AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Ann Rule (179)


Je me souviens encore que,lors de la première arrestation de Ted dans l'Utah en 1975,mon éditeur de New York n'imaginait même pas qu'on puisse écrire et publier un jour un livre sur Ted Bundy:
-Personne n'a jamais entendu parler de Ted Bundy,m'avait-il dit.Ce n'est qu'une petite histoire locale-le nom ne dira rien à peronne.
Tragiquement ,il avait tort.
Commenter  J’apprécie          20
Tout détective sait qu’un meurtre qui ne se solde pas par une arrestation dans les vingt-quatre ou quarante-huit heures reste souvent non résolu, les chances diminuant au fil des jours.
Commenter  J’apprécie          10
"Nul ne sait d'ou proviennent exactement les troubles de la personnalité. Selon la plupart des psychiatres, ils ne sont pas présents à la naissance mais s'installent dès les premières années de la vie. Normalement un enfant de trois ou quatre ans commence à comprendre que ses actes peuvent causer du chagrin à ses parents, à un autre enfant ou à un animal... que les autres êttres souffrent eux aussi. C'est là que procède le développement de la conscience, cette petite voix qui prévient les humains que certains actes sont cruels et vont à l'encontre des régles de leur société. C'est la conscience qui provoque le sentiment de culpabilité, émotion beaucoup calomniée, pourtant vitale pour le développement de l'humanité.

Les enfants maltraités et humiliés ont en général trop à faire pour essayer de survivre, sans pouvoir en même temps laisser "grandir" leur conscience ou franchir les premiers pas de la reconnaissance. De même, sans doute, un enfant qu'on ne reprend et ne punit jamais passera-t-il à côté du processus de développement de sa conscience." p.658
Commenter  J’apprécie          10
La nature humaine se révèle rarement d'un seul coup. La plupart des individus voient certains de leurs traits se renforcer, d'autres s'affaiblir. Mais un enfant cruel devient souvent un vieillard cruel.
Commenter  J’apprécie          10
À 6 h 20, il faisait encore nuit en cette froide matinée de 1998, lorsque le mari de Ronda, Ron Reynolds, appela les secours. Il expliqua à l’opérateur que son épouse venait de se suicider. Apparemment, pas de mystère dans cette affaire. Vraiment ? Comme à son habitude, le coroner Wilson ne vint pas en personne sur les lieux, pas plus qu’ il ne fit acte de présence chez le légiste ; en effet, n’étant pas médecin, il ne pouvait procéder lui-même à un examen post mortem. Ce fut son assistante, Carmen Brunton, qui se rendit chez les Reynolds, examina le corps puis assista à l’autopsie. Avant de travailler au bureau du coroner, cette femme blonde d’âge mûr avait été coiffeuse-esthéticienne. Ce fut donc le Dr Daniel Selove, médecin légiste mobile, qui effectua l’autopsie.
Commenter  J’apprécie          10
Ronda Reynolds était une belle jeune femme de trente-trois ans, en pleine santé, quand elle est morte le 16 décembre On la considérait encore comme une jeune mariée quoique au bord du divorce lorsque son cerveau fut détruit par une seule balle au niveau de la tempe droite. Mais pourquoi et comment? Quatorze ans plus tard, ceux qui l ont connue et aimée se posent encore ces questions.
Commenter  J’apprécie          10
Le coroner Terry Wilson s’est prononcé sur la plupart des « causes du décès » durant ses sept périodes quadriennales où il fut en fonction. Chauve, le teint rougeaud, l’expression impénétrable, Wilson n’est ni médecin ni pathologiste médico-légal, mais auxiliaire médical. Il exerce aussi sa profession dans une clinique locale ; cela n’a rien d’extraordinaire, car nombre de petits villages n’ont pas de médecins légistes, ces derniers étant bien sûr les plus aptes à déterminer l’heure, les circonstances et la cause du décès. Quoi qu’ il en soit, légiste ou coroner peuvent aussi bien déterminer qu’anéantir l’interprétation d’une mort violente.
Commenter  J’apprécie          10
L’amour peut tourner à la haine. Infidélité et jalousie empoisonnent souvent un mariage ; les émotions éclatent, brûlent comme un feu de forêt incontrôlé.
Commenter  J’apprécie          10
Chaque avocat a des rêves et des objectifs différents... Les miens tournent autour de la main tendue aux faibles, des affaires que beaucoup refuseraient pour leur difficulté, des questions légales impossibles, de la reconnaissance de l’accomplissement d’un travail difficile. Dans un sens, je rêvais d’être un héros, de participer à l’élaboration de nouvelles lois en voyant un de mes dossiers faire jurisprudence.
Commenter  J’apprécie          10
Quand on grandit en voyant sa mère se laisser brutaliser par son père, sans jamais cesser de l’aimer, on finit par croire que la violence fait partie de l’amour.
Commenter  J’apprécie          10
Toute investigation sur un décès est une procédure des plus délicates. Les meilleurs enquêteurs doivent toujours commencer par envisager l’homicide, ensuite le suicide, puis l’accident et, enfin, la mort naturelle. Ils arrivent sur la scène d’un désastre et se doivent de recueillir aussitôt tout ce qui pourrait devenir d’éventuelles pièces à conviction, témoignages et indices à soumettre au laboratoire – taches de sang, traces d’ADN, cheveux et fibres, marques de dents, etc. Après quoi, ils intégreront à leur enquête les résultats de l’autopsie, les analyses balistiques et toutes sortes de preuves susceptibles d’incriminer ou d’innocenter un suspect.
Commenter  J’apprécie          10
Le suicide ne constitue jamais une réponse à un problème. La vie s'améliore toujours si on s'accroche.
Commenter  J’apprécie          10
Elle est de ces femmes dures avec elles-mêmes, qui savent rester belles et féminines tout au long de leur vie.
Commenter  J’apprécie          10
Elle avait de beaux yeux, certes, et un joli sourire, une chevelure abondante qu’elle coiffait à la Farrah Fawcett, encadrant un visage un peu trop large, des joues rondes d’enfant. Pour faire tourner les têtes, il aurait fallu qu’elle se tienne un peu plus droite, qu’elle marche avec plus d’assurance, qu’un appareil lui redresse les dents…
Commenter  J’apprécie          10
C'est l'anniversaire de la mort de papa ! Quelle tristesse ! Il a été un mauvais père, mais c'est le seul que j'ai eu, et je l'ai aimé. Je ne crois pas qu'il se soit conduit ainsi de façon délibérée. Il ne savait simplement pas comment faire. Il a vraiment engendré beaucoup de douleur et de solitude dans ma vie. Je n'oublierai jamais la souffrance qu'il m'a causée.
Commenter  J’apprécie          10
la pauvreté n’arrange jamais rien.
Commenter  J’apprécie          10
Zebulon, le siège du comté de Pike, à soixante-quinze kilomètres au sud d'Atlanta, est à peine plus large qu'une place de village, avec ses quatre rues et quelques maisons alentour. Comme de nombreuses autres petites villes de cette région de la Géorgie, elle est peuplée d'innombrables pins, de cornouillers, de magnolias et de chênes. Leurs branches forment une voûte feuillue qui conserve la chaleur moite, une véritable serre où poussent toutes sortes de plantes dont l'ombre n'offre, par les étouffantes journées d'été, qu'une promesse illusoire de répit. Sous ses allures de vigne vierge apparemment inoffensive, le kudzu profite de cet environnement qui lui convient à merveille pour recouvrir le sol orange, étouffant tout sur son passage de parasite.

Le tribunal de Zebulon est un bâtiment de brique rouge surmonté d'un clocher d'albâtre blanc qui scintille sous le ciel bleu. Magnolias, érables et chênes en ornent la pelouse, et ses quatre entrées sont flanquées de géraniums rouge sang en pots de pierre. Un monument aux morts de pierre grise occupe un angle du terrain adjacent ; il fut érigé en l'honneur de dix-sept garçons blancs morts pendant la Seconde Guerre mondiale, dont deux de la famille Marshall, deux de la famille Pressley et un de la famille Pike. Un seul nom apparaît dans la colonne réservée aux GENS DE COULEUR, en bas à droite. E. R. Parks reste séparé des autres, même sur la plaque saluant les héros.

Les entreprises installées en face du tribunal se cachent derrière des façades contiguës, quoique totalement différentes les unes des autres et de hauteurs variables : un dépôt de vêtements, quelques boutiques de souvenirs, un magasin d'ameublement, une quincaillerie. Le Reporter, l'hebdomadaire de Zebulon, a ses bureaux au bout du pâté de maisons. On trouve tous les vingt mètres, sur les trottoirs, des distributeurs de Coca-Cola et de Dr Pepper. Les véhicules, essentiellement des pickup, se garent en diagonale, et un chien jaune se balade tranquillement sur la chaussée le plus souvent déserte.

À la recherche d'une ville typique du Sud pour y tourner Murder in Coweta County, avec Andy Griffith et Johnny Cash, les producteurs de Hollywood choisirent Zebulon. Ce fut aussi le cas de Pat Taylor et Tom Allanson lorsqu'ils voulurent vivre un fantasme bien particulier. Ils y arrivèrent en 1973, encore amants, puis s'y installèrent et s'y marièrent. Pat était une femme mince aux yeux d'émeraude et à l'épaisse chevelure bouclée ; Tom, un homme de haute taille au teint mat. Elle était jolie, il était beau, et tous deux semblaient s'aimer d'un amour assez fort pour surmonter tous les obstacles. Pat devait décrire ses sentiments dans un message qu'elle rédigea à l'adresse de Tom au dos de leur photo de mariage.

Nous sommes unis pour la vie et nous ne faisons plus qu'un. Qu'y a-t-il de plus beau pour deux âmes humaines que d'être unies pour la vie, de s'épauler dans le travail, de compter l'une sur l'autre en cas de besoin, de se consoler l'une l'autre dans les moments de chagrin, de se porter secours dans la difficulté, de rester à jamais ensemble avec nos souvenirs et notre amour fusionnel pour nous soutenir... Je crois qu'en aimant mon Tom je me rapproche du paradis... Quand je suis venue à toi, mon Tom, je me suis remise entre tes mains, de tout mon corps, de tout mon cœur, de toute mon âme. Tu es mon amour et je t'appartiens en tout ; ce doux lien est plus fort qu'aucune serrure, qu'aucun barreau. Je ne quitterai jamais ton cœur pour rêver d'autre chose, car j'ai trouvé en mon Tom le « but de ma quête »... Mon corps s'épanouit de toutes ses veines [sic] car je suis la Pat à Tom. Voyez, j'ai laissé derrière moi celle que j'étais et dépouillé mon ancienne vie feuille après feuille...

Comme elle disait.

Sur les bases de ce parfait amour, Pat et Tom voulurent se créer un monde parfait. Pourtant, au cœur de ce paradis se tapissaient les démons de la jalousie et de la fureur, de l'adultère, de l'inceste, du viol et même du meurtre, sinistres et violentes intrusions du monde réel. Tous deux avaient des attaches familiales trop puissantes pour ne pas entacher leur engagement amoureux. Des profondeurs, les affronts passés remontaient sans cesse et s'amplifiaient au lieu de s'atténuer. La fierté, tel ce kudzu qui recouvrait la terre desséchée, ne formait qu'une cicatrice sur de graves et douloureuses blessures jamais guéries. Vouloir démêler l'histoire de leurs existences revient à suivre les circonvolutions verdoyantes de cette vigne parasite qui finit par tuer tout ce qui vit dessous et l'alimente.
Commenter  J’apprécie          10
- Depuis que le professeur Edmond Locard, créateur du premier laboratoire de police scientifique du monde, à Lyon, 1910, à formuler sa théorie de l’échange – « tout auteur d’infraction laisse des traces sur le lieu de son forfait et emporte avec lui des éléments de ce lieu », cette dernière est restée à la base de toute investigations sur les lieux du crime.
Commenter  J’apprécie          10
Si elle fut un fardeau pour beaucoup, elle était loin d’être folle. Tout au plus s’en donnait-elle parfois l’air, lorsque cela pouvait servir ses objectifs. Mais ce n’était qu’un rôle parmi tant d’autres.
En revanche, on peut dire qu’elle a souffert de troubles de la personnalité. Elle ne voyait pas le monde ni ses relations à travers le même prisme que la plupart des gens. Elle faisait parfaitement la différence entre le bien et le mal, mais cela lui importait peu.
Commenter  J’apprécie          10
Il semble peu probable qu’elle ait jamais été folle. Souvent hystérique, certes. Depuis sa plus tendre enfance, elle se mettait dans tous ses états quand les choses ne se passaient pas comme elle le voulait. Dès que Patty pleurait, les adultes lui cédaient sur tout. Elle grandit, persuadée que c’était ainsi qu’il fallait se comporter. Elle se prenait pour un être extraordinaire, et ce n’étaient pas sa mère ni ses tantes en adoration devant elle qui auraient pu l’en dissuader. Jamais elle n’entendait le mot « non ».
Commenter  J’apprécie          10



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Ann Rule (1303)Voir plus

Quiz Voir plus

Les travaux d'Apollon t.5 La dernière épreuve

Où le livre commence-t-il?

Dans un avion
Dans un train
Dans une voiture
Dans un bus

6 questions
5 lecteurs ont répondu
Thème : Les travaux d'Apollon, tome 5 : La dernière épreuve de Rick RiordanCréer un quiz sur cet auteur

{* *}