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Critiques de Amélie De Lima (189)
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Dans ma maison sous terre

2017 un jeune couple découvre la cadavre d une petite fille disparue 20 ans plus tôt dans une vieille valise dans leur sous sol. Une petite Clémence.

Dans le même temps, le cadavre d'une autre petite fille est découvert lui aussi dans une valise dans les égouts. Cette dernière porte le collier de la petite Clémence.

Comment est ce possible ? Est ce le même meurtrier?

La commissaire Véronique De Smet va tout mettre en œuvre pour découvrir la vérité. Elle va se heurter au silence de tous.

Le sujet est très très dur. Mais l histoire est très prenante. Je l ai lue pratiquement d une traite. L écriture est fluide, très addictive et le scénario construit de main de maître.

J ai beaucoup apprécié le personnage du commissaire qui a vécu des choses difficiles dans la vie. Je lirai d autres enquêtes de ce commissaire car je l ai trouvée très attachante, tenace et pleine d empathie.

J ai eu beaucoup de peine pour la première petite victime. Mon cœur de maman s est vraiment serré à l idée de cette petite fille qui est morte sans avoir été aimée par sa maman. J ai une fille du même âge, 8 ans et je crois que c est ce qui m a le plus marqué dans l histoire.

Beaucoup d émotions à cette lecture.
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Les blessures des anges (À fleur de bruine)

Voici un thriller tout à fait féminin ! Alors que deux jeunes hommes sont trouvés assassinés et défigurés, ce sont deux femmes qui vont mener l’enquête, sur les pistes d’une tueuse en série ! Elles vont se faire aider, en outre, par une psychologue et une voyante !

Un thriller qui se lit d’une traite, et qui ne fait pas de « chichi » malgré sa part de féminité non négligeable. Disons le tout haut, les femmes aussi sont capables des pires atrocités. D’autant plus lorsqu’on ne leur a pas fait de cadeau dans l’enfance ou l’adolescence. Ici, tous les protagonistes féminins ont eu leur part de souffrances.

Le rythme est effréné. Amélie de Lima se sert de sa commissaire fétiche, Véronique De Smet, pour secouer les inspecteurs de la P.J. lilloise, quitte à utiliser des méthodes peu conventionnelles. Avec sa collaboratrice belge, Bettina, elles vont devoir user de leur instinct et mettre de côté leurs blessures personnelles pour pouvoir avancer main dans la main dans cette étrange enquête. Le milieu dans lequel elles vont évoluer sera des plus glauques. Âmes sensibles s’abstenir !



Un seul petit bémol, pour moi, réside dans le manque de profondeur de l’enquête et des personnages. Ces derniers mériteraient d’être plus étoffés. Toutefois, j’ai vraiment apprécié l’intrigue.

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Les blessures des anges (À fleur de bruine)

Bonjour amis lecteurs,

Aujourd’hui je vous propose le livre de Amélie De Lima: « Les blessures des anges ». L’auteure nous emmène à Lille avec ce thriller passionnant, bouleversant et très sombre qui aborde des thèmes douloureux tels que la vengeance, la maltraitance, la culpabilité, l’alcool. Une commissaire de police française ( “Le silence des aveux”)

et une enquêtrice belge sont amenées à travailler ensemble suite à des meurtres barbares. Le duo est atypique, les personnages au passé tourmenté sont meurtris, fragiles, émouvants (à commencer par le serial killer), leur mode de pensée est finement analysé. L’auteure nous restitue sans fard leurs émotions, leurs souffrances, leurs angoisses, leurs douleurs et leurs peines. L’intrigue est tortueuse, complexe, sordide et surfe sur de multiples rebondissements. Quant au final, il est détonnant.J’ai retrouvé la plume très personnelle de l’auteure, à la fois percutante, incisive et sensible. Voici un excellent thriller psychologique à découvrir au plus vite !



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Juillet Noir



Le viol peut-il être légitime ?

Non, bien sûr que non.

Jamais. En aucun cas.

Et si j'ai éprouvé une once de sympathie pour Estelle quand elle est prise de force dans les toilettes d'une station d'autoroute avant que son agresseur ne lui plonge la tête dans la cuvette souillée de déjections, elle n'a pourtant pas duré.

Une odieuse petite voix intérieure me murmurait "Bien fait pour sa gueule".



Juillet noir fut une lecture très contrastée, qui sera difficile à commenter. Amélie de Lima a pris énormément de risques en faisant s'affronter deux personnages exécrables en tête d'affiche.

En apparence nous avons un prédateur prêt à tout pour démolir le quotidien déjà morose d'Estelle, des multiples menaces anonymes à une agression bien réelle. Un cauchemar en 3D.

Sauf que l'abominable Patrick, monstre au sens propre comme au figuré, est aussi la victime d'Estelle, gynécologue dans une clinique sans envergure. A l'instar du docteur Frankenstein et de sa créature, c'est elle qui a involontairement modelé celui qui la traque dix-huit ans plus tard.

On ne sait plus très bien qui est le plus haïssable des deux. Ils sont indissociables. Victimes et bourreaux.

On aurait pu éprouver une forte empathie pour l'un ou pour l'autre, c'est d'ailleurs un peu le cas quand on fait initialement leur connaissance, mais très rapidement seul le dégoût subsiste. Leurs actes, conscients ou inconscients, sont impardonnables.



Inconscients pour Estelle, qui après un mariage raté, un bébé mort-né, ne pourra plus avoir d'enfants. Elle jalouse ses patientes.

"Elle envia ses courbes, sa peau laiteuse et surtout, sa fertilité."

Dépensière, sa modeste profession libérale ne lui suffit pas pour s'accorder de nombreux petits plaisirs. Epouse volage, elle ira jusqu'à piocher dans les maigres économies de son mari.

Pire encore, elle cédera aux sirènes peu scrupuleuses d'un ami qui lui propose de l'argent facile en vendant des cachets sous le manteau.

"Tu gagneras un bon pourcentage sur les ventes."

"-Tu sais, ce médicament n'est pas encore disponible en France, mais ça ne saurait tarder."

C'était en 1960.

Ledit médicament, responsable de graves difformités chez les foetus, ne sera jamais commercialisé en France. En revanche il l'a été en Belgique et il a réellement été distribué dans des départements frontaliers, comme le Nord. Et le roman se déroule sur Lille et ses environs.

Le scandale du thalidomide, censé diminuer les nausées et faciliter le repos chez les femmes enceintes, a bel et bien existé. L'hexagone est globalement passée entre les mailles du filet, le médicament ayant été interdit en 1961 avant sa commercialisation suite au scandale provoqué dans les pays limitrophes : Allemagne, Espagne ou Suisse. Allez-voir sur Wikipedia, c'est édifiant.

Si on a affaire à une histoire très romancée et impitoyable, elle s'appuie sur des faits réels plus démentiels encore.



Le suspense est peu présent : Quelques chapitres suffisent à comprendre les tenants et les aboutissants de cet antagonisme.

La seule interrogation véritable est un peu malsaine, puisqu'on ne peut s'empêcher d'avoir un côté voyeur en nous demandant avec quelle tare est né Patrick. Bras atrophiés ? Doigts surnuméraires ? Absence de jambes ?

"Ce qu'il a... ce que j'ai vu... non... ce n'est pas possible, je ne peux pas l'accepter."

Abandonné par sa mère, abandonné par sa tante, Patrick grandira dans un orphelinat sans avoir la moindre chance d'adoption.

"Les enfants s'en servaient comme souffre-douleur, déchargeant leur haine sur lui."

Il n'avait rien demandé à personne le petit bonhomme, et quand il aura vent de l'irresponsabilité de la Garce, seule façon pour lui de désigner celle qui lui a volé sa vie, coupable de tous les maux et humiliations survenus depuis sa tendre enfance, seul l'accomplissement d'une vengeance à hauteur du mal occasionné lui redonnera le goût d'avancer. Sa vie retrouvera un peu de son sens.

"Une mort imminente serait une issue bien trop douce."



Estelle n'en n'est pas la mère, ni biologique, ni d'adoption, et c'est pourtant bien elle qui va engendrer indirectement cet être froid et calculateur. Sans même le savoir.

Son impardonnable égoïsme et négligence va entraîner une irrémédiable réaction en chaîne aux nombreux dommages collatéraux, dont le viol de juillet 1979 sera l'un des points d'orgue et de bascule dans l'angoisse de ne pas comprendre pourquoi cet homme lui en veut à ce point, Estelle sombre dans la peur et la paranoïa. A sa façon Patrick va lui faire traverser le même enfer que celui qu'il a subi depuis son enfance.

Il n'y a de place que pour le talion, aucune pour le pardon.



Thriller psychologique très sombre, Amélie de Lima n'a vraiment pas choisi la facilité durant la rédaction de juillet noir. Ca a parfois été payant, parfois moins.

Dans la construction elle alterne différemment en fonction des parties les points de vue d'Estelle et de Patrick.

La première est consacrée à la gynécologue, au passé comme au présent, où son mariage raté joue un rôle également prépondérant.

"La différence entre leurs mondes était telle qu'ils n'avaient jamais réussi à créer un pont entre eux."

"Après tant d'années de mariage, elle avait toujours l'impression qu'elle vivait auprès d'un étranger."

Tous s'emboîte immédiatement dès que l'on rencontre Patick à l'orphelinat. Pas besoin d'avoir bac + 7 pour comprendre immédiatement qui est cette garce dont il veut réduire l'existence à néant ni les raisons de son abandon par sa propre famille.

Par la suite les points de vue de l'un et de l'autre alterneront chapitre par chapitre, à ce propos j'ai trouvé cependant la troisième partie maladroite car trop répétitive. Estelle a l'impression de devenir de plus en plus folle, Patrick s'amuse avec sa proie tel un chat avec une souris avant de la croquer. Et leurs versions alternent alors qu'on a déjà en tête toutes les explications nécessaires sans qu'elle n'aient besoin d'être reformulées.



A défaut de réel suspense sur les évènements passés qu'on reconstitue trop facilement, il y a une réelle tension sur le déroulé du courroux de Patrick et de la descente aux enfers d'Estelle. Jusqu'où ira sa vengeance ? A quel point la gynécologue se dégradera-t-elle ?

Un semblant de morale sera-t-elle sauve ? Lequel des deux aura le dernier mot ?

Et malgré des défauts inhérents au sujet difficile choisi et à sa façon d'être abordé, il faut saluer l'originalité du sujet, comme une réécriture du chef d'oeuvre de Mary Shelley sans élément fantastique.

Il n'est pas possible de s'attacher durablement à ces deux êtres monstrueux, qui se complètent autant qu'ils s'opposent.

Mais la difformité physique n'est que l'élément qui relie l'amoralité de l'une à la cruauté de l'autre. Cette complémentarité dans l'abject, cette impossibilité de dissocier ces deux personnes du bourreau et de la victime plus que dans n'importe quel roman lu auparavant donne beaucoup de souffle à un livre qui oblige le lecteur à s'interroger sur les différents degrés du mal.

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Le silence des aveux

Je suis ressortie de cette lecture, je l’avoue, un peu chamboulée. Ce n’est pas un simple thriller que nous avons, mais un longue descente aux enfers, une exploration de l’âme humaine dans ce qu’elle a de plus noire. Aucun des personnages n’est épargné, ils ont tous eu leur lot d’enfance malheureuse.



Dans un premier temps, l’enquête policière est mise de côté et le lecteur fait connaissance avec Véronique, Elise et Benjamin. Petit à petit, les détails de leurs vies apparaissent mais l’auteure commence déjà à semer des indices pour la suite. Ces personnages sont bien campés, touchants, très profonds.

Puis arrive le vrai roman policier. Ce côté est classique. Véronique, l’enquêtrice, pose des questions, rassemble des faits, en les cherchant ou en les trouvant par hasard. Mais le lecteur utilise les connaissances amassées dans la première partie pour élaborer sa propre théorie et devient acteur de l’intrigue. Personnellement, la fin faisait partie de mes suppositions, mais c’est arrivé finalement assez tard et elle reste surprenante et bien trouvée.

La tension est présente du début à la fin. Assez régulièrement, je me suis demandée où l’auteure voulait m’emmener. Mais je précise que ce n’est pas du tout péjoratif, comme dans un roman où on n’arrive pas à faire de liens. Bien au contraire. Ici, on est embarqué sur une route sans savoir où l’on va, on est vigilant sur tout ce qui nous entoure, attentif pour ne rien laisser passer, mais on se laisse emporter par le récit en toute confiance, car on devine que ça va forcément mener quelque part.

Le style est simple, direct, bien adapté au genre. Je n’ai vu aucune prétention dans l’écriture. Je n’ai aucun doute sur le fait que l’auteure gagnera en finesse pour ses prochains romans, car c’est un excellent début. Comme rien n’est totalement parfait, je tiens à faire une petite remarque sur le style, qui m’a d’ailleurs plus amusée que vraiment agacée : l’expression « avoir la clope au bec » revient assez souvent tout au long du livre. J’ai trouvé cette expression en décalage par rapport au reste, mais surtout un peu trop utilisée.

Amélie de Lima signe là un très bon premier roman et j’ai hâte de voir son évolution.

J’attribue donc 4 étoiles : une étoile (grand format) pour les personnages qui m’ont émus, une pour l’histoire qui m’a happée, une pour le style et la dernière pour la recommandation.
Lien : http://lesnouvellesplumes.ov..
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Juillet Noir

Bonsoir les babeliophiles aujourd'hui petit retour sur ma dernière lecture que j'ai vraiment aimé.Roman qui commence par un prologue choc,brutal nous sommes de suite dans l'ambiance.Et l'on veut savoir,comprendre, pour quellenraison cette personne qui en veut autant à Estelle.Amelie De Lima fait dans le noir,le violent des phrases chocs et nous fait vivre l'histoire,le cauchemar et la déchéance de cette Estelle et c'est vraiment très réussi.Roman lu en quelques heures alors si vous avez aimé "dans ma maison sous terre"vous ne pourrez qu'aimer Juillet noir mais comme je dis toujours ceci n'est que mon avis personnel.
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Dans ma maison sous terre

Ah, il ne fait pas bon être une fille dans l’univers d’Amélie De Lima ! Les pervers de tout âge et de toutes origines sont si souvent, trop souvent, attirés par le corps de fillettes prépubères que ça en devient malsain, pense la commissaire De Smet, son personnage principal. Et quand un village entier, Billy- Berclau, dans le Nord, décide de se taire pour protéger ses tortionnaires, c’est l’assurance d’une enquête policière jonchée de découvertes et de révélations horripilantes !



« Au fond de son petit cœur d'enfant, elle savait qu'elle ne survivrait pas. Elle ne se souvenait pas de la façon dont elle avait fini là- dedans. Elle ne connaissait pas non plus la raison pour laquelle on lui avait fait subir tant de souffrances et pourquoi on avait décidé de la reclure dans cette valise étriquée. »

Eté 2017, on retrouve le corps d’une fillette de huit ans dans une bouche d’égout. Elle porte autour du cou le collier de Clémence, petite fille du même âge ayant disparu en 1997. S’agit-il d’une coïncidence ? Véronique De Smet va devoir remonter le fil du temps, ouvrir de nouveau un dossier qu’elle va trouver bien incomplet et mener une double enquête. Mais elle va se retrouver très rapidement devant un mur de silence : ni les familles ni les témoins ne veulent parler…



« Tout ce qu'elle voulait, c'était vivre une existence normale, sans avoir à lutter contre ces chuchotements qu'elle seule pouvait percevoir. » Grâce à son obstination et à des collègues performants, Véronique va avancer pas à pas dans une sombre histoire. La psychologie complexe de certains protagonistes va semer le trouble dans le chemin qui la mènera à la vérité.



Au final, j’ai lu ce roman quasiment d’une traite. J’avais déjà beaucoup aimé « A fleur de bruine » (2018) de cette auteure, et ce nouveau thriller confirme son talent à monter des intrigues déroutantes. L’écriture est limpide, les mots bien choisis et la psychologie des personnages est bien élaborée, à coups de retours en arrière. Il n’y a aucun temps mort et les chapitres courts s’enchainent grâce à un suspens efficace. Mention spéciale à l’épilogue qui m’a glacé le sang !

Vivement la suite des enquêtes du commissaire De Smet !

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Le silence des aveux

Amélie De Lima frappe fort avec son premier roman «Le silence des aveux» Tout d'abord avec cette très belle couverture, faite «maison» qui retrace bien l'ambiance froide et hivernale de l'intrigue dans laquelle le lecteur va plonger.

L'auteur campe les personnages avec talent, les rend vivants, le lecteur est immergé dans l'esprit de chacun des protagonistes pour son plus grand bonheur, un voyage dans le passé de chacun, mais pas seulement, puisque l'auteur nous fait voyager au plus profond de leurs esprits... Parfois machiavéliques...

Tout les personnages sont réellement attachants, chacun à leur manière présente ses blessures, ses doutes, ses désirs...

Véronique, commissaire de police, est réveillée le 26 novembre 2010, en pleine nuit, par son adjoint, l'inspecteur Bernier, pour qu'elle se rende sur les lieux où une jeune fille, sans vie, a été découverte, les cheveux scalpés, en sous-vêtements, un billet de vingt euros dans sa main droite... La neige, a recouvert le peu d'indices...

" On lui a scalpé les cheveux à grands coups de ciseaux, comme vous pouvez vous-même le constater.

Il désigne d'un coup de menton, le crâne saccagé de l'adolescente, auréolé d'une énorme touffe de cheveux. "

Elise, psychologue hérite d'un nouveau patient... Benjamin... Une enfance difficile et traumatisante...

Plusieurs meurtres avec la même signature, le même mode opératoire... Un tueur en série sévit sur Lille...

Ce livre aurait pu être un thriller simple, classique, mais l'auteur, bouscule nos attentes et le lecteur plonge dans un thriller psychologique d'une grande qualité et diablement bien construit... Le tout est décortiqué, amené avec parcimonie pour un final explosif...

L'auteur distille les indices et tente de perdre son lecteur à travers plusieurs réflexions... J'ai été embarquée dans une intrigue avec des personnages que j'ai eu plaisir à découvrir, à apprécier, ne pas comprendre... J'ai eu de l'empathie pour certains et détester d'autres...

L'auteur a une plume simple, sans fioritures, ce qui apporte une fluidité au récit dont le rythme est dense, avec un final jouissif, qui se devine grâce aux infos distillées... Mais que le lecteur ne veut pas voir, ne souhaite pas voir, tellement cela semble inattendu...

Un final à la hauteur pour ce thriller atypique, maitrisé avec talent...Pour le plus grand plaisir du lecteur... Pour mon plus grand plaisir ! J'ai été plongé dans une atmosphère glauque à souhait avec des personnages à la limite de la folie, la folie qui nous prend dans ses filets pour nous recracher dans une atmosphère bien tordue mais tellement maîtrisée et brillante.

Comme tout premier roman, il est perfectible et l'auteur, qui est à l'écoute des retours de lecture, a donc décidé d'améliorer son récit en corrigeant les fautes qui parsèment son récit, ce qui est tout à son honneur.

Amélie de Lima, confirme son talent d'écrivain pour le plus grand bonheur des lecteurs qui oseraient s'aventurer dans les méandres du «silence des aveux»



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Les blessures des anges (À fleur de bruine)

Bonsoir les babeliophiles petit retour sur ma dernière de 248 pages sur ma liseuse.

Alors j'ai bien aimé la raison de ces crimes et le final de ce livre qui nous donne la raison. Mais voilà ça s'arrête là trop d'impossibilité à mon sens le flic qui mene une enquête sur 2 crimes et qui ne juge pas bon de dire une avancée sur l'enquête, le même flic qui ne dit rien à personne et va tout seul dans la gueule du loup. Véronique avec ses petits caprices je veux ,je veux pas j'y retourne qui parle de son enquête au 1er venu bref dommage car ça aurait pu être bien sans les problèmes de ses flics

Mais comme je dis toujours ceci n'est que personnel.

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Juillet Noir

Bonjour amis lecteurs,

Je remercie chaleureusement Amélie De Lima pour l’envoi en service presse de son nouveau livre : « Juillet noir »format pdf protégé. Ce livre sortira le 19 octobre.

J’ai adoré ce thriller psychologique passionnant que l’ai lu d’une traite. L’intrigue est captivante mêlant fait historique ( scandale pharmaceutique) et vengeance machiavélique. J’ai été séduite par la plume précise et acérée de l’auteure qui décrit parfaitement des personnages peu avenants et en osmose totale avec une ambiance sombre et angoissante.

Un excellent moment de lecture avec ce roman noir !
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Le silence des aveux

Article complet sur le blog





J'aime toujours autant découvrir un thriller qui se passe dans notre beau pays, on a l'impression d'être plus proche des personnages. Ici nous sommes à Lille, dans le pays des Ch'tis. Quelques dialogues, nous le rappelle avec des phrases bien du Ch'Nord, mais je vous rassure, à aucun moment nous sommes dans un cliché, juste ce qu'il faut.





L'auteure nous présente à merveille ses personnages dès le début. Elle nous expose de suite leur complexité, car oui comme dans tout bon thriller ou polar, les personnages sont jamais avec une vie HAPPY, ils ont toujours leurs bagages.... mais je dois dire, qu'elle a eu la finesse de ne pas tout nous dévoiler... petit à petit, au fil des pages, elle nous met des indices, nous met sur des voies et ça fonctionne à merveille, car ce roman devient un page turner. Impossible de lâcher.

Les personnages nous les vivons à 100%, nous avons pas envie de les quitter quand la dernière page se ferme. Nous avons Véronique la Commissaire et ami d'Elise, Elise la Psy, Benjamin le patient d'Elise, Mathias le petit-ami d'Elise et Bernier l'Inspecteur coéquipier de Véronique. Tout va tourner autour d'eux, une chose les relie ....



Nous sommes dans un très bon thriller psychologique. L'oppression est de suite palpable, on ne sait pas vraiment pourquoi, mais on se doute que quelques n'est pas clair, mais sur qui ? Sur quoi ? Un doute, des doutes sont souvent là.

Ce roman aborde un sujet pas assez souvent exploité dans les thrillers, la différence en psychopathe et sociopathe.



Une petite faiblesse au niveau de l'enquête, qui n'a pas été assez exploitée à mon goût, mais ceci reste un premier roman et moi je suis devenue la chieuse de service avec tous les romans que je peux lire maintenant. Mais, je suis sincère quand je dis, que CE roman mérite d'être lu et comme j'ai pu le dire à l'auteure, quand sa plume aura prit en maturité, ce roman pourra être de nouveau exploité et nous pourrons atteindre un 400 ou 500 pages facilement.
Lien : http://les-mots-de-gaiange.o..
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Juillet Noir

Les missives de Fanny H pour Collectif Polar

Juillet Noir commence par un prologue se situant en 1979. Il nous annonce parfaitement la couleur de ce thriller : NOIR.

La même année, Estelle se remémore sa rencontre avec Manuel en 1953, un ouvrier de l’usine de textiles de ses parents, à qui elle s’est offerte pour la première fois. Enceinte rapidement, elle fût mise à la porte. Son bébé mort-né, un gouffre se forme en elle. Estelle n’avait plus qu’à essayer de s’en sortir psychologiquement en réussissant ses études. Elle fera quand même une tentative de suicide suite à cette terrible perte.

1979, Estelle et son mari, Manuel, ont enfin obtenu l’agrément pour l’adoption. Direction la Roumanie où une petite fille de quelques jours les attend.

Puis, à environ un tiers du livre, nous faisons la connaissance de Patrick, abandonné à l’orphelinat tout bébé. Des années plus tard, une visite lui transmettra une lettre qui assombrira encore plus sa triste existence.



Que ressortira-t-il de ces âmes meurtries et déchirées ?

Juillet noir se déroule en cinq parties : Flashback et flashforwards, Anima, Souviens-toi, La meute et Déchéance.



Amélie de Lima a choisi un sujet très délicat. En effet, le viol est un sujet très difficile à aborder, il y a quelque chose de tabou encore à en parler, alors que c’est un fait, une réalité. Le viol existe depuis la nuit des temps et il perdure toujours aujourd’hui dans n’importe quel pays. J’ai déjà vu ou lu que des personnes reprochaient à des auteurs de parler de viol ou d’en faire l’apologie. Pour moi, ce sont ces personnes-là qui ont un réel problème car personnellement, je pense que les auteurs sont libres de choisir leurs sujets surtout s’ils sont graves. L’éviter serait minimiser la chose.



Dans Juillet Noir, l’auteure rendra la vie d’Estelle terrible. Amélie de Lima met l’accent également sur l’importance d’avoir une écoute au niveau judiciaire en cas de dépôt de plainte. Ce qui n’est pas du tout le cas dans ce thriller reflétant trop souvent la réalité, bien que les mentalités tendent à changer mais certainement trop doucement encore.

J’aime beaucoup lire des auteurs de ma région car je retrouve des villes et des quartiers que je connais assez bien. J’ai déjà eu l’occasion d’échanger avec l’auteure avant de la lire. Il y a un vrai contraste entre cette jeune femme souriante, sympathique et ses écrits ! Alors si comme moi vous souhaitez découvrir ce qui se cache derrière le visage angélique d’Amélie de Lima, passez un mois d’été dans Juillet Noir.
Lien : https://collectifpolar.fr/20..
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Dans ma maison sous terre

Nous sommes sur un thriller je dois le dire facile à lire, c'est fluide, c'est prenant, et malgré une première moitié où la police n'avance pas vraiment dans son enquête, le lecteur ne s'ennuie pas une minute.



Les personnages sont bien maîtrisés, notamment la commissaire qui est fragile et forte à la fois, son assistant qui même s'il intervient peu, est bien pensé et les autres qui sont assez réalistes dans leur comportement.



Secrets, peurs, mensonges, manipulations, meurtres, pédophilie, Amélie De Lima ne nous épargne pas, surtout dans la deuxième moitié du récit qui se révèle difficilement supportable dans les faits, la nausée m'est montée plusieurs fois et vous le comprendrez, il ne fait pas mettre ce thriller entre les mains d'âmes sensibles.



Pour ma part, cette enquête est une très bonne surprise.
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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Dans ma maison sous terre

Mais où va-t-elle chercher tout ça ? C'est sans doute la première réflexion que je me suis faite après avoir terminé le dernier roman de la charmante Amélie de Lima .Car l'histoire n'est pas précisément celle d'un conte à l'eau de rose mais plutôt celle d'horribles pulsions mortelles rencontrant d'innocentes créatures .Un récit glaçant , d'une noirceur extrême où l'on découvre les corps de ces petites filles victimes de redoutables prédateurs dépourvus de toute humanité ,





Tout commence en 2017 lorsqu'un couple en plein travaux de rénovation de sa maison qu'il vient d'acquérir , tombe sur les restes d'un cadavre enfermé dans une valise enfouie dans la terre du sous-sol . Un corps qui correspond à une fille de 8 ans , disparue vingt ans plus tôt dans la ville de Billy-Berclau .

Un scénario qui ressemble se répéter lorsque la commissaire Véronique de Smet est appelée pour constater l'assassinat d'une pette fille , dont le corps était caché dans une valise , sous une plaque d'égout . Un détail de taille : la fillette a les ongles peints en rouge et à au cou le collier de Clémence Barbier , dont le corps vient d'être justement retrouvé dans la cave de cette maison en travaux .

Une enquête complexe et oppressante tant physiquement que psychologiquement qui va mettre à rude épreuve la commissaire alors que sa vie de couple prend un nouveau tournant Heureusement , elle sait qu'elle peut compter sur l'aide psychologique précieuse de Bettina et sur l'efficacité professionnelle de son adjoint , le lieutenant Vidal , pour fouiller avec application dans les secrets de famille volontairement enfouis vingt ans plus tôt dans la mémoire collective de Billy -Berclau ..



Une scénario construit avec soins afin que le suspens perdure et que le lecteur reste scotché jusqu'au terme de l'histoire . Des séquences dures , sans filtre , où l'immonde noirceur de l'âme humaine se découvre et nous plonge dans un torrent d'émotions contradictoires . Un livre qui se dévore avant qu'il ne vous dévore ….

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Dans ma maison sous terre

Le corp d'une fillette est découvert avec autour du cou un collier appartenant à une autre petite fille disparue vingt ans plus tôt.

Que c'est il passé ? Quel est le lien entre ses deux petites filles ?

Véronique De Smet enquête !



Première immersion pour moi dans le monde de Amélie De Lima !

Et quelle immersion ! C'est noir, c'est dur, ses sombres, c'est triste...

J'ai particulièrement apprécié la commissaire avec son sacré caractère que rien arrête.

L'enquête est palpitante à souhait ou chaque personnages à bien des secrets.

L'écriture est fluide, c'est une très bonne découverte pour moi, finir une fin d'année avec un telle rencontre est un véritable le bonheur !
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Voix nocturnes

Je n'aime pas les nouvelles et celle-ci démontre complètement le pourquoi.

C'est vraiment bien écrit, c'est fluide, l'autrice amène exactement ce qu'il faut de suspense.

L'histoire est prometteuse, addictive.

On tourne les pages les unes après les autres sans s'en rendre compte... et puis pouf, c'est fini. La fin arrive beaucoup trop vite, presque dans l'urgence. Elle manque de développement.
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Les blessures des anges (À fleur de bruine)

Amélie de Lima, une des “Louves françaises du Polar”, choisit dans Les blessures des Anges de présenter des portraits de femmes abîmées par les violences qu’elles ont subis sous fond de tueuse en séries.



Bettina Rosco est inspectrice belge à la Police Judiciaire Fédérale de Tournai et rejoint le service de Lille lorsqu’elle constate que son crime est similaire à celui dont est chargée la commissaire Véronique De Smet.



En effet, un jeune homme entre 18 et 25 ans, certainement étudiant, est découvert le visage défiguré par “le sourire des anges”.



L’enquête débute par l’état des similitudes mais aussi des différences faisant penser à l’évolution du process d’un tueur en série. Les deux enquêtrices vont devoir s’apprivoiser pour prétendre à des résultats dont les deux ont infiniment besoin pour redorer leurs blasons professionnels.



Cette inspectrice a recours aux services d’une voyante et trouve résolution grâce aux séries télévisées. La commissaire suit des séances de psy très régulièrement et fréquente aussi les Alcooliques Anonymes. Autant dire qu’on est loin des polars “testostérone” habituels !



Car, dans les blessures des Anges, Amélie de Lima est moins attirée par l’intrigue que par la psychologie de ses personnages. En effet, trois portraits de femmes y sont dressés. Rare sont les romans policiers où le couple d’enquêteurs est deux policières, ce qui permet d’aborder les violences qu’elles subissent ou ont subi.



Le leitmotiv de ce polar est bien les conséquences de ces maltraitances sur leur quotidien. Entre les addictions, la vengeance froide et la haine devenue compulsive, les ravages subis sont considérables.



Néanmoins, Amélie de Lima mène parfaitement son intrigue, sans fioriture superflue, mais en maintenant le suspense inhérent au genre. Un polar différent mais parfaitement réussi ! Merci à Mes lectures du Dimanche pour cette belle découverte !
Lien : https://vagabondageautourdes..
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Dans ma maison sous terre

On peut dire que cela commence fort, on vit les derniers instants de la petite Clémence, violée et enfermée dans une malle d'où elle sait qu'elle ne sortira pas.

Difficile de faire plus dur.

Vingt ans plus tard, la malle est retrouvée dans la cave d'une maison par les nouveaux propriétaires (un coup à rester locataire toute sa vie).

Quelques jours plus tard, nouvelle découverte macabre, une petite fille morte récemment.

Deux crimes, deux victimes, un modus operandi commun.

Et c'est parti pour une enquête compliquée.

Pour comprendre le second crime il faut se plonger dans le passé et savoir qui était la première petite victime, qui elle fréquentait, dans quel milieu elle vivait.

Et ca déménage, les personnages ne sont pas très humains, et leurs actes sont carrément inhumains.

Qui a pu en vouloir à ces deux petites filles qui voulaient tellement être libres ?



Une plongée dans un univers qu'on voudrait ne pas savoir exister, entre cruauté, froideur, manipulation, viols, troubles de la personnalité, traumatismes enfouis, cupidité ...



Très bien écrit, sans être glauque.

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Le silence des aveux

Je suis fan des romans psychologiques, et bien là j'ai trouvé mon bonheur Les personnages, blessés, traumatisés, sont ici remarquablement décrits, sans pour autant entrer dans le voyeurisme . Amelie de LIMA nous expose le cas du sociopathe rarement abordé dans les thrillers . Il est sensiblement dommage que l aspect thriller pur, passe parfois en second plan, mais ce roman se dévore tout de même ... Un seul conseil lisez-le pour juger par vous même.
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Le silence des aveux

Le corps d'une adolescente de quinze ans est retrouvé sur les bords de la Deûle à un endroit très fréquenté par les prostituées. L'enquête est confiée à la commissaire De Smet secondée par l'inspecteur Bernier. L'enquête s'annonce difficile car peu d'indices ont été trouvés sur place car après avoir été étranglée l'adolescente a été lavée. Le seul élément dont dispose les enquêteurs est un billet de banque sur lequel est inscrit au marqueur rouge le mot délivrance.



L'auteure procède de manière particulière pour nous plonger dans son roman car pendant les douze premiers chapitres l'enquête est laissée de côté pour nous présenter très longuement les protagonistes principaux de l'histoire.



L'on suit d'abord Élise, une psychologue de renommée à laquelle une confrère malade lui adresse un patient fragile et très perturbé psychologiquement, Benjamin. En parallèle du passé particulièrement douloureux de l'homme l'auteure appuie tout particulièrement sur celui de la psychologue tout particulièrement meurtrie elle aussi par une jeunesse aussi difficile. Mais l'auteure ne s'arrête pas en aussi bon chemin car l'enquêtrice n'est pas en reste, rongée, minée par une enquête qui s'est mal déroulée il y a trois. Mise à pied, elle a du suivre une thérapie et la psychologue qu'elle a rencontrée n'est autre qu’Élise dont elle est devenue l'amie. Il est à noter qu'une fois de plus on n'échappe aux sempiternels clichés sur la police car son adjoint a aussi des problèmes dans sa vie.



Lorsque l'enquête débute enfin, le parcours des policiers est encore largement altéré par les affres que la vie quotidienne des protagonistes et des bribes atroces de leur passé. Dans ce thriller psychologique l'auteure a choisi de mettre l'accent sur les univers sombres voire glauques des personnages et c'est dommage car l'enquête ne sert que de prétexte à étaler toutes les misères du monde. Déjà que le responsable potentiel des meurtres nous était livré sur un plateau dés les premières paragraphes tronquant fortement le suspense. Le point essentiel et intéressant pour le lecteur, à savoir l'enquête s'avère inintéressant du fait d'un déséquilibre entre la partie thriller et la partie psychologie. Â certains moments ont a plus l'impression d'être dans un manuel de psychologie que dans un roman.



De nouveaux cadavres sont retrouvés dans les mêmes conditions que le premier et les enquêteurs piétinent par manque d'indices et de témoins. Et ce n'est que par l'indiscrétion d'un tiers que la situation va se débloquer et les mettre sur la piste d'un tueur un peu trop évident pour le lecteur. Le dénouement est certes intéressant mais ne surprend d'aucune manière le lecteur. Un final quelque peu incomplet, très ouvert qui laisse une fois de plus le lecteur sur sa faim.





Du fait des nombreuses longueurs qui émaillent le récit car trop centré sur les personnages, il est difficile de vraiment pouvoir juger le potentiel de l'auteure et de sa plume, mais l'on relève néanmoins des maladresses.



Au final un roman qui devrait plaire à des lecteurs avides de psychologie, mais qui laisse l'amateur de policiers sur une impression mitigée car le point principal, l'enquête est traitée de manière trop sommaire.




Lien : http://imaginaire-chronique...
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