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Critiques de Angela Marsons (269)
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Nos monstres

Avis : 3.6/5



Personnages : 3/5

Décors : 4/5

Trame : 3/5

Emotion : 5/5

Globale : 3/5



Après m'avoir tapé dans l'oeil avec son roman précédent Le pensionnat des innocentes, Angela Marsons revient sur le devant de la scène. M'a-t-elle autant ébloui que voilà trois ans ?





Dans un premier temps, c'est avec plaisir que j'ai retrouvé l'inspectrice Kim Stone, la burnée qui court-circuite les ordres et se permet bien des largeurs. Rapidement, son caractère prend le dessus et on s'en lasse vite. Pire que tout, elle a toujours raison, vise toujours juste, ressent tout en avance, etc. Un vrai cyborg de compétition, l'archétype de la superhéroïne qui donne au roman ce manque de crédibilité. Un robot comme elle finirait irrémédiablement au MI-5 ou 6.

Son bras droit, Bryant représente le binôme parfait. Chaleureux, à l'écoute de ses collègues, humain, il parvient à faire rester Kim les pieds sur terre.

Il faut dire que dans Nos monstres, ils ont un adversaire de taille : la psychiatre Alexandra Thorne. Le synopsis en dit déjà pas mal, les premiers chapitres annoncent de suite la couleur : c'est une grande malade ! Une sociopathe qui manipule à tout-va dans un but précis. 

Les points communs entre Kim et Alex ne peuvent que donner de monstrueuses gerbes d'étincelles !

Pourtant, les clichés absolus m'ont perdu...





Le roman se situe exclusivement dans les West Midlands. Angela Marsons nous dépeint ces lieux riches jadis, pauvres aujourd'hui, recrachant ses autochtones dans une ambiance glauque.





Ce que le synopsis ne montre pas de la trame, c'est qu'il y a deux enquêtes : l'une sur la famille Dunn avec un cas d'inceste, l'autre qui vise des gens suivis par Alex Thorne et qui passent à l'acte. On alterne entre les affaires, la première tourne en rond avant un final décevant. La second requiert davantage d'attention grâce aux passages avec la psychiatre où l'on découvre les tréfonds de sa pensée. Le duel est acharné, tout les coups sont permis, y compris déterrer ce qu'il a de pire dans le passé. Les chapitres sont aussi nombreux que courts, donnant un excellent rythme à ce policier.





Le point fort de Nos monstres se trouve bien sûr dans les émotions. Des sujets tels que l'inceste, la pédophilie, la psychose post-partum, la schizophrénie et autres troubles mentaux ont de quoi désarçonner les lecteurs. Et il faut dire qu'Angela Marsons y a mis le paquet ! 





Malgré tout, ce roman ne restera pas dans les annales car ces aspects négatifs ternissent beaucoup trop le reste. Dommage, car j'attendais énormément de l'auteure.
Lien : https://bmds.ch/2021/07/29/n..
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Nos monstres

Nos monstres, Evil Games dans la version originale parue en , a été publié en 2021 par les éditions Belfond. Le style est brut de décoffrage, caractérisé par un vocabulaire et une syntaxe sculptés dans la pierre des mots: "Elle s'essuie les mains sur un torchon qui traîne par là et, dressée de toute sa hauteur, se campe devant le nouveau venu. Ils font presque la même taille. Une main sur la hanche, elle glisse instinctivement l'autre dans ses cheveux noirs ébouriffés. C'est un rituel avant chaque bataille. Bryant y est habitué. -Qu'est-ce que tu veux? . Bryant évite prudemment les pièces détachées de moto éparpillées au sol." (Page 15)...Et des dialogues à l'emporte-pièce qui donnent au roman une touche de dérision, allégeant un peu l'atmosphère: "Il lui tend une tasse de café avant de s'appuyer contre l'établi. -J'ai vu que tu t'étais remise à la pâtisserie? -Tu en as pris un? -Il s'esclaffe. -Non, sans façon. Je tiens à ma vie, et je n'avale rien que je ne puisse identifier. On dirait des mines afghanes. -Ce sont des biscuits." (Page 18)

Un humour dans la même veine, des formules grinçantes, un souffle revigorant décoiffe le lecteur: "Bryant tire un paquet de pastilles contre la toux de la poche de sa veste. Il lui en propose une, qu'elle refuse. -Tu devrais vraiment te sevrer de ces cochonneries, dit-elle, assaillie par l'odeur de menthe. Bryant y est accro depuis qu'il a arrêté de fumer quarante cigarettes par jour. -Ca m'aide à réfléchir. -Dans ce cas, prends-en deux." (Page 53)...Bryant pousse un soupir. -C'est peut-être un coup des lutins. -Quoi? Il rapporte deux tasses à la machine à café. -Superstition de mineurs. Quand un lutin s'énerve, il cache les outils, vole les bougies, surgit derrière des monticules de charbon, bref, emmerde tout le monde. Personne n'en a jamais vu, mais dans les mines, on croit dur comme fer à leur existence. -Merci pour l'info. On n'a plus qu'à chercher la jumelle maléfique de Clochette." (Pages 92-93)

Thèmes: mères malfaisantes ( Wendy Dunn, mère de Kim); enfants maltraités; enfants et femmes violentées.





Un homme est retrouvé mort dans une ruelle, poignardé de plusieurs coups de couteau à l'abdomen. Il s'agit d'un ancien taulard, condamné pour avoir violé sauvagement et tabassé une jeune femme qu'il avait laissée pour morte mais qui a survécu.

Deux jours plus tard, l'inspectrice Kim et son équipe identifient et arrêtent la meurtrière: Ruth, celle-là même pour laquelle il a été condamné. Comme dit Kim: victime + coupable = fin de l'enquête. Mais les choses ne sont pas si simples.

Le superintendant demande à Kim d'approfondir le dossier qui doit être en béton armé s'ils veulent que la coupable soit condamnée. Le moindre vice de procédure, la moindre faille permettrait à un bon avocat de s'engouffrer dans la brèche et de la faire acquitter.

Lorsque Kim reprend les éléments du dossier, elle constate rapidement que quelque chose ne colle pas. Pourquoi Ruth est-elle passée à l'acte maintenant? Simple vengeance? Dans ce cas, pourquoi s'être acharnée sur le corps d'Alan Harris alors que le premier coup de couteau était fatal? Pour comprendre ce qu'il s'est vraiment passé Kim et Bryant s'adressent à Alexandra Thorne, la psychiatre qui suivait Ruth avant le meurtre.

Kim, qui ne s'est pas laissée embobiner par le charme du médecin, est mise en alerte par des détails qui la dérangent. Dès lors, un combat acharné s'engagent entre les deux femmes, menant Kim au bord de l'implosion et faisant resurgir les blessures de son passé. S'en sortira-t-elle indemne? Réussira-t-elle à prouver la responsabilité d'Alexandra?



Parmi tous les romans policiers que je lis dans une année, quels sont les critères qui font qu'un polar retienne plus particulièrement mon intérêt et qui me donne envie de le lire jusqu'au bout? Je dirai en premier lieu la psychologie des personnages, leurs motivations, leurs ressentis, leurs émotions, tout ce qui les rend plus proches de nous, qui en fait des êtres humains et non pas des figures de papier. Angela Marsons s'attache à expliquer l'impact des crimes sur les victimes, mais également le poids d'une enquête criminelle sur les enquêteurs, donnée primordiale si l'on veut comprendre les ressorts des investigations policières; ne jamais oublier qu'ils sont avant tout des êtres humains et non pas des super-héros capables de tout voir et de tout encaisser: "Cette enquête les a hantés à toute heure du jour et de la nuit, qu'ils soient au travail ou en repos. Après tout le calvaire de ces petites filles innocentes, toujours captives de leur père, ne cessait pas en dehors des heures de service. Chaque minute qui n'était pas consacrée à faire avancer l'enquête faisait durer leur supplice, et cette pensée suffisait pour qu'aucun agent ne compte ses heures supplémentaires." (Page 34).

De là découle la question morale intrinsèque à toute enquête criminelle: comment enquêter sur l'assassinat d'un homme qui a commis des actes irréparables, comme Alan Harris qui a sauvagement violé Ruth Willis? Comment ne pas se féliciter des coups de couteaux qui l'ont envoyé ad patres? Comment se montrer impartial et faire oeuvre de justice, qu'elle que soit la victime: "-Je comprends, seulement on n'a pas le luxe d'enquêter uniquement sur les meurtres des bons et des vertueux. -Mais comment veux-tu donner le meilleur de toi-même pour uhne sous-merde pareille? réplique-t-il en se tournant vers elle. Elle n'aime pas la tournure que prend cette conversation. -C'est notre boulot, Bryant. Tu n'as pas signé de clause qui t'autorisait à sélectionner les personnes que tu protèges. On applique la loi, et celle loi s'applique à tout le monde." (Page 74).

Le +: Angela Marsons excelle dans son analyse minutieuse du ressenti d'un tueur en puissance, de ce qui motive sa rage, son besoin de détruire, non pour absoudre mais pour comprendre; son propos est de chercher à comprendre afin de proposer une solution à la société qui, dans la plupart des cas, ne sait pas quoi faire avec les tueurs en série, les sociopathes, d'où l'importance de développer la psychologie comportementale et de former les agents: "Ce n'est pas la saleté sur son corps qui le dérange. C'est la souillure à l'intérieur. Son passé a pourri toutes ses cellules. Souvent, il s'imagine ôter ses membres et les laver à tour de rôle dans de l'eau savonneuse. Il frotterait bien avant de les remettre en place, tout beaux tout neufs...Mais le souvenir du membre de son oncle s'enfonçant en lui ne le quittera jamais, pas plus que la nausée qu'il ressent chaque fois qu'il songe aux caresses dans ses cheveux et aux paroles d'encouragement intimes qui accompagnaient l'acte. Les mots tendres chuchotés étaient pires que le viol." (Page 124)...Sans oublier les victimes...

Nos Monstres, dont l'intrigue complexe offre des fils qui partent dans plusieurs directions pour finalement se rejoindre sur un point de vue, celui des victimes d'actes irréparables, est un roman puissant, dont la lecture ne peut laisser indifférent tant avec des mots simples son auteur met le doigt sur des questionnements sensibles mais cruciaux. Tant il est vrai que, finalement, la société dite moderne se retrouve désarmée face à des crimes qu'elle ne peut et ne veut comprendre. Juger et punir pour éviter qu'ils se reproduisent, certes, est une démarche tout à fait louable. Mais est-ce suffisant? Ne faut-il pas pénétrer plus avant dans le psychisme des tueurs afin de mieux saisir ce qui les motive, ce qui les a conditionnés? Traiter le mal à la racine, telle pourrait être une solution plus envisageable sur le long terme. Nos Monstres pose la question. Y réfléchir est déjà un premier pas...
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Le pensionnat des innocentes

RAS. Un bon tourne-pages. Un penchant avéré pour le sordide et le macabre

Intérêt, la toile de fond : le sort misérable des enfants placés, le décor d'une région désindustrialisée.

Gros cliché : l'inspectrice super flique, motarde, dure comme de l'acier mal trempé, qui domine les hommes comme l'Everest surplombe l'Himalaya. En fait, la galerie d'hommes défilant dans l'enquête est peu reluisante. Peu de gars trouvent grâce aux yeux de l'autrice. Un juste retour des choses probablement. La balance est remise d'aplomb. Les féministes jubilent, les hommes soufflent, allégés d'un petit pois de la gêne accumulée au long de siècles de machisme éhonté.
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Nos monstres

Dans ce roman, vous avez 2 intrigues distinctes très bien construites.



Mais aussi une double narration qui vous immerge dans la peau de 2 femmes de caractère, personnages aboutis et totalement opposés, fascinés l’un par l’autre.



D’un côté, vous accompagnez Kim, une inspecteur torturée, ayant tout du flic profond, tiraillé, meurtri (on connaît la recette mais, en toute honnêteté, on préfère 💯 fois ça à un flic mou du genou, non ? 🙄).



De l’autre, vous suivez Alexandra... Le genre de personne pour laquelle votre instinct vous gratifie d’un frisson d’avertissement « ⚠️ danger, courez ! ». Elle est absolument glaçante 😱



Le sujet principal ? Les sociopathes. Les développements sont intéressants. Vous déambulez au centre de manipulations mentales. Certains passages sont particulièrement dérangeants. Non pas que ce soit sanglant, mais il s’agit plutôt de l’impression de subir, vous aussi, cette intrusion meurtrière dans votre esprit...



Mention spéciale pour l’aspect psy, l’analyse de la nature humaine dans ces côtés obscurs. Chapeau à l’auteure ! 👏



Le style d’écriture est basique ✍️ le rythme de lecture très fluide, voire intense. Bref, c’est addictif ! Un excellent page-turner ☺️ Je recommande !
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Le pensionnat des innocentes

J’avoue avoir été tentée par la couverture qui dégageait une certaine ambiance, par le thème également ainsi que par le nombre des ventes signalées en quatrième de couverture. Vous me direz que tout ceci n’est pas bien objectif mais n’est-ce pas toujours le cas lorsque qu’on choisit un livre ?



Ceci étant, je suis déçue.

Evidemment, on parle de roman policier ici et tout y est : un crime commis plusieurs années auparavant et dont la découverte quelque peu fortuite se fait à la grâce de fouilles archéologiques, des potentiels coupables qui se font assassiner les uns après les autres, le suspense. On y trouve un duo de choc formé des personnalités opposés de l’inspectrice Kim Stone qui ne semble éprouver aucun sentiment aucune émotion et de son coéquipier qui joue le rôle du « gentil flic » qu’il doit être.



Bien sûr, la résolution nous surprend. On y aborde aussi des thèmes tels que la lâcheté, la culpabilité et ses ravages sur les êtres et leur famille. J’ai passé un bon moment à la lecture de ce livre, ce qui est déjà bien, mais finalement je n’y ai rien trouvé qui le démarquerait des centaines d’autres bons romans policier.
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Le pensionnat des innocentes

Des fouilles archéologiques doivent être entamées sur un terrain abandonné près d'un ancien pensionnat pour jeunes filles de l'assistance publique. Un squelette est déterré. Soudain, le corps de l'ancienne directrice de l'établissement, opposée aux fouilles, est retrouvé noyé dans sa baignoire…



Que dire de ce thriller ? L'intrigue est palpitante, déroutante, on tourne les pages sans s'arrêter, en se émanent comment atteindre le ou les meurtriers. Rien n'est magique, les solutions de facilité et d'opportunité sont écartées par l'auteure ce qui rend l'enquête d'autant plus agréable. L'inspecteur Kim Stone est un personnage à part, bourrue, têtue, blessée, solitaire, et on ne peut que l'admirer dans sa force et sa ténacité. Il est difficile de trouver le meurtrier avant la fin tant tous semblent suspects et un retournement final nous laisse pantelant. Un thriller comme je les aime, avec une enquête travaillée, des personnages fouillés, de l'analyse psychologique, le tout sur fond des anciens pays noirs anglais. J'ai adoré !
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Le pensionnat des innocentes

Angela Marsons vit dans le Black Country, en Angleterre, avec sa compagne et leur petite ménagerie. Elle a rencontré un succès éditorial considérable avec son premier roman, Le Pensionnat des innocentes, qui s’est vendu à plus d’un million d’exemplaires.

Traduit dans plus de vingt pays, cette histoire de meurtres sur fond de conspiration et de secrets ne pouvait que fonctionner ! Il faut dire qu’Angela Marsons s’y entend pour agripper le lecteur dès les premières pages et le retenir captif de son récit jusqu’à la déflagration finale ! Elle mêle habilement enquête criminelle et psychologie des personnages dans une intrigue très noire dans laquelle le pensionnat de Crestwood est un acteur à part entière.

Car, c’est bien du côté de cet établissement désaffecté qu’il faudra fouiller pour élucider le crime sordide de ces trois jeunes pensionnaires laissées-pour-compte… C’est sans compter sur la détermination de l’inspectrice Kim Stone, qui, au mépris des procédures, s’efforcera de rendre justice à ces innocentes oubliées de tous…



« Pour triompher, le mal n'a besoin que de l'inaction des gens de bien. »



Véritable plaidoyer en faveur des enfants maltraités et négligés, le roman d’Angela Marsons attire l’attention du lecteur sur les dysfonctionnements de la politique et des strutures visant à assurer la protection des mineurs orphelins et/ou délinquants. Et on comprend très vite ce que ces établissements clos, renfermés sur eux-mêmes, ont de pernicieux ! Perte d’identité, de repères, enfermement, sévices, vacuité de l’équipe d’encadrement…, les dérives et les violences institutionnelles sont si nombreuses et si variées que c’en est tout simplement écoeurant !

« Ces établissements s’apparentaient à des rebuts, des décharges où échouaient des gamins brisés dont personne ne voulait. Dans le meilleur des cas, ils y perdaient toute humanité et toute identité. Dans le pire des cas, ils y étaient victimes de nouveaux abus. Les mauvais traitements devenaient quelque chose de normal et, lentement, à force d’être sans cesse poussés vers le fond, ces enfants ne parvenaient plus à garder la tête hors de l’eau. »

Véritable mélange de frissons et d’émotion brute, Le pensionnat des innocentes est un thriller compulsif, intense et bouleversant dans lequel Angela Marsons explore avec brio la question de la responsabilité, de la culpabilité et de la lâcheté. Croyez-moi, vous ne sortirez pas indemnes de ce thriller-là !
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Le pensionnat des innocentes

Je ne suis pas une grande amatrice policier/thriller, que ce soit en film, série ou romans mais l’histoire ici m’a intriguée, j’ai donc laissé ma curiosité l’emporter.

On va se le dire tout de suite, ce livre n’a pas été un coup de coeur mais…

Le récit se déroule de nos jours, nous n’avons pas énormément de flash-back sur ce qui s’est passé à l’époque. Or, personnellement, c’est ce qui me plaît le plus. Heureusement que certains passages révélateurs sur l’intrigue de base parsèment le récit, on réussi à me faire accrocher à ma lecture. On se concentre donc beaucoup sur le personnage principal, Kim, à qui je ne me suis pas attachée. Trop stéréotypée à mon goût, comme un air de déjà vu avec ce genre de flic rebel qui cache un lourd passé.

Je reste sceptique quant à la fin. J’avais tout faux sur l’identité du meurtrier mais la réponse a été décevante. Je me suis même dis « mais d’où il sort lui ? », les liens entre les événements ne m’ont pas semblé cohérents et certaines explications vite été expédiées (au point de revenir quelques pages en arrière pour être sûre d’avoir tout compris.

Cependant, je me suis accrochée à ma lecture, elle a réussi sa mission, elle m’a divertie. De plus, elle m’a donné envie de lire d’autres ouvrages de ce genre.
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Petites filles perdues

Dans cette troisième enquête de Kim Stone, vous suivrez les agents dans une course contre la montre pour sauver deux fillettes qui ont été kidnappées.



Si ce n'est pas un synopsis qui réinvente le genre, une touche originale s'ajoute. En effet, la demande de rançon est particulière : les parents payant le montant le plus important reverront leur enfant, mais pas les autres. Sachant que les deux familles sont très proches, la situation est encore plus atroce.



Si vous avez envie d'un roman policier au rythme haletant que vous n'aurez pas envie de lâcher, je vous le conseille! Vous n'avez pas besoin d'avoir lu les ouvrages précédents de la série pour l'apprécier.
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Le pensionnat des innocentes

Je n'ai pas mis la note maximale à ce roman parce que j'ai eu du mal à me mettre dedans. Les 100 premières pages environ m'ont paru longues, l'intrigue me semblait partir dans plusieurs directions et j'avais un peu de mal a m'en sortir dans les personnages. Et d'un coup un déclic et je n'ai plus pu le lâcher !



En dehors de ce début difficile pour moi, ce roman est exceptionnel.

Une fois les différents éléments mis en place, l'intrigue est très forte, les thèmes abordés qui tournent principalement sur les différentes sortes de violences faites aux jeunes filles et les difficultés d'être dans le système, tout ces moments retournent le cœur et touchent juste, sans jamais tomber dans le pathos. Le pensionnat des innocentes mérite d'être lu au moins pour ça.



Ensuite les personnages, en particulier Kim qui m'a énormément touché, elle est froide mais raisonnable et drôle. J'ai envie de la suivre encore. Son équipe également, même s'ils sont moins présents, ont tous un intérêt, sans être des flics caricaturaux

Les autres personnages, les victimes et les autres, permettent pas mal de réflexion sur la manière qu'on a de toucher les vies autour de nous, ce qu'on peut apporter et surtout le mal qu'on peut faire sans y penser. Ou en y pensant.

C'est très intéressant et je ne m'attendais pas à ça en lisant un thriller.



En résumé, une excellente lecture qui méritait que je m'accroche, et je compte me procurer les autres aventures de Kim .
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Petites filles perdues

C’est une très belle découverte que je viens de faire en lisant ce roman!

Deux petites filles, amies depuis toujours et inséparables sont enlevées ensembles. Comble de l’horreur, le ravisseur rendra une seule fillette, celle dont les parents feront la plus belle offre financière.

Une enquêtrice, Kim Stone sort de ses habitudes parce qu’elle est expressément demandée par la maman d’une des victimes. Elles ont toutes les deux un douloureux passé et, même si elles sont très différentes, Karen (maman de Charlie) sait que Kim fera tout ce qu’elle pourra pour retrouver sa fille.

C’est une enquête magnifique, une tension extrême. De tous les cotés surgissent des rebondissements. Entre le sordide et la farouche volonté des enquêteurs pour tenter de retrouver les fillettes. Ce n’est pas combien, comment, mais qui? Quel enfant va-t-on sacrifier?

La nature humaine est bien analysée. Une lecture enrichissante et passionnante .


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Petites filles perdues

Un policier dont la trame m'attirait beaucoup, mais dans lequel j'ai eu du mal à rentrer.  J'ai ensuite enquillé la deuxième moitié d'une traite,  mais il ne m'a pas plus convaincue. Il s'agit du troisième volet d'une série mettant en scène une inspectrice anglaise,  Kim Stone.

Dans les Midlands, deux petites filles dont les familles sont très proches sont kidnappées en même temps.

Les ravisseurs en rendront une seule, celle dont les parents verseront la rançon la plus élevée.

Kim enquête avec son équipe sur cette affaire difficile, qui a déja eu un précédent l'année d'avant. J'ai trouve ce personnage principal fort caricatural ( la rebelle solitaire qui transforme tout en affaire personnelle, blessée dans son enfance, qui a au fond une grande sensibilité, adulée par son équipe..), je n'ai pas sû m'y attacher. L'enquête parallèle sur le meurtre d'un membre repenti d'un gang embrouille les choses, certaines interactions et conflits entre personnages se règlent comme par magie...

Les chapitres courts et le fait que l'on suive aussi les kidnappeurs et les petites en alternance dynamisent un peu le récit mais n'ont pas sauvé ce suspense: le dénouement de l'affaire est traité trop facilement, le méchant a des motifs invraisemblables selon moi. Donc je n'ai pas été du tout emballée !
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Petites filles perdues

Troisième tome en autant de mois. Je ne vous le cacherai pas, j’aurais bien suivi ce rythme-là avec cette saga si seulement l’auteure avait déjà publié la suite, malheureusement ce n’est pas le cas. Je vais donc devoir attendre… en espérant que ce ne sera pas trop long car je me suis attachée à l’équipe de Kim et j’ai déjà hâte de les retrouver!



À mesure que l’on avance au cours de cette saga et plus les personnages sont définis et nous apprenons à mieux les connaître. Du coup, je dois avouer que je suis de plus en plus sous le charme de cette petite équipe. Bryant sait plus que Kim ce dont elle a besoin et comprend sans que les mots soient échangés quelle sera la prochaine étape. Dawson prend de plus en plus au sérieux son rôle au sein de l’équipe et il y va à fond afin de ne pas décevoir sa patronne. Quant à Stacey, elle est juste incroyable avec un ordi entre les mains. Ils ne sont que quatre pour résoudre les enquêtes, mais cette équipe est incroyablement efficace.



Cette fois-ci, l’enquête est délicate et ce n’est pas la force de Kim. Par contre, elle est minutieuse et travaille sans relâche tant et aussi longtemps qu’elle n’aura pas retrouvé les jeunes filles kidnappées. C’est pour cette raison qu’on lui a laissé l’enquête. Par contre, elle devra accepter dans son équipe une profileuse ainsi qu’un négociateur. La relation entre le négociateur et elle n’est pas du tout au beau fixe et cela crée de jolies flammèches.



Quant à l’intrigue? Je suis passée par toute la gamme des émotions. Dès le prologue, j’ai senti mon cœur de mère se fendre en deux. Et plus, on avance dans l’enquête et plus la tension augmente. Le suspense est vraiment insoutenable. L’auteure a réussi à créer une intrigue plus qu’addictive. Il est impossible de s’arrêter de lire tellement j’avais hâte de connaître la fin. Et je dois avouer que plus je me rapprochais de la fin et plus je sentais des frissons de frayeur. Est-ce que Kim et son équipe allaient sauver les jeunes filles à temps? Avec le peu d’indices qu’ils ont réussi à trouver, c’est loin d’être gagné!



Maintenant que j’ai terminé ce troisième tome, j’ai déjà le cœur en berne. Je m’ennuie déjà des personnages! Je peux affirmer sans l’ombre d’un doute que ce roman est le meilleur que l’auteure ait pu écrire. Il est si captivant… je devrais plutôt écrire le plus addictif. Les personnages sont de plus en plus attachants et l’intrigue est tout simplement exceptionnelle. Probablement l’un des meilleurs romans policiers que j’ai pu lire jusqu’à maintenant cet été!


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Petites filles perdues

* 2014, en Angleterre, deux petites filles viennent de disparaitre. Malheureusement, une seule réapparaîtra.



2015, voilà à nouveau que deux petites filles disparaissent.



Mais cette fois-ci, l'inspectrice Stone veut être sur cette enquête, malgré qu'elle n'a pas d'expérience dans ce genre de contexte, car l'exigence des ravisseurs est horrible. Ils veulent savoir quelle famille est prête à payer le plus cher pour revoir son enfant.



* Quel plaisir de retrouver la plume de l'auteure et l'inspectrice Kim Stone dans cette nouvelle enquête.



Déjà que le sujet d'enlèvement d'enfants est lourd, mais l'auteure a décidé également d'utiliser l'enchère comme thème pour son histoire, et quelle histoire!



Un jeu cruel se met en place et très vite la tension monte au sein de l'enquête et l'air devient irrespirable tout comme notre lecture.



Une histoire qui ne m'a paru à aucun moment longue, tellement on est pris dans ce tourbillon.



L'auteure a su encore une fois me bluffer.



Découverte avec son roman "les monstres" que j'avais aimé, pour son tout dernier, elle a su encore me scotché, bravo.



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Le pensionnat des innocentes

Cette première enquête de l'inspectrice Kim Stone m'a donné l'envie de suivre ses aventures. L’extrême dureté des faits est équilibrée par des personnages attachants et crédibles. Leurs dialogues sont savoureux et révélateurs. Même le procédé que je déteste d'insérer des chapitres avec les pensées de l'assassin en italique est utilisé ici à bon escient et avec clarté. L'histoire personnelle de l'héroïne fait écho à celles des victimes. Nous les découvrons au fur et à mesure en parallèle. Pour la suite, il faudrait trouver d'autres arguments, comme de faire connaissance avec les membres de l'équipe.
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Petites filles perdues

Très bon cru de l'auteure que j'aime vraiment beaucoup. Kim Stone reprend du service et dirige une équipe. Que craignent le plus les parents : le disparition de leurs enfants et qu'est-on capable de faire pour le ou les sauver ? Mais finalement qu'est ce qu'une mère et qu'est-ce qu'un père ? Comment les définit-on ? Sur cette enquête, Kim va voir se confirmer ce dont elle était déjà sûre : certaines femmes ne sont pas faites pour être mère et le monstre a visage humain.
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Le pensionnat des innocentes

C'est une bonne lecture. Ça se lit bien. C'est bien écrit. L'histoire se tient.

J'avais quand même deviné ce que cachait les personnages Nicola/Beth.



La seule chose que je peux reprocher à ce livre, c'est le manque d'innovation.



J'ai déjà lu des milliers de fois ce genre d'histoires. Un crime est caché et 20 ans plus tard, tous les protagonistes sont menacés ou assassinés. Oh surprise !!

Pareil pour le personnage principal, Kim Stone, qui ressemble beaucoup à Helen Grace.



C'est dommage, parce que sinon rien à redire.





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Le pensionnat des innocentes

Arrivé dans la PAL suite à un avis de ma partenaire de lecture, c'est avec empressement que nous avons commencé à le lire. Résultat ? Pas un coup de cœur, mais vraiment pas loin 😍



L'auteure nous plonge dans une enquête mystérieuse. On découvre Teresa Wyatt noyée dans sa baignoire et aux dires de ses collègues, c'était une femme exemplaire. Pourtant, on apprend qu'elle s'est intéressée de très près à des fouilles archéologiques sur le terrain d'un foyer d'accueil pour filles abandonné. Des fouilles qu'à priori, on a cherché à empêcher. Qui donc serait derrière tout ça ? Le meurtrier de Teresa ? C'est ce que Kim Stone et son équipe tentent de découvrir... 🤔



Dès les premières pages, j'ai été happée. La plume m'a immédiatement séduite, je l'ai trouvée fluide et très addictive. Et l'histoire commence sans préambule, j'ai aimé y être directement 🥰 Plus les pages défilent et plus l'enquête prend un tour... écœurant 😨 Ce qu'on découvre dans cette histoire, c'est tout ce que l'humain peut avoir de mauvais. Des petites ou des jeunes filles qu'on a maltraitées, abusées, violentées. Le sujet a de quoi remuer les tripes. Et si Kim enquête c'est pour leur rendre justice.



À propos d'elle, j'ai un sentiment plutôt mitigé. Son passé ressurgit à plusieurs moments sur les pages, des passages où l'inspectrice ne parvient pas à refouler ses souvenirs. Et ça n'a rien de joli. Elle m'a inspiré de la peine, de la compassion. Ces passages m'ont mise en colère et j'aurais tant voulu soutenir Kim. Et d'un autre côté, son comportement m'a quelque peu refroidie 🥶 L'autorité ? Très peu pour elle. Les marques d'affection ou de politesse ? Pire. Je sais que son passé peut expliquer ce qu'elle est devenue et pourtant, c'est tout à fait le genre de personnes que je ne côtoierais jamais. Sans compter le fait qu'elle fonce tête baissée sans penser aux conséquences... ça m'a agacée et c'est pourquoi les dernières pages ne m'ont pas tellement surprise 😒



Les autres personnages, en revanche, je les ai adorés. D'autant plus que l'auteure a disséminé des touches d'humour un peu partout, c'est un critère que je recherche et apprécie dans mes lectures. Ça m'a fait du bien de lire une histoire à la fois sombre et sinistre tout en soufflant dans les moments où les personnages faisaient preuve d'humour 😄



Pour finir, c'est une enquête que j'ai trouvée à la fois bien menée et bien ficelée car ma seule théorie s'est révélée fausse😅 J'avais deviné certaines choses et pas d'autres mais ç'a été un plaisir tout du long.



Une très belle découverte pour ma part que je vous recommande de lire ! 🥰
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Nos monstres

J'ai dévoré ce deuxième tome, complètement happée par l'histoire. C'était très dérangeant et fascinant en même temps. Ce policier est puissant sur le plan psychologique. Le personnage d'Alex Thorne est un peu exagéré, mais il doit y avoir des personnes qui sont réellement comme cela et c'était horrifiant à découvrir. On en apprend également plus sur le passé de Kim Stone et sur ses failles, ça la rend attachante. Une série que je vais poursuivre .
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Nos monstres

Une enquête qui démarre sur les chapeaux de roue. Une intrigue bien ficelée tout au long, exploitant la noirceur de la nature humaine.

1er livre de cette auteure et première rencontre avec l'inspectrice Kim Stone .

Un personnage comme je les aime, à la fois touchante, droite, persévérante, malgré son lourd passé, elle sait faire face à ses démons pour mener à bien son enquête.

Le duel Kim Stone et Alexandra Thorne marche à merveille et c'est nous tenir en haleine tout au long.



Un roman noir où la psychologie est le moteur de ce livre. Entre manipulations, perversions et projets machiavéliques, tout y est réuni.

La pédophilie, les agressions sexuelles sont présentent dans ce roman sans être détaillées.

Il y aurait tellement de choses à dire ce roman que je vous laisse le soin de le lire et partir à la recherche de ces monstres qui nous habitent.

Un roman qui peut plaire aux amateurs de ce genre.

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