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EAN : 9782841728367
448 pages
L’Atalante (25/01/2018)
3.46/5   37 notes
Résumé :
Un livret qui relate des événements de la fin du XIIIe siècle et qui évoque une armure d’or forgée pour le chevalier Bruno von Hirschberg par la vertu de la pierre philosophale… fable ou réalité ?
Toujours est-il que d’occultes personnages poursuivent encore aujourd’hui la quête de la pierre disparue et que l’ordre très discret de la chevalerie Teutonique est lui-même impliqué.
Et voici, par un improbable concours de circonstances, qu’apparaît Hendrik ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Un thriller esoterico-fantastique-SF, rien que ça.
Bancal ? Oui
Caricatural ? Oui
Linéaire ? Oui
Et pourtant je l'ai avalé d'une traite. Et désormais je suis le dignitaire des secrets les plus enfouis des alchimistes.
Seul la fin m'a terriblement déçu.

Un modeste conseiller financier tombe un jour sur un vieux manuscrit qui narre une aventure sur la pierre philosophale. Il est de suite assez sur de la véracité de l'écrit. Car rien ne semble lui réussir, il a pourtant une vie normale mais qui lui semble ordinaire, anodine. Ses conseils financiers comblent sa clientèle, mais s'avère infructueux pour lui. Cet or du vieux manuscrit ne serait il pas le déclic qu'il attendait, celui qui ferait de lui un homme respectable, envié?

Qui n'a pas entendu par les infos que tel ou tel magnat de l'industrie ou de la high tech investir des sommes considérables dans la recherche sur la vie éternelle. Que ce soit via la cryogénisation, la génétique, le transhumanisme, tous veulent dompter la mort. A quoi bon être beau, intelligent et riche si le moindre accident, maladie, ou vieillesse peut emporter tout cela d'un simple coup de baguette magique ?

C'est sur ce postulat que Andreas Eschbach fonde son intrigue. Une fable ésotérique sur la vacuité de l'existence. Il surfe aussi sur le concept de psychologie positive qui envahit magazine, livre, émission de télé et séminaire : et si la réussite (ou l'échec) était en vous ?

"Crois en toi et tout deviendra possible."

L'auteur joue aussi sur le parallèle entre Alchimie et Physique, la connaissance du monde comme sens de la recherche. Il y réussit merveilleusement bien par moments, mais préfère par la suite prendre les sentiers du fantastique. Et toute la structure du récit vacille sur ses bases. J'aurais nettement préféré qu'il emprunte l'explication scientifique, il y avait tant à faire.

En outre, tout se déroule avec une facilité extrême, les protagonistes ne s'interrogent guère sur les événements et foncent tête baissée dans l'intrigue. La fin est digne du grand guignol, les retournements de situation étaient connu du lecteur depuis pas mal de pages et la morale reste sauve.

Malgré tout, une grande partie se dévore sans déplaisir, Andreas Eschbach est un conteur hors pair. Mais prière de laisser votre suspension d'incrédulité au vestiaire.
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Diantre ! (équivalent de "diable !") :)

Un grand merci aux Editions l'Atalante de m'avoir fait découvrir Andreas Eschbach, auteur majeur de la science fiction allemande contemporaine, et je comprends pourquoi après lecture de cette petite pépite.

L'Or du Diable est un voyage alchimique mystérieux. Avec un nombre d'ingrédients impressionnant qui forment un tout cohérent dont je me suis proprement délecté.
Un plongeon dans des contes Moyenâgeux retraçant l'histoire de cet Or maudit, transmuté grâce une pierre mystérieuse, qui sème grandeur et décadence partout où elle est utilisée.
Grâce à des intrigues et une trame narrative prenant place dans notre monde contemporain, rondement bien menées, vous ne vous ennuierez pas un seul instant .

Grâce aussi à des réflexions philosophiques brillantes et des connaissances ésotériques troublantes, qu'elles soient vraies ou non importe peu, tant j'ai été entraîné et propulsé dans cet univers mêlant contes historiques, buts véritables de l'alchimie, physique contemporaine, soif de pouvoir et d'immortalité. Tout cela avec une maîtrise et une intelligence d'écriture rarement lues.

"La cellule n'a pas bougé de place et sans doute la clé se trouve-t-elle toujours dans la serrure. Si on ne la voit plus, c'est que Mendegger a réussi à la transférer sur un autre plan d'existence. A l'aide de la pierre bien entendu.[...] Nous n'avons généralement conscience que d'un seul plan d'existence, celui où nous séjournons nous-mêmes. le monde ordinaire pourrait-on dire. Mais il en existe un nombre infini au même endroit , dans le même temps, seulement séparés les uns des autres par leur niveau d'énergie".

Brillant.

Un Must-Read. Un Must-Have. Conviendra tout aussi bien aux lecteurs de Fantastique, qu'aux lecteurs de Thriller/Polar historique. En plus c'est un objet magnifique, courrez donc vous le procurez chez votre libraire !

#Lordumalin #AndreasEschbach #COUPDECOEUR #GrandOeuvre
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Ayant découvert Andreas Eschbach avec les deux chefs-d'oeuvre que sont Un Milliard de tapis de cheveux puis le Maître de la matière, j'avoue que l'Or du diable m'a un tantinet déçue. le livre oscille entre science et fantastique sans convaincre ni d'un côté ni de l'autre. de plus, le personnage principal, à la poursuite de la richesse, du pouvoir et de l'immortalité n'est pas du tout attachant. Il ne ressort de lui que ses lâchetés et ses faiblesses. Et dans la même veine, le retournement de situation à la fin semble facile et tombe un peu à plat.
Cependant, je ne m'arrêterai pas à ce livre avec cet auteur qui a déjà prouvé qu'il est capable du meilleur.


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Ayant lu tous les livre de A. Eschbach, du moins ceux qui sont traduits en français,j'ai trouvé celui-là en dessous.
J'ai eu du mal à m'attacher à l'intrigue et au personnage principal du roman, Hendrick Busske. Je lui ai trouvé un côté tête-à-claques certain, et les rebondissements ne m'ont pas tout à fait convaincue.
Pour autant, je suis allée jusqu'au bout.
Pour autant, la comparaison avec d'autres livres de A.E. n'est pas à l'honneur de ce dernier.
Même le "projet Mars", qui s'adresse pourtant à des ados, m'a paru plus agréable.
En tout cas, si vous ne connaissez pas sa bibliographie et que ce livre vous laisse sur votre faim, lisez les deux tomes "Jésus" (malgré des fins évidemment frustrantes) ou "En panne sèche". Sans oublier bien sûr "Des milliards de tapis de cheveux" ...
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Andreas eschbach nous régale une fois de plus avec son nouveau roman "l or du diable".
Au depart une légende qui n en n est pas une et un héros qui n en n est pas un qui au final va se retrouver confronter a un gros dilemme et va devoir choisir entre vivre éternellement ou vivre heureux tout simplement.
Pour ma part l auteur nous offre un hymme à la vie teinté de fantastique pour une lecture inoubliable.
Encore une réussite d un grand auteur.
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critiques presse (1)
SciFiUniverse
11 avril 2018
L'alternance entre un récit contemporain d'un héros qui devient gourou de la finance et de l'histoire médiévale de la pierre philosophale crée un rythme soutenu et un certain suspense. Les questions philosophiques que pose le livre sont passionnantes.
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
— Tu parles de biotechnologie. Est-ce à dire que tu es favorable au génie génétique ?
— Bien entendu. » Adalbert secoua la tête. « T’entendre parler ainsi me fait frémir d’horreur. Tu défends les mêmes positions irréfléchies et rétrogrades que les Églises, la gauche, les Verts et tous ceux qui croient que la nature est une aimable mère nourricière qui se montrera bonne avec nous pour peu qu’on soit gentil avec elle. Ceux qui voudraient garder pour toute l’éternité le monde tel que le hasard l’a fait aujourd’hui. Mais la nature n’est pas une déesse aimante, c’est seulement la nature et, pendant ce temps, l’évolution se poursuit inexorablement. Le but, c’est de la maîtriser.
— Et tu ne penses pas que, si l’humanité s’y emploie, on est sûrs d’aller dans le mur ? C’est quand même d’une arrogance folle.
— Les erreurs sont inévitables quand on s’engage en terrain inconnu, c’est vrai. Mais nous avons la capacité à en tirer les enseignements et à nous engager sur de nouvelles voies aussi souvent que nécessaire, jusqu’à trouver la bonne. Ne va surtout pas croire que la nature ne se trompe jamais ; seulement, quand ça se produit, elle s’en fiche éperdument. Un volcan entre en éruption et fait disparaître quelques centaines d’espèces. Et alors ? Alors rien, d’autres viendront les remplacer. »
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Savez-vous ce que le fascisme, le communisme et le New Age ont en commun ?
— Hum, fit Hendrik, surpris. Ils auraient donc un point commun ?
— De toutes les idéologies qui se sont développées en marge de notre monde industrialisé, rationalisé, organisé à outrance, et de sa culture de masse, ce sont les plus populaires. Elles se fondent sur une même idée, une même utopie, et enseignent que la nature humaine peut se parfaire, que c’est le seul chemin vers l’éradication du mal : en étant aimables, bienveillants les uns avec les autres, en permettant à tous d’accéder au bien-être et aux bienfaits de systèmes de sécurité plus justes, en donnant à chacun le droit à l’estime de soi. Elles veulent nous faire croire que les ténèbres que nous voyons en ce monde et ressentons en nos cœurs ne sont qu’une illusion, un mirage qui disparaîtra si on s’y prend comme il faut. Il suffit de bien s’éduquer, de faire preuve d’empathie et de disposer de moyens financiers suffisants. Elles veulent nous faire croire que le mal n’existe pas. Et ça, ajouta-t-il en brandissant l’index, c’est un leurre. Un leurre dangereux. Un leurre comme le Malin en a l’apanage
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J'envie votre capacité à vous créer des illusions. C'est du grand art, surtout pour un homme moderne. Vous êtes-vous jamais demandé, messieurs, qui était vraiment l'homme moderne? Savez-vous qu'aujourd'hui personne ne pourrait apporter de réponse absolument précise à cette question ? L'homme moderne est perdu. Pensez-vous que des auteurs comme Ionesco, Beckett et autres excentriques écrivent leurs excentricités uniquement pour vous amuser quand vous allez au théâtre et défiscalisez ensuite le prix du billet ? Non, messieurs. C'est une question de réflexion, mûre et profonde. Aucun d'eux n'est fou, contrairement à ce que vous venez de déclarer. Ce sont les écrivains les plus réfléchis qui soient. Ils savent que l'homme moderne ne supporte plus sa vie, et ils le transportent dans un monde étrange. Ce sont des filous.
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"Si je comprends bien, tu regardes la télévision avec ta logeuse.
- Les informations, oui, répondit Adalbert. Et alors ?"
Hendrik haussa les épaules, soudain mal à l'aise. "Alors rien. C'est ton affaire."

L'étage avait changé, contrairement au reste de la maison. On se serait cru dans une annexe de l'Institut. Dans le large couloir, les murs étaient tapissés d'étagères remplies de livres, de classeurs, de cassettes vidéo et autres supports d'informations. Quelques gros ordinateurs hors d'âge prenaient la poussière dans le couloir.
De toute évidence, Adalbert n'avait nullement l'intention de déménager un jour. Il allait sans doute gentiment regarder la télévision avec sa logeuse jusqu'à ce qu'elle lui laisse la maison en héritage.
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"La cellule n'a pas bougé de place et sans doute la clé se trouve-t-elle toujours dans la serrure. Si on ne la voit plus, c'est que Mendegger a réussi à la transférer sur un autre plan d'existence. A l'aide de la pierre bien entendu.[...] Nous n'avons généralement conscience que d'un seul plan d'existence, celui où nous séjournons nous-mêmes. Le monde ordinaire pourrait-on dire. Mais il en existe un nombre infini au même endroit , dans le même temps, seulement séparés les uns des autres par leur niveau d'énergie".
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Videos de Andreas Eschbach (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Andreas Eschbach
Avec Patrick K. Dewdney, Philippe Curval et Andreas Eschbach
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