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Critiques de Anders Roslund (172)
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La bête

Parfois, trop rarement sans doute, un roman policier réussit à poser une question fondamentale qui porte à réflexion et suscite des débats. C'est nettement le cas ici où criminels et justiciers se confondent au grand dam de l'appareil légal qui ne sait pas trop comment jongler avec cette prise en main de la justice par un père dont la fille a été la victime d'un pervers récidiviste, incurable et bien déterminé à poursuivre ses desseins machiavéliques. La psychiatrie a failli, le système carcéral à failli, la police a failli; que reste-t-il? Résignation ou s'occuper soi-même du problème... Les auteurs illustrent bien le dilemme et les « dommages collatéraux » des options. Non seulement ce livre est captivant, mais il nous interpelle et nous éloigne des solutions simplistes, quelles qu'elles soient. Chapeau.
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L'honneur d'Edward Finnigan

Ce roman policier débute dans une prison de l'Etat d'Ohio pour détenus condamnés à mort et s'y achève aussi, mais avec des personnages différents (ce qui ne devrait pas étonner compte tenu du taux de mortalité de l'endroit...), après un long détour en Suède.



L'histoire est particulièrement originale et la qualité de sa construction fait totalement oublier son caractère finalement improbable. Cette fiction est l'occasion d'un brillant réquisitoire contre la peine de mort, sans pour autant sombrer dans la caricature qui aurait consisté à présenter les partisans de cette sanction comme des êtres outrageusement détestables et ses adversaires comme des héros.



Ce livre m'a fait penser à l'excellent (mais très dur) film "La dernière marche" en raison de leur thématique commune, même si la présentation de ce dernier est encore plus subtile qu'ici puisque le personnage central condamné à mort y est d'emblée présenté comme coupable d'un viol suivi d'un meurtre, alors que dans cet ouvrage un doute subsiste longtemps à ce sujet .



J'ai cependant été agacé par l'insertion dans ce roman de l'histoire du commissaire Ewert Grens avec son amie Anni, histoire qui me semble avoir été intégrée par les auteurs uniquement afin de rendre leur enquêteur principal plus humain, au détriment de la vivacité du récit. L'insertion, sans doute par par l'éditeur cette fois, de nombreuses pages blanches intercalaires m'a aussi semblé superflue.



En résumé : un très bon livre, avec une histoire captivante et une réflexion intéressante sur la peine de mort.



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Qui est là ?

Avec ce thriller, l’auteur va nous promener ; à travers les années et les souvenirs de l’inspecteur Grens et de Zana, à travers les pays, de la Suède à l’Albanie. Les premières pages du livre sont glaçantes et c’est avec effroi et douleur que l’on comprend ce qu’a vécu Zana lorsde son 5ème anniversaire et combien cet événement va marquer bien sûr Zana, mais aussi Grens. Le talent de l’auteur pour nous amener à ce drame est simplement grandiose !



On se retrouve ensuite propulsés 17 ans en avant et l’on va suivre en parallèle 2 intrigues : une enquête menée par Grens suite à une effraction commise dans l’ancien appartement familial de Zana et qui le pousse à imaginer Zana en danger ; et une course contre la montre menée par Hoffman, un ancien criminel devenu ensuite agent infiltré et à présent rangé, pour sauver sa famille, menacée par un gang de trafiquants d’armes... Deux intrigues qui vont finalement se rejoindre et ne faire plus qu’une, les 2 hommes devant unir leurs forces pour atteindre leurs buts respectifs.



C’est un très bon thriller même si le rythme donné au récit varie un peu entre les 2 intrigues. J’avoue avoir adoré les parties consacrées à Hoffman : le roman regorge de détail sur les précautions, les stratagèmes, le matériel, ... utilisés par les agents infiltrés ; c’est vraiment passionnant de découvrir un peu de cet univers au fil des pages. Et forcément, l’autre partie du récit semble un peu plus linéaire et terne. Ne connaissant pas grand-chose à la Suède et à la situation intérieure du pays, j’ai été assez surprise par le sujet du roman, le milieu du trafic d’armes et les guerres de gangs en découlant ; je n’imaginais à quel point la Suède pouvait être touchée ! Le suspense est maintenu jusqu’aux dernières pages et la fin est surprenante ; bref, un très bon thriller !
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Qui est là ?

J'avais repéré ce livre en librairie et avais aussitôt trouvé cette couverture très belle – dans la limite de ce que l'on peut appeler « beau » pour ce qu'on sait qui va être un roman noir. Cependant, c'était une fois encore un de ces livres qui attire mon attention, mais pour lequel je ne craque pas de suite. Ainsi, quand j'ai reçu un mail de NetGalley m'avertissant que je pouvais « solliciter » pour ce livre, puis que ma demande a été acceptée, je me suis beaucoup réjouie ! Bien évidemment, j'en remercie les éditions Mazarine et NetGalley.



Et voilà : ce n'est qu'après avoir commencé ce livre que je me suis rendu compte que ce livre est l'énième épisode d'une série mettant plusieurs personnages récurrents en scène. Parmi eux, on notera l'ex-agent infiltré Piet Hoffmann, que je n'avais encore jamais rencontré, mais je sais qu'il est un rouage essentiel de la série « Trois secondes, trois minutes, trois heures » - d'ailleurs, ce livre-ci aurait pu continuer la série avec un titre du style « Trois heures » !! - ; et plus encore le commissaire Ewert Grens, qui semble-t-il fait également partie des trois opus précités, mais qui apparaît quant à lui dans un rôle important depuis plus longtemps encore : ceci est sa 8e enquête policière, dont le premier épisode a été initié en 2004 en Suède, 2009 en traduction française, avec le livre « La bête » (alors publié aux Presses de la Cité) - un livre que, par un hasard extraordinaire, j'ai justement lu ce mois-ci !



Dès lors, je me suis trouvée quelque peu partagée… Ceux qui me suivent, même de loin, le savent : j'ai un petit côté psychorigide sur l'ordre des numéros dans une série, je n'aime pas bien lire les différents tomes dans le désordre. Alors, ici, avoir lu le premier, avoir acheté le suivant (qui, soit dit en passant, ne se trouve plus que –difficilement- en occasion, quel que soit le format, mais heureusement il est numérisé, ce qui n'était pas le cas de « La bête »), et puis passer directement au dernier paru, sans en avoir été « prévenue » - car ni l'éditeur ni NetGalley ne le mentionnent, en aucune façon, ce que je trouve bien dommage ! – ça m'a d'abord réellement dérangée !

Heureusement, selon la formule consacrée, ce livre peut se lire de manière indépendante – même si des allusions à un passé commun, entre Ewert et Piet, ou entre Ewert et ses adjoints (Sven, qui était déjà présent dans « La bête » lui aussi, et Marianna, que je rencontrais pour la 1re fois, mais avec qui Ewert travaille depuis déjà 10 ans disait-il), prouvent et rappellent constamment qu'il y a eu quelque chose avant, et que les relations entre ces différents personnages évoluent, même si, c'est vrai, cela se fait de manière assez discrète, et ne gêne pas vraiment l'enquête même du présent livre.



Maintenant que vous voilà prévenus, entrons (enfin !) dans le vif du sujet.

On a au départ deux histoires qui semblent complètement différentes. Un rapide flash-back nous montre Ewert Grens arrivant sur les lieux d'une scène de crime absolument atroce – et, toujours, tout est dans la suggestion, mais c'est juste horrible : toute une famille, père, mère, fils et fille ont été tués, seule la petite dernière a survécu, elle qui vient de souffler son gâteau d'anniversaire pour ses 5 ans… Une vingtaine d'années plus tard, Ewert est appelé sur une nouvelle scène de crime : un homme a été tué exactement de la même façon que le père de famille 20 ans plus tôt, d'une façon tellement spécifique qu'il y a forcément un lien…

Parallèlement à ça, on fait la connaissance de Piet Hoffman, sa femme, leurs deux fils de 8 et 10 ans, et leur fille nouveau-née. Retiré des « affaires » depuis un certain temps, car il l'a promis à sa femme pour le bien de leur famille, désormais directeur d'une agence de sécurité, il n'en reste pas moins sur le qui-vive, constamment. Et avec raison : on le contacte, d'une façon qui, ici aussi, fait terriblement froid dans le dos, pour « l'inviter » à reprendre lesdites affaires, pour un commanditaire rompu aux codes du grand banditisme et autres trafics internationaux.

Ce n'est pas un grand spoil de dire que les routes d'Ewert et de Piet vont se croiser, et que l'auteur va nous emmener en Albanie pour une certaine partie du livre. Si vous voulez en savoir plus : lisez-le !



Amateurs de polars/thrillers, soyez prévenus toutefois : pour ma part, moi qui ai pourtant toujours du mal à comprendre le comment du pourquoi dans une enquête, j'ai été surprise de comprendre très vite (sans en saisir toutes les implications, cela dit) qui pouvait bien être le commanditaire qui arrive à manipuler Piet Hoffmann ; et j'ai aussi rapidement (quoique plus tardivement) aperçu un schéma de comment cette personne parvenait à ses fins presque trop facilement.

Mais soyez aussi rassurés : même si un schéma des identités et autres interactions se dessine assez facilement, je pense que c'est délibéré de la part de l'auteur (en tout cas, je ne peux pas croire que ce soit simple maladresse) : en semant ces indices tout au long du livre, comme j'apprécie beaucoup, il permet au lecteur de se faire sa propre enquête en parallèle de celle des policiers. Et pourtant, ce livre reste un vrai page-turner avec ses rebondissements et autres surprises qui font que, peu à peu, on ne peut plus le lâcher !



Pour le reste, comme je disais plus haut, j'ai lu le tome initial de la série des enquêtes d'Ewert Grens il y a trop peu de temps, je ne peux pas m'empêcher de « comparer » en quelque sorte, car j'ai aussitôt remarqué qu'on trouve ici des thématiques apparemment chères aux auteurs – dont il ne reste qu'Anders Roslund, son complice Börge Hellström de plusieurs autres livres de la série étant décédé en 2017.

C'est la violence faite aux enfants et aux familles et si, ici, on n'est plus face à un prédateur pédophile récidiviste, on est quand même dans un monde qui n'épargne en rien les enfants : je l'ai dit, ça commence très fort, avec cette petite fille de tout juste 5 ans, et mention au petit Hugo, à peine 10 ans, qui agit déjà en « chef de famille » quand les circonstances l'exigent. C'est aussi la façon dont un père ou une mère réagissent quand leur enfant est en danger, jusqu'où il ou elle est capable d'aller pour protéger sa famille.

Et, partant de là, c'est aussi la même interrogation (quoique moins tranchée que dans « La bête ») sur la notion de justice : jusqu'où peut-on se contenter de la justice telle qu'elle existe, avec toute son impuissance face à certaines situations ? Jusqu'à quel point un policier (a priori intègre) peut-il accepter certains comportements ? Et surtout, comme un leitmotiv terrible : vengeance est-elle justice ?

(Pour le clin d’œil, c’est un sujet qui me poursuit : par un (autre) hasard extraordinaire, je viens de commencer « Le comte de Monte-Cristo », que je connais dans les grandes lignes, merci Jean Marais, mais que je n’avais encore jamais lu… Mais je digresse !)



En réalité, entre « La bête », 1er opus de ce duo d'auteurs, et ce dernier numéro, écrit désormais par Anders Roslund seul (désolée de me répéter !), seul le ton a peut-être un peu changé, et encore… J'ai envie de dire, et tant pis pour le mauvais jeu de mots, que ce livre-ci est moins « bestial » (je vous l'avais dit !). Oh ! il y a ici comme dans le tome initial des scènes d'une grande violence, à la limite de l'insoutenable – mais, alors que ces scènes avaient un côté physique dans « La bête », entre instantané montré et suggestion, ici on est bien davantage encore dans la suggestion, et dans une analyse psychologique très poussée. Dès lors, ça paraît peut-être moins cru lors de la lecture et, même si on sait que c'est horrible, on continue de tourner les pages sans trop être troublé. Et puis on y repense, après avoir refermé au bout d'un chapitre – car, page-turner ou pas, il faut bien de temps en temps préparer à manger, ou dormir la nuit ! On se rend alors réellement compte de tout ce qu'on a « vu » dans les pages tout juste lues, et tout à coup un frisson glacé nous traverse l'échine !

Autant dire que l'écriture est parfaitement maîtrisée, parfaitement dosée pour mener le lecteur là où l'auteur le veut bien… même si le lecteur (moi en l'occurrence) se croit quelquefois malin d'avoir compris un certain nombre de choses avant qu'elles soient dites.



Mon seul regret finalement, dans ce livre - et je ne sais pas trop si c'est parce qu'il « faut » absolument trouver au moins un petit bémol, ou si ça m'a réellement gênée, mais en tout cas ça me turlupine bien un peu – c'est le regard parfois un peu cliché que l'auteur porte sur certaines choses. La mafia albanaise et ses ramifications partout en Europe, ok, on sait que ça existe… mais là, elle nous est en quelque sorte assénée (sans être jamais nommée telle quelle, cela dit, mais c'est tellement évident que c'est de ça qu'on parle !) comme si son existence et ses méfaits étaient indiscutables. Et quand on y ajoute que tous les flics d'Albanie (sauf un, comme par hasard) en font partie peu ou prou, car en tout cas ils reçoivent l'une ou l'autre commission sur les bénéfices selon leur implication, mouais… Si encore c'était étayé d'une quelconque façon - dans une bibliographie ou filmographie par exemple, même en suédois ! au moins il y aurait une trace : après tout, Anders Roslund est aussi journaliste d'investigation ! – mais non, ça repose sur le seul cliché. Or, même si c'est réaliste, même si c'est peut-être vrai, on est dans de la pure accusation spéculative, et ça me dérange bien un peu.

Idem pour la vision quand même très noire que l'auteur propose d'une certaine jeunesse suédoise : désoeuvrée, vivante en périphérie de l'une ou l'autre grande ville, sans avenir (après tout, c'est le cas pour beaucoup partout en Europe, hélas !), ils plongeraient tous les yeux fermés et sans état d'âme dans le grand banditisme. Sérieusement ? Certes, c'est possible, au moins pour une partie d'entre eux… mais autant l'auteur se montre humain pour ses personnages fétiches, autant il condamne ceux qui sont de toute façon laissés-pour-compte, et à nouveau, ce n'est étayé en aucune façon. Dommage…



Pour autant, ces défauts certes présents n'altèrent que très peu la lecture très prenante de ce thriller, à l'écriture parfaitement maîtrisée et aux indices bien dosés, amenant le lecteur à se faire sa propre enquête, tout en se laissant surprendre encore et encore par les nombreux rebondissements de cette histoire internationale, qui soulève des thématiques dures (comme les violences aux enfants ou la notion de justice) dans des scènes parfois très violentes, mais toutes en suggestion. Un très bon opus de la série du commissaire Ewert Grens !



#QuiEstlà #NetGalleyFrance



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3 minutes : Personne ne sait qui il est, ma..

La deuxième partie de la trilogie .... pas plus de souvenirs que ça de la première partie ... j'avais apprécié le portrait des gens abimés disais je ... un vague sentiment de violence, me reste au fond de la gorge ... la dernière partie vient de sortir en poche ... peut être est il temps que je m'attaque à ce pavé avant d'aller le récupérer chez mon libraire.

Alors .... je me traîne, baillant, traînant des pieds enfin plutôt des yeux dans ce thriller plein d'actions, de meurtres, d'horreurs ... nous sommes en Colombie, pays rêvé pour des cauchemars douloureux, ... scènes de tortures, de crimes horribles, de chantages tous plus pire que pire ... et je me retrouve 400 pages plus loin, happée par un suspense plutôt insoutenable... ça va finir mal cette histoire ... que voulez vous avec des gens si abîmés par la vie qu'ils subissent ou plutôt qu'ils ont choisi de subir on finit par s'attacher et on voudrait les aider, les soutenir dans leur lutte pour le bien !

Voilà 609 pages plus loin,

J'avoue m'être laissée prendre dans le piège qui n'était sensé durer que trois minutes ...

J'avoue avoir subi des résumés de l'intrigue par moment, point fait pour que l'autre plume prenne le relais ?

J'avoue n'avoir pas compris pourquoi ce délai de trois minutes était indispensable ...

Mas le résultat est là, j'ai couru jusqu'à la fin, il ne me reste plus qu'à aller chercher 3 heures, la fin de la trilogie !

Je ne suis pas sûre d'y arriver avant trois heures justement mais qu'importe quand on est à la retraite on a le temps pour tout faire !
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3 heures : Un seul peut survivre

En lisant le troisième volet de la série, qui, aux dires de l'auteur, comportera un quatrième tome, je me suis permis de réfléchir à ce qui faisait la force de cette oeuvre.



D'abord, les personnages sont bien campés avec une psychologie crédible et approfondie. Les situations décrites le sont de manière réaliste, avec une touche d'analyse sociologique. Autrement dit, les crimes, les criminels et la criminalité ne sont pas du tout déconnectés de leur contexte socio-politique, et les thèmes abordés sont d'actualité. Dans celui-ci c'est la traite des migrants. Nous avons droit à des scènes de suspense dignes des meilleures histoires d'agent secret, voire de super-héros, avec gadgets à l'appui.



Autre aspect, Piet Hoffmann est un anti-héros qu'on finit par adopter et apprécier, tellement les auteurs nous le font découvrir intérieurement. Il est un homme qui cherche à tourner la page sur son passé criminel, et sa femme et ses enfants sont ses bouées de sauvetage.



Après avoir lu les trois tomes, je pense aussi que le mérite des auteurs c'est de nous montrer que, en général, l'humain n'est ni bon ni mauvais. Il faut nuancer nos façons d'appréhender nos semblables. Derrière des actions viles se cachent parfois des désirs nobles. Au-delà des actes de certaines organisations douteuses, se profilent des intentions louables qui pourraient se justifier moralement. Comme le fait de devenir passeur en voulant "aider" des gens à fuir des pays dévastés par la famine et la guerre.



C'est une excellente série, et j'ai dévoré les trois tomes en trois semaines. Vive le confinement!!!
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La bête

Wow !



Je ne m'attendais certes pas à une lecture aussi captivante lorsque j'ai lu la quatrième de couverture de La Bête. Une lecture prenante et intéressante, qui nous offre la possibilité d'imaginer jusqu'où on peut aller par vengeance, pour se faire justice soi-même.



Le style est saccadé, soutenu, essoufflant, les termes sans concession font grincer des dents, frissonner. Les personnages sont tour à tour repoussants et attirants, tellement plein d'humanité (mis à part pour certain) que c'en est déconcertant.



Je ne pouvais pas arrêter ma lecture tellement c'était ensorcelant. Dans le genre, c'est vraiment du jamais-vu ou, en tout cas, du pas vu souvent. La finale m'a jeté par terre , carrément !



Sans conteste un livre à lire !
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La bête

Quand toute la société est malade, que faire? L'histoire de ce polar est affligeante de banalité et nous renvoie à nos propres craintes et nos propres jugements. Dans un cas similaire qui serions-nous: un vengeur, un opportuniste, un exalté ou un timoré? Que propose la société face à des tueurs compulsifs? Que doit-on faire d'eux quand tout échoue en matière de soins ou d'enfermement? J'ai lu cette histoire d'une traite, sans pouvoir, hélas, répondre d'une manière satisfaisante à toutes ces questions. Un polar social que n'auraient sans doute pas renié Sjöwall et Wahllöö. A lire, les dents serrées et l'esprit affuté.
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Made in Sweden

Cette histoire de braquage est basée sur des faits réels, ce qui donne froid dans le dos tellement la violence est omniprésente, de façon surprenante, pas vraiment lors des braquages mais dans le quotidien de la famille des braqueurs. Bien que ce soit ici un roman policier qui respecte toutes les règles de l'art, avec notamment un suspense bien entretenu, cette lecture m'a fait penser à “De sang froid” de Truman Capote où il suivait le parcours macabres de deux meurtriers. On y voit dans les deux cas de l'intérieur le cheminent des malfrats, leurs raisonnements et leurs excuses. Mais il y a plus ici, et c'est un atout majeur; l'auteur nous ramène à la source de la violence et de la solidarité de cette famille en explorant minutieusement sa dynamique aberrantes. Tout cela donne un roman policier où il n'y a pas grand chose à deviner puisqu'on suit autant les tribulations des criminels que celles de l'inspecteur principal chargé du dossier. Mais l'implacabilité des destins des uns comme de l'autre m'a hypnotisé et j'ai dévoré avec avidité cette narration.
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Si tu me balances

Si tu me balances de Anders Roslund et Stefan Thunberg





Quand Léo sort de prison, son père, sa mère et un de ses frères sont là pour l'accueillir. Vincent, l’autre frère, veut prendre ses distances car il ne veut pas retourner en taule. Il s'est rangé, a une affaire qu’il a développée et a même embauché son père.



En prison, Léo n’a pas chômé, il a fait des rencontres et a préparé le vol du siècle. Le jour de sa sortie, il est déjà lancé. Mais un de ses complices meurt, il faut qu’un de ses frères prennent le relai. Son autre complice, Sam, est le frère de l’enquêteur qui va suivre Léo et ses frères de prés,  John Broncks.



La traque tourne autour de Léo et John Broncks. Ces deux-là jouent au chat et à la souris, s'observent, se traquent, s'espionnent. Tout est stratégie et manipulation pour avoir une avance sur l’autre, pour organiser le casse du siècle, pour traquer un homme, pour sauver un frère ou pour le faire plonger avec soi.



De manière assez vicieuse, Léo manipule son père, un alcoolique repenti et aussi ses frères, de qui il a pris soin, enfants, en tant qu’ainé d’une famille avec un père violent qui a failli tuer leur mère.



Un thriller complètement addictif dans lequel les auteurs s’appuient sur les liens familiaux et mettent en œuvre une traque machiavélique. Le lecteur est magnifiquement mené par le bout du nez pour son plus grand plaisir. J’ai été impressionnée par l’histoire et suis restée cramponnée jusqu’à la fin.



Si tu me balances est la suite indépendante de Made in Sweden que je vais m'empresser de découvrir.





Traduit par Frédéric Fourreau



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3 heures : Un seul peut survivre

Troisième volet faisant suite à 3 secondes et à 3 minutes, mais pouvant se lire seul, 3 heures est un excellent thriller, angoissant, haletant, dans lequel Anders Roslund nous démontre que l'enfer est souvent pavé de bonnes intentions.

Roslund à ancré son récit dans une terrible réalité. Le passage des points de vue des victimes, des enquêteurs et même du méchant, fait qu'on est irrémédiablement accroché à l'histoire et qu'on tourne les pages sans s'en rendre compte.

Un style magistral, une construction parfaite, beaucoup d'humanité, c'est le cocktail gagnant de ce thriller que je vous recommande chaudement !



#3heures #Roslund #Mazarine #thriller #polar #lecture #livres #chroniques

...



Le quatrième de couverture :



Stockholm, Suède. Soixante-trois réfugiés sont retrouvés morts étouffés dans un container. Le même jour, plusieurs morgues signalent des cadavres « en trop » – non recensés. Quand le commissaire Ewert Grens découvre sur l’un deux les empreintes de Piet Hoffmann, il n’en croit pas ses yeux : celui qui fut l’ennemi public numéro un est aujourd’hui un ami et Grens ne sait où il se cache… Mais doit-il le prévenir ou le traquer ?



Niamey, Niger. Dans un désert aride où la vie humaine n’a aucune valeur, infiltré au sein d’un réseau de trafiquants, Piet Hoffmann a deux semaines pour mener à bien sa dernière mission. Pour sa femme et ses fils, l’espoir de mener une vie de famille normale n’a jamais été si proche… Le danger qui les menace non plus. Car, encore une fois, l’agent double est allé trop loin.



Piet Hoffmann se rend vite compte qu’il n’aura que quelques heures pour sauver sa vie – et celle de centaines de personnes innocentes.



Trois heures, c’est la différence entre la vie et la mort. Trois heures, c’est dérisoire quand on perd le contrôle.
Lien : Http://lesbouquinsdesylvie.fr
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La bête

Roman qui nous questionne sur la légitimité de la justice personnelle et ses conséquences, violences justifiées, avis radicaux , erreurs, rumeurs et lynchages. Pour bousculer nos certitudes, les victimes sont des enfants et leur crime atroce.
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3 secondes : Le compte à rebours a commencé

Cette trilogie a été récompensée par le CWA International Dagger, le Prix du Polar Scandinave et le Prix des Auteurs de Polar Suédois. Et présentée comme un chef-d’œuvre du polar scandinave – traduit dans 18 langues et vendu à plus de 800.000 exemplaires dans le monde.



Suffisant pour éveiller ma curiosité de lectrice. Pourtant, c’est une trilogie…Le premier tome fait 553 pages, inutile de vous préciser que je pars pour un long voyage. S’il est ennuyeux, ça sera la catastrophe littéraire de l’année pour moi ! Et puis, c’est scandinave. Et vous le savez, la littérature venant du nord, ce n’est pas vraiment ma tasse de thé, surtout en matière de polar…



J’aime le risque, j’adore les trois couvertures, j’ai envie de savoir ce qui se cache derrière ces indications de temps !



Le premier tome tient toutes ses promesses, je l’ai dévoré, je n’ai pas vu le temps passé, j’ai été prise dans l’intrigue et les chapitres se sont enchainés à une vitesse folle. Pari réussi !



Piet Hoffmann, « Paula » de nom de code, est un agent secret chargé d’infiltrer la mafia polonaise. Dans la vie normale, il a une femme, Zofia, deux adorables garçons de 3 et 5 ans, Hugo et Rasmus, et une vie tout à fait respectable.



Ewert Grens, le commissaire de police, va tenter de résoudre un meurtre qui s’avère au départ être un simple règlement de compte mafieux. Mais lui aussi va tomber dans un engrenage d’où il ne sortira pas indemne.



Nous voilà dans le monde de la drogue, des mules payées pour transporter des amphétamines, où la valeur d’un être humain vaut bien moins qu’un gramme de drogue. La corruption, la violence, les coulisses du pouvoir en place sont dévoilés. La mission de Paula foire, et le voilà embraqué dans une machination implacable, au scénario machiavélique mais qui fonctionne admirablement.



Écrit à 4 mains, le plus grand soin est porté au plantage de décor, ce qui aurait pu m’agacer, mais non, j’ai bu leur parole avec avidité ! Fluide, détaillé, le style est lent au départ pour s’accélérer au fil des chapitres, où la tension monte progressivement pour atteindre un paroxysme indéfinissable dans le dernier quart. Roslund est un ex-journaliste d’investigation et Hellström un ex-criminel. Un duo pareil, ça ne peut que vous transporter loin, très loin !



Les personnages sont intéressants au caractère bien trempé, Ewert Grens m’a fait sourire à maintes reprises, son passé m’a touchée également. J’aime ces personnages qui ont une vie qui semble si réelle, détaillée, où leurs sentiments et états d’âme évoluent au fil des pages.



J’avoue que l’histoire de Paula m’a scotchée à mon fauteuil, j’ai agrippé les accoudoirs bien souvent, craignant le pire, me disant « il va y passer, c’est pas possible », j’ai frémi, j’ai poussé des « ouf » de soulagement, je crois que j’ai vraiment vécu ce roman de l’intérieur.



Seul bémol : le résumé, qui en dit un peu trop à mon goût, gâchant l’effet de surprise.



Je referme ce premier tome, je vous le conseille, pour ma part, je suis déjà plongée dans le second « Trois minutes ». Après avoir eu l’explication des 3 secondes, je cherche celle des 3 minutes, mais pas que. Envie de plus de temps avec les personnages, envie de rester dans l’ambiance, envie de plus !
Lien : https://soniaboulimiquedesli..
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3 heures : Un seul peut survivre

Voilà c’est fini… j’ai entre les mains le dernier tome de la série et c’est avec regret que je quitte les personnages qui ont su me faire vibrer pendant « 3 secondes », « 3 minutes » et « 3 heures ». Anders Roslund écrit se livre seul, Börge Hellström est décédé en 2017.Ce tome démarre très fort avec des cadavres surnuméraires à la morgue et c’est le commissaire Ewert Grens qui va enquêter et retrouver une personne qu’il ne pensait plus revoir. De son côté Piet Hoffmann a changé de continent, on le retrouve pour une dernière mission périlleuse au Niger. Il est infiltré en tant que garde du corps dans les convois de nourriture de l’ONU en Afrique. En Suède, femme et enfant attendent son retour pour vivre enfin une vie normale. Les principaux thèmes de ce livre seront le trafic d’êtres humains et la gestion des réfugiés. Un sujet brulant d’actualité, qui brise le cœur quand les nombreux réfugiés du monde s’entassent sur des bateaux plein à craquer qui coulent. Et que d’autres s’enrichissent de ce trafic. Moi qui est une tendance à la claustrophobie, ce livre n’a pas arrangé mon ressenti. Hoffman ne ménage pas ses efforts face au crime. Le personnage d’Ewert évolue humainement parlant avec plus d’intensité alors que Hoffmann nous offre surtout de l’action en Afrique. On sent que l’auteur ne s’attarde pas dans des explications et cela peut manquer parfois, il est certain qu’n ne reste jamais en place mais un peu plus de profondeur n’aurait pas été de refus. Même si je n’ai pas réussi à m’identifier aux personnages, le rythme, l’action et la tension en font un livre captivant à partir du moment où j’ai accepté que les choses se passent ainsi sans en comprendre véritablement le pourquoi. On est bien ancré dans la triste réalité mais il y a aussi une tendance à l’exagération des événements surtout avec tout ce que le personnage d’Hoffman doit encaisser. Pourtant c’est cela qui donne des frissons et provoque une lecture non stop. Bonne lecture.
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Box 21

Quelle bonne surprise !

Bonne, et non agréable. Ou plutôt, le livre est prenant mais tellement sombre que agréable n'est pas le qualificatif qui me vient à l'esprit. Ce polar scandinave est pour les romans policiers ce que la littérature réaliste du XIX° était aux romans : un coup de poing.

Les personnages ont toujours leur part d'ombre, même les enquêteurs et même si cette caractéristique commence à me rebuter tant je la retrouve d'un polar à l'autre. L'archétype de l'inspecteur solitaire, malmené par la vie, ça va bien un peu. Quoique, Box 21 est tellement bien écrit que ça passe tout seul. Ce n'est qu'une fois le livre finit et que je me penche un peu plus sur lui pour écrire cette critique, que je m'aperçois de la construction similaire à bien d'autres.

Et pourtant, c'est un coup de coeur, un vrai. D'ailleurs, je vais m'empresser de lire le premier de cette série, "La bête".

J'oubliais : quel bonheur ces constructions de phrases courtes, avec peu d'adjectifs. Comme une étude scientifique, analytique, incisive et sans concession avec la réalité.
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L'honneur d'Edward Finnigan

Mon avis : Deuxième ouvrage que je lis de Roslund et Hellström. Je m'étais dit que quand l'occasion se présenterait j'essaierasi un autre titre, c'est chose faite. Donc après "La bête", j'ai poursuivi avec leur dernier titre "L'honneur d'Edward Finnigan", un policier sur les valeurs éthiques de la peine de mort et aussi sur le couloir de la mort.



John Schwartz est chanteur sur le ferry qui relie la Suéde et la Finlande; un jour, exaspéré par l'attitude d'un passager envers une femme, il lui met son pied dans la figure. Une plainte est déposée ; convoqué au poste de police, les autorités se rendent vite compte que cet homme n'existe pas car il est mort il y a 15 ans en Ohio dans sa cellule. Condamné à mort pour le meurtre d'une jeune fille, il attendait une injection létale.



Même si ce livre est une fiction, je parle dans le sens que ce qui se passe dans le livre n'est pas réalisable c'est quand même un fabuleux plaidoyer pour les deux pour cents d'innocents qui attendent leur exécution dans le couloir de la mort.



Aprés l'histoire n'est que haine et désespoir et humiliation. Deux pays s'affrontent, les états-unis et l'état de l'Ohio qui demande l'extradition pour l'éxécuter et la Suéde contre la peine de mort.



Des parents qui pensent que la mort du tueur de leur fille sera pour eux une rédemption et qui finalement se rendent compte qu'il n'en est rien. Le manque et la haine seront toujours présents.

Une enquête baclée, une course aux votes en période électorale, tous les ingrédients pour que John Schwartz devienne le coupable idéal enfin l'innocent idéal.



C'est un livre vraiment poignant, certains passages sont très durs, surtout les derniers moments d'attente dans le couloir et la mort et le déroulement d'une éxécution.



Extrait p 160

" Il déglutit en revoyant la scéne.

- La première décharge, deux mille volts, a fait sauter l'électrode fixée sur une jambe. Le gardien chargé de lui raser les jambes avait mal fait son boulot. Alors on m'a dit de le refaire. Et je l'ai rasé avec soin. Puis je lui ai maintenu la jambe pendant qu'on lui fixait une nouvelle électrode.

.....

- La décharge suivante a duré trois minutes. Je ne l'oublierai jamais. Les tendons de sa nuque, on aurait dit qu'ils allaient craquer. Ses mains sont devenues rouges, puis blanches. Le doigts, les orteils, le visage, tout était tordu et il y avait ce bruit. Un grésillement, comme lorsqu'on fait cuire de la viande. Tu comprends ? Et ses yeux. Il portait une cagoule mais j'ai quand même vu ses yeux gicler de sa tête et couler sur ses joues. Il faisait sur lui. Il bavait. Il vomissait du sang.

.....

- A la troisième décharge, il a pris feu. On a dû éteindre les flammes qui jaillissaient de son corps. Mais le pire, je ne sais pas comment l'expliquer, c'était l'odeur. Une odeur sucrée. De viande grillée. Comme une soirée barbecue en été. La même qu'on respire dans tous les jardins de Marcusville.

....

- J'avais déja pris ma décision à ce moment-là. Je me suis dit que ça suffisait. Je ne voulais plus voir ça.


Lien : http://lisalor.loulou.over-b..
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La bête

Quatre ans après avoir violé et tué deux petites filles, Bert Lund parvient a s'échapper de la prison où il était détenu.



Malgré que toute la police de Stockholm soit a ses trousses, il récidive en violant et assassinant la petite Marie laissant un père effondré et désireux de se venger. S'engage alors une chasse à l'homme pour retrouver la Bête avant qu'elle ne frappe une nouvelle fois.



Deux parties bien distinctes dans ce policier : la première étant sur le tueur pédophile, ses meurtres, son évasion, sa récidive et la chasse a l'homme. Dans cette partie, les points de vue sont alternés puisque nous sommes dans la tête aussi bien du tueur, du commissaire, le père d'une des victimes et même dans celles de prisonniers. Le rythme est soutenu, pas le moindre temps mort mais autant dire que les passages où le tueur pédophile passe a l'acte sont des moments difficiles pour le lecteur car les auteurs ne nous épargnent pas.



La deuxième partie est un bilan de la première. Les auteurs essayent par le biais de ce livre d'ouvrir un débat sur le thème " l'impuissance de l'autorité judiciaire sur les récidivistes" sans pour autant nous donner une solution clé en main. Leur seul parti pris est de nous montrer les limites de l'auto justice et des répercussions qu'elle peut avoir.



En résumé, un livre fort avec des passages émotionnellement difficile a lire. Un polar qui invite a une reflexion sur la justice et ses limites et nous montre la complexité de la réinsertion.



Un livre fort et éprouvant. Ma note 8/10.
Lien : http://desgoutsetdeslivres.o..
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Qui est là ?

Quel plaisir de retrouver le commissaire Ewert Grens et son ami, qui fût autrefois son pire ennemi, Piet Hoffman !



Pour moi tout est parfait dans ce polar. J’y ai retrouvé le panache de la trilogie « 3 secondes » et les personnages que j’apprécie beaucoup. Je l’ai donc lu avec le même engouement ! Le passé d’Hoffman revient sur le devant de la scène et je suis toujours aussi fan de sa façon de prévoir chaque scénario. Sans oublier le rôle de Grens, infatigable et sans qui l’enquête serait impensable.



Dans ce roman on découvre le monde caché des trafics d’armes internationaux en partant d’un commissariat de police mystérieusement cambriolé. C’est à la fois intéressant et très divertissant. L’histoire est incroyable, le récit super bien construit avec des chapitres alternant les époques et les lieux.



Même si j’ai deviné la fin un peu trop tôt, j’ai pris beaucoup de plaisir à lire. J’aurais voulu qu’il ne se termine jamais tellement l’ambiance est fabuleuse. Un délice !
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Qui est là ?

Polar s c a n d i n a v e

🎂

Je ne connaissais pas l’auteur, mais j’ai vite été intriguée par le résumé et par la couverture ! J’aime beaucoup les polars suédois en plus, je me devais de le lire ! 🤗

🎂

Cinq bougies sur un gâteau. Zana est aux anges. Une journée mémorable, mais pas dans le bon sens du terme. Ce jour-là, le commissaire Grens restera hanté par ce qu’il a trouvé dans cet appartement.

20 ans plus tard, après un cambriolage où rien ne disparaît, il se retrouve dans le même appartement. Que sont-ils venus chercher ? Grens est persuadé que Zana est en danger. Tic tac, la course contre la montre commence. ⌚️

🎂

L’intrigue démarre lentement, mais sûrement. Nous faisons la connaissance de trois personnages aux destins liés : Grens, Zana et Hoffman. On apprend à les connaître, via leurs souvenirs et leurs pensées. Beaucoup d’informations sont nous sont transmises, c’est le genre de polar qu’on prend le temps de lire pour bien assimiler les choses. On s’attache aux personnages au fil de l’histoire. Au plus ça devient pressant, au plus on espère qu’ils y arriveront.

« Trois jours », ça passe très vite. Le rythme endiablé prend aux tripes et la tension montre crescendo. Les quelques longueurs du début sont vite oubliées, remplacées par le stress de l’intrigue.

On voyage en Suède, mais pas que. On parle de trafic d’armes, sujet que je n’ai pas l’habitude de retrouver dans un thriller, c’était intéressant et bien construit. En somme, une belle découverte !

Si comme moi vous aimez l’ambiance des thrillers scandinaves, je vous recommande chaudement ce chouette thriller trop peu connu à mon goût 🤗

🎂
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Qui est là ?

Les éditions Mazarine m'ont permis de découvrir Anders Roslund à travers cette histoire. Il y est question de vie ou de mort, de liens entre trafic d'armes et meurtre d'une famille plusieurs années auparavant. Curieux non?🧐

Ces deux enquêtes finiront évidemment par s'imbriquer à merveille tel un vrai puzzle, et c'est ça le gros + de ce roman!



Ici, l'auteur ne vous ménagera pas le moins du monde! Oui, oui, je ne rigole pas! Ce roman, au suspens insoutenable, ne vous fera penser qu'au dénouement et à la manière dont se terminera cette folle histoire. Les rebondissement se succèdent pour nous livrer une fin des plus surprenantes!!🔥



Vous allez être plongés, entre Suède et Albanie, aux côtés de Grens et Hoffman, chacun avec leur propre personnalité, bien tranchée certes, mais qu'est-ce que j'ai adoré suivre cette quête, enquête et course contre la montre à leurs côtés!🥰



Ce que j'ai le plus aimé dans ce bouquin? Les descriptions de lieux cachés, de passages secrets... Mais aussi comment se mettre dans la peau d'un infiltré.

Les stratagèmes mis en place sont dingues : on se croirait dans un film holywoodien! J'ai été happée par tant d'ingéniosité, et j'ai trouvé ça super original.🕵🏼‍♂💣



Allez, le seul petit point noir dans tout ça, c'est peut-être que le début de l'histoire était très riche en action et suspens. Mon enthousiasme s'est un peu relâché au cours du roman et puis hop, c'est remonté sur la fin au high level, d'un coup!🙊



Alors, si je n'ai qu'une chose à dire? Ce thriller, c'est pour vous! Go go go!💥❤
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