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Critiques de Andreas Eschbach (365)
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Trilogie de la Cohérence, tome 3 : Time*out

Autant le second tome était un ventre mou, autant la conclusion de cette trilogie repart de plus belle. Eschbach relance la machine, histoire d'amour, suspense, voyage, les ingrédients sont là et le rythme ne retombe pas un seul instant. En plus il vient voyager chez moi, en Bretagne à la fin de roman, une bonne conclusion à cette histoire qui semblait mal partie avec le second tome.
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Des milliards de tapis de cheveux

C’est une lecture particulière, car les chapitres sont plutôt décousus les uns des autres tel un recueil de nouvelle sur un thème précis et elle explique au fur et à mesure l’univers dans lequel baigne la civilisation humaine (répartie sur plusieurs planètes/galaxies) et in fine l’explication des milliards de tapis de cheveux. J’ai compris qu’il n’y avait donc pas de héros ou groupe de personnes que l’on suit tout le long du récit, mais des points de vues différents ou explication sur ce qui se trame avec l’empereur.



il n’y a pas de personnage que l’on suit tout le long, donc j’ai eu du mal à m’accrocher de temps à autre, car je n’avais pas de personne à suivre (pourtant il y en avait plusieurs qui auraient vraiment mérité d’être développé !). Aussi, l’autre problème est que beaucoup de questions par chapitres restent en suspens, on se demande d’où viennent certaine personne, comment va se dégoupiller leurs histoires/événements, etc. Tout ceci, rend la lecture assez frustrante par moment. Mais une fois que j’ai accepté que ce livre était construit différemment, j’ai pu tout de même aller jusqu’au bout sans souci. C’est un livre pour les curieux (je pense), qui cherche quelques choses d’autres que des quêtes de héros dans le monde SF.
Lien : http://helran.fr/lecture/boo..
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Maître de la matière

Il y a des fois où c'est plus dur que d'autres de choisir un livre. Vous venez d'en terminer un superbe et embrayer sur une autre histoire vous semble impossible. Vous ne savez plus vers quel auteur vous tourner, vers quel genre non plus. Et puis voilà que les éditeurs semblent tous sortir leur atout de leur jeu et vous êtes là, devant la table de votre libraire préféré à devoir opérer un choix. Vous pourriez tous les prendre c'est sûr mais voilà, votre porte monnaie n'est pas extensible et les journées ne le sont pas plus. Alors vous lisez quelques pages ici ou là, histoire de vous imprégner du style de l'auteur, de l'essence de son roman, vous passez à l'autre, revenez au premier. Bref, vous connaissez le topo.



Vous choisissez...



... ici s'arrête donc la chronique dont vous êtes le héros pour revenir à ma modeste personne et au choix qui s'est donc porté sur Maître de la matière d'Andreas Eschbach. L'histoire, c'est celle d'abord de deux gamins de dix ans, Charlotte et Hiroshi, qui se rencontrent au japon, commencent une amitié comme seuls les enfants semblent en être capables. Elle a la faculté de reconstituer l'histoire d'un objet rien qu'en le touchant, de tout connaître de celui-ci, jusqu'à son origine. Et lui, lui, il est disposé à rendre tout le monde heureux et libéré des entraves du travail. Il a pour cela eu une idée toute simple. Si simple qu'il se demande pourquoi personne n'y a songé avant lui. Il mettra tout en œuvre le long de sa vie pour y parvenir. Jusqu'à ce que Charlotte et lui, après s'être croisés à plusieurs reprises dans le courant de leur existence soient confrontés au mystère d'un artefact coincé dans la glace d'une île en Russie et qui n'est pas étranger à leur histoire, aux voies qu'ils ont suivies, aux choix qu'ils ont fait.



Je pourrais vous faire une chronique thématique, aborder un à un les sujets abordés dans ce livre, appuyer sur la pertinence des propos et considérations dont il se fait indéniablement l'écho. Que ce soit sur les questions environnementales, sur la répartition des richesses, les inégalités flagrantes qui gangrènent nos sociétés. Je pourrais aussi vous parler de l'évocation faite d'une humanité consciente des menaces qui la guettent mais qui rechigne pourtant à s'inscrire dans un changement radical, à envisager des voies divergentes d'évolution et de progrès sous prétexte que l'inconnu est synonyme de danger, qu'il implique le changement de statut d'une classe de nantis prête à tout pour préserver ses acquis...



Oui, je pourrais.



Mais non. Là aujourd'hui, maintenant c'est du plaisir simple de la lecture dont on va parler. Vous savez, ces petits signes qui ne trompent pas et qui, au final, valent bien des discours. L'immersion rapide dans les filets de l'histoire, la facilité à trouver bien des prétextes pour s'octroyer des plages de lecture, bénir l'attente chez le docteur, l'arrêt inopiné du train sur la voie sans aucune raison, et qui dure, heureusement ; imaginer ce qui va bien pouvoir se passer, être avides de connaître la suite tout en souhaitant ne pas terminer le livre trop rapidement ; fébriles de profiter de tout ce qu'il propose, de suivre cet homme qui a voulu garder ses rêves d'enfant, un homme qui à défaut de rester un enfant, justement, est devenu un génie dont on se demande s'il sera bon ou mauvais...



En tout cas, quand on passe ainsi sans heurts d'une vision assez intimiste des personnages à des scènes de grand, très grand spectacle (et les mots sont pesés - ne vous étonnez d'ailleurs pas si votre voisin vous remet le menton en place quand les voies de la nanotechnologie s'ouvriront à vous...) - quand tout s'articule aussi bien donc, sans qu'Andreas Eschbach n'ait besoin de forcer le trait, on se dit que le livre d'après, il a intérêt à s'accrocher.... ou à accrocher tout court.
Lien : http://bibliomanu.blogspot.com
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En panne sèche

Roman de Eschbach assez étonnant. Le sujet pourrait faire penser au genre post apocalyptique, or il n'en est rien.

D'abord parce qu'une très (trop à mon goût) longue première partie pose le décor : le héro, Markus, ambitieux, fanatique naïf du rêve américain arrive sur le nouveau monde pour réaliser son rêve, réussir, devenir riche, être "quelqu'un".

On suit les étapes de sa progression, ses réussites, ses échecs. Au passage l'auteur égratigne la société américaine, l'envers du décor de ce "rêve américain".

Parallèlement, on suit en Allemagne le frère et la soeur de Markus dans leur vie quotidienne. Dans ce chapitre, se prépare en toile de fond le bouleversement de ce monde qui va basculer dans le deuxième chapitre.



Il y a bien une "catastrophe", mais pas de catastrophe spectaculaire et apocalyptique façon Hollywood. Notre civilisation résiste mais malgré tout s'effondre doucement. L'humanité se protège de diverses manières selon qu'il s'agit du moyen-orient ou des Amériques ou de l'Europe, jusqu'à une communauté qui choisit le repli et le fanatisme.

L'homme ne revient pas à l'état sauvage ni ne se transforme en sale mutant ou autre délire. Mais la famine et le chômage massif apparaissent, la violence et la délinquance explosent etc.

Bref, il y a là une sorte de proximité et de plausibilité très réalistes et angoissantes, qui font penser au polar, même si au final le roman est plutôt optimiste et laisse finalement le choix à l'homme de construire un monde meilleur, ou pire… Pour certains d'ailleurs cet catastrophe se révélera finalement plutôt bénéfique permettant de rétablir les liens communautaires disparus sous l'effet de la civilisation moderne.



Contrairement au réalisme de la catastrophe s'oppose l'invraisemblance de l'histoire de Markus : difficile de croire à l'aventure de cet homme ordinaire qui va se trouver mêler de près ou de loin à tous les destins et événements importants de la planète. Il y a des rebondissements d'une invraisemblance incroyable ! Au point que l'on a l'impression que les Etats-Unis sont vraiment un petit pays où l'on rencontre toujours les mêmes gens à ses quatre coins, même par hasard !

J'ai été un peu déroutée par ce choix narratif :

Est-ce délibéré ? Markus comme un personnage un peu allégorique de l'humanité occidentale avec toutes ses qualités et ses défauts. Markus effectue un vrai road movie dans ces états-unis et une partie de l'Europe.

Est-ce une simple facilité du récit ? Et alors c'est un côté un peu raté du roman. Je n'arrive pas très bien à choisir entre ces deux options.



En conclusion un gros roman dense et complexe comme une épopée feuilletonesque qui scrute et décortique les qualités et les défauts de nos sociétés de pays riches sans jamais tomber dans le militantisme ou le manichéisme. Mais il expose à la fois ce qui en fait l'humanité et la monstruosité. Roman bien documenté qui donne la chair de poule parfois en évoquant certains faits historiques et en les montrant sous leurs aspects les plus sombres, il nous fait détester le pétrole comme jamais.

Finalement l'humanité sera-t-elle capable de construire un monde meilleur après l'ère du pétrole, énergie pratique mais polluante et destructrice ?



Un roman à ne pas rater et qui une fois refermé laisse des traces durables chez son lecteur.
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Le dernier de son espèce

Une vision réaliste de "l'homme qui valait trois milliards"



Comme les autres enfants le feuilleton a fait rêver le héros enfant. Mais lorsque ce rêve devient réalité il est entaché de toutes les dures erreurs de la nature humaine. La bienveillance des hommes de pouvoir qui dans le feuilleton sauvent le héros d'un avenir terrible fait place au désir de puissance et à l'absence de scrupules des mêmes potentats. Et puis les dures contraintes physiques sont là : le corps n'est pas fait pour supporter de telles contraintes et Duane et ses camarades vont le payer très cher dans l'indifférence générale jusqu'au jour où leur existence va devenir une menace pour le secret qui les entoure et leurs créateurs. Alors pas de pitié.



Fait inhabituel chez Eschbach, il y a beaucoup d'humour dans ce bouquin très cynique. Son héros a souvent un regard froid et noir sur l'humanité. Pourtant pas de haine ni de vengeance, et de beaux personnages malgré tout. C'est à la fois un roman sombre mais aussi plein d'humanisme.
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Aquamarine

Aquamarine, d'Andreas Eschbach, n'a rien de bluffant. Mais je l'ai dévoré et grandement apprécié ! Ciblant a priori un public adolescent, plutôt féminin, il devrait aussi bien plaire à tout amateur de roman d'anticipation.



On y suit les aventures de Saha Leeds, 16 ans, dans l'environnement classique d'un établissement scolaire prestigieux de la côte australienne. Elle et ses camarades ont les préoccupations de leur âge : amitiés, inimitiés, amours, rivalités. Cela étant dit, l'intrigue est la vraie star de ce roman. Une intrigue profonde et habilement construite, qui prend ses racines dans l'univers riche, original et cohérent de la société dépeinte – on est en 2151 – par petites touches digestes.



Qui lit Eschbach est vite frappé par sa qualité d'écriture. Évidemment, la comparaison avec son chef-d'oeuvre Des milliards de tapis de cheveux paraît difficile, car le genre littéraire, l'univers et le style sont très différents. Mais le talent de conteur est bien là ! Dans Aquamarine, Eschbach adopte un style épuré et dynamique, privilégiant les dialogues aux descriptions. Dès le premier chapitre, les éléments annoncés dans le résumé du livre sont posés. Les chapitres de tailles homogènes s'enchainent alors, et la plupart sont ponctués par une pointe maintenant la tension. Rapidement, plusieurs sous-intrigues apparaissent. L'histoire est racontée par l'héroïne en personne, qui a toujours un commentaire à faire sur ce qui se passe, ce qui se dit et ce qu'elle pense. Et c'est une grande force du roman : la personnalité forte de Saha Leeds donne un ton décalé et ironique au récit. J'ai été impressionné par la constance et la justesse de ce ton, du début à la fin. le registre est familier pour coller au langage de ces adolescents. Cela n'atténue en rien la qualité littéraire, qu'on perçoit à la richesse des expressions ainsi qu'aux nombreux mots rares et précis.



Les personnages secondaires sont variés, tous bien brossés. Les intrigues fonctionnent, tout est logique, simple même. Mais n'est-ce pas les choses simples qui fonctionnent le mieux, lorsqu'elles sont racontées comme il convient ? Même si la lecture est très plaisante et fluide, cela vaut le coup de prêter attention aux détails même anodins, car certains apportent un éclairage lors du dénouement.



En conclusion, un très agréable moment de lecture !
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Jésus vidéo

Un livre d'aventure exceptionnel !! Je suis tombé sur le titre vraiment par hasard (n'étant pas habité à ce genre de livre) et vraiment c'est mon coup de coeur !! Je ne vais pas le comparer à Da Vinci Code car ça serait réducteur pour cette petite pépite !! Déjà une intrigue super originale ET magnifiquement exploitée, je souligne ce point car malheureusement il est bien rare de voir les 2 réunis dans le même ouvrage. Ca démarre assez vite, et là ça ne s'arrete plus. On est balloté dans un sens dans l'autre, est-ce que la cassette existe vraiment ? Est-ce que Stephen va enfin y mettre la main dessus ? Un suspense incroyable et là pour couronner le tout une fin je vais pas dire parfaite car ça n'existe pas mais disons qu'on s'en rapproche. Un pur moment de plaisir !! 5 étoiles !
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Des milliards de tapis de cheveux

Partant d’un élément d’intrigue très étrange, à savoir la confection de tapis de cheveux humains tressés par des tisseurs qui ne pourront réaliser qu’une seule de ces œuvres sur toute une vie de labeur, le roman ressemble ensuite à un assemblage de micronouvelles. Chaque chapitre fait ainsi intervenir différents personnages, différentes histoires et, de façon progressive, un univers de plus en plus étendu où des liens de cause à effet et d’imbrications vont peu à peu se tisser aux yeux du lectorat jusqu’à nous offrir une fresque grandiose. Malgré cette pluralité et ces changements de points de vue récurrents, le roman forme bel et bien un tout dont la construction est admirable. On regrette juste un manque d’émotion qu’impose [...]



Pour lire la suite de cette critique, rendez-vous sur yuyine.be!
Lien : https://yuyine.be/review/boo..
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Des milliards de tapis de cheveux

Un roman très original, bourrée de bonnes idées qui décrit un univers passionnant et intriguant. On met l’accent ici sur la culture, l’éducation, les traditions qui se transmettent de génération en génération, plutôt que sur l’aspect militaire ou technologique et cela fait du bien, ça change de la plupart des livres de science-fiction. Malheureusement je me suis plusieurs fois ennuyé lors de ma lecture, je n’ai pas accroché avec le fait d’avoir un nouveau personnage à chaque chapitre que l’on recroise ou non dans les suivants, cela m’a empêché tout empathie et j’ai trouvé certaines histoires par forcément très utiles et limite barbantes parfois. Cependant, l’ensemble de toutes les histoires nous permettent une bonne immersion dans un monde type médiéval avec quelques parties un peu plus spatiales.



Bref, c’est pour moi une bonne découverte, intéressante et atypique, sans pour autant être la panacée.
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En panne sèche

Passionnant roman d𠆚nticipation dont le propos résonne clairement dans cette époque pour le moins troublée. Et sur la base de véritables données. Encore combien de temps allons avoir ce comportement complètement irresponsable envers la nature et ses ressources ? Combien de temps allons nous supporter l’inertie de nos dirigeants ? Quand allons nous clairement dénoncer le comportement de la monarchie saoudienne et consorts ? Pas très drôle tout ça mais nécessaire à notre réflexion. Et petit détail : attention à ne pas confondre Henry et John Ford. C𠆞st pas le même domaine d�tion.
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Des milliards de tapis de cheveux

C'est de la science-fiction de bonne qualité dont le style "éclaté" nous fait suivre des personnages indépendants les uns des autres mais participant chacun dans son coin a la meme histoire.



Les chapitres du roman sont ainsi autant de nouvelles plus ou moins indépendantes et dont l'écriture parait tres mature, ce qui rend d'autant plus dommage certaines invraisemblances technico-scientifiques et psycho-sociales. Ainsi, on peine a croire que le niveau spirituel et les valeurs existentielles d'une humanité plus agée de plusieurs centaines de milliers d'années soient a ce point semblables aux notres.



L`histoire en elle-meme, le fantastique et cruel secret des tapis de cheveux, aurait pu faire la trame d`une nouvelle de J .L. Borges, ce qui lui aurait tres avantageusement fait quitter le domaine de la science-fiction pour entrer dans celui du conte poétique et allégorique, les allégories étant ici celle de la croyance religieuse et de la vanité de la soif de pouvoir.
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Maître de la matière

L'auteur essaye de nous proposer 2 personnages bien différents, riche/pauvre, histoire/technologie tout en les rapprochant , les liant plutôt brillamment au fil du récit.La lecture de cette oeuvre est agréable, passionnante.



L'histoire est bien posée, construite et développée, même si je maintiens que Charlotte est sous-utilisée, il aurait été intéressant d'avancer un peu plus dans l'histoire grâce à elle.Après tout, elle n'est pas le maître de la matière…(spoil? :O Nan sinon ça serait maîtresse va falloir commencer à réfléchir...)



Même si l'on préferera les passages sur Hiroshi (plus nombreux) on regrettera leur surabondance (du moins c'est mon impression).C’est un personnage intéressant, l'auteur essaye de faire parvenir à travers lui un peu d'une autre culture. Vif et ingénieux, on est emporté dans son monde et on y découvre certaines choses plus qu’intrigantes.

Pour ce qui est de Charlotte j’ai eu du mal à la cerner, ses objectifs, son but tout cela est très peu mis en avant (sauf lors d’un chapitre que j’ai adoré).



Passons au réel propos du livre : j'ai déjà dit que je trouvais l'histoire passionnante je vais donc désormais m'expliquer.Le fond dispose d'un charme dont je ne suis pas insensible, ce livre traite de technologie de pointe, d'avancée, de percée, de singularité (?), d’ancêtre, bref de bouleversement complet de notre monde, de nos modes de vie, de notre consommation ainsi que de nos certitudes. Le récit a pour base un fantasme absolu : abolir la pauvreté.



L’idée est annoncée dès le début,la solution apparaît très tôt,et la résolution…Il est vrai que le livre est long mais je n’ai pas pu décroché, peu d’action mais une intensité dans la narration, une intrigue qui nous dépasse et nous fait rêver.
Lien : https://lairedurat.com/livre..
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L'or du diable

Ayant lu tous les livre de A. Eschbach, du moins ceux qui sont traduits en français,j'ai trouvé celui-là en dessous.

J'ai eu du mal à m'attacher à l'intrigue et au personnage principal du roman, Hendrick Busske. Je lui ai trouvé un côté tête-à-claques certain, et les rebondissements ne m'ont pas tout à fait convaincue.

Pour autant, je suis allée jusqu'au bout.

Pour autant, la comparaison avec d'autres livres de A.E. n'est pas à l'honneur de ce dernier.

Même le "projet Mars", qui s'adresse pourtant à des ados, m'a paru plus agréable.

En tout cas, si vous ne connaissez pas sa bibliographie et que ce livre vous laisse sur votre faim, lisez les deux tomes "Jésus" (malgré des fins évidemment frustrantes) ou "En panne sèche". Sans oublier bien sûr "Des milliards de tapis de cheveux" ...
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L'affaire Jésus

L'Affaire Jésus est un livre très différent de Jésus Vidéo auquel il fait suite et qui était une chasse au trésor faisant par moment série B mais néanmoins globalement amusante et captivante malgré quelques longueurs.



En comparaison, l'Affaire Jésus est un livre mortellement sérieux construit d'une manière totalement différente et, je dois dire, pas super engageante. Le livre parle des dérives possibles d'une forme de christianisme fondamentaliste à travers une intrigue forcément alambiquée (ça parle de voyage dans le temps après tout). Ça démarre lentement, et par des chemins détournés. Ça continue de manière fort pesante, tout le fun des voyages temporels étant plutôt mis de côté. Finalement dans le dernier quart, ça s'accélère enfin.



Le point positif, comme toujours avec Eschbach, est que l'auteur s'est beaucoup documenté. Vous saurez tout sur le christianisme aux USA aujourd'hui, et en Palestine au Ier siècle; tout sur les procédures médicales si votre gamine attrape une leucémie (mais je m'en serais bien passé); et tout sur une théorie du voyage dans le temps pas trop déconnante — et je sais gré à Andreas Eschbach de m'avoir épargné le genre de théorie à deux balles qu'on trouve habituellement dans les films et les séries TV et qui ne tiennent pas la route deux minutes.



Le livre n'est pas une catastrophe, il se lit bien malgré tout, mais il est bien long tout de même et je n'ai pas retrouvé le fun ressenti à la lecture de Jésus Vidéo.

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En panne sèche

Très bon thriller géopolitique, économique. Un style fluide. Roman en deux parties, une première de 500 pages, excellente, avec des va et vient présent passé, très bien amenés. On apprend beaucoup de choses. La deuxième ressemble plus à un long épilogue. Moins intéressante et plus centrée sur le personnage de Markus.
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Le projet Mars, tome 1 : Au loin, une lueur

Quatre adolescents âgés de 12 à 15 ans sont les seuls enfants de la communauté terrienne établie sur Mars. Karl et sa soeur Elinn Faggan y sont nés, comme Ariana DeJones, la fille du médecin de la base, le dernier Ronny, s'est autoproclamé plus jeune astronaute de tous les temps car il avait quelques mois quand ses parents ont entrepris le voyage.

Alors que les colons s'apprêtent à célébrer la fin de l'année 36, l'administrateur terrien Pigrato annonce qu'une commission sénatoriale a fait voter l'arrêt du projet en raison de son coût. Les adultes grondent, mais les enfants décident d'agir. Autour d'Elinn qu'une malformation organique empêcherait de supporter la pesanteur terrestre, ils pensent demander asile à la petite base de l'Alliance asiatique, mais découvrent que pour eux aussi l'heure du retour a sonné. Las, ils tentent le tout pour le tout et partent à la recherche du paysage qu'Elinn a cru identifier sur une des pierres qu'elle collectionne, persuadée qu'il s'agit d'artefacts martiens destinés à la guider.

Un début prometteur, deux romans restent à suivre qui composent cette trilogie d' Andreas Eschbach
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Maître de la matière

« Maître de la matière » commence en mode roman d’apprentissage, avec l’évocation de la jeunesse d’Hiroshi, puis se poursuit en roman de campus. Tout ce premier volet, soit la moitié du roman, se laisse lire agréablement. On ne piaffe pas trop en attendant de découvrir le cœur du récit, à savoir l’idée à laquelle Hiroshi veut donner corps pour réaliser son projet d’enfance.

Dans la seconde partie (ma préférée), le rythme s’accélère, on bascule dans la SF avec une histoire beaucoup plus mouvementée, du suspense et quelques épisodes ou scènes spectaculaires. La réflexion sur ce que seraient nos vies si nous pouvions tout avoir n’est qu’esquissée, mais les développements dans des domaines connexes (ou pas) sont fascinants et/ou très bien trouvés (et je n’avais pas tout vu venir, même si j’avais pressenti certaines choses).



« Maître de la matière » m’est d’abord apparu comme un roman mixte, pour moitié Lévy-Musso et pour moitié Crichton (façon « La proie »), mais cette impression (caricaturale ?) s’est dissipée plus j’avançais dans le roman : une fois les jalons posés, il monte en effet progressivement en puissance pour aboutir à un final très cinématographique et se clore sur une dernière scène parfaite, tant dans l’émotion qu’elle dégage que dans son rapport au récit.

Un roman où le plaisir de lecture a été, de bout en bout, au rendez-vous.


Lien : http://surmesbrizees.wordpre..
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Des milliards de tapis de cheveux

Mon avis sur ce livre pourrait se résumer à: "Tout ça pour ça!". Ce livre composait de nouvelles est plutôt bien écrit, les personnages sont bien définis et crédibles. Le suspens sur le rôle des tapis de cheveux est bien installé mais voilà, la solution de cette énigme est selon moi, loin de rendre hommage à l'ensemble de l'oeuvre. Les nouvelles ne sont pas toutes aussi intéressantes, certaines nouvelles n'apportent pas grand chose à l'histoire. Je n'ai vraiment pas été touché par cet univers. Je possède un second livre de cet auteur et je m'y plongerai avec plaisir car je pense que ce dernier est très talentueux. Celui ci m'a laissé quelque peu sur ma faim, bon dans la forme, moins bon sur le fond!
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Jésus vidéo

Au cours d'une campagne de fouilles archéologiques dans le désert israélien, l'étudiant américain Stephen Foxx met à jour les ossements d'une bien étrange momie : parmi les étoffes vieilles de 2000 ans, se trouvent quelques documents qui bousculent l'entendement ; il s'agit du manuel d'utilisation d'un caméscope SONY qui n'est pas encore sorti sur le marché !

Persuadé qu'il s'agit là des restes d'un voyageur du temps venu filmer les exploits de Jésus, le multimilliardaire John Kaun s'entoure de spécialistes pour mettre à tout prix la main sur la caméra... y compris en éliminant les éventuels obstacles.

C'est sans compter la perspicacité de Stephen qui, épaulé de Judith et de Yehoshuah, compte bien faire valoir ses droits dans cette affaire et peut-être même découvrir l'objet de toutes les convoitises grâce à leur botte secrète !



Le récit se compose d'une excellente course-poursuite dans les sites mythiques de la Galilée opposant le magnat tout-puissant digne descendant de Machiavel commandant à ses troupes de cerbères, et l'équipe de débrouillards genre "Le Club des Cinq en Israël", qui leur cause bien du soucis. L'auteur instille également un brin de mythologie et fait intervenir d'obscures élites Vaticanes pour corser le tout.



Redoutable découverte archéologique ? Canular de génie ? Andreas Eschbach tient en haleine le lecteur jusqu'à la fin de ce thriller et dévoile une autre de ses facettes : maître du suspense.
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Jésus vidéo

J'ai beaucoup apprécié ce livre.



J'ai écrit le résumé après mon avis car je pense que c'est encore mieux lorsque l'on ne sait pas de quoi ça parle. La révélation du résumé n'arrive pas tout de suite. Les différents personnages arrivent dans l'histoire au compte-goutte, et la révélation nous est faite en même temps qu'à eux. C'est vraiment bien tourné. Durant tout le livre, les héros suivent une piste, puis une autre qui s'avère erronée, ... Le moindre détail est important, le moindre personnage secondaire apporte sa pierre à l'édifice. A chaque piste, on imagine la suite de l'histoire, puis un nouvel élément remet tout en question. Et toutes nos hypothèses tombent à l'eau.



De plus, le style d'écriture est très bon. Ce n'est pas un thriller « grand public », écrit à la va-vite. Il est tout à fait accessible mais on sent un travail sur la forme. Chaque phrase, chaque mot a son utilité et est au service de l'histoire. Je ne me suis pas ennuyée un seul instant, alors que je n'ai pas beaucoup l'habitude des thrillers. J'ai aussi appris des choses sur Jérusalem, la Palestine, ...



Et quand on pense que tout est fini et perdu, ça repart. Une nouvelle révélation réveille nos espoirs d'avoir une vraie réponse à ce mystère.

La fin est une bonne fin. La boucle est bouclée.
Lien : http://www.chez-mara.be/blog..
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