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Garulfo tome 1 sur 6

Bruno Maïorana (Illustrateur)
EAN : 9782840550457
45 pages
Delcourt (01/01/2004)
4.04/5   224 notes
Résumé :
Garulfo la grenouille n'a qu'une idée en tête: dire adieu à sa condition de batracien pour se transformer en humain. Le doux baiser d'une princesse lui permettra d'exaucer son vœu et de devenir prince. Hélas, les humains étant ce qu'ils sont, il connaîtra vite la désillusion... Ayroles et Maïorana réinventent la tradition du conte avec un vrai talent d'enchanteurs, sans jamais tomber dans le piège de la parodie ou du second degré. Garulfo mêle l'humour et la cruauté... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (33) Voir plus Ajouter une critique
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(300ème critique, le jour de ma fête, j'ai bien choisi mon moment !)
Après dévoré les de Cape et de Crocs, l'envie me prit de parcourir davantage la bibliographie d'Alain Ayroles afin de voir ce qui avait bien pu le conduire à scénariser une telle série à succès.

Garulfo met en scène une grenouille qui s'ennuie et veut devenir un homme, un vrai ! Raillant le thème des contes de fée et maniant le verbe et la geste de son mieux, Alain Ayroles use déjà des thèmes qui lui seront chers dans de Cape et de Crocs : humour décalé, anthropomorphisme et grande culture générale autour des références classiques.
J'avoue avoir été plutôt enthousiasmé certes, mais sans plus finalement. Il y a dans ce premier tome, de vraies bonnes idées avec des dialogues chaloupées, un peu à la Michel Audiard (ou à la Astier si on se réfère à quelque chose de plus récent, mais Garulfo a été écrit bien avant qu'Alexandre Astier se fasse connaître), chose que j'apprécie toujours particulièrement, mais l'ensemble fait un peu bancal malgré tout et on s'attend à tous les rebondissements. C'est donc du très grand classique que nous offre Alain Ayroles. Et sans être spécialiste, je trouve que les dessins n'aident pas à se fondre dans cet univers qui paraîtrait au demeurant fort intéressant.

Ce premier tome pêche, disons, par un excès de classicisme et de facilités ; l'avantage est qu'Alain Ayroles envisage alors qu'un cycle de deux opus, donc l'histoire ne va, pour l'instant pas très loin. Les tomes 3 à 6 constitueront plus tard un deuxième cycle d'une autre trempe.
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De l'humour, des dialogues décalés, des références à foison... on est bien dans du Ayroles, celui de Cape et de croc, mais un cran en dessous.
Garulfo reste une bd très agréable, mais plus "timorée "dans son genre que de Cape et de croc, référence en la matière s'il en est dans toutes les qualités citées ci-dessus, dont je suis une grande admiratrice et que je connaissais déjà avant de lire Garulfo. C'est peut-être justement cela qui m'a empêchée d'apprécier tout à fait à sa juste valeur les aventures de la grenouille qui ne vont pas aussi loin dans ce décalage et cette utilisation détournée et intelligente des références classiques.
J'aurais tendance à trouver Garfulfo plus enfantin, ce qu'il n'est pourtant pas le cas, car dans ce monde aussi sombre que féerique, malgré certains passages drôles, la mort est souvent présente et pas des plus douces.
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Garulfo, l'ambitieux amphibien, vit dans un monde féerique où, en tant que batracien, il fait partie des ingrédients communs employés par les alchimistes, sorcières et autres apothicaires de tous bords… Et si ça ne suffisait pas, il est également la proie privilégiée de bon nombre d'animaux, dont un satané brochet et même quelques valeureux loups…
La situation serait bien différente si Garulfo était un humain... Ces humains auxquels il voue une admiration sans pareille. Alors, une idée lui vient. Lorsqu'on vit dans un monde féerique, il doit bien y avoir des personnages capables de trouver un sortilège pouvant nous métamorphoser en homme, en prince, et de nous faire épouser une princesse !

Rien que sur la couverture, on comprend que ce petit crapaud va s'en tirer par moult pirouettes et qu'il semble avoir plus d'un tour dans son sac. Ce que la couverture ne dit pas (enfin, on s'en doute à la vue du nom d'Alain Ayroles) c'est que chaque contenu de phylactère magnifie la langue française, que le vocabulaire recherché, le ton poétique, théâtral, les héros philosophes et savants seront si agréables et plaisants.

A côté de cela, et pour ne rien gâcher, on rencontre une flopée de personnages hauts en couleur, de Boris le rapace un peu étourdi, à la sorcière sadique, en passant par la paysanne devenue « princesse ».
Une fois dans le monde des hommes, Garulfo va vite déchanter.

De désillusions en calembours, d'aventures en quiproquo, de pêche à l'écrevisse en chasse à courre, de tirades grecques en formules magiques, de mares en châteaux, Garulfo se place bien haut.
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La grenouille qui voulait devenir aussi bête que les humains.

Garulfo se morfond dans sa marre. Un existence bien fade, en comparaison de ses voisins bipèdes... C'est décidé, il veut devenir homo-sapiens.
Et quel meilleur moyen d'assouvir ses rêves de grandeur, que de se faire embrasser par une princesse… Tous les contes le prouvent, çà fonctionne à tous les coups !
(Et çà va marcher…) Sitôt dit, sitôt fait.
Mais passer directement par la case « Prince », et du coup piquer la place de pas mal de monde dans la hiérarchie, çà va faire des jaloux…

Précurseur par rapport aux parodies type Shrek, et bien plus proche de Kaamelott niveau humour, grâce à ce phrasé unique que nous a pondu Ayroles, les textes offrent des perles à chacune des pages tournées. Un pur plaisir à ce niveau.
Cerise sur le gâteau, les interactions avec le second opus (diptyque) sont finement travaillées, on le remarque déjà.

Les acteurs gravitant autour de la princesse, du roi, de la sorcière, des villageois, des animaux sont excellemment bien employés, et apportent tous un plus à l'histoire.

Superbe trouvaille, que ces archétypes de contes revisités, les dessins reflétant un trait plutôt sec, nerveux, servant de belle manière le récit.
Si vous aimez les contes commençant par « il était une fois », Garulfo, c'est le must de ce qu'il m'a été donné de lire dans ce domaine.
Royal (… non… princier !)
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Cet avis porte sur l'entièreté des aventures de Garulfo ; que j'ai découvert en partie grâce à "De Cape et de Crocs" du même scénariste Alain Ayroles.Car il faut bien le dire, si "De Cape et de Crocs" est devenu un véritable classique de la BD et s'est fait une place au soleil à côté des plus vénérables oeuvres du Neuvième Art, "Garulfo" est resté légèrement plus en retrait et c'est bien dommage tant l'on passe un bon moment. Et ce alors que les deux séries ont débuté en même temps.Pour la faire simple, il nous est raconté l'épopée d'une grenouille, Garulfo, (mâle c'est important de le souligner) déterminée à dépasser sa condition de batracien pour devenir humain ; mais qui déchante rapidement face à la violence et l'injustice du monde des hommes.
Ceci alors qu'il se retrouve enfermé dans le corps d'un Prince et vice versa, et que le seul moyen pour briser le sortilège est de recevoir le baiser d'une authentique princesse.En tant que tel, on pourrait avoir le sentiment de se retrouver face à du très classique, , mais c'est l'arbre qui cache la forêt ; car tout le long de son aventure Alain Ayroles va prendre un malin plaisir à revisiter et pasticher, à grand coup de baguette, les classiques du contes pour enfants !Car oui, nous évoluons bien dans un monde moyenâgeux composé de trois royaumes allant du Bas Moyen-Age à la Renaissance, et fait de fées, de roi et de chevaliers...mais leur caractère et leur prestance a été "légèrement" retravaillé!
On ne dira quand même pas qu'ils sont plus réalistes mais les protagonistes perdent en noblesse d'âme ce qu'ils gardent en noblesse de rang. Ici le respect de son prochain est un concept inconnu et, plus intéressant, on ne prend pas de gants pour dire les choses ; et à ce petit jeux, difficile de départager le Prince déchu Romuald de la nonne Noémie ou encore de ce bon vieux Roi de Brandelune.On ne compte plus les "punchlines" assénées à tout va et au langage délicieusement fleuri ; et si cela va à l'antithèse des pratiques lunaires dans "De Cape et de Crocs", on retrouve bien ici la patte Ayroles. Et ce d'autant plus que c'est chez la grenouille Garulfo, devenue humaine, que l'on retrouve le langage le plus noble.On note également une évolution positive du dessin de Bruno Maïorana, entre le premier tome et les suivants, notamment pour le visage de Garulfo.
Les décors fourmillent de détails et les arrières-plans ne sont pas en reste . En résumé une lecture vraiment agréable, et je remercie encore l'auteur pour ce moment incroyable qu'il m'a offert avec le monologue du Roi de Brandelune !
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critiques presse (1)
BulledEncre
05 mars 2012
Le sens du dialogue, aiguisé, est d’une très grande qualité et l’humour, omniprésent, est d’une drôlerie à toute épreuve.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
"NARRATEUR :
- Dans le royaume de Bradelune, au pied des tours du château, en deçà de la ville, au delà des champs, à l'orée du bois, il y avait une mare. Et près de cette mare, vivait Garulfo. Garulfo était une grenouille.
GARULFO :
- Une grenouille! La peste soit de ces savants naturalistes qui vous baptisent une espèce sans lui demander son avis! Un œil mal exercé, abusé par ce nom trompeur pourrait malgré ma mâle prestance me croire du sexe faible.
FULBERT :
- Alors Garulfo, on soliloque?" (P. 3-4)
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- BEÛJOUR !
N'ayegz pas peur, badeboiselle, je ne vous vleux aucun mal… Bien au contrairgl !
- N'approchez pas, verruqueux inverti ! »
- A vos pieds, troublante rainette
Je dépose ces pâquerettes
Et ce bouquet de libellules
Soyez à moi, je vous...
Adule
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Je reprends. Gnagngnn... enfin le prince de beauté dit à sa promise : "Ô mon aimée, vous m'avez délivré de ce charme affreux...
...Allons de ce pas trouver votre père le roi, qu'il bénisse notre union afin que le sortilège soit à jamais rompu par la force de notre amour." Ils se marièrent et eurent des larrons à plus savoir qu'en foutre - terminé -

Vous avez tort de négliger l'enseignement que peuvent apporter les contes.
On est parfois surpris de voir combien ce qu'ils décrivent résume la vie, ses détours et ses mystères !
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La cour commence à murmurer...et cette ordure de chapelain qui me regarde de traviole...Sûr qu'il va me balancer au Pape !
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p. 29-30

Il (Garulfo) me ramène de la progéniture inédite et nippée comme une servante par dessus le marché...Bon Dieu j'y suis!...C'est vrai que des servantes dans le temps...Hé Hé! J'étais jeune et elles étaient grasses! Celle-ci a l'âge de mes dernières turpitudes...Serait-il possible que...

Une fille illégitime! Une vraie de vraie...L'outrecuidant foutriquet doit détenir la preuve que cette souillon est le fruit de mes coupables escapades...Une marque de naissance ou une connerie du genre...

La cour commence à murmurer...Et cette ordure de chapelain qui me regarde de traviole...sûr qu'il va me balancer au pape!

Va falloir trouver quelque chose...et vite! Quelque chose qui plaise au clergé, à la noblesse et aux bouseux......

LES SARRASINS!
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Videos de Alain Ayroles (36) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Alain Ayroles
Après Les Indes fourbes, Alain Ayroles récidive avec panache ! Poursuivant la tradition épistolaire des Liaisons dangereuses, il orchestre un vertigineux jeu de dupes dans un XVIIIe siècle brillamment dessiné par Guérineau (Le Chant des Stryges). Vice d'un homme, vice d'un ordre, vice d'une époque. Découverte dans les tiroirs secrets d'un secrétaire à cylindre, la correspondance du chevalier de Saint-Sauveur court sur tout le XVIIIe Siècle et dessine l'effarant portrait d'un malfaisant. En exposant les turpitudes de l'infâme libertin et la constance de ses infortunes, la publication de ces lettres participera, espérons-le, au triomphe de la Vertu.
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