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Critiques de Alexandre Lacroix (144)
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Comment vivre lorsqu'on ne croit en rien ?

Avant toute critique je dois préciser que je suis une pure neophyte en terme de philosophie. Ceci étant dit,j'ai été "accrochée" par le titre, "comment vivre lorsqu'on ne croit en rien" car en tant que personne "qui ne croit en rien" la vaste étendue de l'univers et le caractère tout à fait insignifiant de notre existence me laisse un peu perplexe...voir effrayée. Mes attentes envers ce livre étaient donc biaisées, j'espérais peut être trop y trouver un "manuel" de vie. J'ai apprécié le cœur du livre qui propose une réponse à la question du titre: même en étant néophyte, le cheminement de pensé était clair et bien amené, les propositions énoncées m'ont amenées à me questionner. Cependant cette partie du livre est extrêmement réduite, le reste de l'ouvrage étant consacré à la description de la pensée des sceptiques antiques. J'ai trouvé ces présentations un peu scolaires et didactiques et surtout ce n’était pas ce que j'attendais de cet ouvrage. Je le conseille donc à ceux qui souhaitent mieux connaitre ce courant...pas vraiment à ceux qui cherchent à savoir comment vivre lorsqu'on ne croit en rien
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Pour que la philosophie descende du ciel



Dans l'ensemble je lis très peu de philosophie, ou alors éventuellement des recueils de ce genre. Non pas que je ne m’y intéresse pas mais ma seule rencontre avec le domaine, c’est le cours de philo de la terminale. Autant dire il y a une éternité.

Qui lire, par quoi commencer ? Alors finalement je ne lis rien. Je suis donc assez contente de voir que selon Alexandre Lacroix je n’ai nul besoin de fréquenter Socrate, Descartes ou Nietzsche, philosophes qu’il cite parfois, pour philosopher moi-même. En fait je le faisais déjà sans le savoir comme le bourgeois gentilhomme, etc…

Tout ne m’a pas intéressée, ni forcément convaincue mais savoir qu’il suffit de se poser des questions, de faire des rapprochements, à partir de son expérience, comme lui-même le fait est libérateur. Car il ne part pas d’un concept abscon pour dérouler un cheminement de pensée. Ses débuts sont du genre “ S'il est un argument que je trouve agaçant, parmi ceux qui visent à vous dissuader d'avoir des enfants, c'est bien celui-ci : à quoi bon, entend-on dire parfois, donner la vie à de pauvres êtres humains dans un monde aussi mauvais que le nôtre? ” et conclue par “ Voilà le meilleur argument contre ceux qui s'interdisent de procréer à cause du réchauffement climatique, de la récession, ou des guerres à venir : dans la pire adversité,la filiation est le dernier rempart de l'humanité.” Et pour aller de l’introduction à la conclusion, il passe par le roman La route de Cormac McCarthy.

Ou encore “ Voilà une histoire vraie, qui m'est arrivée il y a quelques années : j'étais allongé sur le dos, en proie à une insomnie plutôt paisible. Je n’irais pas angoissé (….) Soudain, je me suis vu depuis le plafond. Tout se passait comme si mon regard et ma conscience étaient suspendus dans les airs à deux mètres à peu près au-dessus de moi. “ et termine par “ Où l'on voit que le couple âme-corps, tel qu'il a été compris et inculqué par la tradition occidentale, définit l'éventail des expériences que nous sommes capables de vivre sans basculer dans la terreur ou la folie. “ Après avoir comparé notre vision dualiste avec celle d’autres peuples dans lesquelles la personne a d’autres émanations que les seuls corps et âme.

Ces deux exemples représentent le genre de réflexions que l’on peut attendre de ce livre. En quelques pages, trois à cinq, et une pensée simple il invite à réfléchir à ce qu’il dit et à laisser notre propre esprit vagabonder et à élaborer lui même une pensée philosophique, non validée par un penseur dûment estampillé.

Ce qui ne dispense sûrement pas de les lire, mais permet sans doute de le faire plus librement.

Pour ma part je vais aller à la bibliothèque, feuilleter des numéros de Philosophie Magazine dont il est directeur de rédaction.

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Pour que la philosophie descende du ciel

Partir de soi, de sa propre expérience pour oser penser, réfléchir et en garder trace. Chaque thème touche, ébranle ou étonne. Les propos sont fluides , aisément appréhendables même pour les néophytes (dont je fais partie) et suffisamment étayés pour nourrir le lecteur. Ils laissent parallèlement une grande latitude pour avoir envie de creuser davantage.

Une bibliographie indicative aurait pu être un plus en fin d'ouvrage mais en picorant les références citées dans l'ouvrage, de nombreuses perspectives sont déjà offertes au lecteur.

Une bonne découverte, et j'y reviendrai souvent tant certaines conclusions de paragraphe éclairent et font office d'aphorismes.

SP

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Pour que la philosophie descende du ciel

Certes, le propos de l'auteur est estimable, relier la philosophie à notre monde réel et en comprendre ses idées:"la lecture des livres de philosophie permet de mettre des mots sur les idées qui se trouvent en nous à l'état diffus, exactement comme la lecture des romans nous aide à mettre des mots sur nos sentiments diffus".

Les expériences personnelles de l'auteur (deuil, survie, vieillissement, etc., sont légères, où l'idée philosophique traitée nous laisse amusés.

J'ai lu ce livre il y a une semaine, et je n'en ai aucun souvenir, la lecture a été fluide, c'est justement là le problème à mon sens, les thèmes choisis sont traités en surface, et rapporter tout à sa propre expérience limite beaucoup la profondeur des sujets philosophiques.

Désolée je manque d'inspiration!
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Pour que la philosophie descende du ciel

Je ne sais pas vous, mais moi, je déteste les gens qui emploient des mots inusités, qui philosophent, la bouche en cul de poule en se croyant supérieurs. Comme si les idées n’étaient pas accessibles au commun des mortels. Non, mais !

Donc, c’est avec beaucoup de curiosité que j’avais coché ce livre de philosophie d’Alexandre Lacroix, essayiste et romancier, directeur de « Philosophie Magazine » dans lequel il a publié tous les articles présents.



Déjà, un point de départ : pourquoi les idées se baladeraient-elles là-haut, dans le ciel, au-dessus des expériences ordinaires ? Eh bien...à cause de Platon et puis de Socrate ! Je ne vous refais pas un cours, rassurez-vous. Mais Alexandre Lacroix, lui, dit que finalement, c’est à partir de sa propre expérience, de sa propre perception du monde que chacun peut « penser » et se forger une opinion. Finalement, ce sont les humains qui font le monde, non ? Ce ne sont pas des Idées, qui, aériennes, vogueraient toutes guillerettes et daigneraient s’abaisser de temps en temps vers des intellectuels à l’air absorbé.



Donc, nous voici sur Terre, nous cognant à toutes sortes d’expériences : le deuil, le couple, l’érotisme, la souffrance, l’éducation, le langage, les animaux, l’échec, le courage, la force, le vieillissement, la morale, le travail...Je m’arrête là.

Alexandre Lacroix part très souvent de son vécu et pense. Il cite de temps en temps d’autres philosophes, pour les expliquer, ou pour clamer son désaccord. Mais il accepte la diversité, il accepte la confrontation. Les livres de philosophie sont essentiels, pour lui, car « le grand philosophe est celui qui réveille notre pensée, tandis que le bercement de la banalité l’engourdit. La beauté du geste philosophique, c’est qu’on ne devine jamais comment le philosophe va s’y prendre. Ce qui compte, c’est la qualité de l’éveil que la philosophie procure ».



Tout au long de ces pensées, j’ai réfléchi. Sur moi-même, sur ce qui m’entoure, sur des concepts abstraits. Et je peux vous dire que ça fait du bien. Car on n’a pas beaucoup le temps de penser, en toute quiétude, dans ce monde de fous. Ce livre est vraiment un tremplin pour le commun des mortels, vers une forme plus aboutie du cerveau et de l’âme. Point de départ uniquement, car les chapitres très petits ne font évidemment que donner les jalons d’un développement à accomplir par soi-même.

Merci donc à Alexandre Lacroix, merci aux éditions Allary de m’avoir fourni matière à penser, « le plus sûr antidote au poison de la routine ».

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Dragons amoureux !

Des Dragons amoureux ! qui enflammeront le cœur de tous les enfants.
Lien : http://jeunesse.actualitte.c..
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L'homme qui aimait trop travailler

Un court roman que j'ai apprécié car il a une certaine résonance avec ma vie en ce moment. Par contre les pages sur les joies de l'open space ou la descrisption des maillons de la supply chain peuvent vite paraître rébarbatives pour les non-initiés. Moi ça m'a parlé et j'ai bien aimé.
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Dragons amoureux !

Une jolie histoire d'amour qui transporte et emmène petit dragon à se surpasser pour sa belle.
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L'homme qui aimait trop travailler

Pourquoi ce livre ?

La lecture de ce livre a été suggérée dans le cadre d’un cours universitaire où un club de lecture a été mis sur pied et où les participants devaient lire un des deux titres proposés. Ce n’est pas un roman que j’aurais choisi de mon plein gré car ni le thème du roman, ni l’apparence générale du livre, notamment la première et la quatrième de couverture, ne m’attirent particulièrement. Cependant, j’ai quand même choisi de lire ce livre pour une raison de disponibilité : l’autre titre suggéré, Vérité et amour de Claire Legendre, n’était pas disponible à ma bibliothèque publique.



Un aspect qui m’a plu :

J’ai aimé la narration du roman. Sommer est un personnage complexe et une narration à la première personne du singulier permet de mieux capter l’étendue de sa personnalité, ce qu’une narration omnisciente n’aurait pas pu rendre avec autant de justesse. Sommer ne se juge pas, il se livre sans complaisance. Il aborde sa difficulté à entretenir des relations humaines saines, son vide intérieur que le travail ne comble pas tout à fait, son passé d’ethnologue, où on le devine plus passionné, plus humain. J’ai apprécié sa prise de conscience finale, son cheminement psychologique, bien que ce revirement soit trop soudain pour être crédible.



Un second aspect qui m’a plu :

Trouver un second aspect qui m’a plu dans ce roman a été difficile, ce n’est pas une lecture que j’ai appréciée. Cependant, la longueur de ce roman m’a plu. Le nombre de pages est parfait pour pouvoir lire le livre d’une seule traite sans avoir à y consacrer de nombreuses heures et j’aime beaucoup pouvoir lire un livre sans avoir à interrompre ma lecture. Ce qui est idéal dans ce cas, car si j’avais eu à déposer mon livre en cours de lecture, je ne crois pas que j’aurais réussi à le reprendre pour le terminer.



Un aspect qui m’a moins plu :

Je n’ai pas apprécié le traitement du thème. Le surmenage est un sujet très actuel et j’ai eu l’impression que l’auteur a réduit un problème de société à un seul jugement de valeur. J’ai trouvé la première partie du roman, où Sommer est dépeint comme un bourreau de travail exigeant et difficile, plus agréable à lire que la seconde partie, que j’ai trouvée moralisatrice et un peu superficielle. La fin, fort décevante, vient finalement clore le récit de manière prévisible, ce qui m’a laissé une désagréable impression du livre.

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L'homme qui aimait trop travailler

• Pourquoi ce livre? 1. Tout d’abord parce que nous avions droit de lire l’une des lectures obligatoires pour ce travail. Ensuite parce que c‘est celui qui semblait le moins long (j’ai beaucoup de lecture en ce début de session…), mais aussi parce que j’avais lu que l’auteur est directeur de la rédaction de Philosophie Magazine. Ça fait longtemps que je n’avais pas lu 175 pages en une journée (merci Google ?), alors j’ai pu me donner ce défi et le réussir.

• Un premier aspect qui m’a plu : 2. Il m’arrive rarement de lire des romans écrit à la première personne ces derniers temps, alors cette lecture avait cela de rafraichissant. Le point de vue narratif interne à cet avantage de nous faire découvrir les opinions que le protagoniste a des autres ou encore de lui-même. Ici Sommer a beaucoup d’opinion sur lui-même et pas les plus modestes !

• Un second aspect qui m’a plu : 3. Le livre contient quelques assertions philosophiques qui ne sont pas totalement dépourvues d’intérêt, mais les réflexions sur l’économie internationale sont complètement farfelues et sont aisément réfutables. D’un autre côté, le texte contient plusieurs « petits » faits plutôt intéressant, par exemple que le bouton de fermeture des portes d’un ascenseur est le plus utilisé, chose nouvelle d’après l’auteur.

• Un aspect qui m’a moins plu : 4. Il est difficile de dire si la pensée de l’auteur se reflètent dans les propos tenus par Sommer ou si ce dernier agit comme un anti-héros à la Elvis Gratton. Vu que les chapitres sont trop court pour développer correctement une idée, nous en sommes à pouvoir contredire facilement ses propos, mais il n’y a personne au bout du fil pour nous répondre… Ce qui rend la lecture frustrante pour moi.

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L'homme qui aimait trop travailler

1. Pourquoi ce livre?

En fait, je n’ai pas vraiment choisi L’homme qui aimait trop travailler, étant donné qu’il faisait partie d’un des deux livres obligatoires pour le Club de lecture. Comme il était possible de l’utiliser pour faire ce rapport de lecture, j’ai décidé de joindre l’utile à l’agréable. Ainsi, je ne l’ai choisi que par rapport à l’autre livre imposé, Vérité et amour de Claire Legendre, que parce qu’il était le premier accessible et disponible, c’est-à-dire que j’étais capable de l’emprunter immédiatement par prêt numérique.

2. Un premier aspect qui m’a plu :

Un premier aspect qui m’a plus de ce livre est le fait qu’on y présente un domaine d’emploi très vraisemblable, puisque beaucoup de gens travaillent dans la chaîne d’alimentation. Le protagoniste devient alors quelqu’un d’important, étant directeur, mais le fait que ce soit la direction de la chaîne d’approvisionnement d’une compagnie de biscuits rend le tout moins prestigieux. Bref, j’ai apprécié que le personnage principal soit mis en scène dans un quart de métier peu reconnu et aussi futile pour la majorité des gens. L’importance qu’il se donne apparaît alors plus relative et insignifiante.

3. Un second aspect qui m’a plu :

Un second aspect qui m’a plus de ce livre est la description. Toute l’information est décrite en détail, ce qui permet vraiment de visualiser rapidement l’ambiance du livre, le physique des personnages, les lieux, le bureau de la compagnie où se déroule l’histoire. Cette information permet de rendre avec plus de vérité la vie du personnage principal. Également, cette description abondante s’agence avec sa personnalité pour le moins méticuleuse. Elle rend bien sa tendance à tout vouloir prévoir et planifier.

4. Un aspect qui m’a moins plu :

Ce que j’ai moins apprécié du livre est le personnage principal. Je l’ai trouvé tout à fait détestable du fait qu’il soit aussi froid socialement et aussi dénué d’émotions. C’est un personnage avec lequel j’ai eu de la difficulté à m’identifier. Je ne me suis pas reconnue dans sa manière de réfléchir qui me désarçonnait toujours. Sa façon de penser et ses réflexions m’agaçaient énormément et je n’adhérais pas au fait qu’il perçoive ses interactions avec les autres de façon aussi négative.

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L'homme qui aimait trop travailler

1. Pourquoi ce livre?

Le contexte qui m’a poussée à faire le choix du livre L’homme qui aimait trop travailler est lié à des exigences scolaires. Dans le cadre du cours SCI6344, comme il fallait minimalement lire un des deux livres proposés pour le club de lecture et qu’il était possible d’utiliser ce même titre pour réaliser ce rapport de lecture, j’ai décidé de faire d’une pierre deux coups et de sélectionner le livre d’Alexandre Lacroix. En termes de proposition de lecture, il m’interpellait davantage que Vérité et amour de Claire Legendre.



2. Un premier aspect qui m’a plu :

J’ai apprécié le fait que le roman soit écrit à la première personne du singulier. Ainsi présenté, le personnage principal m’interpelle davantage et mon adhérence à sa personnalité et à sa pensée en est décuplée. Ses réflexions sont fluides et ses interventions pertinentes et assez cinglantes. C’est un angle d’approche qui m’a plu pour aborder le sujet de notre relation avec le travail. Ainsi rendu de manière personnelle, le discours apparaît un peu plus vrai et moins généraliste. Bref, un « je » attachant malgré le fait qu’il soit lui-même détaché de toute affection.

3. Un second aspect qui m’a plu :

J’ai aimé le sujet traité, c’est-à-dire la relation que nous entretenons avec le travail et l’idée de « servitude volontaire ». C’est un sujet d’actualité et certaines conséquences des transformations qui ont présentement cours dans le milieu du travail ne sont pas toujours connues ou sinon évacuées de notre discours. Le sujet est donc riche en réflexion et permet de jeter un regard sur sa propre relation avec le travail à travers un personnage investi corps et âme dans son métier alors que ses réalisations sont assez éphémères.

4. Un aspect qui m’a moins plu :

Au départ séduite par le sujet du livre, j’ai plutôt trouvé son traitement très irritant au fil de la lecture. En effet, des longueurs sont apparues et la fin était, à mon avis, prévisible. L’impression de longueur créée par la manière de traiter le sujet, qui ressemblait presque à une proposition de thèse à certains moments, m’a finalement rebutée au point où j’ai fermé le livre avec une impression diamétralement opposée au sentiment positif que j’avais après la lecture des trois premiers chapitres.

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Dragons amoureux !

Après Dragon Père et fils que je n’ai pas lu, ce second volume aborde un autre sujet. Petit dragon parfaitement intégré parmi les humains est dans la cour de récré lorsqu’une petite fille lui fait un bisou sur le museau ! Et là, quelque chose de bizarre se passe, une flamme monte dans son gosier, il a peur de tout brûler ! Comment faire pour déclarer sa flamme sans brûler son amoureuse ? Heureusement que Papa dragon n’est pas loin pour lui donner des idées !



L’histoire est vraiment très mignonne, les dessins aussi. Ayant pu entendre les créateurs de l’album, j’ai ainsi appris qu’ils avaient utilisé une méthode de bande-dessinée pour les illustrations : les trait à l’encre de chine posés en calque par dessus les dessins à l’aquarelle afin de mieux marquer profondeurs et détails. et le résultat est franchement chouette.



Une jolie découverte des éditions Père Castor qui savent aussi se recycler !
Lien : https://girlkissedbyfire.wor..
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Voyage au centre de Paris

Du Jardin du Luxembourg au 7, rue Charles-François-Dupuis, où il situe son domicile, Alexandre Lacroix propose une déambulation à travers quelques arrondissements de Paris.



Au hasard des rues, l'auteur convoque l'histoire, la littérature et ses souvenirs personnels pour écrire une longue lettre à la femme de sa vie, Jeanne, l'interpellant à plusieurs reprises.



Ce « tu » toutefois n'est pas exclusif et le lecteur se sent emmené en promenade.



Ainsi, Alexandre Lacroix passe de l'histoire des chaisières du Luxembourg à celle des duvets de mousse entre les pavés des quais de Seine ; des rêveries sur le « cafard parisien », cette « morosité grise comme le zinc des toits » aux crêperies de la rue Saint-André des Arts ; de la couleur de la Seine (« ventre-de-grenouille », disait Paul Morand) aux fêtes déjantées dans les catacombes.



Il y a aussi des personnages étranges croisés en chemin, dont « Hors-Humain »… et des bars, et des glissades risquées sur les toit , des incursions dans des chambres de bonnes…



Parfois c'en est trop, surtout quand Alexandre Lacroix se lance dans des considérations sur l'urbanisme comparé de Paris et de Shanghai, mais l'excès n'est pas condamnable et le lecteur choisira ce qui lui plaît… notamment cette illusion d'optique à la Fontaine Médicis, à aller vérifier sur place. Absolument.







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Dragons amoureux !

Deuxième titre de ce que j'espère sera une longue série de "contes de dragons". On découvre ici avec humour, l'émergence du sentiment amoureux qui chez le dragon peut provoquer des flammes !
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Dragons amoureux !

Un tendre récit et un dessin plus qu’expressif.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
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L'homme qui aimait trop travailler

Voici un livre qu'en temps normal je n'aurais sûrement pas élu pour figurer dans ma PAL, encore moins dans ma bibliothèque. Une iconographie et un titre explicites dans une couv' glacée qui en devient glaçante, des commentaires sur la toile peu engageants, un auteur aux fonctions trop proches du milieu de l'édition pour ne pas subodorer un vague soupçon de copinage, ... Mais le hasard des lignes du grand réseau en a décidé autrement, et c'est ainsi que je me suis retrouvé à accueillir un exemplaire de cette édition chez moi, et à ignorer mes préjugés. Bien m'en a pris.



Sommer est cadre sup dans le milieu du biscuit, un milieu où tout est paramétré, disséqué, décortiqué et réfléchi, du multitasking à la publicité paradoxale qui vante les mérites de l'hédonisme (« Carpe Diem », ou ceux qui le scandent dans la réclame ne sont pas ceux qui s'y adonnent), en passant par l'emploi du temps, évidemment minuté, surbooké, déshumanisé. Et l'amour dans tout ça me direz-vous ? Ben voilà, justement : de l'amour dans tout ça, il n'y en a pas. Ou alors si peu : un artefact de sentiments, un succédané d'illusions amoureuses... Et ne parlons pas de la tendresse (bordel)



Dans ce court roman, l'on suit Sommer au gré d'une prose aux allures de scan, une prose efficace, aux tonalités parfois philosophiques flirtant avec les lignes de la digression, une prose qui nous fait entrer de plein pied dans la vie de Sommer en nous détaillant une de ses journées de travail. Ce lundi de reprise ressemble à s'y méprendre aux autres jours de la semaine, mais il marquera le début d'une fin, ou d'autre chose, pour le moins le début d'une prise de conscience chez Sommer : « Cela m'avait toujours meurtri, cette faiblesse, d'être capable d'entrevoir l'absolu mais de ne pas être en mesure d'agir en conséquence, d'en égarer la trace, de ne pas savoir en faire une force en moi ".





Il ne faut certes pas s'attendre avec cette lecture à ouvrir les portes du suspense, on sait d'emblée où le surmenage mène. Mais on peut s'attendre à une agréable surprise, pour un ensemble efficacement bien analysé. En tout cas, la surprise a été là pour moi.

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Ce qui nous relie : Jusqu'où Internet chang..

Avec un tel slogan ("Jusqu'où internet changera nos vies"), moi petite blogueuse faisant partie de la génération Y, comment aurais-je pu résister à cet appel ?



Internet. Cette chose que certains adorent et que d'autres repoussent autant que possible. Est-ce encore possible à notre époque ? Rien n'est moins sûr.



Pour être tout à fait honnête, ce genre de lecture est tout nouveau pour moi et du haut de mes 16 ans je dois avouer que je n'ai pas tout compris. Mais le nécessaire je l'espère.



Je n'ai pas connu le "avant" internet alors je suis plutôt mal placée pour en parler mais j'ai toujours assimilé le fait que cela ait transformé le quotidien de milliards de personnes.



J'ai dans l'ensemble était convaincue de ma lecture. J'ai aimé les différents aspects abordés comme les sciences ou la politique. Cela permet d'avoir plusieurs points de vue et d'ainsi traiter tous les aspects (en plus d'élargir nos connaissances et de ne pas être influencé).

J'ai aussi apprécié l'intervention de différentes personnes (toujours dans l'objectif d'un supplément d'informations) et les questions qu'elles nous poussent à se poser. Définir les enjeux du numérique, voilà une tâche complexe mais pourtant passage obligé.



L'avenir d'internet, comment voulons nous le voir évoluer : la thématique que j'ai principalement retenu et qui m'a beaucoup fait cogité.



Cependant, je regrette que quelques théories ne soient pas plus pédagogues et que d'autres ne se soient pas concentrer sur l'essentiel.



Je pense, grâce à ce livre, poser un regard différent (et un regard tout court) sur, ce qui est certain, le quotidien et l'avenir de notre société. Pour finir, je dirais : mitigée par la manière d'aborder mais enthousiaste pour le sujet traité.
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Ce qui nous relie : Jusqu'où Internet chang..

J’ai trouvé cet essai vraiment intéressant [même si je ne suis pas sûre d’avoir toujours tout compris…]. Il se base sur un apport historique important afin de nous situer au mieux le contexte dans lequel les différents protagonistes interviennent. La partie concernant Julian Assange, à ce niveau-là, est vraiment passionnante !



Par contre, j’ai eu vraiment beaucoup de mal à me positionner par rapport aux théories développées par Philippe : tout cela me semblait n’être que les élucubrations d’un illuminé. D’autant plus qu’Alexandre Lacroix a choisi de ne pas influencer son lecteur et donc, ne réfute, ni ne confirme les informations dont il témoigne. Heureusement, il donne quelques clés, en fin de partie, pour que l’on puisse se faire notre propre opinion.



La dernière partie, quant à elle, m’a complètement assommée ! Non pas d’ennui mais d’aberration face au monde que nous promet l’Université de la Singularité. Pitié, faite que l’homme-cyborg ne soit pas encore pour tout de suite ! Quelle horreur !



Ce que je reprocherais à cet essai, c’est le côté « je raconte ma vie » qu’à tendance à prendre Alexandre Lacroix. Après, je pense que cela pouvait provenir d’une volonté de détendre l’atmosphère et de rendre la lecture plus fluide, ce qui était parfois nécessaire, mais c’était un peu dérangeant [je me fiche de savoir qu’il a cassé la cuvette des toilettes de l’appartement qu’il louait, par exemple].



J’ai eu beaucoup de mal à avancer dans cette lecture notamment parce que je n’ai pas compris pourquoi il fallait y raconter les théories abracadabrantes des thruthers. En donner un petit exemple aurait suffit. Néanmoins, je ne regrette pas d’être allée jusqu’au bout car cela m’a permis de réfléchir à la manière dont nos relations au réseau web pouvaient évoluer mais aussi à ce que je souhaite comme avenir connecté.
Lien : http://www.maghily.be/2016/0..
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Ce qui nous relie : Jusqu'où Internet chang..

Livre gagné dans le cadre de la masse critique de janvier 2016.



Ce livre nous livre un excellent rappel historique de comment Internet a pris une place de plus en plus grande dans notre quotidien mais comment cela peut être dangereux de trop lui livrer ce dernier.

Ce roman n'est pas qu'historique, il est également intellectuel, politique, technologique et scientifique. Par ces 3 héros, nous découvrons plusieurs points de vue mais également plusieurs utilisations et plusieurs vies.



Une bonne découverte qui nous donne à réfléchir sur nous-même et sur la place que nous avons laisser à cet outil révolutionnaire qu'est Internet.
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