les mains. Si graphiquement son style précis et doux captive et séduit, ses thématiques sont souvent dures et son propos souvent sans concession. Si je l’ai découverte avec son incursion dans la SF avec Le Siège des exilées, j’ai depuis dû lire tout ce qui est paru d’elle en français. Et j’avoue qu’avec sa nouvelle série en cours, Saturn Return, elle a encore réussi à me surprendre.

Saturn Return commence pourtant classiquement pour l’autrice, avec une protagoniste mal dans sa peau : Ritsuko Kaji, 30 ans. Après un premier roman à succès, elle n’arrive plus à écrire et s’enlise dans un mariage et une vie de femme au foyer qui ne lui conviennent pas. Quand elle apprend le suicide de l’ami qui lui a inspiré son roman, elle va enquêter sur les raisons de son acte avec son nouvel éditeur. Et ce faisant, va rouvrir des blessures anciennes et en créer de nouvelles.

Avec Saturn Return, Akane Torikai adopte les codes du polar. De prime abord, moins viscéralement émotionnelle que En proie au silence, cette nouvelle série cache bien son jeu et avance crescendo. J’avais trouvé le premier tome suffisamment intéressant pour réserver la suite en librairie, mais pas assez pour en parler de suite ici. Il faut dire qu’il posait les différents personnages et le début de l’intrigue, mais qu’il ne débordait pas forcément d’action. Avec le deuxième volume, Akane Torikai nous envoie dans une direction totalement différente et le rythme est nettement plus soutenu jusqu’à la fin et le « Quoi ? Mais ça ne peut pas s’arrêter là ? Je veux savoir ! » provoqué par les dernières pages.

Nous y découvrons que Ritsuko Kaji est une narratrice bien peu fiable, tout comme le sont tous les autres personnages de l’histoire. De son nouvel éditeur prêt à toutes les compromissions, quitte à donner son corps contre une idée, pour obtenir un nouveau roman à l’ami disparu adepte des comportements limite, en passant par les ex et le mari actuel et son obsession pour la mettre enceinte, aucun d’entre eux n’est sans reproche. Tous ont des secrets empilés sur d’autres secrets et tout l’art de la mangaka est de nous donner envie de les découvrir peu à peu. En alternant les styles graphiques (notamment pour distinguer les souvenirs et les passages rêvés) et avec quelques cases extrêmement puissantes qui restent longtemps en tête, Akane Torikai signe encore une fois une histoire forte et passionnante qui en dit long sur les femmes et le mal-être dans la société japonaise en général. Attention, elle ne prend pas de gants et certains thèmes abordés peuvent heurter la sensibilité d’une partie du lectorat. Personnellement je signe direct pour le tome 3.
Lien : https://www.outrelivres.fr/s..
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Saturn Return, tome 1

Akane Torikai est une mangaka à ne pas mettre entre toutes les mains. Si graphiquement son style précis et doux captive et séduit, ses thématiques sont souvent dures et son propos souvent sans concession. Si je l’ai découverte avec son incursion dans la SF avec Le Siège des exilées, j’ai depuis dû lire tout ce qui est paru d’elle en français. Et j’avoue qu’avec sa nouvelle série en cours, Saturn Return, elle a encore réussi à me surprendre.

Saturn Return commence pourtant classiquement pour l’autrice, avec une protagoniste mal dans sa peau : Ritsuko Kaji, 30 ans. Après un premier roman à succès, elle n’arrive plus à écrire et s’enlise dans un mariage et une vie de femme au foyer qui ne lui conviennent pas. Quand elle apprend le suicide de l’ami qui lui a inspiré son roman, elle va enquêter sur les raisons de son acte avec son nouvel éditeur. Et ce faisant, va rouvrir des blessures anciennes et en créer de nouvelles.

Avec Saturn Return, Akane Torikai adopte les codes du polar. De prime abord, moins viscéralement émotionnelle que En proie au silence, cette nouvelle série cache bien son jeu et avance crescendo. J’avais trouvé le premier tome suffisamment intéressant pour réserver la suite en librairie, mais pas assez pour en parler de suite ici. Il faut dire qu’il posait les différents personnages et le début de l’intrigue, mais qu’il ne débordait pas forcément d’action. Avec le deuxième volume, Akane Torikai nous envoie dans une direction totalement différente et le rythme est nettement plus soutenu jusqu’à la fin et le « Quoi ? Mais ça ne peut pas s’arrêter là ? Je veux savoir ! » provoqué par les dernières pages.

Nous y découvrons que Ritsuko Kaji est une narratrice bien peu fiable, tout comme le sont tous les autres personnages de l’histoire. De son nouvel éditeur prêt à toutes les compromissions, quitte à donner son corps contre une idée, pour obtenir un nouveau roman à l’ami disparu adepte des comportements limite, en passant par les ex et le mari actuel et son obsession pour la mettre enceinte, aucun d’entre eux n’est sans reproche. Tous ont des secrets empilés sur d’autres secrets et tout l’art de la mangaka est de nous donner envie de les découvrir peu à peu. En alternant les styles graphiques (notamment pour distinguer les souvenirs et les passages rêvés) et avec quelques cases extrêmement puissantes qui restent longtemps en tête, Akane Torikai signe encore une fois une histoire forte et passionnante qui en dit long sur les femmes et le mal-être dans la société japonaise en général. Attention, elle ne prend pas de gants et certains thèmes abordés peuvent heurter la sensibilité d’une partie du lectorat. Personnellement je signe direct pour le tome 3.
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You've gotta love song

Ayant découvert Akane Torikai avec Le Siège des exilées, et ayant été convaincue par son trait plus encore que par son récit, j’ai exploré un peu plus son œuvre. En commençant par un recueil de nouvelles, You’ve Gotta Love Song. Et… c’est une belle surprise.

Ce manga regroupe quatre histoires de femmes, quatre tranches de vie alors que les protagonistes sont dans l’expectative. Dans la première, Et si j’essayais de vivre ?, nous voyons une mère au foyer qui a tout pour être heureuse (un mari beau et avec un bon travail, un petit garçon aimant, bientôt une nouvelle maison) mais qui se sent vide et chercher un sens à sa vie. La deuxième, La Fugueuse, met en scène une lycéenne prête à quitter sa famille en plein hiver. À moins que le ragoût maternel ne la retienne ? Le Parc des cygnes est une rencontre entre une femme et son ancien amant, marié, qui l’a quitté en cédant au chantage de son épouse. La vengeance de l’ex-maîtresse sera… piquante. Enfin, You’ve Gotta Love Song, est la seule nouvelle du titre qui est raconté du point de vue d’un homme : l’amant d’une femme mariée qui reprend leur liaison après des années. Jusqu’à quand ?

Comment souvent chez Akane Torikai, le ton est doux-amer. Même si par rapport au Siège des exilées ou à En proie au silence, la douceur et l’espoir sont plus présents dans ces nouvelles. Ces formats courts, de pures vignettes, donnent à voir des moments dans la vie de femmes en relation avec des hommes tout sauf fiable (sauf peut-être le dernier). Ils restent également volontairement ambigus et laissent finalement le lecteur décider du sort des protagonistes : la mère de famille reprendra-t-elle sa routine ? Dans quelle direction ira la lycéenne ? Et la fin de You’ve Gotta Love Song est-elle un mirage ou une métaphore de la réalité ? Chaque histoire correspond à un travail graphique légèrement différent de la mangaka, pour coller à l’atmosphère. Visuellement, j’ai personnellement préféré La Fugueuse et You’ve Gotta Love Song (ce qui ne surprendra personne avec mon amour du réalisme magique). Akane Torikai ajoute en postface de ses histoires quelques mots sur son inspiration et notamment les morceaux de musique qui l’ont accompagnée pendant leurs créations. Une bonne idée pour les relire en musique.
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En proie au silence, tome 1

En regardant la couverture, on ne peut à aucun moment se douter du contenu de ce manga. On voit une jeune femme de dos qui tourne son visage vers le lecteur et descend ces lunettes. Puis on nous informe que c’est une enseignante. On nous fait entendre les discussions d’étudiants obsédés par leur image et la sexualité. Le titre « En proie au silence » pouvait concerner quelque chose avec la scolarité nipponne. Il n’en ait absolument rien. Akane Torikai nous met face à des situations plus complexes, liés à des souffrances psychologiques et à la pression sociale très forte. Déjà, la mangaka souligne la persistance des réflexions faites aux femmes qui ne sont pas mariées. Elles doivent respecter des prérogatives comme être belle, rester mince, être soumise pour trouver un mari. Elles ont une date de péremption. Une femme peut-elle exister sans avoir d’époux et pire d’enfant ? Une question qui se pose vraiment dans un pays au taux de natalité très bas. Quelle est le rôle des hommes dans cette construction sociale ? Un élève a été vu sortant d’un hôtel avec une femme mariée. Cette information le rend intéressant au regard de certaines filles. La représente enseignante de classe doit lui demander de mettre un terme au rumeur pour éviter toutes plaintes éventuelles de parents. L’adolescent explique à Misuzu qu’il se sent victime de la femme qui a abusé de lui. Les femmes aussi peuvent avoir du pouvoir. Comment dire non quand on est abusé ? Comment résister face à l’oppresseur qui connaît les méthodes de manipulation ? Comment ne pas se sentir victime et coupable ? Un sujet très difficile à aborder car on parle de viol, d’agressions physiques et psychiques, d’actions sur le long terme, de soumission, de discrimination… Comment se sortir de ça sans être trop brisé pour se reconstruire ? La suite apportera éventuellement des réponses. Mais cette lecture est un uppercut qui sonne, qui blesse, qui rend triste et qui énerve. Entre la misogynie ambiante, des jeux d’influence, le harcèlement, le bilan reste bien déprimant. Toutes les relations doivent être en lien avec la sexualité et le rapport de force ?
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Le siège des exilées, tome 1

J'ai découvert par hasard ce manga et fut intrigué par la quatrième de couverture. L'histoire est plutôt originale mais fort étrange. J'ai du mal à dire si j'ai aimé ou pas. Les personnages sont intéressants mais sans plus. J'attends de donner mon avis final en lisant le second et dernier tome...
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En proie au silence, tome 4

La série continue sa belle progression avec la phase de reconstruction de l'héroïne et de son élève qui est définitivement entamée et qui me plait beaucoup. Pour autant, il y a toujours autant de moments révoltants et cette sensation que le patriarcat est tout puissant m'étouffe toujours autant.



Après la déclaration de Nizuma, Misuzu réagit enfin et sort de sa coquille pour tenter de reprendre possession de son corps et de sa vie même si cela n'a rien de facile. Cela donne une nouvelle dynamique à la série bien plus engageante et positive, ainsi qu'un nouvel allant pour le lecteur, qui était peut-être comme moi englouti par tout ce marasme. Du coup, je n'ai pas eu la sensation d'être embourbée dans des couches et des couches de mélodrame cette fois. J'ai au contraire eu la sensation qu'enfin les lignes bougeaient.



Pour autant rien n'est fait et rien n'est facile. Des résistances sont toujours belles et bien là. Il y a d'abord cette société patriarcale étouffante et révoltante où en plus certains hommes se protègent les uns les autres dans leurs méfaits dans une mauvaise solidarité masculine, ce dont profite le terrible Hayafugi. Ce sont des passages qui m'ont tordu le ventre et donné envie de hurler. J'espère vraiment qu'il finira par être puni pour ses actes parce que ce type est abject. Je salue d'ailleurs le courage de l'amie de Reina qui tente elle aussi de faire bouger les lignes à ses risques et péril. Cependant, il y a un profond sentiment d'impunité qui fait que malgré tout ce courage fourni par les femmes de l'histoire, cela ne bouge pas et c'est terrible. J'ai détesté suivre la petite vie tranquille d'Hayafugi qui se voit coopté par ses pairs, promis à un avenir brillant avec promotion, femme et bébé. C'est à vomir ! Bravo à Akane Torikai de nous faire ressentir tout ça avec tant de force !



Heureusement pour ne pas trop sombre, en parallèle elle nous propose le parcours plus positif de Misuzu, qui commence à relever la tête. Elle a vraiment trouvé une nouvelle force en Nizuma et la façon très douce et subtile dont l'autrice met en place leur rapprochement me plait beaucoup. On sent qu'ils tirent l'un l'autre de la force de leur rencontre et de leurs partages. C'en est très touchant. Les petits instants qu'ils partagent sont ceux qui me marquent le plus car on sent vraiment une fragilité à fleur de peau chez chacun comme s'ils pouvaient se briser à chaque instant mais se renforçaient plutôt au contact l'un de l'autre. C'est très beau. Et j'espère vraiment que l'autrice va les protéger au mieux pour que toute la noirceur qui les entoure ne les ravage plus, car j'ai vraiment peur pour eux avec les personnes toxiques qui gravitent autour d'eux.



Alternant entre moments douloureux qui donnent envie de hurler et vomir, et moments beaucoup plus forts, beaux et doux également où l'on voit l'héroïne et Nizuma qui se relèvent et commencent à se reconstruire, ce tome fut vraiment un très beau moment de lecture, puissant et touchant. La série a vraiment pris un joli tournant que j'espère lui voir poursuivre avec peut-être un poil plus de justice.
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En proie au silence, tome 1

! TW viol !



Pas simple de vous parler de ce manga pour que cela sonne juste, mais je vais faire de mon mieux. Je me permet juste d'insister sur le trigger warning posé plus haut, parce que si c'est un sujet qui vous met mal à l'aise, qui vous heurte d'une manière ou d'une autre, et ce quelque soit votre vécu, sachez que ce manga présente des scènes de viol explicites.

Ainsi, soyez bienveillant·es envers vous-même et protégez-vous. Ne lisez pas ce manga si cela doit vous faire du mal.



Maintenant que les bases sont posées, revenons-en à notre sujet principal.

Dans ce manga, nous suivons le quotidien de Misuzu, une jeune adulte qui exerce le métier de professeur. Cette dernière a un caractère plutôt réservé et cela se ressent énormément dans ses différentes interactions sociales, que ce soit dans le cadre de sa vie privée ou professionnelle.



Aussi, on la sent extrêmement mal à l'aise en présence de son amie Minako et encore plus vis-à-vis de son fiancé, Hayafuji.

Cela s'explique plutôt facilement: Hayafuji a violé Misuzu et continue d'exercer sur elle une pression d'une extrême violence, allant jusqu'à la harceler sur son lieu de travail.



Misuzu est donc totalement prisonnière de ce rapport de force entre elle et son agresseur, qui la fait chanter en la menaçant de tout révéler à son amie.

Ces scènes sont d'une violence inouïe et mettent totalement mal à l'aise. On se sent extrêmement mal pour Misuzu tout en comprenant son impuissance face à son bourreau.

On aimerait qu'elle se défende, qu'elle cherche de l'aide, mais on ne peut que se rendre compte que c'est extrêmement compliqué.



Misuzu a développé un mécanisme de défense commun à beaucoup de victimes de viol: la sidération. Dans ces moments, son corps ne lui répond plus et elle est totalement soumise à Hayafuji. Et par la suite, elle culpabilise de ne rien avoir fait pour se défendre et ne se sent donc pas légitime de demander de l'aide.



De l'aide, c'est ce que le jeune Niizuma - un de ses élèves - va justement tenter de trouver auprès d'elle, en lui faisant par de sa propre expérience traumatique. Mais cette confession va avoir l'effet inverse et va totalement braquer Misuzu, qui va rejeter le vécu du garçon et lui laisser entendre que comme il est un homme, c'est forcément de sa faute si on a abusé de lui.



Ce manga est très complexe dans sa construction, étant donné l'énorme background des personnages de Misuzu et Niizuma. Evidemment certaines réactions de Misuzu sont horribles et paraissent injustifiées, mais elles permettent aussi aux lecteurices de se remettre en question sur ce sujet difficile.



En proie au silence est vraiment une lecture difficile dans tous les sens du terme, mais je pense qu'elle est aussi nécessaire, surtout au vu de ce qu'il se passe dans nos sociétés actuelles.

Ce manga ne peut évidemment pas être abordé par tout le monde, mais je pense que l'autrice cherche avant tout à susciter la réflexion et la remise en question.

J'attends de pouvoir découvrir la suite afin de me faire un avis plus prononcé, mais jusqu'à présent je trouve cette lecture très pertinente
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En proie au silence, tome 1

Ce titre raconte le quotidien d'une jeune femme, Misuzu dans sa vie personnelle et professionnelle en tant que professeur au lycée...



Mon avis : Un récit plutôt intimiste qui parle de l'adolescence et du rapport entre les femmes et les hommes. Le style graphique est épuré et sobre. Un premier tome qui questionne et suscite la curiosité concernant le devenir des personnages.
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En proie au silence, tome 1

Les dessins sont épurés mais correspondent parfaitement à l’ambiance générale. Il n’en faut pas plus pour captiver le lecteur et l’entraîner à tourner les pages et à découvrir Misuzu…

Un manga que je continuerai à découvrir et que je conseille à tout le monde car il aborde des sujets devenus tabous dans notre société hyper sexualisée.



Retrouvez la chronique complète sur Songe d'une nuit d'été 💜
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Amour Placebo, tome 1

Série en 2 tomes.

Tome 1/2



Satô, trentenaire à la vie pro instable, prof de dessin précaire, désespère de rencontrer l'amour, après un échec sentimental.

Il se résigne à pousser la porte d'une maison close pour se changer les idées.

C'est dans cet endroit peu propice au vrai amour qu'il va tomber sous le charme de sa compagne du soir, Serika.

Une histoire qui commence à l'envers, d'abord par la rencontre physique avant la séduction. Mais un amour réciproque.



Comment vivre au quotidien cet amour lorsqu'on sait que sa copine vend son corps à d'autres hommes ?

C'est sur cette question que repose ce manga.

Une amie de Satô, Shibauchi, essaie de lui faire entendre raison en lui faisant comprendre qu'il s'engage dans une histoire compliquée moralement.

Et Satô n'est pas au bout de ses peines et de ses surprises...



Bonne découverte que ce manga. Une histoire pas vraiment originale à la Pretty Woman, mais qui a su m'emmener avec elle.

Les dessins à la maison close ne sont pas vulgaires mais plutôt sensuels.

J'ai pris plaisir à suivre ce prof largué sur tous les plans de sa vie, et cette rencontre qui peut remettre en cause sa déprime.

Je n'ai plus qu'à lire le second et dernier tome afin de savoir si cette histoire est un conte de fée ou une énième désillusion pour Satô.
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Amour Placebo, tome 2

Encore une fois, Akane Torikai nous propose une œuvre réaliste où elle dénonce la société et ses «normes» autour de la vie de couple et la réussite à la fois professionnelle et sociale. Alors que cette œuvre avait tout pour me plaire, elle n’a malheureusement pas su me convaincre… Adorant les mangas de l’autrice et ayant vu des retours globalement positifs sur le premier tome, j’avais sauté sur la série mais je n’ai pas accroché.



J’ai eu énormément de mal à m’immerger dans cette duologie à cause notamment du protagoniste qui n’a fait que me faire souffler jusqu’à la fin. J’ai trouvé le personnage juste détestable et lourd. Il ne fait que s’apitoyer sur son sort et n’essaye pas vraiment d’arranger les choses en bien, ni d’évoluer. Pis soyons honnêtes deux minutes, sa vision de la femme pitié, je n’en pouvais plus.

C’est un personnage égoïste qui a pour seul but de mettre un max de nana dans son lit pour acquérir de l’expérience et ainsi sortir de sa détresse affective ?? Il n’hésite pas à piétiner les sentiments des autres pour sa propre satisfaction.



J’ai eu un sentiment de redondance durant le second tome, je n’ai pas eu l’impression que l’histoire avancer grandement. Et cette fin ?? J’ai été vraiment surprise par le choix de l’autrice, je ne sais même pas quoi en penser réellement.



Par contre, je suis toujours aussi amoureuse du style graphique de l’autrice qui met en avant différents types de corps, avec ou sans forme. J’aime beaucoup la diversité qu’on retrouve dans ses dessins.

Globalement, cette œuvre ne m’a pas plu mais je pense qu’elle plaira à un bon nombre de personnes !
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Saturn Return, tome 6

J'ai dévoré ce sixième tome. Akane Torikai arrive à proposer des personnages qui peuvent paraître si lisse et si exemplaire en public, pour se révéler être les pires pourritures en privé.



Noda passe ainsi pour le mari mature modèle dans son travail. Ritsuko est toujours bloquée dans ses montagnes russes et re-propose la femme modèle. Je pense tout de même que son mari va trop loin dans ses propos avec elle et avec son ex. Attention aux représailles !

Quel dialogue glaçant avec Naoko sur le mariage et sa vision de l'amour..! Après les coups de poignard du dialogue avec Ritsuko du tome 2, on retrouve autant de puissance. Sa cruauté fait froid dans le dos.



On découvre un nouveau personnage : Nozomi. Manquant cruellement de confiance en elle, celle-ci se retrouve bloquée dans une spirale infernale à base de rencontres douteuses. Cela permet d'avoir des scènes drôles dans tout cet enfer. Merci à Maki et Akiba de prendre les devants pour dire les vérités aux personnes néfastes. Elles prennent de plus en plus de place dans l'intrigue, j'adore !
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