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Critiques de Alphonse Daudet (584)
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La Chèvre de monsieur Seguin

La Chèvre de monsieur Seguin a pour moi une saveur toute particulière car il s'agit du tout premier livre que j'ai lu il y a 50 ans maintenant.

Il nous a servi de support de lecture en classe de CP (j'avais 5 ou 6 ans) et je revois encore des "flashs", des sons et des couleurs, mes plus anciens souvenirs d'écolier, en ce temps là nous avions une blouse bleue :)

En ce temps là nous étions sages "comme des images", celles que nous recevions comme des bons points, le maître était l'autorité incontestée.

J'ai donc pratiquement appris à lire avec la Chèvre de monsieur Seguin, ce qui en fera pour moi une histoire éternellement à part.

Pas vraiment une critique donc, mais un vrai ressenti ;)
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Le Petit Chose

La triste histoire de Daniel Eyssette, a marqué à jamais mes treize ans!

Les épreuves endurées par cet enfant et sa famille, m'ont beaucoup ému et m'émeuvent encore quand je me replonge dans quelque chapitre de ce bouquin.

On dirait que Daudet exorcise la personne qu'il aurait pu être, cet enfant qui refuse de grandir.

Une oeuvre délicate, avec un parfum de tristesse infinie qui ne vous quitte pas une fois le volume refermé.
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Le Petit Chose

Dans ce roman autobiographique, Alphonse Daudet, alias Daniel Eyssette, alias Petit Chose, se morfond sur sa jeunesse et ses débuts à Paris.



Au départ, le Petit Chose paraît sous forme de feuilletons dans la presse et est publié par la suite par son éditeur. Le roman est plusieurs fois retravaillé, entre autre, par l’auteur lui-même et s’arrange avec l’histoire pour la transformer en drame. Si bien que dans les derniers chapitres, aidée par les notes de page, je n’ai plus crû à la bonne foi de l’auteur. Cela en devient risible. Il fait des rêves prémonitoires qui n’en sont pas ; plongée dans l’intrigue, je me disais que décidément, il n’avait pas de chance dans la vie, quand les bas de pages m’apprennent qu’en fait, ce qu’il dit est complètement faux.



Il n’en reste pas moins que j’ai beaucoup apprécié ce livre. Je l’ai lu en à peine 2 jours et cela vaut le coup. Même si l’histoire est arrangée, on apprend beaucoup de la personnalité du célèbre écrivain. J’adore ce genre de livre auto biographique.



Entre autre, l’auteur nous raconte son passage en tant que « pion » au collège de Alès. Il en fait tout un plat. Dans l’édition de mon livre, il y a des documents à la fin qui aident à comprendre un peu mieux les choses et en avoir une version moins dramatisée : il y a le témoignage du principal du collège d’Alès quand le Petit Chose y travaillait. Et il y a aussi un mini-pamphlet écrit par Alphonse Daudet lui-même paru dans le Figaro du 24 novembre 1859 : il évoque l’humiliation du métier et la pauvreté dans laquelle il était alors. Le texte était rédigé lorsqu’il exerçait le métier au collège. Un anonyme ose répliquer en vantant le métier en publiant un droit de réponse le 1er décembre 1859 et l’auteur lui répond de manière très hautaine et sèche dans le même journal. Cela explique beaucoup de chose sur le caractère de l’auteur.


Lien : https://letempsdelalecture.w..
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L'oeillet blanc

Comédie en un acte en prose représentée pour la première fois sur le Théâtre Français le 8 avril 1865. La scène se déroule en 1793, dans le château de Saint-Vaast, en Normandie en bord de mer.



Un jeune Marquis de 16 ans est revenu en France afin de rapporter un oeillet blanc de Saint-Vaast à la Comtesse qui y vivait avant l'exil.



A peine franchi le mur, il doit se cacher du citoyen Cadet-Vincent qui escomptait bien boire deux bouteilles de vin à l'insu du Conventionnel Vidal. Ce dernier l'appelant il veut cacher les bouteilles et voit le marquis dans la serre.



Le dénoncer ? Y renoncer ? Il craint que l'intervention de la milice ne malmène la fille du Conventionnel et préfère se taire... pour l'instant !



Le texte est donné avec les indications scéniques et ça rend sa représentation plus facile mais ça enlève un peu de pouvoir à l'imagination qui aurait voulu se créer son monde propre !



C'est sympathique, très sage et plein d'honneur et j'aurais aimé savoir pourquoi une comédie aussi courte, du moins dans quel cadre elle était présentée car je présume que ce n'était pas le seul texte mis en scène.



Je n'ai jamais su et encore moins imaginé que Daudet avait écrit du théâtre mais comme il est souvent cantonné à une lecture enfantine, la curiosité suit rarement !



Challenge Riquiqui 2022

Challenge 19ème Siècle 2022
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Au pied du sapin : Contes de Noël de Pirandel..

Petit recueil de contes de Noël écrits par des auteurs appréciés, tels que Alphonse Daudet, Fédor Dostoïevski ou Guy de Maupassant. Un plaisir particulier d’enfance retrouvé en lisant « La petite fille aux allumettes » de Hans Christian Anderson qui me fascinait alors enfant.

Une lecture de Noël pour la période de Noël à lire au coin du feu, emmitouflé dans une couverture auprès d’une tasse de thé fumante.

Une belle idée cadeau.
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Lettres de mon moulin

En lecture, en audio avec la voix de Fernandel.

J'ai toujours trouvé les contes de Daudet fascinants, avec une écriture reposante, chantante, imagée, sentant le soleil pour nous gens du Nord.

Mes préférés sont "La mule du pape", "le secret de maître Cornille" , "le curé de Cucugnan" et "la chèvre de Monsieur Seguin".

Quand on découvre le moulin de Fontvieille, on s'attend à voir surgir les lapins ou Maître Cornille.

J'ai été un peu déçue quand j'ai découvert au collège, que le moulin n'était pas le lieu d'écriture d'Alphonse Daudet.
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Contes du lundi

Dans cet ouvrage, Alphonse Daudet évoque à la fois la guerre de 1870, qu'il a lui-même connu et des souvenirs qui lui sont propres et que l'on peut considérer comme un fragment de ses mémoires.

Dans la première partie, celle relative à la guerre de 1870, ce qui intéresse l'auteur, ce n'est pas tant les faits militaires qui se sont déroulés ni même le conflit qui opposa la France et l'Allemagne mais plutôt comment cette guerre a été ressentie et vécue par des gens ordinaires, ceux qui n'étaient mêles d'aucune façon aux évènements qui se déroulaient sous leurs yeux mais qui les ont subis et qui ont du s'en accoutumer pour essayer tant bien que mal, non pas de vivre, mais plutôt de survivre.

Dans la seconde partie, intitulée "caprices et souvenirs" Daudet évoque, comme l'indique le titre de cette partie, ses propres souvenirs mais aussi des paysages qui lui sont chers.

Un classique de la littérature française à dévorer sans modération. L'écriture est fluide et le livre, fragmenté de la sorte en plusieurs petites nouvelles, se laisse lire en un rien de temps...
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Le Nabab

Le titre de ce livre aurait pu être Un Nabab à Paris sous le second empire, période, où la politique est un lieu de combats de faveurs, une quête étourdissante, au point que le nabab n'a qu'une seule issue pour s'intégrer dans la vie politique et celle de la mondanité parisienne, acheter des coeurs avec sa fortune! Le Nabab gagne la confiance des uns des autres jusqu'à se présenter aux élections législatives en Corse, à l'issue de laquelle il sort gagnant mais avant qu'il soit investit, il tourne dos à ses solliciteurs sans se douter un seul instant que le monde de la mondanité parisienne ne sait pas seulement sucer des êtres et absorber des fortunes mais aussi se venger contre toute forme de ruse...

Un roman très alambiqué dont la lecture n'est peut-être pas laborieuse mais il y manque une espèce de fascination pour maintenir l'attention du lecteur...
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La Chèvre de monsieur Seguin

"La Chèvre de monsieur Seguin" est probablement la plus célèbre des "Lettres de mon moulin", et ce fait n'est pas dû au hasard.

Ce conte rassemble effectivement tout ce qui plaît si souvent dans un conte : une histoire simple et linéaire qui fait penser à beaucoup d'autres, une fin douce-amère ( et, ici, plus amère que douce ), une morale simple à inculquer aux jeunes.

L'histoire n'est pas très compliquée, rappelant par certains aspects celle du "Petit chaperon rouge" : même naïveté chez le chaperon et chez la chèvre, même caractère prédateur d'un loup dans les deux contes, même s'il est bien différent.

La morale est simple, très contestable, c'est vrai ; mais simple, toutefois, rien n'est moins compliqué. Elle est énoncée par Alphonse Daudet dès le début du conte.

C'est un conte simple, ni très sophistiqué, ni très compliqué ; il est fait pour ceux qui prennent du plaisir aux choses simples.

Un excellent conte d'Alphonse Daudet, d'une célébrité parfaitement justifiée !...
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Lettres de mon moulin

Comme de nombreux enfants, j'ai lu les lettres de mon moulin à l'école primaire. le souvenir n'était pas impérissable, mis à part pour "le portefeuille de Bixiou" que j'ai souvent relu depuis. Mais ne voila-t-il pas que la semaine dernière, dans une vieille maison au coeur de la Provence, j'ai retrouvé un exemplaire de ce livre, jauni et froissé. L'appel était trop beau. J'ai donc dévoré ce classique avec mes yeux d'adulte et mon coeur d'enfant. Quel beauté ! Quel talent chez l'auteur à éveiller les sentiments humains les plus simples. L'honneur de Maitre Cornille, le dernier meunier. La soif de liberté de Blanquette, la vaillante petite chèvre. La peine déchirante de Bixiou, caricaturiste dont la méchanceté est une carapace contre la dureté de la vie. Il y a encore la peur des veilleurs du phare de Pertusatu, racontant, la nuit tombée, dans le chaos de l orage, la terrible agonie des naufragés de la Semillante. Tous ces personnages semblent une partie de notre famille, de lointains cousins dont nous gardons les récits dans un coin de la tête et qui font la jonction entre nos aventures d'aujourd'hui et nos rêves d'hier
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La Chèvre de monsieur Seguin

Enfant, La Chèvre de Monsieur Seguin était ma nouvelle préférée écrite par Alphonse Daudet. Je pense que je m'identifiais à Blanchette qui désire vivre libre, loin de toute contrainte.



Aujourd'hui, ce texte n'a plus le même effet sur moi car je me rends compte à quel point il est moralisateur. Tout est fait pour que le lecteur prenne conscience que la liberté à un prix élevé et qu'il vaut mieux, parfois, y renoncer.

Ainsi la fenêtre reste ouverte, Blanchette ne rentre pas le soir, Monsieur Seguin ne part pas à sa recherche et, dès le premier soir, la pauvrette tombe sur le grand-méchant-loup. La petite était condamnée avant même de s'enfuir.



Ceci étant dit, la lecture est très agréable parce que Daudet a un style très riche. J'ai aimé les descriptions de la montagne, des fleurs, des herbes... J'avais devant les yeux la petite chèvre qui se roulait de joie dans les prés.
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Lettres de mon moulin

Lu dans l'enfance, relu plus tard, j'ai toujours adoré ces histoires qui me faisaient voyager vers le sud, j'arrivais même à entendre les cigales! Plus tard, j'en lisais des passages à mes filles, toutes petites, pour les endormir. Mon aînée l'a lu seule à l'âge de six ans et en a gardé quelques bons souvenirs. Il fait partie, pour moi, des grands classiques de la littérature française, indispensable dans ma bibliothèque.
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Sapho

C’est avec un immense plaisir que je me replonge dans mes notes de lecture et d’études de Sapho d’Alphonse Daudet, un roman sans doute mal connu et un peu oublié de cet auteur du XIXème siècle qui explore ici la passion amoureuse à travers l’observation d’un « collage », une période de concubinage, entre un jeune homme de bonne famille et une cocotte.

Sapho, lu et étudié il y a quelques années fut pour moi une belle découverte…



Ce roman, publié en 1884, a été sous-titré « Mœurs parisiennes », sorte d’hommage et d’héritage balzacien, avec une dédicace particulière et personnel le: « pour mes fils, quand ils auront vingt ans »… C’est l’histoire d’une passion, au sens tragique.

L’inspiration est autobiographique : Alphonse Daudet a vécu une relation tumultueuse avec une femme plus âgée, Marie Rieu, qui sert de modèle à son personnage éponyme, aventure à laquelle il a dû mettre fin avant son mariage bourgeois. Ce livre se passe dans un milieu bohème tel qu’on le retrouve dans les nouvelles de Maupassant, celui des artistes commençants, des candidats à la figure artistique (peintre, musicien, poète, littérateur), avec des parties de campagne, des guinguettes… L’ambiance est cependant un peu « has been », constituée de vieilles gloires sur le déclin ; c’est le monde des cocottes et des « vieilles roulures »

L’action se déroule sur cinq années de 1873 à 1878… Une liaison qui aurait dû rester sans lendemain se noue lors du bal masqué. Gaussin est dans la position du naïf face à Sapho, l’initiée qui connaît bien le milieu et sait qui se trouve derrière les masques. C’est Sapho qui choisit le jeune homme et provoque la vie commune et l’installation dans une situation durable qu’au fond de lui le héros réprouve mais dans laquelle il reste malgré tout.

Sous des dehors de brave fille, Sapho a tout de la femme fatale même si ce n’est pas une courtisane au sens strict du terme. J’ai pu relever de nombreuses occurrences du verbe « aimer » dans le récit. Mais l’amour n’est jamais décrit comme un sentiment idéal ; Daudet donne plutôt à lire les effets désastreux d’une passion en soulignant le manque de volonté de Jean Gaussin face à une certaine fatalité de la chair. Sa passion charnelle pour Sapho le prive de sa volonté et le fait passer sous la coupe de cette femme qui lui est inférieure mais qui devient dominante. Lors de la parution du livre, les critiques n’avaient pas apprécié la faiblesse du héros.

Les autres personnages féminins, femme-enfant, courtisane réhabilitée par le mariage… sont également dignes d’intérêt.



L’écriture est très descriptive par moments avec des images d’une grand force évocatrice.

Il y a notamment dans le récit une montée d’escalier symbolique, vécue comme une souffrance à l’image de la passion du Christ ou comme une spirale infernale, particulièrement parlante ; cette thématique de l’escalier est fréquente chez les écrivains naturalistes : on la retrouve chez Zola dans La Curée, Nana ou Pot-Bouille.

Daudet donne également force détails sur l’organisation du ménage, le choix des meubles et de la vaisselle, parle d’argent sans tabou, utilise à fond le pouvoir romanesque des scènes de ménage et des disputes. Naturellement, les scènes érotiques sont données à imaginer sous forme d’ellipses.

Là, c’est une scène de rupture qui me revient à l’esprit, lors d’une promenade en forêt, où Sapho est décrite comme une bête : la description est magnifique, cruelle, mais aussi impressionniste.



La Symbolique des lieux est aussi très importante dans ce livre. Malgré le sous-titre, il y a une réelle opposition, une ambiguïté entre Paris et la Provence, entre des milieux que tout oppose. À ce titre, on peut faire un rapprochement entre la maladie de la vigne, le phylloxera, et la syphilis, péril jamais expressément nommé mais sous-jacent dans le texte, dont a d’ailleurs souffert Daudet. Ces deux pathologies représentent de véritables hantises à l’époque contemporaine de l’écriture ; le lecteur peut faire le rapprochement entre affection des corps et maladie des vignes.

Il est intéressant de regarder de plus près toute la partie suburbaine qui retrace un mouvement que je qualifierai de sociologique, quand, aux beaux jours, les parisiens vont s’aérer dans des lieux agréables que Sapho connaît bien, des endroits au bord de l’eau par exemple… On rejoint ici les pratiques artistiques avec la peinture de plein air même si, dans ce livre, on ne voit jamais vraiment les artistes au travail.



À sa sortie, ce roman a été accueilli comme une thèse, une démonstration, un plaidoyer contre la figure de la maitresse tyrannique et contaminante. Cela me paraît plus complexe, en tous les cas plus ambigu… En effet, le couple modèle du ménage Héttema, un peu trop harmonieux sans doute, interroge aussi sur les valeurs bourgeoises ; de même, j’ai été particulièrement émue par le sort de la jeune maitresse de Déchelette, opposé pour sa part au « collage »…

Ce qui me gêne un peu, c’est le côté moraliste qui affleure, comme si l’auteur mettait dans la bouche de certains de ses personnages des observations qui seraient le reflet de ses propres réflexions. Là, on va au-delà de la posture naturaliste qui doit décrire sans porter de jugement. J’ai pu lire que Daudet avait changé son dénouement, le rendant plus raisonnable, gommant une trop haute idée de morale ; en effet, Jean devient une victime tandis que Sapho se révèle presque maternelle, bienfaitrice.



Un roman intéressant, qui mérite d’être relu.

Alphonse Daudet a un peu souffert, comme les Goncourt par exemple, de l’ombre portée par Balzac et Zola… C’est un peu dommage.

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Lettres de mon moulin

Il y avait des années que je n'avais pas lu les Lettres de mon moulin. Pour tout dire, je crois que cela faisait bien vingt-cinq ans que je ne les avais pas lu et je ne me souvenais que de La Chèvre de Monsieur Seguin.



Dans l'ensemble, j'ai beaucoup aimé ces contes même si certains m'ont touchée plus que d'autres à l'instar de L'Arlésienne.



Ce qui m'a le plus étonnée, c'est l'aspect tragique de certains textes. Je ne me souvenais pas du drame qui se jouait dans ces pages. Je crois, qu'enfant, je n'avais pas toujours conscience de ce que je lisais. À moins que je prenais plus de distance avec mes lectures qu'aujourd'hui.



Toujours est-il que cette relecture fut agréable et surprenante.
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La Chèvre de monsieur Seguin

J'ai l'impression que cette histoire a été racontée à chacun de nous avant de nous endormir. On se souvient tous, qu'à chaque lecture, on espérait que la chèvre s'en sorte, ou qu'elle ne parte pas dans la montagne, qu'elle préfère le confort de la sécurité plutôt que la liberté. Mais malgré la fin triste, j'adorais cette histoire!
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Le Petit Chose

Il y a des relectures qui interrogent sur l’enfant que l’on était. Je gardais du Petit chose un excellent souvenir. Je redécouvre un roman à l’écriture certes fort agréable, et même aux accents parfois franchement poétiques . Mais comment ai-je pu, jeune pré-adolescent, ne pas m’effrayer du racisme qui parsème le roman, à l’âge où j’étais sans doute encore moins à même de « faire la part des choses » (car faut-il la faire ?).



A l’inverse, comment ai-je pu aussi réellement m’enthousiasmer, alors même que mes attentes et mon bagage, aujourd’hui, me laissent sans doute le loisir de pouvoir goûter des œuvres plus diverses et d’en savourer de plus complexes aussi ? Car l’intérêt du Petit Chose n’est-il pas plus encore dans ce que Daudet semble nous dire des effets de l’étiquetage que dans l’histoire de Daniel Eysset lui-même ? S’il y a toute les chances qu’enfant on puisse aussi être séduit par l’art oratoire de Daudet, intéressé par cette plongée dans une époque révolue mais tellement bien rendue qu’elle semble revivre sous vos yeux, je n’avais probablement pas saisi la portée du récit, moins autobiographique (le savais-je seulement) que sociologique ; ce qui participa sans doute à en faire un classique : George Herbert Mead, Erving Goffman ou encore Howard Saul Becker ont en effet montré l’importance du jugement d’autrui sur la construction de l’identité. Traitez un individu comme un « petit chose » et il le deviendra. Soyez au contraire confiant dans sa capacité à être un homme et vous lui offrez la chance de le devenir enfin.

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La Chèvre de monsieur Seguin

La chèvre de Monsieur Seguin est une histoire qui m'a marqué quand j'étais petite.

Je l'ai souvent lu et relus et versé quelques larmes.

Je crois qu'à chaque fois que je lisais cette histoire j'espérais que la fin se termine autrement...

L'espoir d'une enfant...

Un souvenir troublant !



Bonne lecture !
Lien : https://angelscath.blogspot...
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La Chèvre de monsieur Seguin

Un texte incontournable issu des "Lettres de mon moulin", un grand classique connu de tous mais à lire et à relire, et bien sûr à faire découvrir aux plus jeunes.
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Lettres de mon moulin

Les Lettres de mon moulin ont bercé ma petite enfance...

En vacances d'été dans le sud-ouest, j'allais, jusqu'à mes dix ans, visiter un vieil oncle, sur les genoux duquel je m’asseyais. Sans attendre, il me racontait une de ses histoires, parmi lesquelles de nombreux textes issus de ce bel ouvrage. Je garderai des souvenirs impérissables de ces après-midi passés à écouter le Curé de Cucugnan, Les Trois Messes basses, Le Secret de Maître Cornille ou encore La chèvre de monsieur Seguin.

Encore aujourd'hui, je relis ces petites nouvelles avec émotion, et reste très attaché à cette oeuvre à laquelle sont liés de nombreux souvenirs heureux et radieux.
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Tartarin de Tarascon

COUP DE COEUR . Destination Classiques est une série de livres pour les petits dont le but est de leur faire découvrir les grands textes de la littérature.Avec Tartarin de Tarascon , je suis retournée très longtemps en arrière mais toujours aussi fan merci à Masse critique jeunesse et aux éditions Itak.

Le format est petit , très agréable à prendre en main ,les illustrations de Laura Guéry sont superbes , elles collent au texte ,peuvent donner lieu à de nombreux échanges avec les enfants car très détaillées.

lLadaptation du texte , oserais-je dire le "résumé" , nous embarque à Tarascon ,à Alger ,dans le désert et le livre fermé j'ai dit ENCORE!

Bravo Cette série à découvrir sans aucun doute
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