Citations de Alain Ayroles (578)
Gageons qu'à force de volonté, d'astuce et de bonne humeur...Nous saurons convaincre dame fortune de nous présenter un plus riant visage !
- Toi, tu me déclenches encore une panique, et je t'ampute du crâne !
La peste soit du Borgne ! Que ne perdit-il la langue plutôt qu'un œil !
- Don Lope : Fichons-y un drapeau ! Erigeons une croix !
- Armand : Mais au nom de quel roi ? De quel dieu ? De quel droit ?
Voyez notre équipage au tour hétéroclite...
Nous ne saurions trancher ! Aussi, je vous invite...
A laisser en orbite étendards et tambours
Pour aborder cet astre à patte de velours.
A la solennité préférons l'élégance.
Aux grands bonds conquérants... de petits pas de danse
Un fantôme ineffable, un effluve, un parfum qui me hante et frôlant un coeur presque défunt, fit de ce froid silex jaillir une étincelle; feu follet qui, s’enflant, devint flamme éternelle fournaise où se consume un consentant damné!
J’AIME À NOUVEAU!
Votre grâce m'a l'air d'un fin lettré, peut-être voudrait-elle me l'acheter ? C'est un très bon livre, qui pèse au moins sa livre!
GARULFO
Pourquoi les gens sont méchants?
ROMUALD
Eeeh ben!
GARULFO
L’homme est-il par essence mauvais? Est-ce la civilisation qui l’a perverti? Pourquoi certains font-ils preuve malgré tout de… d’humanité? Pourquoi les…
ROMUALD
Holà! Holà! Tout doux! C’était quoi la première question?
Ô dieux chagrins qui m’affublâtes de cette squameuse enveloppe, j’irai contre vos édits, car dussé-je franchir mille lieues, dussé-je vaincre mille périls, dussé-je pour cela perdre mon âme…
JE SERAI UN HOMME!
Ces douleurs qui frappent au cerveau se nomment céphalées. Vous l'ignoriez ? Rien d'étonnant... On ne saurait souffrir d'un organe dont on est dépourvu.
Cupidité des uns, orgueil des autres... Les plus éhontés mensonges peuvent être crus. Il suffit de les accorder au vice de sa dupe.
- Madame de Féranville, vous êtes une indiscrète…doublée d’une impertinente garce!
- Ai-je d’autres choix, dans un monde fait à l’usage des mâles ? Me comporter comme une garce m’évite d’être traitée comme une putain.
(P. 36)
-- Tu ignores donc ce qu'est le péché?
-- Qu'est-ce que c'est?
-- A vrai dire, il y a toutes sortes de péchés... Par exemple as-tu un amant?
-- Parfois mon maître me possède...
-- Qu'éprouves-tu dans ces moments-là?
-- Rien. C'est ça, le péché?
-- Certainement pas!... Il ne saurait y avoir de péché... Sans plaisir.
Nous quittâmes Cuzco le matin de l'Assomption, suivant des routes oubliées des hommes vers des contrées oubliées de Dieu.
-Face à un ordre injuste, le désordre est un devoir.
- N'ayez pas peur! C'est moi Eusèbe, déguisé en garde. Je suis avec le caillou! Nous sommes venus vous délivrer!
- Ça, des fauves?! Ne pouviez-vous pas chasser ces placides greffiers?
- C'est que... J'ai très peur des chats.
- Ah! Le fier écuyer que voilà! À votre âge! C'est ridicule!
- Ri... ridicule, en effet! On m'a rapporté le cas d'un rodomont andalou qui serait lui saisi d'une sainte frousse à la simple vue du bout de la queue d'un... squik! squik! squik!
Chaque fois que les cannibales sont sur le point de mourir de faim, Dieu, dans son infinie bonté, leur envoie un missionnaire bien grassouillet.
J'avais gagné dans cette aventure deux choses qui m'allaient être fort utiles : une bonne dose de sagesse, ainsi qu'une certaine mobilité nasale.
Par l'entremise du bras zélé de votre humble serviteur, le glaive de votre Majesté s'est abattu impitoyablement sur l'œuf dont allait éclore l'oiseau hideux de la rébellion, avant que celui-ci ne pût armer ses serres et fondre sur la colonie. Les brigands prisonniers furent traînés dans des sacs jusqu'à la place d'armes de Cuzco, et pendus haut et court le matin de la Saint-Jean. Leur chef fut écartelé ; puis fut dies une messe d'action de grâces ; ainsi qu'une oraison en mémoire de l'alguazil majeur, tombé héroïquement au service de votre Majesté. Un jour chômé fut accordé aux Indiens des mines et des champs, afin qu'ils pussent assister à ce témoignage de la puissance de la couronne et méditer sur les bienfaits de la soumission.
La Loi qui régit le monde et dit qu'en aucun cas, les faibles, des forts, ne doivent espérer merci.