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Critiques de Alain Le Ninèze (78)
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Le dernier sommeil selon Caravage

Le récit est sous forme de journal, suivi de lettres. Ecrit par celui qu’on appelle « Cecco del Caravaggio », qui est à la fois son assistant et son amant.

Nous sommes en 1606

Certes pour une « Dormition de la Vierge », il manque la sérénité, les angelots… et la douceur… Lui c’est la mort dans la vraie vie qu’il propose, dans des tonalités foncées et non sous le bleu du ciel… Et cela ne va pas plaire du tout !!! Et de plus le modèle va faire scandale… une prostituée retrouvée noyée après avoir été assassinée…
Pour lui la peinture doit refléter le monde, les êtres et les visages humains. Les personnages représentés ne sont pas des images pieuses. Il montre la vie, la mort… et quand il se représente lui-même sur des tableaux il s’enlaidit « comme s’il voulait figurer le démon intérieur qui le hante »
Le roman nous parle de sa peinture, de ses ennuis avec la justice (assassin, prisonnier, en exil…) , des différents tableaux qu’il a peint, des villes où il a vécu, contraint de fuir de plus en plus loin de Rome,( Naples, Syracuse, Messine) de ses rapports avec d’autres personnes et en particulier avec le peintre Rubens, de sa technique de peinture, de la société qu’il fréquente, des plus importants collectionneurs de l’époque, de la manière de se procurer des oeuvres à moindre coût, de ses modèles, des ennuis qu’il a avec les autorités et la police, de ses fréquentations, de ses protecteurs ( en particulier La marquise Costanza Colonna, épouse de Francesco Sforza), de son exil qui le conduira à la mort.



J’ai eu envie d’en savoir un peu plus sur le Caravage ( et je ne vais pas m’arrêter là) après avoir vu la remarquable série télévisée « Ripley » .

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Moi, Psyché

Enfant puis adolescente, j'étais fascinée par la mythologie, dont ce mythe découvert en cours de latin ...

J'ai donc été très heureuse de voir l'annonce de cette parution et me la suis procurée aussi vite que possible (en seconde main).

Finalement, j'avoue être un peu déçue : la plume d'Alain Le Ninèze est toujours fluide, je l'ai trouvée un peu niaise dans les réflexions de la princesse. De plus, si mes souvenirs sont justes, l'histoire d'Apulée est tronquée de quelques péripéties (les fourmis ...) et l'auteur mélange les noms grecs et romains.

Bien sûr les illustrations sont toujours superbes et bien choisies, l'édition est de qualité.

Mais j'ai moins accroché à ce volume dont peut-être j'attendais beaucoup (trop).
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Dans les yeux de Mona Lisa

Étant toujours très attirée par les livres qui évoquent le monde de l’art et plus particulièrement celui de la Renaissance italienne, je ne pouvais qu’être tentée par ce roman qui donne la parole à la Joconde, tableau mythique s’il en est. C’est en effet Lisa Gherardini, épouse de Francesco del Giocondo, qui nous offre ici le récit de sa propre « existence ». De sa naissance dans l’atelier florentin de Léonard de Vinci, en passant par Rome, par Amboise et jusqu’à son arrivée à Paris, elle évoque les lieux dans lesquels elle a « vécu », les personnages historiques, célèbres et puissants, qu’elle a côtoyés et les grands évènements historiques qu’elle a traversés.

En choisissant cette forme de narration ludique et originale, Alain Le Ninèze nous offre une véritable petite gourmandise littéraire pour qui aime l’art et son histoire.
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Libica : Michel-Ange et la Sibylle

Ce n'est pas seulement un pont que le Ninèze dresse entre la Rome d'Auguste et celle de Jules II, il peint les deux époques de telle sorte que l'une soit le reflet de l'autre dans le miroir que tend l'histoire aux hommes qui veulent encore se souvenir de leur passé.

Plaisamment écrit, le roman est court, ce qui in fine est heureux car certains aspects de la trame sont maladroits, tandis que les traits des personnages peuvent souffrir d'une propension à l'exagération dans leur description. Ainsi par exemple n'échappe-t-on pas à un Michel-Ange forcément taciturne. Il semble qu'il faille toujours qu'il en soit ainsi avec le grand maître. Au prétexte qu'il travaillait en solitaire, il doit nécessairement être un taiseux dans la littérature romanesque , quand il n'est pas ombrageux, susceptible et querelleur. Que c'est réducteur!

On passe néanmoins sur ces défauts car le livre est une manière d'ode à ce qui fait l'étoffe et la trame de notre culture occidentale. Et comme on est dans le domaine de la fable, on passera tout aussi charitablement sur l'invraisemblance du contenu de la prophétie dont il est question ici.
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Un martyr de la révolution selon David

J'ai beaucoup aimé cette plongée dans la France de la Révolution française : le choix du journal intime est une bonne idée car on a l'impression de vivre ces événements au plus près, un peu comme si on en faisait nous-mêmes partie. On en apprend surtout énormément sur la vie de Jacques-Louis David et c'est le gros point fort de ce roman pour moi : je ne connais ce peintre que pour quelques unes de ses œuvres les plus célèbres (dont La Mort de Marat), j'ai été assez stupéfaite d'apprendre qu'il avait joué un rôle non négligeable dans certains événements de la Révolution française mais aussi de voir qu'une bonne partie de son œuvre rendait hommage à cette période (le tableau des Sabines par exemple). Les pages défilent donc sans qu'on s'en rende compte tant on est pris dans l'histoire de David, de son élève François Gérard et des évènements dont ils ont été témoins. On termine également ce roman avec l'envie de voir les tableaux mentionnés ici pour les examiner plus en détail mais aussi d'en apprendre plus sur David.



Par contre, je ressors un peu frustrée de cette lecture car, contrairement à d'autres titres de cette collection, je trouve qu'on n'apprend finalement pas grand chose sur l'œuvre mise à l'honneur : ici, on n'a qu'un chapitre ou deux vraiment consacrés à La Mort de Marat et à sa réalisation, c'est un peu dommage...
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L'empereur des alchimistes selon Arcimboldo

Qui ne connaît pas Giuseppe Arcimboldo ? Connu pour ses tableaux plus fantasques les uns que les autres, fascinants comme dérangeants.. Dans "L'empereur des alchimistes selon Arcimboldo", Alain Le Ninèze part du célèbre portrait "Vertumne" en fruits et légumes de Rodolphe II, pour nous faire découvrir cet empereur du Saint Empire Roman Germanique, féru d'alchimie et de son célèbre peintre Arcimboldo entre Prague et Milan.



Ecrit à la première personne, ce récit met en lumière l'un des plus célèbres peintres, longtemps oublié et remisé au placard, Giuseppe Arcimboldo et ses deux amis, Gregorio Comanini et Giovanni Lomazzo. La création du célèbre tableau de Rodolphe II est le fil rouge du récit, entrecoupé de la vie d'Arcimboldo à Prague quand il était au service de l'empereur, et de son retour à Milan pour créer le fameux tableau "Vertumne".



Outre la création de ce portrait, Alain Le Ninèze plonge le lecteur à travers un récit romanesque et historique, dans les passions d'un empereur obnibulé par l'alchimie et l'astrologie. On se laisse vite happer par le récit, par le personnage d'Arcimboldo, par sa vie, sa vision du monde, ses sources d'inspirations et ses méthodes de travail.



Une fois de plus, les ateliers Henry Dougier publie un formidable voyage au coeur de la Renaissance avec un récit complètement captivant, des reproductions d'une grande qualité et des regards croisés en fin d'ouvrage pour nous éclairer encore plus sur Giuseppe Arcimboldo.
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Un martyr de la révolution selon David

Paris sous la Révolution… la vraie



À l’heure où certains se prennent pour des révolutionnaires, faisons un saut il y a 230 ans, quand Paris était plongé jusqu’au cou dans la Terreur révolutionnaire.

Le 13 juillet 1793, Marat est assassiné dans son bain par Charlotte Corday. La scène est immortalisée par le tableau de Jacques-Louis David, peintre célèbre qui partage son temps entre son atelier du Louvre et la Convention où il siège en tant que député montagnard. Son amitié avec Robespierre va briser sa famille et l’entraîner dans une aventure politique qui, après Thermidor, lui vaudra plusieurs séjours en prison, sans parler de la guillotine à laquelle il n’échappera que de justesse.

La création de La Mort de Marat, qui deviendra une icône de la Révolution, est indissociable de ce drame personnel. Le récit qui en est fait dans le roman s’appuie sur les mémoires écrites par un ancien élève de David à son école-atelier du Louvre. Il nous fait traverser cette période sombre et sanglante de l’histoire de France que l’on a appelé la Terreur. De Robespierre à Napoléon, du 14 juillet au 18 brumaire, c’est une épopée brutale et sanglante de notre histoire qui s’est écrite.

Le roman d’Alain Le Ninèze nous fait revivre cette période dont David a été le témoin et l’acteur. Et en même temps l’illustrateur : David a vu Marat dans sa baignoire la veille de sa mort, son tableau a été peint dans les trois mois qui ont suivi l’assassinat, il a été aussitôt accroché à un mur de la salle où siégeait la Convention.

La Mort de Marat peut être considéré, en un sens, comme le premier « tableau d’actualité » de l’histoire de la peinture.

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Un martyr de la révolution selon David



Direction l’histoire de l’art avec un nouveau titre de la collection « Le roman d’un chef-d’œuvre » que j’affectionne particulièrement.

L’auteur nous emmène en 1793, dans un contexte historique fort, en pleine Révolution. Le 13 juillet 1793, Marat est assassiné par Charlotte Corday, chez lui dans son bain. Un acte politique commis par Charlotte Corday contre les montagnards, contre celui qu’elle qualifiera lors de son procès de dénonciateur et « guillotineur à tous va ». Un crime politique ! Déjà à cette époque ! Et c’est à David que la Convention demande un tableau pour rendre hommage à cet homme, martyr de la révolution, assassiné pour ces idées.

La chute de Robespierre est imminente, l’amitié et l’admiration que Jacques Louis David lui porte vont briser sa vie.

Cette histoire passionnante nous est racontée par François Gérard, l’assistant de David, il nous raconte son quotidien durant cette période sanglante de l’histoire, au côté de ce célèbre peintre passionné d’art et fasciné par les hommes aux forts tempéraments.

Un nouveau titre que j’ai adoré et dévoré dans cette passionnante collection ! L’auteur nous embarque complètement dans l’histoire de cette œuvre « La mort de Marat » !

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Moi, Psyché

Je me suis rendue compte à la lecture de ce livre que le mythe de Psyché est un mythe grec que je connaissais finalement très mal : je me souvenais de l'épisode où Psyché se demande qui est son mystérieux amant, comment elle le découvre et comment lui sait qu'elle l'a "trahi" mais c'est tout.

J'ai donc aimé en apprendre plus en lisant Moi, Psyché... notamment l'épisode où Psyché se rend aux Enfers pour chercher auprès de Perséphone un objet qu'elle doit rapporter à Aphrodite : je ne savais pas du tout qu'une jeune femme s'était rendue aux Enfers (on parle toujours d'Orphée, d'Hercule ou d'Énée), c'est un aspect vraiment intéressant car on y découvre une héroïne forte et tout aussi capable qu'un homme malgré sa peur et ses faiblesses.



Par ailleurs, et comme avec chaque titre de cette collection, j'ai beaucoup aimé le choix de tableaux utilisé pour illustrer l'histoire de Psyché : j'y ai notamment retrouvé des oeuvres de deux peintres que j'aime beaucoup, Edward Burne-Jones et William Bouguereau.
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Moi, Psyché

Troisième livre que je lis des éditions Henry Dougier et j’adore toujours autant.



Si vous aimez l’art et la mythologie foncez découvrir leur collection « Autobiographie d’un mythe » dont celui-ci fait partie.



Par la voix de Psyché elle-même, revisitez son histoire et son amour pour Cupidon. Les épreuves qu’elle a traversées et la solidité de leur amour face à Vénus qui jalouse Psyché.



D’abord raconté par Apulée, ce récit a été de nombreuses fois réécrit. A la fin du livre on trouve des propositions d’analyse de ce mythe ainsi que des textes (fable, poésie…) ayant été inspiré par celui-ci.



Enfin, l’art puise très souvent son inspiration dans les mythes et Psyché ne fait pas exception. Il y a donc plusieurs magnifiques tableaux qui illustrent ce livre, notamment des peintres du mouvement préraphaélites que j’affectionne particulièrement comme John Williams Waterhouse.



Une très belle lecture que je recommande, comme le reste de leur collection !
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Moi, Psyché

« Je m’appelle Psyché, un mot grec qui signifie « l'âme ». Peut-on rêver d'un plus beau nom ? La pureté, la transparence, la grâce et la légèreté d'un papillon voletant de fleur en fleur dans le ciel bleu de l'été, voilà ce qu'évoque ce mot. Pour moi, il évoque aussi le bonheur de mon enfance. Fille de la reine et du roi de Milet en Asie Mineure, je vivais avec mes sœurs au palais, protégée des noirceurs et des duretés de la vie. Mes jours s'écoulaient comme dans un rêve. J'étais insouciante, innocente et joyeuse. Et en plus, j'étais belle. D'une beauté, disait-on, à faire pâlir de jalousie Vénus. Et c'est en effet ce qui arriva, pour mon plus grand malheur... »



Moi, Psyché… Alain Le Ninèze @ateliershenrydougier @leninezealain



Belle à faire pâlir Venus, voici Psyché qui s’avance et, de par sa grâce, le courroux de la déesse contre elle allumé, c’est son destin qui bascule…



Car la belle se voit promise à un monstre et ne peut refuser au risque de voir sa famille sacrifiée… telle est la vengeance de Venus, animée par sa colère d’avoir été surpassée!



« Mon destin était d'épouser un horrible dragon qui viendrait me chercher au sommet d'un rocher où je serais conduite en robe de mariée, accompagnée d'un cortège nuptial.

La créature arriverait là-bas à la nuit tombée, quand les invités se seraient retirés. Ce châtiment, avait ajouté la prêtresse, m'était infligé par Vénus pour me punir d'avoir prétendu rivaliser en beauté avec elle. Elle m'accusait, en fait, d'avoir voulu prendre sa place. Ne pas se plier à sa volonté déchaînerait la colère divine contre la famille royale et tous les Milésiens. »



Je ne vous en dis pas plus et vous laisse découvrir par vous-mêmes la suite de ce récit mythologique, richement illustré dans ce beau livre proposé par les Éditions Ateliers Henry Dougier.



Une fois encore le plaisir des yeux est au rendez-vous: les tableaux proposés ne laissent pas indifférents… Klimt notamment apparaît dans la sélection!



L’histoire est brillamment contée et l’on ne peut s’empêcher de tourner les pages, happés par le récit, pas la beauté des tableaux… faisant voler le temps, sans nous en rendre compte, jusqu’au moment où nous réalisons, fort marris, que nous sommes arrivés à la fin du récit!



A votre tour, je vous laisse le découvrir… 🌸

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Moi, Psyché



Encore un mythe que je ne connaissais que vaguement et que cette collection, Autobiographie d’un mythe, m’a permis de découvrir de manière très agréable.

Psyché est une ravissante jeune femme … un peu trop belle, Vénus souhaite la punir. Elle sera mariée à un monstre. Alors qu’elle attend ce mari, acceptant son destin, elle est enlevé par ce qu’elle considère être un beau jeune homme. Elle est mariée et heureuse mais ses soeurs viennent lui glisser le poison de la curiosité. Elle fera en sorte de voir qui est son mari alors que cela lui était interdit. C’est là que commence l’épopée de Psyché marquée par la curiosité. C’est aussi une jolie histoire d’amour que je ne connaissais pas.

J'ai adoré découvrir ce mythe sous la jolie plume d’Alain Le Ninèze, formidable conteur. On est emmené à travers ces quelques pages dans un récit à la première personne avec ces superbes représentations de l’histoire grâce aux différents tableaux choisis. J’apprécie aussi beaucoup la dernière partie qui zoom sur le mythe abordé par différents auteurs.

Encore une fois, je ne peux pas oublier de mentionner la beauté du livre, les rabats qui cachent de superbes tableaux, le papier et la mise en page si soignée.

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Un martyr de la révolution selon David

David et Marat



Un petit opuscule historique de 116 pages.



Présenté comme le roman d'un chef-d'oeuvre, il s'agit plutôt d'un ouvrage court de vulgarisation historique.



Ici est retracé, à grands traits, la biographie du peintre Jacques-Louis David, peintre de la Révolution française et du Premier Empire de 1793 à 1800.



C'est intéressant, car rédigé simplement, en la forme d'un journal fictif d'un des élèves de David.

La période de la Révolution est bien décrite, malgré certaines erreurs.



Un ouvrage original de vulgarisation historique garni de repères biographiques, d'une bibliographie et un index des oeuvres citées.



J'ai regretté que cet ouvrage ne soit pas plus centré sur l'oeuvre de David et ne soit pas plus empli d'émotions…



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Moi, Psyché

Dans la mythologie on parle de catabase, plus clairement la descente aux Enfers, qui généralement se solde par une anabase, le remontée des Enfers.



Dans le corpus de la mythologie grecque peu, peuvent se targuer d'avoir effectuer ce "voyage"

Il y a Orphée descendu pour aller y chercher Euridyce, mais il ne réussira son anabase qu'à la seule condition de ne pas se retourner sur bien-aimée. Peine perdue, son empressement dans certaines versions ou le silence de son épouse dans d'autres lui a coûté la perte définitive d'Euridyce.... Pour certains cela symbolise aussi la nature imparfaite de l’Homme et ses difficultés à résister à la tentation de braver des interdits, causant ainsi ultimement sa perte.



Il y a Heraclès qui lui se voit attribuer, dans le cadre de ses 12 travaux, le fait de capturer Cerbère. Il réussira. Certains verront dans le fait qu'un demi-dieu soit capable de cet exploit, prouve qu'il a le pouvoir sur la mort et la vie...



Il y a Persephone, fille de Demeter (déesse des moissons). Elle, y est allé de son plein gré pour épouser Hadès. Zeus décidera qu'elle y séjournera la moitié de l'année. C'est ainsi que naîtra le cycle des saisons.



Il y a Ulysse, qui lui se retrouve aux Enfers, mais suite à un rite mystique qui lui est enseigné par Circé, pour invoquer les spectres des disparus. Il y rencontre le devin Tirésias, qui lui indique les épreuves qu’il aura à affronter après son départ de l’île de la magicienne, et aussi les spectres de tous ceux qu’il a connus et qui sont morts : Elpénor (son compagnon de voyage), sa mère Anticlée, Achille qui lui avoue qu’il aurait préféré être un berger misérable mais vivant plutôt que de croupir ici parmi les ombres....



Et enfin Psyché  qui effectuera ce voyage pour aller y récupérer un



Née dans Les Métamorphoses d’Apulée, un romancier philosophe du IIe siècle (123-170 après J.-C.) qui écrit en latin. Son ouvrage, fut surnommé « L’âne d’or » par saint Augustin :

Psyché est si belle, qu'elle effraie ses prétendants, ses parents se rendent à l'oracle qui leur annonce qu'elle épousera un monstre



Voilà ce qu'en dit Apulée, lui-même :

"Psyché, avec toute son éclatante beauté, ne recueille aucun avantage de son charme. Chacun la contemple, chacun lui décerne des éloges, mais personne, ni roi, ni prince, ni même simple bourgeois ne s’avance, plein de désir, pour prétendre à sa main… Psyché, vierge, sans mari, reste à la maison et pleure la solitude où elle est abandonnée, malade, profondément malheureuse, et des nations entières ont beau être unanimes à vanter sa beauté, elle, elle la déteste. Aussi le malheureux père de cette fille infortunée, soupçonnant quelque malédiction céleste et redoutant la colère des dieux, va interroger le très ancien oracle du dieu de Millet (il s’agit bien entendu d’Apollon, qui disposait aussi d’un temple à Millet) et demande à ce dieu si puissant, avec des prières et des sacrifices, de faire à la pauvre fille dédaignée la grâce de la marier et de lui donner un époux. Mais Apollon, bien que Grec et même Ionien, répondit, pour faire plaisir à l’auteur de notre histoire milésienne, par un oracle en latin : « Sur un rocher, tout au sommet du mont, va, roi, exposer ta fille soigneusement parée pour un hymen funèbre. N’espère pas un gendre né d’une race humaine, mais un monstre cruel, féroce et serpentin, qui vole sur des ailes plus haut que l’éther et qui bouleverse tout, s’en prend à chacun par le feu et le fer, fait trembler Jupiter même, terrifie tous les dieux et frappe de terreur les fleuves et les ténèbres du Styx. » Le roi, autrefois heureux, après avoir reçu la révélation de l’oracle sacré, rentre chez lui, désolé, plein de chagrin et raconte à sa femme ce qu’ordonne cette prophétie de malheur".



Pour que l'oracle se réalise, Vénus envoya Cupidon. Sauf que celui-ci tomba amoureux de Psyché, la rejoignait la nuit, pour vivre leur amour. Il interdisait à Psyché de voir son visage, pour qu’elle ne sache pas qui il était réellement.

Mais trop curieuse, Psyché alluma une lampe une nuit, et découvrit son bel amant endormi. Maladroite, elle fait couler une goutte d’huile brûlante sur lui, le réveillant. Cupidon, en colère qu’elle n’ait pas respecté sa demande, quitta la jeune femme et avoua à sa mère sa trahison.

Vénus décida de l'envoyer aux Enfers récupérer une boîte avec interdiction de l'ouvrir, mais.... La curiosité est un vilain défaut et c'est la deuxième fois....



”Puis, après avoir encore hésité un instant, je soulevai le couvercle. Et j'eus la surprise de voir qu'elle contenait... rien ! Non, rien du tout. Une vapeur âcre montait cependant de l'intérieur, et cette vapeur m'étourdissait, elle me donnait le vertige. Un voile de brume grise se tendit derrière mes paupières, le murmure du vent et des vagues s'éteignit, je me sentis sombrer dans des ténèbres opaques. La dernière pensée qui me vint était que j'allais mourir, que j'étais déjà morte.”



Pour la suite je vous renvoie à la magnifique sculpture de Canova "Psyché ranimée par le baiser de l'Amour" visible au Louvre....



De ses malheurs, de ses épreuves Psyché se livre à nous au travers de la plume de l'auteur, il lui donne une voix pour qu'elle nous livre ses états d'âme. Mot, oh combien important, psyché, en grec, signifie « l’âme ».

Toutes ces épreuves la feront s'échapper à la fascination de la beauté des corps pour parvenir à l’amour vrai, celui qui unit les âmes.

Et qui sait Psyché, continuera quand même à survivre, quand chacun de nous se mirera dans une psyché...et que nous renvoie la psyché notre image ou l'image de notre âme, de quoi ne plus regarder ce miroir de la même manière...

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L'empereur des alchimistes selon Arcimboldo

Milan - 1589

Giuseppe Arcimboldo qui a reçu commande d'un portrait de Rodolphe II de Habsbourg décide de le représenter en dieu-jardinier.

De retour de Bohême dans sa Lombardie natale après vingt-sept ans d'absence et hébergé par Morigia Gherardini , Il retrouve ses amis Gregorio Comanini, et Giovanni Lomazzo le peintre devenu aveugle. Il leur raconte pourquoi il est parti un jour et leur confie un codex contenant des feuillets dans lesquels il a consigné des événements au fil de sa vie, qu'il aurait pu nommer : Chronique d'un artiste lombard à la cour du Saint-Empire.



À la suite d'Arcimboldo, via le codex lu par ses amis, j'ai découvert que Rodolphe II de Habsbourg était un grand collectionneur d'art, féru d'astrologie et fasciné par la science des alchimistes. J'ai aussi visité son 𝑲𝒖𝒏𝒔𝒕𝒌𝒂𝒎𝒎𝒆𝒓, cabinet de curiosité qui, pour la partie animale, m'a évoqué un bestiaire fantastique et pour la partie humaine les contes et légendes de mythologies de tous horizons.

C'est un voyage réjouissant qui nous est offert là, au coeur même de la créativité des artistes du XVIème siècle et des superstitions des grands de ce monde.



Pour moi qui ai toujours aimé les tableaux d'Arcimboldo, totalement fantaisistes pour son époque, son histoire écrite sous la forme d'un cours roman m'a enchantée.

J'ai eu l'impression de replonger dans mes cours d'histoire de l'art quand j'étais étudiante lorsque Arcimboldo décrit son oeuvre, et j'en ai profité pour regarder en détail la reproduction à l'intérieur de la première de couverture. J'avoue que je ne l'avais jamais vue sous cet angle. Je me suis rendu compte que j'ai tout oublié de mes années aux Beaux-arts, que j'ai fait table rase de cette période de ma vie. C'est très étrange… Cette piqûre de rappel a été bienfaisante.



On suit Arcimboldo dans ses nombreuses fonctions, car attaché à la cour de Rodolphe II, il n'était pas que peintre... il était multitâches, tenu d'organiser des événements mais aussi de partir à la recherche d'ouvrages à travers l'Europe.

J'ai beaucoup aimé cette balade au coeur de la renaissance.

Le dernier chapitre nommé Regards croisés nous offre plusieurs courtes analyses concernant Arcimboldo et son oeuvre, ainsi que sa relation avec Rodolphe II de Habsbourg, tout en nous éclairant sur la personnalité de ce dernier. C'est très instructif.

Les Ateliers Henry Dougier racontent bon nombre d'artistes qui me tentent tout autant que celui-ci.
Lien : https://mechantdobby.over-bl..
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L'empereur des alchimistes selon Arcimboldo

Le peintre des plaisanteries sérieuses....



Les peintures d’Arcimboldo étaient des plaisanteries sérieuses, selon une idée largement répandue et bien connue grâce aux écrits d’Érasme, et explicitement mentionnée par François Rabelais dans le prologue de Gargantua comme un modèle pour son propre livre, où comme dans le poème de Gregorio Commanini repris dans cet ouvrage et qui sera publié dans son traité sur la peinture Il Figino.



"Les auteurs traitant d'Arcimboldo abondent dans ce sens. Comanini évoque clairement la notion de « plaisanteries sérieuses » dans son poème sur le Vertumne d'Arcimboldo. Il en suggère aussi une signification ultérieure lorsqu'il explique pourquoi l'observateur doit réfréner son envie de rire pour prendre conscience du contenu sérieux du tableau. Après avoir mentionné le côté ridicule, Comanini avertit immédiatement l'observateur que cette monstruosité contient quelque chose de plus. Lorsqu'il révèle que « l'image d'un roi » est un portrait de Rodolphe II, il nous fait savoir que la source du concept est l'idée, implicite chez les antiques silènes, qu'un aspect extérieur laid, monstrueux ou risible peut cacher quelque chose de beau ou de divin."





On pourrait dire au sujet d'Arcimboldo que le diable se cache dans les détails, je lui préfère cette citation que l'on attribue à De Vinci "Les détails font la perfection et la perfection n’est pas un détail." Voilà qui correspond bien à son œuvre



Car il y a 2 manières de voir ou de regarder un tableau d'Arcimboldo

Soit s'en éloigner... partir de cette cerise ou de cette mûre qui nous fait de l'œil, ou fait tout simplement l'œil, encore un peu de recul et se dire que ce Rodolphe est une bonne pomme, ou plutôt que sa joue est faite d'un belle pomme, encore un peu de recul cette châtaigne qui s'accroche au menton, à moins que ce soit pour donner plus de piquant au portrait, encore quelques pas et découvrir ce melon en guise de front, faut-il y voir matière à sous-entendu, et finalement un ultime pas en arrière et là se dire que ce portrait, qui est considéré aujourd'hui comme son chef-d’œuvre, prend toute sa dimension ou plutôt toute sa majesté.



Vertumne dieu des jardins et des vergers, est-ce lui que nous avons devant nous mais déguisé en Rodolphe II ?

À moins que ce ne soit Rodolphe II déguisé en Vertumne ?



Soit s'en rapprocher.... partir de ce portrait tel un amoncellement de fruits et de légumes, un peu comme ce que l'on retrouvait dans ce Kunstammer de Rodolphe, ("La première salle était celle des pierres précieuses. Je demeurai muet d'étonnement à la vue des innombrables joyaux qui brillaient derrière les vitrines. Diamants de toutes tailles, rubis, agates, lapis-lazulis, topazes, saphirs, perles de Golconde, obsidiennes d'Egypte, émeraudes de Perse, toutes ces pierreries scintillaient d'éclats multicolores sous les lustres à girandoles de cristal qui descendaient du plafond, déversant une faible lumière dans la pénombre. C'était une véritable caverne d'Ali Baba."), s'approcher encore et y découvrir un chou pour un épaule, des poireaux pour l'autre bref une symétrie dissymétrique, encore un effort et plonger dans ce regard qui nous fixe fait d'une cerise et d'une mûre.



Voilà ce que sont ces détails qui font toute la différence, et qui créent toute cette alchimie car d'alchimie il est question également.



Sont-ce des natures mortes qui prennent vie sous nos yeux ?

À moins que ce ne soient des vies devenues, sous le pinceau de l'artiste, natures mortes ?

Sont-ce des cabinets de curiosités devenus peintures ?

À moins que ce ne soient des peintures propres à rejoindre un cabinet de curiosités ?



En tout cas ce vingtième volume de cette collection admirable, nous permet de mieux connaître la peinture d'Arcimboldo, artiste atypique peu prolifique car de son œuvre on ne compte que 17 tableaux si l'on fait exception des reprises, et qui est considéré comme un maître quand on songe que la version de 1573 des Saisons qui est aujourd’hui exposée au Louvre dormait encore dans les réserves du musée en 1977....
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Moi, Oedipe

Quel bonheur de retourner dans les histoires de la mythologie. Cette collection est superbement mise en page. Un format allongé ou les vides et les beaux tirages des peintures nous apportent tous les mystères, les tragédies et l’aventure des destinées.

Ici on côtoie la vie d’Oedipe, on commence par ce vieil homme aveugle qui contera sa folle aventure. C’est beau, fluide et bien illustré.

La vue de philosophe et d’écrits croisés sont un plus en fin de roman.

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L'empereur des alchimistes selon Arcimboldo

Comme beaucoup de monde je pense, je connais Arcimboldo pour ses curieux portraits aux airs de nature morte rendant hommage à des métiers (comme Le Bibliothécaire ou Le Cuisinier), aux quatre saisons ou encore aux quatre éléments. Mais je ne connais rien de sa vie, aussi ce nouvel opus de la collection "Le roman d'un chef-d'œuvre" tombait à pic !



Via le portrait de Rodolphe II en Vertumne, Alain Le Ninèze nous propose une plongée à la cour pragoise de l'empereur Habsbourg mais surtout dans le monde mystérieux des alchimistes et des astrologues car le dirigeant du Saint-Empire romain germanique était semble-t-il féru de ces disciplines.

Le résultat est plutôt réussi : j'ai apprécié découvrir le temps de ce petit roman cet univers de l'alchimie et des cabinets de curiosités, de côtoyer des personnages comme Tycho Brahé et John Dee ou avoir un petit aperçu de la vie à la cour de Rodolphe II. On en apprend plus aussi sur Giuseppe Arcimboldo, ses sources d'inspirations et sa méthode pour arranger ses compositions de fleurs, de fruits et de légumes afin de créer un personnage : j'ai trouvé ça vraiment très intéressant et je pense que désormais je verrai ses peintures d'un autre œil et je m'attarderai plus longtemps sur les petits détails qui s'y trouvent.
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L'empereur des alchimistes selon Arcimboldo

Une belle idée d’exercice d’écriture ou comment laisser son esprit vagabonder dans les méandres de la création d’œuvres saisissantes.

Cela faisait longtemps que j’avais envie de me plonger dans un ouvrage de la collection des Ateliers Henry Dougier, « le roman d’un chef d’œuvre » qui explore de de façon romanesque la genèse d’une œuvre picturale emblématique d’un peintre.

Grâce à Babelio, j’ai reçu celui dédié à Vertumne. J’étais ravie car je ne connaissais Arcimboldo qu’à travers ses œuvres exubérantes qui ressemblent à des exercices surréalistes. Ce sont d’ailleurs ces derniers qui le remettront au goût du jour au 20ème siècle. Sa peinture pour son époque était irrévérencieuse, onirique, et pouvait être vue comme provocatrice, car le tableau dont il s’agit figure quand même l’empereur des Habsbourg, Rodolphe II. Ce dernier, comme on l’apprend dans l’ouvrage, est versé dans les arts obscurs, entouré d’alchimistes et d’astrologies, possédant un cabinet de curiosités, ne pouvait il est vrai qu’être séduit par cette interprétation onirique de sa personne. Il en remerciera d’ailleurs le peintre en le faisant comte palatin.

A travers ce récit on explore ainsi la vie du peintre, mais aussi l’origine de ses créations influencées par ces entassements baroques des cabinets de curiosités de l’époque mais aussi les métamorphoses d’Ovide. Ces éléments sont passés assez rapidement dans l’ouvrage mais donnent une piste de réflexion.

On suit en fait le cheminement de l’œuvre dans l’esprit du peintre ainsi que sa vie, élément qui m’a peut être encore plus emportée car en fait il est longuement question de Prague où le peintre vivait avec l’empereur qui avait fui Vienne jugée trop guindée pour Prague plus adaptée à son penchant pour le mystère. (mais le tableau ne sera réalisé qu’à Milan à la fin de sa vie alors qu’il aura déjà quitté Prague)

C’est ainsi un plaisir de se replonger à Prague de façon inattendue et de percer le secret du Golem. L’histoire de ce un monstre fantastique qui se baladait dans les rues et obéissait au rabbin nous paraissait un peu obscure quand on était sur les lieux,. Nous n’étions pas sûrs d’avoir bien saisi l’histoire de ce Frankenstein trahi par son créateur, qui se prête si bien à l’ambiance de la ville lorsque la brume la recouvre.



Une seule petite déception, les descriptions un peu froides de l’auteur qui donnent parfois un récit factuel et informatif, ce qui est le cas au vu de la bibliographie indicative en fin d’ouvrage et des références intéressantes qui sont données.

Dans tous les cas l’ouvrage nous propose un récit sur la genèse de l’œuvre d’Arcimboldo assez plaisante avec ses créations extraordinaires écrasant d’un coup de pinceau le réalisme et pourtant qui représentent avec justesse leur sujet.
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Moi, Judith

« L'histoire de Judith est d'emblée légendaire. Dans le récit biblique, l'inscription historique est vague ou carrément fantaisiste : la ville de Béthulie est absente de la toponymie de l'époque, Nabuchodonosor n'était pas roi des Assyrens à Ninive mais roi des Chaldéens à Babylone, aucun de ses généraux n'a porté le nom d'Holopherne, et Judith - inconnue par ailleurs dans l’Ancien Testament - n'est qu'une incarnation symbolique de son nom : Judith/Yehûdîth = la Juive. Le Livre de Judith nous raconte donc une histoire située dans un espace et un temps fictifs. C'est une allégorie patriotique et religieuse illustrant les thèmes suivants: la victoire d'Israël contre un ennemi surpuissant, la revanche du faible sur le fort grâce à l'aide de Dieu.»



Moi, Judith… Alain Le Ninèze @leninezealain @ateliershenrydougier



Une œuvre à nulle autre pareille, un récit basé sur la Bible, mais aussi un voyage artistique avec quelques tableaux, représentant Judith tranchant la gorge d’Holopherne et autres scènes, réalisés par des peintres de toutes les époques… ce livre est tout à la fois art visuel et art littéraire, un ouvrage à glisser dans sa bibliothèque et à découvrir, page après page, avec délectation!



On retrouve ici le récit biblique raconté par l’auteur, mais aussi une analyse du texte, un tour d’horizon de ses réinterprétations à travers les siècles, notamment celle de Freud.



Judith, cette femme inspirante parmi quelques-unes des figures les plus emblématiques de l’Ancien Testament, cette veuve qui libéra la ville de l’envahisseur…



« Voici la tête d'Holopherne, général en chef de l'armée d'Assour. Le Seigneur l'a frappé par ma main. Il a péri pendant son ivresse, sans qu'il ait commis avec moi quoi que ce soit qui aurait pu me déshonorer.»



Judith incarne la force faite femme, le courage, la détermination! C’est une héroïne, telle le fougueux Achille ou le stratège Ulysse; une femme de la Bible.



« Le Seigneur Dieu m'avait entendue, l'occasion attendue m'était enfin donnée... Je me levai d'un bond, saisis l'arme et écartai la tenture de l'entrée.»



Car, n’oublions pas qu’au-delà du côté religieux du livre, la Bible regorge de personnages aussi passionnants que les héros de l’Antiquité et aussi inspirants!

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