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Garulfo tome 1 sur 6

Bruno Maïorana (Illustrateur)
EAN : 9782840550457
45 pages
Delcourt (01/01/2004)
4.04/5   245 notes
Résumé :
Garulfo la grenouille n'a qu'une idée en tête: dire adieu à sa condition de batracien pour se transformer en humain. Le doux baiser d'une princesse lui permettra d'exaucer son vœu et de devenir prince. Hélas, les humains étant ce qu'ils sont, il connaîtra vite la désillusion... Ayroles et Maïorana réinventent la tradition du conte avec un vrai talent d'enchanteurs, sans jamais tomber dans le piège de la parodie ou du second degré. Garulfo mêle l'humour et la cruauté... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (35) Voir plus Ajouter une critique
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(300ème critique, le jour de ma fête, j'ai bien choisi mon moment !)
Après dévoré les de Cape et de Crocs, l'envie me prit de parcourir davantage la bibliographie d'Alain Ayroles afin de voir ce qui avait bien pu le conduire à scénariser une telle série à succès.

Garulfo met en scène une grenouille qui s'ennuie et veut devenir un homme, un vrai ! Raillant le thème des contes de fée et maniant le verbe et la geste de son mieux, Alain Ayroles use déjà des thèmes qui lui seront chers dans de Cape et de Crocs : humour décalé, anthropomorphisme et grande culture générale autour des références classiques.
J'avoue avoir été plutôt enthousiasmé certes, mais sans plus finalement. Il y a dans ce premier tome, de vraies bonnes idées avec des dialogues chaloupées, un peu à la Michel Audiard (ou à la Astier si on se réfère à quelque chose de plus récent, mais Garulfo a été écrit bien avant qu'Alexandre Astier se fasse connaître), chose que j'apprécie toujours particulièrement, mais l'ensemble fait un peu bancal malgré tout et on s'attend à tous les rebondissements. C'est donc du très grand classique que nous offre Alain Ayroles. Et sans être spécialiste, je trouve que les dessins n'aident pas à se fondre dans cet univers qui paraîtrait au demeurant fort intéressant.

Ce premier tome pêche, disons, par un excès de classicisme et de facilités ; l'avantage est qu'Alain Ayroles envisage alors qu'un cycle de deux opus, donc l'histoire ne va, pour l'instant pas très loin. Les tomes 3 à 6 constitueront plus tard un deuxième cycle d'une autre trempe.
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De l'humour, des dialogues décalés, des références à foison... on est bien dans du Ayroles, celui de Cape et de croc, mais un cran en dessous.
Garulfo reste une bd très agréable, mais plus "timorée "dans son genre que de Cape et de croc, référence en la matière s'il en est dans toutes les qualités citées ci-dessus, dont je suis une grande admiratrice et que je connaissais déjà avant de lire Garulfo. C'est peut-être justement cela qui m'a empêchée d'apprécier tout à fait à sa juste valeur les aventures de la grenouille qui ne vont pas aussi loin dans ce décalage et cette utilisation détournée et intelligente des références classiques.
J'aurais tendance à trouver Garfulfo plus enfantin, ce qu'il n'est pourtant pas le cas, car dans ce monde aussi sombre que féerique, malgré certains passages drôles, la mort est souvent présente et pas des plus douces.
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Garulfo, l'ambitieux amphibien, vit dans un monde féerique où, en tant que batracien, il fait partie des ingrédients communs employés par les alchimistes, sorcières et autres apothicaires de tous bords… Et si ça ne suffisait pas, il est également la proie privilégiée de bon nombre d'animaux, dont un satané brochet et même quelques valeureux loups…
La situation serait bien différente si Garulfo était un humain... Ces humains auxquels il voue une admiration sans pareille. Alors, une idée lui vient. Lorsqu'on vit dans un monde féerique, il doit bien y avoir des personnages capables de trouver un sortilège pouvant nous métamorphoser en homme, en prince, et de nous faire épouser une princesse !

Rien que sur la couverture, on comprend que ce petit crapaud va s'en tirer par moult pirouettes et qu'il semble avoir plus d'un tour dans son sac. Ce que la couverture ne dit pas (enfin, on s'en doute à la vue du nom d'Alain Ayroles) c'est que chaque contenu de phylactère magnifie la langue française, que le vocabulaire recherché, le ton poétique, théâtral, les héros philosophes et savants seront si agréables et plaisants.

A côté de cela, et pour ne rien gâcher, on rencontre une flopée de personnages hauts en couleur, de Boris le rapace un peu étourdi, à la sorcière sadique, en passant par la paysanne devenue « princesse ».
Une fois dans le monde des hommes, Garulfo va vite déchanter.

De désillusions en calembours, d'aventures en quiproquo, de pêche à l'écrevisse en chasse à courre, de tirades grecques en formules magiques, de mares en châteaux, Garulfo se place bien haut.
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Pourquoi se contenter d'être une grenouille quand on a la possibilité d'être un humain? La vie chez les humains semble tellement plus intéressante, plus facile et plus noble! Mais Garulfo, qui sollicite l'aide d'une sorcière pour arriver à ses fins, peine à se libérer de son humble condition écologique pour prendre les mauvais plis d'un prince. Serait-ce que notre batracien aurait la gentillesse trop facile et l'empathie trop profondément enfouie pour cet univers d'intrigue et de voracité?

Notre verdâtre ami est vraiment désennuyant. Sous l'allure d'un conte de fée ou d'une fable de Lafontaine, Ayroles et Maïorana m'ont fait vibrer au rythme de la forêt avant de m'introduire au château d'un seigneur et de sa cour.
Tout d'abord, la première planche me sidère. Quelle mise en bouche!
Ensuite, se succèdent des jeux de mots, des dessins hallucinants et une histoire rocambolesque que je poursuivrai dans un tome 2 très très bientôt. Je suis accrochée à cette histoire et aux personnages si décadents. Un bijou! Pour ma part, Garulfo est mon nouveau héros, persévérant, naïf et ambitieux.
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Depuis que j'ai découvert (très récemment) Alain Ayroles, je suis devenue une grande admiratrice de son travail. Dans ce premier tome intitulé "De mares en châteaux", nous découvrons le personnage de Garulfo, une grenouille dont le rêve est de devenir un homme.

Le sortilège d'une sorcière va lui permettre de réaliser son voeu. Mais sa rencontre avec un grand veneur va vite le confronter à la cruauté humaine. La naïveté de Garulfo le rend particulièrement attachant et donne à ce livre un air de conte philosophique. J'ai particulièrement aimé son amitié avec Fulbert, un canard. Il y a également Héphilie, une jolie princesse caractérielle chaperonnée par sa nourrice.

Je suis conquise par la richesse des mots, la beauté des dessins de Bruno Maïorana, les émotions des personnages et l'univers de conte de fées. Une petite pépite ! J'ai hâte de recevoir les prochains tomes pour compléter ma bibliothèque.
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critiques presse (1)
BulledEncre
05 mars 2012
Le sens du dialogue, aiguisé, est d’une très grande qualité et l’humour, omniprésent, est d’une drôlerie à toute épreuve.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
"NARRATEUR :
- Dans le royaume de Bradelune, au pied des tours du château, en deçà de la ville, au delà des champs, à l'orée du bois, il y avait une mare. Et près de cette mare, vivait Garulfo. Garulfo était une grenouille.
GARULFO :
- Une grenouille! La peste soit de ces savants naturalistes qui vous baptisent une espèce sans lui demander son avis! Un œil mal exercé, abusé par ce nom trompeur pourrait malgré ma mâle prestance me croire du sexe faible.
FULBERT :
- Alors Garulfo, on soliloque?" (P. 3-4)
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- BEÛJOUR !
N'ayegz pas peur, badeboiselle, je ne vous vleux aucun mal… Bien au contrairgl !
- N'approchez pas, verruqueux inverti ! »
- A vos pieds, troublante rainette
Je dépose ces pâquerettes
Et ce bouquet de libellules
Soyez à moi, je vous...
Adule
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Ô dieux chagrins qui m’affublâtes de cette squameuse enveloppe, j’irai contre vos édits, car dussé-je franchir mille lieues, dussé-je vaincre mille périls, dussé-je pour cela perdre mon âme…
JE SERAI UN HOMME!
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Je reprends. Gnagngnn... enfin le prince de beauté dit à sa promise : "Ô mon aimée, vous m'avez délivré de ce charme affreux...
...Allons de ce pas trouver votre père le roi, qu'il bénisse notre union afin que le sortilège soit à jamais rompu par la force de notre amour." Ils se marièrent et eurent des larrons à plus savoir qu'en foutre - terminé -

Vous avez tort de négliger l'enseignement que peuvent apporter les contes.
On est parfois surpris de voir combien ce qu'ils décrivent résume la vie, ses détours et ses mystères !
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La cour commence à murmurer...et cette ordure de chapelain qui me regarde de traviole...Sûr qu'il va me balancer au Pape !
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Vidéo de Alain Ayroles
Une interview d'Alain Ayrolles pour Les Chimères de Vénus aux éditions Rue de Sèvre. Entretien réalisé au FIBD d'Angoulème 2024.
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