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Critiques de Alfred de Musset (594)
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Il ne faut jurer de rien

Valentin, jeune dandy de 25 ans, mène une joyeuse vie insouciante, aux crochets de son oncle. Mais celui-ci en a par-dessus le chapeau de payer les dettes de son neveu et lui pose un ultimatum : ou Valentin épouse Cécile de Mantes, ou son oncle lui coupe les vivres et le déshérite. Le jeune homme refuse de se marier, arguant qu'il craindrait trop d'être trompé. Devant l'insistance de son oncle, il lui propose un marché : celui-ci renoncera à son idée de mariage si Valentin parvient à séduire Cécile, incognito, en moins d'une semaine.



J'aime beaucoup l'adaptation cinématographique de cette pièce par Eric Civanyan. J'ai donc voulu profiter du challenge solidaire "Des classiques contre l'illettrisme" pour lire l'original. Le début de la pièce est vraiment plaisant. La première scène entre Valentin et son oncle est un régal : c'est drôle et le personnage de Valentin est bien campé : il n'est pas juste un dandy allergique au mariage. Cependant, ensuite, j'ai eu un peu de mal à suivre à la fois l'action et l'évolution des personnages. Des ellipses répétées font sauter des passages-clés de l'intrigue (la rencontre entre Cécile et Valentin, Valentin découvert et chassé du château...). Du coup, j'avais l'impression d'avoir du mal à suivre. La conséquence est que la pièce est tellement courte et va tellement vite que les changements dans les sentiments de Valentin et de Cécile deviennent incompréhensibles et absurdes.



Je suis finalement assez déçue par cette pièce. Je l'ai trouvée difficile à suivre dans ses évolutions et frustrante. Les autres pièces de Musset ne m'avaient pas non plus laissé un souvenir impérissable. Je dois peut-être en conclure que, décidément, la sensibilité de Musset et la mienne ne se rejoignent pas. Une fois n'est pas coutume, je continuerai à préférer le film au livre !



Challenge solidaire "Des classiques contre l'illettrisme" 2020
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Il ne faut jurer de rien

- Mais mon oncle, qu'est-ce que je vous ai fait ?

- Tu m'as fait des lettres de change.



Simple, clair, net et précis. Van Buck en a assez de voir son neveu Valentin faire n'importe quoi et d'éponger ses dettes régulièrement. Par conséquent, Van Buck veut que son neveu se marie alors que lui ne l'est pas mais menace son neveu de le faire si celui-ci ne se marie pas. Logique.

Mais, comme on dit, chat échaudé craint l'eau froide. Non, Valentin n'a jamais été marié, mais il a eu l'occasion d'avoir des liaisons avec une femme mariée, et ne veut surtout pas se retrouver dans la position du malheureux mari trompé. Par conséquent, il veut tester sa fiancée et invente pour cela une mise en scène extravagante, avec la complicité de son oncle.

Oui, il est des jeunes gens qui ont trop vécu, trop lu de romans et de pièces de théâtre, des jeunes gens qui veulent que leur vie soit pleine de rebondissements et de mots poétiques, ne supportant pas qu'une jeune fille dise les mots "foulure" ou "bouillon", ce qui correspond à des réalités que le jeune homme se refuse à écouter. Oui, Cécile, qui prend des leçons de danse qui l'ennuie, qui vit avec une mère tête en l'air mais ayant toute confiance en sa fille, Cécile a reçu l'éducation d'une parfaite jeune fille, future maîtresse de maison sachant recevoir comme il se doit ses invités, s'occuper du ménage et de la couture. Elle est pleine de bon sens, Cécile, bon sens qui fait terriblement défaut à Valentin. Il serait presque à plaindre, lui qui ne se souvient pas des personnes qu'il a croisés, lui qui n'a jamais manqué de rien, par la grâce de son oncle, même si celui-ci se mord les doigts que son frère se soit uni à quarante ans et ait produit ce rejeton (et sa mère, dans tout cela ?). Oui, Valentin finira pris à son propre piège, dans un dénouement bien plus heureux que celui d'On ne badine pas avec l'amour ou d'Un caprice et intégrera une famille qui, si elle vit de ses rentes, sait faire bon usage de son temps et de son argent.
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Il ne faut jurer de rien

Voilà une bien belle lecture, je connais plus l'auteur pour sa poésie et jamais lu de pièce de théâtre de sa plume qui est ravissante. Que de légèreté, de poésie et d'humour. C'est court, mais efficace. Dessiner des personnages en si peu, et offrir une atmosphère aussi réelle, pour un peu, j'avais l'impression d'être face à la scène.

Si on lit peu ce genre de lecture, c'est bien dommage, car, c'est plaisant et ça détend, et suscite l'envie d'aller plus souvent au théâtre. Bon en ce moment c'est mission impossible, raison de plus de se faire une joie d'y retourner prochainement et de savourer deux fois plus ce divin plaisir.





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Il ne faut jurer de rien

Valentin , un jeune homme de 25 ans est informé par son oncle qu'il est temps de se marier. Et il se trouve qu'il a trouvé la promise idéale, mais le jeune sceptique et condescendant n'a que faire des paroles de son oncle : toutes les femmes étant influençables et crédules dans les choses de l'amour, pourquoi se laisser mettre la corde au cou ? Mais la thèse de Valentin ne s'arrêtera pas là : il prouvera à tous qu'il a raison en se faisant passer pour un autre, il jettera l'opprobre sur la jeune Cécile qui ne pourra que se laisser avoir par ses belles paroles enflammées.



Lue une première fois au lycée, je me souvenais avoir moyennement apprécié cette lecture mais ne me souvenait pas pour quelles raisons.

La pièce n'est certes pas mauvaise, mais les ficelles sont tellement grosses et les discours romantiques tellement convenu. Cela s'apparente à la farce de l'arroseur arrosé, on voit la fin venir avant la fin du premier acte. Et il faut le dire, d'une pièce à l'autre Alfred de Musset reprend le même schéma narratif. Sur scène c'est certes divertissant, mais je dois être mauvais public quand il s'agit de lectures. Et dire qu'on devient plus difficiles à mesure que les années passent...
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Il ne faut jurer de rien

Alfred de Musset présentait vraiment des dons multiples en littérature. Bien sûr, on parle beaucoup du poète, fin, subtil, qu'on apprend même sur les bancs de l'école, mais, personnellement, l'homme de théâtre me séduit davantage encore.

Entre Valentin et l'auteur lui-même, existe probablement la différence qu'on constate entre le coca-cola et le pepsi-cola. Ce n'est un secret pour personne que le bel Alfred menait une vie de bâton de chaise, qui lui a probablement coûté l'existence car, si on écrit depuis longtemps qu'il est parti de la tuberculose, son alcoolisme et sa vie déréglée l'ont sûrement avancé de plusieurs années.

En 46 ans en tout cas, il nous a laissé quelques pépites dramatiques dont celle-ci "Il ne faut jurer de rien", petit chef-d'œuvre d'humour et de cynisme absolu.

Le propos en est résolument moderne, si le contexte ne l'est pas. D'ailleurs, une des dernières adaptations cinématographiques date de 2005. Due à Éric Civanyan, et interprétée par Jugnot, Dujardin, et la délicieuse Mélanie Doutey en Cécile, elle se regarde avec un immense plaisir.

C'est curieux d'ailleurs de voir à quel point Musset, gâté par la vie, issue d'une famille sympathique, aimante et cultivée, ait pu à ce point ne croire en rien. Ou faire semblant.

À voir et à revoir.

Ou à lire et à relire.
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Il ne faut jurer de rien

L'intrigue de cette comédie est construite sur le pari entre Van Buk et Valentin, ainsi notre curiosité est renouvelée au fil des pages par les réactions de ce dernier face à Cécile.

De plus, il faut savoir que Valentin est le portrait de Musset lui-même car il a été connu comme un des plus dandys puisqu'il avait une beauté lui donnant ainsi accès à des relations se jouant sur le charme et inévitablement sur la débauche.

Au niveau de l'écriture, le style de ce dramaturge est remarquable car, il décrit très bien à travers les répliques la société et le romantisme de l'époque.

Pour conclure, j'ai passé agréable moment avec cette pièce de théâtre pleine d'esprit et drôle. Néanmoins, dommage qu'elle soit si courte.
Lien : http://univers-des-livres.ov..
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Il ne faut jurer de rien

Avec Alfred de Musset « Il ne faut jurer de rien » surtout en amour.

Dans cette pièce de théâtre écrite en 1836 mais jouée pour la première fois en 1848, il met en scène Valentin, un jeune homme futile et volage qui vit aux frais de son oncle Van Buck, riche commerçant.

Musset à une façon délicate de parler du dépucelage quand il fait dire à Valentin « J’avais seize ans, et je sortais du collège, quand une belle dame de notre connaissance me distingua pour la première fois. » Cette «distinction» le rend méfiant vis-à-vis des femmes puisque cette dernière était mariée et il a de la compassion pour le mari cocu. Ne voulant pas se trouver un jour dans cette position, il refuse donc le mariage par principe même lorsque son oncle lui ordonne d'épouser la jeune et belle Cécile, fille de la Baronne de Mantes. Il va pourtant la rencontrer pour prouver à son oncle que le mariage constitue le meilleur moyen de se faire tromper. On se doute qu'il ne va pas réussir à le convaincre et pour cause...

Avec des répliques savoureuses et un titre évocateur, Alfred de Musset propose une agréable comédie.





Challenge Cœur d'artichaut 2022

Challenge Riquiqui 2022

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Il ne faut jurer de rien

Valentin est un jeune homme âgé de 25 ans qui ne veut pour rien au monde, se laisser passer la corde au cou, car pour lui, le fait de s'engager dans le mariage est un grand risque puisqu'il risque de se voir abusé et être trompée. Seulement, son oncle refuse de lui prêter à nouveau de l'argent tant que celui-ci ne sera pas marié. Etant promis à une belle jeune fille, Cécile, qu'il a accepté de rencontrer pour satifaire les bons vouloirs de son oncle et dont il est lui-même tombé sous le charme, Valentin entend néanmoinsdémonter à son oncle que les femmes ne sont pas sûres et que l'on ne peut pas avoir confiance en elles en tentant de la séduire, dissimulé sous un déguisement.

Cependant, à la fin de la pièce, les masques tombent et Valentin et Cécile s'avouent leur attirance mutuelle. Aussi, tandis que Cécile élabore des projets de mariage, et à Valentin de jurer "qui est pris qui croyait prendre est pris qui croyait prendres qui croyait prendre" et à son oncle, Van Buck, de penser, non sans une certaine satisqction : "Il ne faut jurer de rien".



Comédie d'Alfred de Musset en trois actes extrêment agréable à lire, de par l'écriture fulide et limpide se son auteur et de par les sujets traités qui sont très légers et divertissants.
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Il ne faut jurer de rien

Une pièce décevante trop rapide qui donne une impression de baclage. Une oeuvre qui n'a pas le profondeur de "on ne badine pas avec l'amour" et dont le marivaudage est assez vain. Le personnage de Cecile est assez réussi toutefois. Pas du grand Musset.
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Il ne faut jurer de rien

Une pièce de théâtre que j'ai bien plus aimé que la nuit vénitienne. Les personnages sont mieux conçus, les situations bien ficelées. C'est une lecture agréable que de lire cette pièce. L'air un peu comique a sa raison d'être sans que les personnages paraissent burlesques. On s'y plait dans toutes les scènes où chaque oui et chaque non se martèlent dignement. Et puis ce personnage de l'abbé qui n'en a pas l'air détend l'atmosphère avec ses airs soupçonneux.

Le jeune valentin a juré de ne jamais se marier. Depuis qu’il a été témoin à 16 ans, étant amant de femmes mariées, des manies que usent celles-ci pour ganter leurs maris, il refuse à pied ferme de devenir un mari ganté plutôt qu'un amant vénéré. Sous l'insistance de son oncle Ban Vuck qui veut à tout prix qu'il épouse Cécile de Mantes, il le défie dans un pari où il espère bien lui prouver sur un délai de huit jours, la légèreté des femmes. Malheureusement tous ses plans rencontreront comme un mur l’intelligence de la jeune Cécile qui à la fin paraîtrait comme l'instigatrice du jeu. Valentin qui croyait avoir piégé, tombe lui-même dans ses propres pièges.... Sans résister face à la femme savante le jure se fond comme la cire...

Une pièce qui vous détend agréblement!!!
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Il ne faut jurer de rien

Je retrouve ici l'amusesment de lire une pièce de théatre, tout comme me l'avais procuré On ne badine pas avec l'amour.



Très peu de personnages mais tout bien croqué et toujours très caricaturé :

- La jeune femme belle, douce et un brin rusée

- Le jeune homme, vaniteux mais faible face à la beauté féminine

- La mère protectrice mais plus soucieuse de son image que du bonheur de sa fille

- L'oncle, attiré par une dot mais qui néanmoins est soucieux de sa réputation



Et quelques personnages supplémentaires dont on retiendra l'abbé, qui n'est de religieux plus par les profits engendré par son statut que sa foi.



Le jeune Valentin dit qu'on ne le prendra pas au jeu du mariage pour être dirigé par une femme. Lorsque son oncle lui annonce que la belle Cécile, doté d'un joli pactole serait intéressé par un beau mariage.

Le pari de Valentin démarre : en huit jours, cette jeune femme frivole et inconstante comme toutes les autres sera faite amante.



Mais c'est bien mal connaitre le pouvoir des femmes et surtout les quelques coups d'avance en terme de manipulation.



Gros coup de cœur pour les dialogues entre oncle et neveu !
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Il ne faut jurer de rien

Je suis tombé sur ce petit en occasion et vu que cela faisait du temps que je n'avais pas lu de pièce de théâtre, je me suis lancé dans sa lecture.

J'avoue que j'oublie souvent que ce type de texte est court et donc en une heure et demie, l'histoire fut dévoré. J'ai apprécié les fiches sur l'auteur et la pièce de théâtre, mais passé tout ce qui concernait l'étude du texte et la préparation au bac ( l'école est très loin derrière moi ^^) .



Dans l'ensemble, j'ai bien aimé l'histoire. Le jeune homme qui refuse de se marier et finalement se fait prendre à son propre jeu. La partie qui m'a le plus plu est celle du dialogue de sourd entre la baronne, l'abbé et Cécile. Un très bon moment de rigolade. Par contre, vu que le texte est très court, je n'ai pas eu le temps de vraiment connaître, apprécié les personnage donc les concernant, se sera un avis neutre. Je n'ai pas matière à développer cette partie.

Pour conclure, j'ai passé un bon moment de divertissement avec cette pièce qui fut ma première oeuvre de De Musset.
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Il ne faut jurer de rien

Il s'appelle Valentin, comme le saint des n'amoureux. Mais lui, à 25 ans, n'a rien du bel amoureux transi, romantique, perdu dans des rêves étoilés de passion et d'extase. Lui, c'est moi d'abord, les autres quand j'aurai le temps.



Sans situation, dandy et coureur de jupons en plus d'un penchant pour le jeu, il accumule les dettes et mène la belle vie.

Et quelle importance quand on vit aux crochets de son oncle?  Aucune, si ce n'est que tonton Van Buck, plein aux as, commence à en avoir ras le chapeau à plumes du neveu, et de raquer pour ses frasques.

Et ce serait pas mal que le cher neveu se trouve un bon parti, dot à la clé pour enfin voler de ses propres ailes. Surtout qu'il y a la petite Cécile de Mantes qu'est dispo en ce moment. Fille de baronne. Ça sent le bon plan ça non?



Taratata, Valentin ne l'entend pas de cette oreille et élabore une supercherie de son cru pour prouver à son oncle la terrrrrrrrible erreur qu'il commet avec cette grotesque idée de mariage.

Car c'est bien connu, inconsistante et de peu de vertu, la femme est faible. Selon lui, toutes les mêmes, prêtes à s'enflammer pour le premier beau gosse quelque peu enjôleur qui pointe le museau, et prête à vous tromper la première occasion venue.

Il le jurerait et va le prouver. Oui mais il ne faut jurer de rien qu'on vous dit...



Pièce ancrée plein XIXème siècle, Alfred de Musset aux commandes s'il vous plaît.

Et vas-y que je me gausse de l'aristocratie et de la bienséance, que je me moque avec complaisance du clergé, et que je te balance de la belle prose à tour de bras.

Puis qu'est ce que ça fleure bon l'amour, la sensibilité.

Pas une figure du romantisme pour rien le Musset. 

Comédie en 3 petits actes et le tour est joué.



Grand classique, incontournable, et qu'on aime ou pas le genre, l'oeuvre ou l'auteur, la formidable qualité de l'écriture reste sans conteste un délice littéraire.

Y a pas à dire, la belle prose à tour de bras ça s'admire et ça se respecte quand même.

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Il ne faut jurer de rien

Las de payer les dettes de son neveu, Van Buck entend le marier à une riche héritière. Cependant, le jeune Valentin n'a aucunement l'intention de quitter sa vie festive pour risquer de finir en mari cocu de la charmante Cécile de Mantes. Il met au point un plan pour éprouver la jeune fille : son oncle annoncera qu'il refusera le mariage, lui approchera Cécile sous un faux nom, tentera de la séduire en huit jours. S'il y parvient, il jure qu'il ne l'épousera pas.

Se met donc en place la pièce avec ses quelques personnages, sur un ton plutôt amusant.



Il ne faut jurer de rien est une pièce bien courte : 50 pages. Elle se lit vite et la lecture en est agréable. Elle ne me laissera pas un souvenir impérissable mais je pense qu'elle fait partie des classiques du théâtre français.
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Il ne faut jurer de rien

"Il ne faut jurer de rien" est un proverbe, toute la pièce illustre ce proverbe.....



Van Buck - l'oncle de Valentin, obnubilé par l'argent et son image dans la haute société. Il est généreux et bon vivant.

Valentin - mène une vie de dandy aux frais de son oncle. Il écrivaille dans les gazettes, il est cultivé, malin, il a de la répartie. Il refuse l'idée du mariage. Il soigne son apparence : il porte des gilets de satin...

Cécile - la promise, cultivée, sincère.



Divertissant
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Il ne faut jurer de rien

C’est là une idée bien tordue qu’a Valentin, si tordue que ça met le sourire aux lèvres, assurés pour le coup qu’on est bien au théâtre et qu’on peut joyeusement se permettre toutes les extravagances en envoyant valser tout ce qui dans le réel nous pèse et nous plombe. Pas de lourdeur, c’est léger, plein de vivacité, ça brille, ça séduit par de belles répliques et de plaisants renversements.

Devant l’insistance de son oncle (en cas de refus, il pourrait le déshériter), notre jeune dandy totalement réfractaire au mariage accepte de se rendre chez Mademoiselle de Mantes, à une condition: s’il arrive à la séduire en huit jours, son oncle conviendra qu’il aurait tort de l’épouser - Eh oui! ce serait la preuve irréfutable du grand risque qu’il encourrait d’être fait cocu s’il avait le malheur d’être son mari.

La jeune fille est bien un peu surprise que Valentin lui sorte le grand jeu du séducteur amoureux transi alors que tout le monde est d’accord pour le mariage, et le contraste entre son bon sens et le comportement saugrenu du héros mussetien est assez réjouissant.

Une pièce qui se lit vite et bien, de la drôlerie, une écriture séduisante, bref, un moment de lecture tout à fait agréable.
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Il ne faut jurer de rien

Valentin est un jeune dandy absolument réfractaire au mariage de peur d’être trompé et qui préfère profiter des plaisirs de la jeunesse. Mais son oncle Van Buck en a assez de payer pour lui et souhaite le voir se ranger avec la jeune Cécile. Devant l’insistance de son oncle, Valentin consent à passer un marché, il se donne huit jours pour la séduire et il l’épousera si elle fait preuve de vertu. Le titre de la pièce est assez explicite pour deviner comment va se terminer cette histoire.

Voici une lecture agréable et divertissante pour se changer les idées. Cette pièce en trois actes se lit rapidement et son écriture simple mais de qualité en rend la lecture fluide. Musset profite de cette histoire pour se moquer gentiment de l’aristocratie et du clergé pour notre plus grand plaisir. J’ai bien aimé les deux personnages principaux. Valentin avec son côté effronté apporte une touche de légèreté à l’histoire. Cécile est une jeune fille plus intelligente qu’il n’y paraît et qui sait adroitement arriver à ses fins.

Un classique du théâtre français à découvrir.
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Il ne faut jurer de rien

Une sympathique pièce de théâtre dont j'ai apprécié l'humour et le ton décalé avec ce jeune homme qui refuse obstinément le mariage et met en œuvre un subterfuge pour prouver à son oncle (et bienfaiteur lassé de ses dépenses) que son objection est fondée.

Contrairement à certaines lectures qui me font grincer des dents dans leur manière de présenter les femmes, je trouve qu'ici la jeune fille est plutôt mise en valeur et pas uniquement pour son apparence. Elle se montre plus fûtée et mieux informée que les hommes.

Alors bien sûr le mariage au premier regard, je n'y crois pas une minute mais tout est question d'époque et ces deux jeunes gens mériteraient "de longues années de bonheur".

Merci
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Il ne faut jurer de rien

j’aime, de temps en temps, me plonger dans les classiques. Ici, j’ai voulu lire Il en faut jurer de rien d’Alfred de Musset. Et comme d’habitude, j’ai pris beaucoup de plaisir à lire cette pièce de théâtre.



J’aime la façon de Musset de façonner ses personnages. L’histoire est belle et drôle à la fois. Et oui, Valentin va être pris à son propre piège!



Musset est un maître des histoires d’amour d’époque. Dans cette pièce, Valentin, qui jure que jamais il ne se mariera, va tout faire pour prouver à son oncle que jamais, il ne tombera amoureux. Mais c’est sans compter sur Cécile…



Ce que j’aime dans les classiques, c’est le fait de voyager dans un autre temps. Une époque dans laquelle les manières étaient autre, où tout est différent mais quand on parle d’amour, au final, rien n’a beaucoup changé…



Je ne peux que vous conseiller de vous (re)plonger dans les classiques de la littérature française. On ne lit pas un classique, sur une pièce, comme on lit les romans d’aujourd’hui.
Lien : https://leslecturesdemy.com
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Il ne faut jurer de rien

« Il ne faut jurer de rien, et encore moins défier personne. » Telle est la morale de cette histoire.

Le jeune Valentin aime le jeu, les paris, les femmes, la liberté ; neveu de Van Buck, un riche négociant en textiles, il est aussi son seul héritier. Ce lien familial est pratique pour éponger les dettes de jeu, mais Van Buck ne l’entend plus de cette oreille. Valentin doit trouver un bon parti : une jeune femme de la bonne société qui saura dompter le jeune homme et ses excès. Van Buck a même trouvé la personne idéale pour son neveu : Cécile de Mantes, fille d’une baronne.



Valentin prend son oncle au mot mais il pose ses conditions : sa future épouse ne saurait être frivole. Pour éviter la bague au doigt, Valentin n’aura qu’ à démontrer à son oncle que la mœurs de la jeune Cécile sont aussi légères que celles des autres femmes qu’il a l’habitude de séduire.



C’est le premier acte de cette pièce qui m’a le plus plu. Malgré leurs reproches réciproques, les relations entre l’oncle et le neveu sont pleines de tendresse, et leurs échanges amusants. Ensuite, le ton reste léger, mais les dialogues sont moins vifs. L’ensemble reste cependant très agréable à lire.



L’édition Le Livre de Poche que j’ai lue est destinée à un public scolaire, avec une longue préface, une postface, et surtout de nombreuses annotations fort utiles pour repérer et comprendre les multiples références littéraires de Musset.

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