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Critiques de Angela Marsons (269)
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Le pensionnat des innocentes

J'ai été attirée par le quatrième de couverture et les critiques positives. Mais peut-être attendais-je trop de ce livre ?

Pour commencer je n'ai pas réussi à m'attacher à Kim. J'ai trouvé le personnage très antipathique. En effet, Kim est très désagréable avec tous ceux qu'elle côtoie : son équipe pour commencer, ensuite sa sœur et enfin toutes les personnes qu'elle interroge dans le cadre de son enquête, qu'elles soient suspectes ou non.

J'avoue m'être ennuyée au cours de ma lecture ; il y a d'ailleurs un signe qui ne trompe pas chez moi, c'est lorsque je n'ai pas envie de me précipiter sur ma liseuse pour connaître la suite de l'histoire.

J'ai donc fini par abandonner ma lecture.
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Le pensionnat des innocentes

2004, 5 personnes sont penchées au dessus d'une tombe qu'ils viennent de faire, un secret macabre les lie, ils travaillent tous dans un foyer pour jeunes filles abandonnées.

Quelques années plus tard, ils meurent les uns après les autres, assassinés.

Le site sur lequel ils se tenaient par le passé, menace d'être fouillé par un professeur qui recherche des pièces de monnaie.

Seulement voilà, ce n'est pas des pièces de monnaie qui seront trouvées et il n'y a pas 1, mais plusieurs sombres et tristes secrets enfouis....

Cette première enquête de Kim Stone, est menée d'une main de maître. De rebondissement en rebondissement avec une fin assez inattendue.



Je me suis attachée à cette inspectrice dure et froide, au passé chargé. Elle est un roc et incroyable.



J'ai aimé ce livre, il était dans ma PAL depuis longtemps, je suis bien contente de l'avoir découvert.
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Le pensionnat des innocentes

C'est un premier roman pour cette auteure et donc en l'occurrence un premier thriller/polar. Et c'est plutôt une réussite, on ne croirait pas que l'auteure débute dans l'écriture. 



Teresa Wyatt, ancienne directrice du pensionnat pour filles de Crestwood, est retrouvée noyée dans sa baignoire. Au même moment, Crestwood fait la une des médias : des fouilles archéologiques viennent de mettre au jour le squelette d'une adolescente enterrée dans le jardin. Coïncidence ? L'inspectrice Kim Stone n'y croit pas. Et quand les ossements d'autres fillettes sont exhumés, l'affaire prend rapidement un tour personnel pour cette jeune flic au tempérament plus tranchant qu'une lame de rasoir.



Kim Stone, l'inspectrice chargée de l'affaire, sous des abords froids et rustres, cache un cœur tendre. Car elle n'a pas eu une enfance facile, issue elle-même du système de protection de l’enfance, c'est une carapace qu'elle s'est forgée pour se protéger. Si au départ elle peut agacer, rapidement on comprend le pourquoi de son attitude et on apprécie les touches d'humour disséminées dans les dialogues. Les autres personnages donnent le change aux piques qu'elle lance et franchement j'ai adoré ça !



L'intrigue est bien menée et chaque nouvelle victime ou corps découvert nous perd dans nos spéculations pour découvrir l’assassin.



Alors il y a quand même quelques détails macabres dans les descriptions de ces jeunes filles assassinées qui me font dire qu'il est réservé à un public avisé.



Ce n’est pas un coup de cœur mais c’est un polar que j’ai vraiment beaucoup aimé.
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Nos monstres

Le Pays Noir ou Black Country, au centre de l’Angleterre, se relève péniblement de la fermeture de ses forges et de ses aciéries. C’est dans cette région des West Midlands que travaille l’Inspectrice de Police, Kim Stone, 34 ans, secondée par son ami et coéquipier, le Sergent Bryant.

En charge d’une enquête sur un père pédophile, Kim croise plusieurs fois la route de la psychiatre Alexandra Thorne qui évalue les victimes comme les agresseurs, pour la justice anglaise.

Les rapports entre Kim et cette psychiatre prennent immédiatement une tournure conflictuelle et devant la répétition de plusieurs cas de passages à l’acte incompréhensibles, l’inspectrice se met à douter des réelles intentions de cette spécialiste du cerveau humain.

Une passionnante plongée dans les travers de l’esprit dans laquelle l’auteure se penche sur les techniques de manipulation mentale et sur les mécanismes de psychoses comme la sociopathie.

Ce roman noir, plein de recoupements et de déductions, soulève le sujet à la fois passionnant et terrifiant de ces « monstres » qui sommeillent en nous.

Après l’excellent Pensionnat des innocentes, Angela Marsons nous offre un polar totalement addictif, « conduit sur des chapeaux de roue », qui m’a fait retrouver avec beaucoup de plaisir la très attachante Inspectrice Stone. Son charisme, son mauvais caractère, sa passion pour la moto et ses traumatismes d’enfance enfouis, en font sans aucun doute, mon inspectrice favorite.

Un thriller très réussi.
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Le pensionnat des innocentes

L’ancienne directrice d’un pensionnat pour jeunes filles est retrouvée morte.

Rien ne semble indiquer de suspect ou d’éléments intéressants pour l’enquête de Kim Stone. Sauf ces futures fouilles archéologiques pour lesquelles la victime semblait se passionner. Se passionner ou souhaitait-elle les empêcher ?

De plus, celles-ci se dérouleront sur le terrain voisin de son ancien pensionnat. Coïncidences ?



L’histoire, le dénouement, l’intrigue ! Ce roman aurait tout eu pour me plaire !

Sauf la plume…

Par moment je me suis vraiment perdue, je n’arrivais pas à suivre l’autrice et voir où elle voulait nous mener. Même dans les dialogues, les échanges manquaient de “visuels”, c’est-à-dire de descriptions du comportement ou de la réaction physique des personnages.

Il m'a fallu à chaque fois beaucoup de temps et de relectures pour saisir.



Mais l’intrigue est là ! Elle m’a malgré tout tenue en haleine, jusqu’à la fin ! Le final est totalement inattendu et tellement bien pensé.



Cela reste un ressenti personnel. Beaucoup n’auront pas eu la même impression.

J’ai beaucoup aimé l’intrigue, l’enquête est vraiment bien ficelée et le fond m’a conquise ! Mais le style d’écriture m’a clairement bloquée dans mon appréciation, sinon on aurait pas été loin d’un presque coup de cœur pour mon premier thriller.

Mais pour moi ce fut malgré tout une lecture mitigée.
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Le pensionnat des innocentes

Autant vous le dire tout de suite, celui-ci est mon préféré des quatre romans finalistes (du Prix Nouvelles Voix du Polar) au niveau de l’emballement à la lecture !



J’ai d’ailleurs une folle envie de lire les prochaines enquêtes de Kim Stone ! Je ne me suis pas ennuyée une seconde. L’enquête est très rythmée et les personnages bien campés. J’avais deviné une partie du dénouement mais j’ai beaucoup aimé le rebondissement des dernières pages. Il y a du policier, du thriller et du social, et j’ai vraiment adoré ce mélange.



L’écriture est fluide, la lecture facile et addictive. On passe un vrai bon moment sans arriver à se détacher de l’histoire avant de l’avoir terminée. Je vous le recommande !
Lien : https://ducalmelucette.wordp..
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Le pensionnat des innocentes

Un premier roman et le premier tome d'une série avec une inspectrice pas banale...



Ma première lecture "polars étrangers" de ce prix 2021 et je dois dire que l'héroïne de cette histoire fait partie des personnages qu'on n'oublie pas. Une grande réussite cette jeune femme brillante, rebelle et passionnée mais aussi inadaptée aux relations sociales et aux codes de comportement qu'il est possible.  Étonnant et bigrement séduisant. 

Tout commence à Rowley Regis, dans le Pays Noir (région défavorisée de Grande-Bretagne) en 2004. Cinq personnes forment un pacte autour d'une tombe creusée près d'un pensionnat. Dix ans plus tard, Teresa Wyatt (directrice d'une école privée de garçons) est assassinée chez elle. L'inspectrice Kim Stone, froide et asociale (définition d'elle-même qu'elle juge plutôt exacte), est appelée sur les lieux. Elle a un lourd passé cette flic hors-norme, une enfance atroce, que nous découvrirons peu à peu et qui explique peut-être son attitude. Elle découvre que Teresa semblait s'inquiéter sérieusement de fouilles engagées près de Crestwood,  pensionnat où furent placées des jeunes filles par la Protection Sociale. Ce meurtre y serait-il lié?

S'enchaîneront d'autres assassinats, tous liés à Crestwood. En parallèle, un psychopathe  (qui se définit comme tel !)  commente pour nous cette enquête et son attirance pour Kim. Il ne nous épargnera aucun détail sur les meurtres qu'il a commis... On découvre simultanément le passé de Kim et son enquête  (menée avec une équipe de flics motivés, fort efficaces et rodés à la personnalité de leur cheffe). Enquête sur ce qui c'est passé en 2004, sur les découvertes faites à Crestwood et sur les meurtres d'aujourd'hui. Un passé abominable et un  traumatisme qu'on ne peut imaginer pire.

Une hypothèse très classique va s'imposer à vous, mais Angela Marsons est une rusée,  une manipulatrice de talent. Tout est beaucoup plus compliqué qu'il n'y paraît. J'avais fait deux hypothèses, toutes deux fausses mais pas tant que ça... 😉 Qui sont ces deux jumelles liées à Crestwood ?  Duo classique du jour et de la nuit, de la fille sympathique et de la peste mal embouchée. Quel est le rôle de ce père célibataire qui idolâtre sa fille gravement handicapée ?  Quel est le rôle de cette avocate médiatique hautaine et agressive qui semble protéger quelqu'un ? Que se passait-il donc à Crestwood ? 

L'inaptitude de Kim aux rapports sociaux et son mépris des procédures vont lui coûter fort cher ! Qui est ce psychopathe ? Qui a tué qui en 2004 ? Est-ce le même tueur en 2015 ?  Quel pacte a été passé par ces 5 personnes ?  Le tueur est-il l'un d'entre eux ? Une série de questions auxquelles l'inspectrice répondra au péril de sa vie. 

La fin à tiroirs est haletante, ne regardez pas les dernières pages sauf à vouloir tout gâcher. Cette fin violente, ces vérités qui éclatent et qui vous font pousser un cri d'admiration et de plaisir, ce chapitre mystérieux et plein d'espoir qu'on ne comprend qu'à la toute fin, cette fin elle-même pleine d'émotion... tout cela compose un excellent polar, un sérieux candidat pour le Prix NVP. Il va falloir que le roman suédois soit à la hauteur !  On a en tout cas hâte de retrouver Kim Stone dans une autre enquête, un personnage quasi autiste mais formidablement réussi ! 
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Le pensionnat des innocentes

Je n’apprécie pas trop les policiers à cause de leur personnage principal, vu et revu : celui qui a un vécu un peu glauque, seul(e) célibataire, peu loquace, un peu en retrait des autres, un peu bourru mais ayant des compétences plus importantes que ses collègues mais toujours la frontière des règles. Bref, c’est du vu et du revu.



Alors pourquoi j’ai lu ce livre me direz-vous ? parce que la 4ème de couverture me semblait intéressante. Seulement voilà, l’auteur ne nous donne pas envie d’en savoir plus. On passe d’une scène à l’autre sans avoir le temps de se poser. Plusieurs cadavres sont retrouvés sans que l’on puisse forcément faire le lien en tant que lecteur. Les choses se font petit à petit mais souvent l’auteure nous laisse sur notre faim. C’est d’autant plus énervant que l’auteure nous glisse entre les lignes que dans le chapitre que l’on vient de finir, la super enquêtrice a décelé quelque chose, que nous lecteur (à moins que ce ne soit que moi), on ne puisse déterminer quoi. Bref, le livre se lit très facilement. On est un peu embrouillé avec tous les personnages mais on peut s’en sortir.



J’ai quand même lu ce livre jusqu’au bout puisque finalement, je me suis prise au jeu par cette lecture. Les chapitres sont relativement courts, ce qui fait qu’on passe d’un sujet à un autre rapidement. L’auteure a réussi à m’embrouiller, ce qui fait que je n’avais pas deviné cette fin. Elle est d’autant surprenante que page après page, l’auteure semble vouloir nous laisser mener par cette enquêtrice, Kim Stone, qui devine très bien les choses sans que le lecteur ne voie rien. Les toutes dernières explications du dernier chapitre nous éclaire sur son cheminement et j’ai ainsi pu apprécier finalement cette histoire.



Je dois lire « Les monstres », la suite de ce roman. C’est avec plaisir que je le lirai mais avec l’espoir que Kim Stone va évoluer dans son caractère et ne plus être ce personnage à la limite de la caricature du policier bougon.

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Nos monstres

Alors qu'elle vient de faire une grosse arrestation qui ne la satisfait pas pleinement, ayant l'impression que tous les responsables n'ont pas payé leurs crimes, l'inspectrice Kim Stone se voit confier une nouvelle enquête. Un homme récemment sorti de prison après avoir purgé une péon pour viol à été assassiné.

L'enquête est rapidement bouclée, la coupable étant loin d'être un grand esprit criminel, mais quelque chose dérange Kim.

Alors qu'elle va rencontrer la psychiatre de la jeune femme, afin de finaliser le dossier, elle ne peut se défaire de l'impression que quelque chose cloche chez cette femme.

Sa hiérarchie et ses collègues ne l'a soutiennent absolument pas sur ce coup-là, la psychiatre a une excellente réputation et d'autres affaires attendent qu'on les prenne en charge. C'est donc seule et sur son temps libre que Kim doit enquêter.

Et nous, lecteurs, nous savons qu'elle a bien raison de s'inquiéter car les chapitres alternent entre Kim et Alex, la psychiatre, qui se révèle être une sociopathe cherchant à prouver une théorie en se servant de ses patients comme cobayes.

La lutte commence entre ces deux esprits forts. La sociopathe diplômée en psychiatrie contre la flic qui, cachant un profond traumatisme, a verrouillé ses émotions pour se construire une carapace infranchissable.

Le suspense ne réside pas ici sur l'identité du coupable: on sait que la psychiatre est une sociopathe qui manipule ses patients dès le début. Non ce qui nous tient en haleine c'est de savoir si l'inspectrice Kim Stone va réussir à confondre cette femme qui a blindé son parcours et qui a pris soin d'avoir une réputation sans faille.

Alex ne va pas hésiter à fouiller le passé de Kim pour tenter d'exploiter ses fêlures et Kim va utiliser toute sa hargne pour mettre la dangereuse sociopathe à terre.

Pendant tout le livre on se demande si elle va y arriver, si elle ne va pas finir par être discréditée au travail voire mise à pied à cause de son acharnement.

Dans les thrillers psychologiques, on a beau savoir qui est le monstre, on n'est jamais sûr de ne pas le voir s'en sortir malgré la conviction de son adversaire.

Du coup, peu importe les informations qu'on a sur la psychiatre, on ne sait jamais si Kim va les découvrir et si, le cas échéant, cela lui sera utile.

J'ai beaucoup aimé Kim Stone. Cette flic qui croit ne pas ressentir de sentiments, ne pas avoir d'empathie, va voir ce qu'est vraiment une sociopathe et réaliser qu'elle-même est très loin d'en être une.

J'ai adoré sa relation avec son collègue et ami [Bryant]. Ça fait du bien d'avoir des équipiers sans tension sexuelle ou amoureuse. Son collègue est marié et Kim ne le voit vraiment que comme un ami.

J'ai aussi adoré détester Alexandra Thorne, la psychiatre. Aussi manipulatrice et cruelle soit elle, elle m'a fascinée.

Alors que j'étais en pleine panne de lecture, j'ai littéralement dévoré ce roman. Et j'ai très envie de lire "le pensionnat des innocentes" qui est dans ma PAL et qui est le premier roman de l'auteur mettant en scène Kim Stone.

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Nos monstres

Une nouvelle enquête se présente pour Kim Stone et son équipe. Cette fois-ci, il s'agit d'un homme poignardé à mort. Cet homme venait tout juste de sortir de prison après une condamnation suite à une agression sexuelle violente. Tout les indices semblent accuser la personne qu'il a agressé. Et si cette jeune femme avait décidée de se venger ? Au cours de cette enquête, Kim Stone va faire la connaissance d'Alexandra Thorne, une psychiatre aux méthodes peu orthodoxes. Au fur et à mesure, l'instinct de Kim va la mettre en garde contre Alexandra Thorne...

J'avais apprécié Le pensionnat des innocentes, le premier volume des aventures de Kim Stone, j'étais donc curieuse de la retrouver dans Nos monstres !

Nous sommes plongés dans l'action dès le début. Nous connaissons déjà Kim Stone et son équipe, mais nous découvrons ici Alexandra Thorne. Nous sommes au courant que la psychiatre est louche, qu'elle joue sur l'esprit fragilisé de certains de ses patients... Nous le savons, mais le plaisir sera de voir son évolution, comment elle va se confronter à Kim et comment elle joue avec ses patients dans un but trouble au début mais qui va se dévoiler au fur et à mesure.

J'ai retrouvé Kim Stone avec plaisir : elle réussit à évoluer depuis Le pensionnat des innocentes. Elle reste quelqu'un de renfermé, de piquant, elle se confie peu... Mais elle évolue, malgré tout ! Dans Nos monstres, elle réussit à s'ouvrir légèrement, à faire confiance à d'autres personnes. On découvre également un peu plus son passé, que ce soit avec sa mère ou avec son frère. Kim est un personnage attachant malgré son côté parfois revêche, et je suis pressée de la retrouver !

Du côté de l'intrigue proprement dite, on sait à quoi s'attendre avec Alexandra Thorne, mais c'est surtout le chemin parcouru pour la dénoncer qui est intéressant. On s'intéresse aussi un peu plus les membres de l'équipe de Kim Stone, et j'espère qu'ils seront encore plus mis en avant par la suite.

Que ce soit Le pensionnat des innocentes ou Nos monstres, j'ai apprécié ma lecture, et je recommande ces enquêtes ! Ce ne sont pas de « grands » romans policiers, mais des lectures intéressantes et addictives qui m'ont fait passer un bon moment.



(Voir mon avis sur mon blog.)
Lien : http://chezlechatducheshire...
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Nos monstres

Se servir du mal être des personnes, de leurs faiblesses, nourrir leurs paranoïas, donner un sens mais surtout approuver leurs plus vils désirs pour les pousser à commettre l’irréparable. Un sociopathe dans toute sa splendeur.



Une lecture prenante et haletante qui nous tient en haleine du début à la fin. Kim Stone, une inspectrice qui en a et qui va ici suivre son instinct qui à aller à l’encontre de sa hiérarchie. Elle incarne un personnage fort, charismatique, peu sociable tout en étant très efficace dans son métier. L’auteure l’a parfaitement travaillée dans les moindres détails.



Le rythme de lecture est fluide, très bon et très intense sur certains passages. Kim fera tout pour trouver l’ordure d’un côté et prouver ses sombres pressentiments de l’autre. Deux intrigues distinctes et très bien construites. Un récit où les passages sous haute tension sont nombreux et où le dénouement est à chaque fois incertain.



La psychologie et l’analyse de la nature humaine y sont très présents et très intéressants. Que ce soit sur Kim elle-même ou sur les victimes. Une lecture très forte où le pire des monstres n’est pas forcément celui qui a du sang sur les mains.



Un excellent thriller psychologique, une vraie réussite.
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Le pensionnat des innocentes

Une lecture agréable mais sans plus car bcp de choses m ont gênée. Ainsi l’histoire est finalement assez banale, n ayant’pas lu la quatrième de couverture, je m’attendais à tout autre chose comme une histoire dans le pensionnat et non pas une enquête à côté alors que l établissement est fermé. Du coup, histoire policière classique et sans rebondissement, aucun twist et même la fin ne rattrape pas le reste.

Les personnages, nombreux, ne sont pas inoubliables. Au contraire, kim stone, l’inspectrice est même très clairement une tête à claque. J ai envie de dire que quitte à faire un personnage comme ça, sans empathie et sans filtre, autant annonce clairement un syndrome d asperger et en faire un flic à part entière, là ça aurait de la gueule alors que la, elle st juste imbuvable et son passif ne Justifie pas tout à mes yeux.

Bref, vous l aurez compris pas un super roman selon moi, ça se laisse lire mais ce n est pas le roman de l année.
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Le pensionnat des innocentes

Ce livre, Le pensionnat des innocentes d’Angela Marsons, je l’attendais depuis plusieurs semaines. Un premier roman qui a été lu par plus d’un million de lecteurs, une traduction puis une réédition chez Belfond Noir et, enfin, un roman cité dans le top trois des lecteurs d’un blog de mordus de thrillers. Je ne connaissais ni son nom, ni son existence, mais quand j’ai rassemblé tous ces éléments et découvert la couverture, il fallait qu’il soit déposé au pied du sapin.
Lien : https://branchesculture.com/..
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Le pensionnat des innocentes

Alors qu'un corps est découvert sur le terrain d'un ancien orphelinat, son ancienne directrice est retrouvée noyée dans son bain.

Un polar qui ne sort pas du lot mais on passe un bon moment de lecture.
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Le pensionnat des innocentes

Auteure prometteuse que tiennent ici les Editions Belfond ! Pour un premier roman, le niveau paraît très élevé.



S'il y a bon nombre de personnages, on pourra retenir tout l'équipe de police et surtout, surtout, l'inspectrice Kim, une femme qu'on n'aimerait pas avoir en face de soi le matin lors du petit déjeuner. Même si elle représente la pièce maîtresse du livre, on ne peut pas que l'admirer ; avouons qu'elle pourrait même hérisser les poils à un imberbe de l'autre côté du globe, rien que par la pensée. Excusons son caractère de merde, ses dérives verbales et sa manière d'outrepasser les règles. Heureusement, le reste de ses coéquipiers est fort poli et aimable. Cette définition ne conviendrait pas aux fameux employés d'un pensionnat soufflé par un incendie ; employés liquidés les uns après les autres. A noter le rôle de Lucy, la fille d'un gardien de nuit, devant qui personne ne sera de marbre.



Le cadre du roman est assez banal, sans excès de fioritures et ne gêne pas le déroulement de l'histoire.



Le fil rouge... voilà la question qui fâche. Il y a plusieurs enquêtes : les meurtres du passé et ceux du présent. Ceux du passé sont narrés à la première personne, les autres à la troisième. Ce que j'ai pu apprécier, ce sont les non-dits de l'auteure qui force à lire le chapitre suivant. Par contre, ce stratagème est trop utilisé à mon goût, cela agace, surtout que ces pensées sont parfois à deviner bien plus tard.A part ce détail, la construction est tip-top !



Des émotions à gogo, des retournements de situations, des scènes macabres : tout est bon à prendre avec une écriture fluide.



Le pensionnat des innocentes est un roman à lire !
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Le pensionnat des innocentes

Malgré les excellentes critiques observées sur ce roman, je ne peux pas dire que j'ai adhéré à cet inventaire sans fin de personnages vraiment trop nombreux !

J'ai dû très vite sortir stylo et calepin pour m'y retrouver et continuer à poursuivre l'histoire...ce qui est pour moi rébarbatif.

De plus, le déroulement de l'histoire est long, très long, et de plus, répétitif, je me suis ennuyée plus d'une fois.

La fin sans la dévoiler aurait pu être plus subtile . Elle nous conduit sur un personnage qui arrive soudain, comme un cheveu sur la soupe ( grand merci à mes notes pour le situer dans ce récit) et qui donne cette sensation là aussi de "très poussif"

C'est dommage car le sujet en lui-même (déjà traité dans d'autres ouvrages d'une façon beaucoup plus intéressante ) aurait mérité une approche plus percutante.

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Le pensionnat des innocentes

Ce thriller anglais aux allures suédoises m'a plu dans le dynamisme du récit : les questions et les rebondissements s'enchaînent avec entrain. La fin était particulièrement succulente, car elle ne semblait jamais vouloir s'arrêter. Angela Marsons prend plaisir à jouer avec les nerfs de ses lecteurs, et tant mieux ! Le dynamisme venait aussi de la confession, entremêlée au récit, du meurtrier, sans que l'on sache, bien évidemment, son identité, et cela le rendait judicieusement diabolique. C'est ce schéma narratif qui m'a, bien sûr, fait penser aux romans de Camilla Lackberg.

En définitive, j'ai eu un peu de mal à rentrer dedans, peut-être à cause du côté bourru de Kim, je ne sais pas, mais au fur et à mesure, le roman devient vraiment haletant et il est difficile de le lâcher !



Plus d'infos sur le blog ^^
Lien : http://bibliza.blogspot.fr/2..
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Le pensionnat des innocentes

Veritable page turner, j'ai eu beaucoup de mal à me détacher de ma lecture ! L'histoire, rythmée à coup de chapitres vite expédiés (dans le bon sens du terme), ne laisse que peu de répit à ses lecteurs et tant au niveau de l'intrigue, qu'à celui des personnages, il se crée comme une sorte de dépendance à laquelle il est difficile de s'éloigner trop longtemps.



Glaçant, percutant, ... ce récit ne laisse pas indifférent. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ça brasse sévère. D'ailleurs, le titre original du roman d'Angela Marsons, , résonne encore en moi, tant cette lecture , à mesure que l'enquête progresse et que les révélations s'enchaînent, s'enfonçant toujours un peu plus dans l'horreur.



Enfin, s'agissant là de la toute première aventure de l'enquêtrice Kim Stone et son équipe, j'espère que j'aurai autant de plaisir à me plonger dans les prochains livres d'Angela Marsons :)



Bonne lecture à tou.te.s !
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Petites filles perdues

C'est le second roman (et cette fois ci le dernier ) que je lis de cette autrice, après Le Pensionnat des Innocentes, car je suis sur le même constat mitigé.

Et je retrouve, hélas, le même (gros) défaut que dans son précédent ouvrage.

A savoir : Un personnage au profil terne et à la psychologie peu développée, introduit très parcimonieusement dans le roman, et qui soudain vers la toute fin se positionne et se révèle comme l'élément déclencheur principal de l'intrigue.

C'est beaucoup trop poussif et surtout redondant.

Néanmoins, le suspens est au rendez vous et ça se lit facilement jusqu'au moment où le dénominateur commun ainsi que ses motivations sont révélés, et là plouf, ça retombe comme un soufflé et ça rend l'ensemble à mes yeux, peu crédible.



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Petites filles perdues

Aujourd’hui, je vous parle de « Petites filles perdues » d’Angela Marsons et c’est aux éditions Belfond noir

L’auteure vous propose un thriller au suspense insoutenable

*****

Jusqu’où êtes-vous prêt à aller pour sauver votre enfant ? C’est la question que vont devoir se poser Les Timmins et les Hanson. Leur fille respective, meilleures amies, ont toutes deux disparues. D’abord liés dans l’épreuve, l’unité de ces deux couples va vite s’étioler lorsque les ravisseurs vont mettre la vie de leur fille aux enchères. Seule la famille qui paiera la plus grosse rançon aura la joie de retrouver son enfant, quant à l’autre, aucune chance de retour possible !

L’intrigue est terrible, vous ne trouvez pas ? Si vous êtes parent, autant vous le dire tout de suite, cette histoire va vous mettre à mal. Impossible de ne pas vous mettre dans la peau de l’un de ces parents aux abois. Impossible de ne pas ressentir ce qu’ils ressentent. Les rancœurs, les secrets vont voir leurs barrières céder.

Mais l’auteure ne se cantonne pas « seulement » à ça. Angela Marsons n’a de cesse de nous chahuter en impliquant des personnages (dont un en particulier) qui va vous stresser fortement. La tension est permanente et il vous est impossible de compter sur un quelconque répit afin de reprendre votre souffle !

Kim Stone aura donc fort à faire avec cette enquête éprouvante. Et vous aussi lecteurs car cette histoire vous la vivez à travers différents personnages : les familles, les enfants, les ravisseurs, les enquêteurs. Les sentiments sont donc multiples et parfois terrifiants. Vous allez être immergés dans cette course contre la montre ! Seule une révélation finale ne m’aura pas pleinement emballée mais cela n’aura pas pour autant gâchée cette lecture.

Au final, un thriller sous haute tension à découvrir absolument.
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