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Citations de Ann Rule (179)


Même enterrés depuis longtemps, les morts survivent dans la pensée des inspecteurs qui travaillent à élucider leur décès.
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Le chagrin et la peur changent l’aspect des gens.
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Brad est toujours derrière les barreaux du pénitencier de Salem. Ses photos récentes montrent un homme chauve et obèse, bien loin du charmeur qui avait séduit tant de femmes.
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Il avait décidé que la morale était affaire de chacun, que chacun avait son idée du bien et du mal, et que, de toute façon, ce que l'on disait et faisait coïncidait rarement.
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Si j'avais su de quoi il était capable, je n'aurais pas hésité un instant à témoigner contre lui. C'est aussi simple que ça. Il a tué la mère de ses enfants. Il a tué une jeune fille à qui l'avenir tendait les bras.
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Le prédateur entraîne le plus faible à l'écart du troupeau, puis tue tranquillement sa proie.
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... il les appelait toutes Mon Coeur, et ne s'engageait jamais, même s'il s'efforçait de rester assez longtemps pour qu'elles ne gardent pas le souvenir d'une aventure d'une nuit, pas assez longtemps toutefois, pour qu'elles puissent souffrir de son départ.
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Est-ce qu’après les prostituées, le travestissement, et les tromperies en tout genre, cette histoire avait été la goutte qui a fait déborder le vase  ? À cette époque, elle aurait confié à Terry Young justement qu’Allen l’obligeait, elle, Sheila, à engager des prostitués masculins pour qu’ils l’attachent et le battent.
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bavard comme une pie
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À leur rencontre, l'un et l'autre émergeaient des cendres froides de mariages ratés. Âgé de trente ans, Tom en avait six de moins que Pat et avait déjà connu deux unions de courte durée ; quant à elle, elle tentait d'en oublier une qui lui avait donné l'impression d'un piège étouffant. Tous deux avaient toujours rêvé du parfait amour et, contre toute attente, ils semblaient l'avoir trouvé l'un avec l'autre bien que, au moins en apparence, ils n'aient en commun qu'une puissante passion sexuelle.

Tom était fort comme un bœuf, et Pat menue et fragile, souvent malade. Il était maréchal-ferrant, elle n'aimait que les travaux manuels délicats, tels que la broderie et la peinture. Il était allé à l'université, alors qu'elle avait interrompu ses études secondaires pour se marier une première fois. Il était calme et apaisant quand elle semblait parfois anxieuse, craintive.

Peu importait. Il n'avait qu'à lui ouvrir les bras pour qu'elle vienne se réfugier au creux de sa force. Il lui disait toujours :

— N'oublie pas, chaton, « tout vient à point à qui sait attendre », et pour moi rien ne passe avant toi. Je t'aime plus que tout au monde.

À quoi elle répondait de sa voix de petite fille, malgré ses trente-six ans :

— Je t'aime, mon chaton. Je t'aime.

Pat Taylor connaissait Tom depuis des années avant de « sortir » avec lui. À l'instar de sa famille - ses parents, le colonel en retraite Clifford Radcliffe et sa femme, Maggy ; ses enfants, Susan, Deborah et Ronnie -, elle était profondément impliquée dans le monde des concours hippiques d'Atlanta. Les écuries Radcliffe abritaient quelques-uns des plus beaux chevaux de la région. Pat, qui vivait avec ses parents, enseignait l'équitation à une clientèle distinguée, et ses deux filles avaient remporté de nombreux prix.

Tom Allanson avait travaillé avec eux et leur avait vendu de la nourriture pour chevaux lorsqu'il était employé chez Ralston Purina. Fils d'un avocat, il s'était destiné un temps à devenir vétérinaire. C'était un ami de la famille de Pat, sans plus, mais toutes les femmes qui le voyaient travailler torse nu, ses muscles luisant de sueur, ne pouvaient que le remarquer. Rien de plus facile pour lui que de ferrer, les champions de l'écurie Radcliffe, de puissants chevaux Morgan, en soulevant leurs pieds au creux de la main, comme s'il s'agissait d'agneaux.

À l'automne 1973, une suite d'événements permit à Tom et à Pat de se rapprocher. Elle était libre de tout engagement ; alors que lui, en plein divorce d'avec sa deuxième femme, cherchait un endroit où passer quelque temps. Les Radcliffe, qui disposaient de toute la place voulue dans leur ranch de Tell Road à East Point, au sud d'Atlanta, l'y invitèrent. Il pouvait dormir sur le canapé du bureau contre de petits services auprès de leurs chevaux.

Aux yeux d'un pragmatique, leur union tombait à pic ; aux yeux d'un romantique, elle était inéluctable. Quoi qu'il en soit, Tom Allanson et Pat Taylor passèrent bientôt tout leur temps libre ensemble. Il aimait tout en elle, qui ne cessait de le surprendre. Pourtant, il ne savait à peu près rien de sa vie avant leur rencontre et s'en moquait. De son côté, elle était au contraire d'une insatiable curiosité et l'interrogeait sans cesse sur sa famille et sur les femmes qu'il avait aimées avant elle.

Bien qu'il soit encore marié, ce fut pour eux une période d'un romantisme extraordinaire. Tom n'en revenait pas : non seulement il avait eu la chance de rencontrer Pat, mais en plus elle lui rendait son amour ! Il ne craignait qu'une chose : la perdre à cause de sa mauvaise santé. Ainsi, lorsqu'elle fut hospitalisée à la suite d'un de ses évanouissements, il ne put quitter son chevet tant il se désolait, tenant sa petite main pâle dans sa large paume. Chaque fois qu'elle se réveillait, elle trouvait une rose sur son oreiller et Tom auprès d'elle, qui la contemplait les yeux pleins de larmes.

Elle n'en essaya pas moins de le décourager, le prévenant qu'elle n'était pas faite pour lui, qu'il méritait une « femme complète », l'implorant de considérer la vérité en face.

— Ce n'est pas moi qu'il te faut, sanglotait-elle. Je ne pourrai jamais te donner d'enfant... j'ai subi une hystérectomie. Je ne suis plus qu'une vieille femme qui porte une cicatrice au ventre. Personne ne peut vouloir de moi.

Il ne l'en aimait que davantage. Il ne voulait pas d'autres enfants ; avec elle, ils élèveraient les deux qu'il avait eus d'un précédent mariage et, bien sûr, son fils à elle, Ronnie, encore adolescent.

Pat et sa famille représentaient désormais tout pour Tom. Ils lui avaient donné un toit et l'amour, alors que personne ne voulait de lui. La mère de Pat, Maggy, était la femme la plus gentille qu'il ait jamais rencontrée ; elle aurait fait n'importe quoi pour aider ses enfants et ses petits-enfants. De même, il respectait le colonel pour sa belle carrière militaire. Il finit par implorer Pat de l'épouser dès que son divorce serait prononcé.

Pat ne pouvait supporter aucune pression, pas plus que les dissensions ou les déceptions. Lorsqu'elle confia ses plus chers désirs à Tom, il se rendit compte qu'elle n'en demandait pas trop, mais qu'en revanche elle y tenait beaucoup. Alors il promit de lui offrir une vie si heureuse et si paisible qu'elle recouvrerait la santé.
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Liysa avait un côté Schéhérazade. Dans son journal intime, elle s’imaginait retenant un homme captif en déployant des plaisirs d’une telle intensité qu’il devenait son esclave ; celui-ci se gardait bien de la mécontenter, par crainte d’être privé d’une extase sans pareille.
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- Elle ment tellement qu’elle finit par croire à ses propres mensonges. C’est pourquoi elle est si convaincante. Elle ment sur n’importe quoi. Comme j’ai une excellente mémoire, je n’ai pu m’empêcher de remarquer qu’elle se contredisait. Et puis certaines de ses élucubrations allaient trop loin.
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leur mariage allait durer quelque temps encore, du moins sur le papier.
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le 10 mars 1962, à l’époque où la popularité du président John Kennedy était à son comble et où John Glenn permettait à l’Amérique de rattraper son retard dans la conquête spatiale.
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Ce n’est pas un trajet pour conducteur du dimanche. Un coup de frein un peu brusque, et l’on termine dans le ravin.
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Elle avait de beaux yeux, certes, et un joli sourire, une chevelure abondante qu’elle coiffait à la Farrah Fawcett, encadrant un visage un peu trop large, des joues rondes d’enfant. Pour faire tourner les têtes, il aurait fallu qu’elle se tienne un peu plus droite, qu’elle marche avec plus d’assurance, qu’un appareil lui redresse les dents…
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Heureusement, tous ne deviennent pas des meurtriers, demeurant plutôt de vulgaires tricheurs, malhonnêtes en tout, de ces gens qui vous brisent le cœur et s’en vont sans le moindre repentir.
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 Je veux poursuivre les pires espèces de criminels. Si bizarre que ça paraisse, j’éprouve du respect pour le voleur de banque qui braque un pistolet dans la figure d’un caissier et exige de l’argent car, au moins, il est franc et ne cherche pas à se faire passer pour autre chose que ce qu’il est. Mais je ne supporte pas le délinquant en col blanc qui feint d’être quelqu’un alors qu’il est en réalité tout différent. Je m’estime blessé par les crimes retors.
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Le phénix est un oiseau mythique d’une incomparable beauté, grand comme un aigle et qui plane triomphalement, une fois ressuscité des cendres de la destruction. Il ne peut être vaincu ni anéanti. Avec son somptueux plumage d’écarlate et d’or, il incarne la résurrection pour nombre de cultures.
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Vous imaginez un plombier sans sa ventouse ? [...]. Je suis flic, et sans mon arme je me sens tout nu.
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