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Critiques de Alexis Brocas (114)
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La honte de la galaxie

À travers ce livre formidable, on s'oublie dans un monde à la fois terrifiant et fascinant.

Voyager aux côtés de l'héroïne est une expérience très intéressante qui nous fait réfléchir sur beaucoup de points qui concernent notre société.

On passe par beaucoup d'émotions qui nous font comprendre les enjeux des personnages et de leur monde.

Les moments indécis de l'héroïne nous font comprendre que tout le monde à ses moments de doute et qu'il faut passer à travers cela pour avancer et persévérer.
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Astrea

Je partais sans m'attendre à rien sur cette lecture, et ça a été au final une très bonne découverte !



J'ai été prise dans ce roman aux côtés d'Astréa. Avec elle, on va apprendre à voir derrière les aspects les plus dorés offerts par l'Empire, on va la voir apprendre à forger sa propre vision, construire sa propre personnalité avec ses propres envies.



On ne se penche finalement pas tant que ça sur une histoire emplie de complots et trahisons en tout genre comme le laisse penser le résumé, et on reste finalement assez en retrait du front du conflit, pour se pencher plutôt sur ce qui se passe en coulisses, et sur l'évolution d'Astréa. On est finalement plus sur un roman d'apprentissage qu'un roman d'action (ce n'est absolument pas un point négatif).



Il était intéressant d'avoir tout ce pan sur la politique, avec les questionnements sur les catégories socio-économiques, la hiérarchie sociale que les gens peuvent créer et dont il est difficile de se détacher si on ne veut pas être mis au ban, les questionnements moraux, ...

De même, sur un aspect différent, j'ai trouvé intéressant, mais également original ce métier de construction et de restauration de planètes. Je n'avais jamais eu l'occasion de voir ce genre de choses jusqu'ici, et c'est très bien amené. Cela prend une très grande part dans la vie du personnage donc dans le roman, et je n'ai pas du tout été perdue par la façon dont c'était amené, ou durant les passages où on était témoin de ce savoir-faire.



Côté personnages, j'ai apprécié les suivre, particulièrement la protagoniste Astréa. Je ne peux pas dire que j'étais toujours en phase avec sa façon de voir les choses ou ses choix, mais ça en faisait un personnage intéressant et complexe, qui doit s'adapter aux situations auxquelles elle doit faire face.

Pour les autres personnages, on ne les voit pas autant, mais il n'y a pas eu quelqu'un que j'ai particulièrement détesté.



Au final, au fil des pages, et au vu du résumé, je me serais attendue à être moins éloignée de la partie conflit interplanétaire pur et dur, mais j'ai néanmoins passé un très bon moment avec ce roman qui tient sa promesse en proposant de l'espionnage et des trahisons. Je ne sais pas s'il me marquera indéfiniment, mais c'est définitivement une très bonne lecture ! Et une histoire de SF spatiale accessible à touxtes !
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Il n'y a jamais de meurtre en l'île

Une agréable balade dans l'île de Ré. Comme un air de vacances. Quoique non, c'est l'île côté résidents ici, ceux qui la connaissent en hiver, qui ont arpenté les pistes cyclables et tous les recoins. En compagnie d'une bande de quadragénaires, pas vraiment d'ici, mais qui en ont fait leur fief, tous un peu paumés, sans boulot ou presque, sans famille sauf que leur bande leur en tient lieu.

Une balade historique aussi, de l'abbaye des Châteliers aux remparts de Saint Martin.



Ces jeunes gens sont assez pathétiques : Un mélange de Six compagnons, qui auraient vraiment passé l'âge, et de pieds nickelés.

Quand l’un des leurs meurt dans un drôle d’accident, et que les enquêteurs officiels concluent à la responsabilité des mouettes (et des huîtres), ceux qui restent ne voient pas d’autres solutions que rechercher eux-mêmes la vérité, aidés par une grand-mère un brin surprenante.



Une gentille lecture pour les vacances, à mettre dans vos bagages en partant pour l'île de Ré.

Et ça donne envie de revenir l'hiver pour parcourir les pistes cyclables. D'autant que sont détaillés les noms de rues et de lieux, on peut partir sur leurs traces, c’est très précis.


Lien : https://livresjeunessejangel..
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Un dieu dans la machine

La quatrième de couverture me plaisait beaucoup car je travaille dans le digital et les bases de données et j'avais vraiment envie de voir comment on pouvait traiter le sujet.

Malheureusement, je n'ai pas réussi à accrocher à la plume de l'auteur. L'entreprise Larcher est tellement mystérieuse, les rouages tellement complexe, qu'on finit par s'y perdre et le plaisir de lecture n'est plus vraiment le même. Même chose pour le jeux vidéo auquel s'adonne sa fille, alors que je suis une grande gameuse et que j'ai adoré Ready Player One, ici les tenants et les aboutissants sont bien trop esquissés pour qu'on s'y intéresse vraiment.

Une lecture en demie-teinte.
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La vie de jardin

(En préambule, je dois indiquer que je connais très bien l’auteur de cet ouvrage, l’un de mes meilleurs amis depuis plus de vingt ans, témoin à mon mariage etc…Cette critique essaye pourtant d’être honnête, sans faire entrer en jeu mes relations avec mon ami, si cela est possible !)



Alexis a du talent, il le démontre dans cet ouvrage, où l’on suit des dizaines de personnages sur plus de trente ans de vie. Sous la forme d’un grand puzzle, il narre le destin de familles bourgeoises quittant Paris pour le confort d’une vie de jardin dans les années 80.



Ces familles jettent leur dévolu sur Saint-Clone, ancienne petite ville ouvrière de la banlieue ouest de Paris. Là, elles espèrent y bâtir un petit idéal de vie où s’épanouir, faire grandir leurs enfants autour de valeurs bourgeoises et catholiques qui leurs sont chères.



Mais tout ne se passe pas exactement comme prévu. Alexis dresse un tableau sombre des rêves bourgeois. Les non-dits, l’autorité sans discernement, le manque d’empathie, le confinement social et scolaire sont autant de maux qui détruisent parents et enfants. Cette vie en espace clos pavillonnaire surprotégée, qui devait être un idéal, s’avère creuse, anachronique et nocive. Le vernis s’effrite de partout et les belles promesses d’une existence de carte-postale – où l’on enfouit tout ce que l’on ne veut pas voir, tout ce qui ne correspond pas à la norme socialement acceptée – ne produisent au final que des fruits amers.



J’ai aimé le fourmillement de ce récit : la multitude d’histoires, de personnages, de styles. C’est tout un monde qu’Alexis reconstitue à travers une succession de scénettes parfois drôles, parfois touchantes, parfois tragiques ou fantastiques, faites le plus souvent des petits rien de la vie, qui créent une existence. L’écriture accompagne parfaitement l’ensemble vaste qu’elle cherche à décrire. Certaines histoires constituent de véritables petites nouvelles vraiment belles. Mention spéciale à celle de l’ouvrier saint-clonien partant joué à la pétanque, qui est pour moi le sommet du livre.



Un beau livre donc, complexe, foisonnant, ambitieux et amer.
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La mort, j'adore ! : Saison 1

Âmes sensibles, s'abstenir ! Ce roman est plutôt destiné aux grands ados voire aux jeunes adultes. Sexe, situations gores et langage cash : l'auteur ne fait pas dans la dentelle. Il fait aussi un sacré pari : celui de choisir une héroïne antipathique au physique ingrat, et qui se positionne en plus dans le camp des "méchants" ! Tout ceci contribue à créer une ambiance assez malsaine qui risque d'en écoeurer plus d'un. Pour ma part, ça va, mais à la longue, j'avoue que je me suis lassée. Cela tient aussi probablement à la construction du récit choisie par l'auteur : tout le roman est en fait un dialogue entre Clémence et un journaliste, le tout étant enregistré sur les cassettes d'un magnétophone. L'auteur tente de donner du rythme via des interruptions régulières par le journaliste, mais c'est quand même un peu long, avec des digressions qui m'ont parfois ennuyée. Il reste que c'est un roman plutôt original, avec un ton et parti pris qu'on voit rarement dans la littérature ado. A découvrir pour les curieux et les amateurs de Buffy version trash ! ;-)
Lien : http://surlestracesduchat.bl..
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La mort, j'adore ! Saison 3 : Arrêtez le mass..

En lisant la présentation de l’éditeur, je m’attendais à une histoire d’adolescente brisée qui voit tout en noir… Mais je me suis finalement retrouvée embarquée dans un roman fantastique plutôt décalé et très agréable à lire. Ce troisième tome de la série La mort, j’adore ! retrace l’histoire fantastique de Clémence, une ex-démone, et de sa goule Elo. J’imagine déjà les plus sceptiques marmonner qu’ils ont déjà fait le tour des romans du genre… Et pourtant, celui-ci nous offre enfin une vision décalée de cet univers – et loin de nous les clichés d’une histoire d’amour impossible ou d’autres niaiseries tant plébiscitées de nos jours, dont l’auteur n’hésite d’ailleurs pas à se moquer... Avec ce roman, c’est le moment de plonger dans l’univers parfois gore et toujours cinglant des êtres démoniaques, et également de se faire plaisir avec un livre admirable.



Mais venons-en d’abord à l’intrigue de ce roman, que l’on arrive parfaitement à suivre sans avoir lu les deux premières saisons de la saga : Clémence, notre chère ex-démone, se retrouve sur Terre dans un corps d’adolescente plutôt enrobée et désire vivre une vie normale avec sa goule au milieu des autres jeunes de son âge ; elles s’inscrivent donc à la Fac, se rendent à des soirées étudiantes, etc… Mais c’est sans compter leurs pouvoirs magiques et leur immortalité, qui ajoutent une pointe de folie à leur existence.



Cependant, alors qu’elles essayent tant bien que mal de profiter de leurs existences pseudo-humaines, Clémence se retrouve malgré elle obligée de prendre un choix crucial, qui pourrait causer la perte de notre planète. Un choix d’autant plus dur, que notre ex-démone s’avère être la fille d’une ange du Paradis, et qu’elle voudrait par tous les moyens éviter de prendre parti dans le conflit qui oppose le Bien et le Mal.



D’autant plus que du caractère, ce n’est pas ce qui manque Clémence. Avec des propos rarement vulgaires, mais toujours cinglants, elle fait preuve d’un sadisme et d’un humour noir sans pareil. Et avec sa goule Elo, une bimbo tête en l’air et passionnée de philosophie, l’auteur nous propose un duo détonnant tout simplement irrésistible ! On s’attache dès les premières lignes à ces personnages pleins de vies et c’est un plaisir de parcourir chaque ligne de ce roman.
Lien : http://www.a-demi-mot.com/?p..
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La mort, j'adore ! Saison 3 : Arrêtez le mass..

Tout d'abord, lorsque l'on m'a proposé de lire ce roman, j'ai eu quelques appréhensions car je n'avais pas lu les tomes 1 et 2. Finalement, s'il y a bien quelques petites références aux opus précédents, cela ne gène en rien la compréhension du récit et j'ai pleinement profité de cette lecture. Le fait d'avoir lu les saisons 1 et 2 apporte très certainement un éclairage différent et permet d'avoir un peu plus de vécu avec les personnages, toutefois ce n'est pas une nécessité absolue pour apprécier ce livre.



Dès les premières pages.. (la suite sur la bibliothèque de Lilie)
Lien : http://liliebook.blogspot.co..
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La honte de la galaxie

Ce roman est un coup de coeur de mon mari, il fallait donc que je le lise aussi !







Au cœur de cette épopée interstellaire se trouve Meryma, une jeune femme tourmentée par son passé et hantée par les fantômes de sa propre histoire. Son personnage complexe et nuancé nous entraîne dans un voyage émotionnel saisissant, où chaque découverte et chaque révélation façonne sa destinée d'une manière poignante.



L'auteur, avec une maîtrise narrative impressionnante, tisse une toile d'intrigues et de rebondissements qui tiennent le lecteur en haleine jusqu'à la dernière page.



Mais au-delà de son intrigue palpitante, ce roman explore des thèmes profonds et universels, tels que l'identité, la rédemption et la quête de vérité. À travers les péripéties de Meryma et de ses compagnons d'infortune, le roman offre une réflexion saisissante sur la condition humaine et sur les choix qui définissent notre destinée.



L'écriture de l'auteur est tout simplement envoûtante, mêlant habilement suspense, action et moments d'introspection poétique. Chaque page est un véritable plaisir à lire, nous transportant toujours plus loin dans les confins de l'univers et de l'imagination.



Magnifique !
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La honte de la galaxie

Voilà un roman de SF qui, bien que présentant des personnages adolescents, a tout d'un grand. On y retrouve les technologies avancées,-oh la jolie lumière cohérente !- les guerres de pouvoir, les mondes et les créatures de l'espace... L'univers est riche, poétique, un peu punk parfois. Les personnages sont attachants et complexes. On suit la quête de Meryma qui se débat entre ses rêves enfantins de connaissance, elle qui est subjuguée par les étranges mondes de Nixte et son besoin de repos, de calme, d'une vie "normale". Et peu à peu, on comprend nous aussi la fascination exercée par Nixte, ces bâtiments parfaitement lisses, gravés de quelques trous minuscules qui s'éveillent à la lumière et on applaudit au sens caché de ce monde apparemment inerte. Un bon pavé de lecture qui nous laisse le temps d'imaginer.
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Astrea

Un Space Academia initiatique et riche en détails !



Après avoir découvert l’Empire, Nixte et Patrie Bleue aux côtés de de l’ex-officière Meryma dans "La honte de la galaxie", nous embarquons pour une nouvelle aventure spatiale avec Astréa, dans un roman d’apprentissage au genre de Space Academia. L’univers est tout aussi captivant et riche, du point de vue ici d'une étudiante de l’Empire.



De sa planète natale, à l’académie, et jusqu’aux confins de l’univers, Stréa va grandir, et voir ses convictions et ses rêves entrer en collision avec la guerre et les doutes qu’elle amène. Devenir une génésiarque et se perfectionner dans l’art de créer des planètes n’est pas de tout repos. Surtout lorsqu’il faut reconstruire celles détruites par les conflits. Car la guerre n’est jamais qu’à quelques années lumières, et la tension ne fait que grimper au sein de la galaxie. Stréa va devoir reconnaître qui sont les amis et les ennemis de l’Empire, sans vraiment savoir quel est le camp du bien.



Dès 13 ans.
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Astrea

Au début, je me suis dit « mince, il y a trop d’infos à retenir sur cet univers, je ne vais rien comprendre ». Et finalement, j’ai lu ce roman sans même m’en rendre compte.

Plus qu’un roman de science-fiction (même s’il l’est clairement), c’est un récit d’apprentissage, sur une jeune fille qui grandit, confrontant ses rêves d’enfants et ses idéaux à la réalité galactique.

Une lecture qui m’a beaucoup plu, comme La honte de la galaxie, le précédent roman d’Alexis Broca.
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La honte de la galaxie

Découvert un peu par hasard dans le rayon jeunesse de la librairie, je me suis laissé tenter par sa quatrième de couverture et je ne le regrette pas du tout. Le premier bon point, c’est son univers original. Un véritable space-opéra où des empires intergalactiques s’affrontent dans une guerre interminable où des gamines bourrées d’implants électroniques et d’hormones boostant leur courage affrontent une armée de clones surpuissants. Deuxième point fort, Nous suivons le parcours de Meryma âgée de 17 ans, mais déjà ancienne combattante qui dans les premiers chapitres est dans une mauvaise posture. Un personnage très attachant, traumatisé par la guerre, à qui il arrivera bien des mésaventures. Et dernier point positif, Le livre se lit rapidement car aucun temps mort ne vient perturber le lecteur et il apporte un bon nombre de mystères et de surprises.. C’etait donc une très bonne surprise et j’ai grâce à l’auteur, passé quelques heures agréables. Je n’en demandait pas plus.
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La mort, j'adore ! Saison 2 : L'enfer n'est..

Les suites, c'est toujours un peu dangereux. On a tendance à prendre les mêmes éléments, à le dire en pas pareil et puis on voit le résultat.



Pour ce deuxième tome, vous pouvez cracher sur c'que je viens de dire, parce qu'en fait ça se passe pas trop comme ça.



Bon si en fait, un peu. On prend les mêmes et on recommence, MAIS.



Mais ce filou d'Alexis Brocas sait comment nous captiver dès le début. Alexis Brocas utilise un procédé aussi fourbe que la fin de la saison 4 de Dexter : le Suspense !



Contexte :



Clémence (la démone) et Elo (sa bimbo goule), mortes à la fin du premier volume, réapparaissent en pleine forme, en voyage scolaire en Angleterre.



What the fuck ?! Quoi ?! Comme par magie, genre (vous aussi essayez de pas placer des genre après avoir littéralement explosé de rire face à la répartie cinglante d'Elo, métamorphosée en goule philosophe) elles sont mortes et pouf aucune explication ?



Si ! Il faut juste être un peu patient. Clémence ne torture pas que les humains et les anges, elle torture aussi le petit lecteur qui se mordille les bouts de peaux entre les ongles quand elle annonce "vous le saurez d'ici peu". Et on en a pour notre curiosité. Ça permet de nous tenir en haleine sur quatre cent pages (ce qui est quand même plutôt pas mal, nan ?).



Bilaï. C'est drôle, cruel, c'est diablement bon de suivre ces deux ados complètement jetées.



Pas seulement. Qui dit deuxième volet dit maturité (clin d'oeil au magicien dont-on-peut-dire-le-nom) : en fait Clémence a quand même évolué, elle a affiné ses pouvoirs, Elo s'essaye à la philosophie et elle atteint une certaine forme de sagesse (hommage à Nietzsche), entre deux bouchées de pauvres cataphiles/racailles du métro, ...



En plus ça crache sur la génération Lol que MA génération a découvert grâce/à cause à de Sophie Marceau. Ça fait fait monter dans mon estime, y'a pas à chier.



Le point commun entre Harry Potter, The Cure, Le livre sans nom (oui oui en version light), et un film réussi de George A. Romero ? Devinez ?



Côté bande son, c'est juste énorme ; The Good The Bad and the Queen, The Cure, Elliot Smith, Leonard Cohen, ... Pour un peu j'ai l'impression de voir ma garde robe du bahut en B.O. (pardon, je veux dire mes t-shirts achetés sur le marché ou dans une boutique obscure qui jalouserait celles de Camden).



C'est ce qu'on appelle de la critique pas du tout constructive, mais au fond je m'en carre un peu. C'est un pur moyen de s'envoyer en livre. Un shoot d'air frais sur l'overdose que peuvent produire d'autres sagas jeunesse. Et j'arrête là avec mes métaphores à six sous (spéciale dédicace à Clémence, ma poto démone que je kiffe).



Bref, j'ai lu le deuxième tome, true story !
Lien : https://www.instagram.com/lo..
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La honte de la galaxie

Depuis un an j’ai beaucoup plus envie de lire des romans dits de la « littérature de l’imaginaire », autrement dit science-fiction, fantasy et fantastique. C’est donc comme ça que je me suis plongée dans les aventures spatiales dingues et palpitantes de Meryma.



En l’An 300 000 et quelques, le monde est divisé entre divers peuples : clones humanoïdes, étranges plantes-insectes et guerrières enfants. Meryma, dix-sept ans et déjà toute une vie de combat derrière elle, tente d’oublier son passé d’héroïne de guerre sur une planète dépotoir. Jusqu’à ce qu’un matin un convoi de ses ex-camarades ne fasse escale sur la dite planète et ne lui fasse une proposition qu’elle ne peut pas refuser. Mais partout où Meryma va les ennuis la suive, y compris aux confins de l’univers.



Je ne sais pas vraiment quoi vous dire concernant cet ouvrage car il est à la fois très dense, très riche et très intense et pas toujours dans le meilleur sens du terme. C’est une lecture qui a été très prenante mais qui en définitive m’a laissé une étrange impression de « tout ça pour ça ». Je me suis cependant attachée à bien des aspects de cette histoire, à commencer par son personnage principal.



Meryma a dix-sept ans, une information que l’on a tendance à oublier tant elle est déjà usée par la vie. On se prend tout de suite d’affection pour elle parce que c’est une jeune femme qui n’a pas toujours eu la vie facile mais qui reste déterminée à faire ce qu’elle pense bien ou juste et à chercher sa place dans le monde ou plus exactement dans l’univers.



Et il y a bien sûr les autres personnages, une myriade d’autres personnages même, certains qu’on aime et d’autres que l’on déteste : l’Orphelin le fils adoptif de Meryma, Jax qui pourrait bien représenter une chance de bonheur pour notre héroïne, ses camarades de cuisine, l’ambassadeur Rubys cette étonnante espèce d’insecte extra-terrestre, l’ambassadeur Patrien plus grande espèce ennemie de celle de Meryma et bien d’autres personnages, entre autres un groupe d’adolescentes perverses et cruelles, une haute gradée manipulatrice ou encore un vaisseau très amical. Chacun d’eux joue un rôle dans le voyage de Meryma aux confins de l’univers.



Parlons à présent de l’histoire en elle-même : divisée en quatre parties, elle nous tient en haleine du début à la fin. Je ne suis cependant pas sûre d’avoir saisi tous les tenants et les aboutissants ainsi que toutes les subtilités de ce qui se passe dans les différents arcs narratifs de ce roman. Quant à la temporalité, étant donné qu’elle est soumisse à la règle du voyage intersidéral et des années lumières, c’est à la fois fascinant et déroutant. Et ce n’est pas l’ambiance de l’histoire qui apaisera ce sentiment à mi-chemin entre égarement et fascination.



L’univers créé par l’auteur est très visuel, très facile à comprendre et a quelque chose de Star Wars. J’ai également aimé les questions écologiques, éthiques, humaines et biologiques qui sont dissimulées derrière les diverses aventures de Meryma. J’ai particulièrement apprécié le fait que malgré des avancées scientifiques spectaculaires les hommes restent les mêmes, c’est à dire avides de savoir mais aussi de pouvoir, de violence et d’argent, rendant cette histoire très contemporaine malgré son ambiance résolument futuriste.



C’est donc un roman à la fois très prenant et dont la fin m’a laissée un peu sur ma faim justement. Un roman qui conviendra à coup sûr aux fans de science-fiction, aux amateurs de voyages interstellaires et de conquête de l’espace. Pour ma part j’ai passé un très bon moment en compagnie de Meryma et je suis ressortie de ma lecture un peu épuisée comme si moi aussi j’avais voyagé pendant quelques années lumières.
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Leurs contes de Perrault

Des auteurs français du XXIe siècle prennent le pari de revisiter des contes de Perrault... et le pari est réussi ! Le petit Poucet et ses frères traversent toute une Odyssée pour rejoindre leurs parents. Cendrillon se fait garçon pour éviter de subir l'ire de sa belle-mère. Grisélidis devient l'épouse soumise d'un attaché d'ambassade. Riquet initie Aurore aux délices de la chair... et de l'intellect. Le jeune élève d'un pensionnat met ses concurrents... au placard. Une adolescente s'ouvre au monde par l'entremise d'une peau de bête. On est bien loin de la gnangnanerie des dessins animés de Disney... Ô combien les thèmes abordés dans les contes du XVII siècle sont encore d'actualité : autres temps, mais pas autres moeurs !
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Le rêve du cachalot

Je ne sais pas si j'ai aimé ou pas... Le personnage alterne sans cesse entre sa vie terrestre et sa vie rêvée, sans transition, si bien qu'on a du mal à comprendre où on en est. L'histoire est confuse, on se perd vite, ce qui rend la lecture plutôt laborieuse.
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La mort, j'adore ! : Saison 1

La mort, j'adore! est un livre fantastique de l'auteur Alexis Brocas. Il faut vraiment être plongé dans l'histoire pour aimer ce livre assez long. Pour ma part, je n'ai pas tellement aimé ce livre et en conséquent je ne l'ai pas fini. Il est composé de trois parties, plus exactement trois enregistrements, car l'histoire de ce roman est en fait racontée par la jeune fille nommée Clémence, sous forme de dialogue avec un journaliste. Chaque partie comporte des petites saynètes correspondant aux événements qui lui sont arrivés. Cela fait penser à la composition des pièces de théâtre en actes et en scènes. Ce texte, divisé en enregistrements et en parties de textes numérotés, est un peu difficile à suivre, car il faut distinguer quand l’héroïne parle au journaliste et quand elle lui relate certains événements de sa vie, racontés eux aussi au présent.

Gwendoline G.
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La mort, j'adore ! Saison 3 : Arrêtez le mass..

La suite de la série sur la démone accompagnée de sa goule, du moins ex-démone car Clémence ne roule plus pour les Enfers même si Saustre, l'archidémon est toujours son formateur. J'ai moins aimé ce troisième opus : il y a toujours un humour décalé et grinçant mais le contraste entre le manque d'assurance/mal être de Clémence en tant qu'humaine et sa nature de démone a disparu et c'est ce qui me plaisait le plus, ainsi que son apprentissage de démone tiraillée par son côtét angélique. Du coup, j'ai lu d'un oeil blasé ses frasques américaines, en appréciant surtout les passages d'Elo au pays de la philosophie princetonienne (ah les films d'Elosophy!); l'idée du voyage temporel était bien trouvée mais pas assez exploitée à mon goût.

Bref, une lecture toujours plaisante mais qui ne s'est pas assez renouvelée selon moi.



A partir de 15-16 ans
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La mort, j'adore ! Saison 2 : L'enfer n'est..

cette histoire, justement, est celle de Clémence, revenue sur Terre après sa mort, pour accomplir une mission tout en poursuivant un but personnel… Ca ne vous semble pas clair ? Et bien tout le roman est ainsi. L'auteur nous donne des bribes d'informations sans jamais aller vraiment plus loin. Par exemple, Clémence n'arrête pas de dire "surtout, il ne faut pas que je pense à mon but secret, sinon mes ennemis pourraient lire dans mes pensées". Toutes les 5 pages, ça devient lassant !

A part ça, le style se veut jeune, avec un vocabulaire volontairement peu recherché, des tripes qui explosent un chapitre sur deux et une violence gratuite, sans doute normale pour une démonte, mais qui en devient écœurante.

Il y a de l'humour, pourtant, j'ai même trouvé ça drôle… les premières pages. J'ai abandonné après un gros tiers du roman, mais je sais que d'autres ont beaucoup aimé. Disons que là, ce n'était pas pour moi.
Lien : http://made-in-mel.blogspot...
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