Anne Icart

une bonne suite à" ce que je peux te dire d'elles" dans la même lignée que je conseille de lire avant Je suis très tentée de commencer" le temps de lilas" Mon enthousiasme ne s'atténue pas

Un roman qui m'a plu avec ce milieu de femmes, leurs interactions, leurs choix, le rapport-mère-fille, les différentes époques et leurs avancées sociales.

Des portraits féminins assez inégaux, parfois trop caricaturaux, mais je me suis facilement laissée porter par ce récit.

(lu 2014)

Emouvante histoire d'une lignée de femmes traitant notamment de la complexité des liens maternels, le tout à Toulouse dans le milieu de la haute-couture.

L'histoire se déroule des années 60 à nos jours avec en toile de fond les combats féministes.

Livre agréable à lire.

J'attribue un coup de cœur à ce livre pour l'émotion que j'ai ressentie à sa lecture. C'est un très beau témoignage d'amour d'une sœur pour son frère handicapé mental. Certains passages sont vraiment très émouvants.

Cela n'a pas été facile pour Anne d'être la sœur "normale" de Philippe, tout au long de sa jeunesse et de son adolescence elle a traversé toute une panoplie de sentiments.

Le regard d'Anne change au fur et à mesure qu'elle grandit, qu'elle devient une adolescente puis une adulte. Les liens tissés avec son frère sont vraiment très forts, très profonds et emplis d'amour. C'est magnifique !

J'ai lu ce livre d'une seule traite et je vous le conseille sans hésiter.
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Aujourd'hui, je viens vous parler de Lettres de Washington Square d'Anne Icart.



En 1989, Zélie doit faire face à la perte de Tine, sa tante adorée. Celle-ci a élevé Michel, le père de la jeune femme, suite au décès de sa jumelle lors de la mise au monde.

Zélie trouve dans les affaires de sa tante plusieurs dizaines de lettres venant de New-York, adressées à son père.



Elle découvre alors des secrets enfouis depuis des décennies. Suite au décès de sa femme, Baptiste le père de Michel laisse son fils à sa belle-famille et se promet de revenir le chercher. Pendant 60 ans, il lui écrira des lettres, lui parlant de sa vie, de sa famille aux États-Unis... Des lettres remplies d'amour pour ce fils qu'il ne peut pas avoir auprès de lui et qui m'ont beaucoup touchées.

J'ai aimé suivre cette famille sur ces soixante années. Un roman historique liant présent/passé comme je les aime.



Un récit poignant qui m'a fait voyager ❤️



Vous l'avez lu ? Il vous tente?

Avis mitigé pour ce roman dont le style m'a déçue ! Un style trop oral, parfois peu clair, un peu embrouillé qui rendait difficile le repérage des personnages, l'identité de la narratrice. Ces petits défauts m'ont empêchée d'adhérer à l'histoire et je suis toujours restée sur une impression superficielle par rapport aux sujets abordés. Thèmes intéressants, actuels, et qui illustrent l'évolution du féminisme par le personnage de Justine.

le plus dommage , c'est que l'on comprend ce choix de style tout à la fin du roman mais , pour moi, c'était trop tard, le charme était rompu.

Pourtant, l'idée de base était prometteuse. L'histoire de cette lignée de femme dont on suit le quotidien sur plusieurs générations est intéressantes et leur volonté de transmettre leurs valeurs est touchante. mais il a manqué un peu de profondeur ou alors, je n'avais pas choisi le bon moment pour lire !

Roman toutefois féministe, les personnages masculins sont en retrait. le rôle de certains n'est pas négligeable mais les autres sont exclus tout simplement.

Comme ce n’est précisé nulle part sur le livre, je crois bon de signaler que ce roman est le premier d’une série de trois. J’écris série et non trilogie car je ne sais pas si elle est terminée à ce jour. On pourrait se dire que le roman se suffit à lui-même, mais pour ma part je n’en suis pas convaincue.

Au cours d’un voyage en train, alors qu’elle va rejoindre sa fille qui vient d’accoucher, Blanche se remémore son histoire familiale, tout ce qui l’a forgée. Pour se raconter au lecteur mais surtout à Violette, avec qui elle entretient des relations très conflictuelles, elle exhume les souvenirs écrits dans des cahiers qu’elle destine à sa fille et qui, peut-être, justifieront ses choix.

Blanche nous conte sa mère et les cousines de celle-ci, presque des sœurs, toutes élevées par leur grand-mère pour diverses raisons. Elle évoque les plus dures épreuves, les cahots de l’existence et les destins embrassés parfois à contrecœur. On apprend à connaître cette famille martelée par les deuils dont les femmes qui semblent si proches, liées par les épreuves de la vie, sont au fond toutes un peu jalouses les unes des autres. Violette a vu sous le vernis, contrairement à Blanche qui, bien qu’elle dépeigne les défauts de « ses trois mères » semble encore idéaliser cette famille très dysfonctionnelle.

J’apprécie les histoires de famille en général, même si elles sont tissées de hauts et de bas. Celle-ci m’a donné l’impression que l’autrice s’écoutait parler sans jamais raconter quelque chose de significatif. On saupoudre des malheurs çà et là pour titiller la compassion du lecteur, mais j’ai eu beau m’apitoyer sur le sort de ces fillettes au début, je me suis vite lassée.



La suite sur mon blog...
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La vie chez les Balaguère, haute couture à Toulouse, c’est comme un développement romancé du « Conte de Fée » d’Oxmo Puccin [Lilopopette bar]. La vie n’est pas ce qui t’arrive, mais ce que tu en fais.

Après « Ce que je peux te dire d’elles » et « Si j’ai bonne mémoire », « Le Temps de Lilas » est le 3e roman d’une série qui nous fait rencontrer l’intériorité des Balaguère en traversant les époques et les générations. C’est un univers de femmes à Toulouse et dans la haute couture. Bien sûr, il y a quelques hommes dans ces vies, souvent absents, morts ou partis. Quelquefois réapparus.

Cette famille féminine le prend parfois bien, parfois mal et toujours de manière solidaire.

Une écriture très intérieure et captivante pour exprimer l’amour, le souci des unes et des autres et les choix que la vie ne manque pas d’exiger de chacune. Tout cela laisse bien assez de place aux secrets et à quelques cachoteries de taille.

Merci à Anne Icart, l’autrice.

#Chronique : Les lits en diagonale d'Anne Icart



Un récit fort et touchant que je vous invite à découvrir !

Mon avis : http://www.leslecturesdelily.com/2020/04/les-lits-en-diagonale-ecrit-par-anne.html



Bonne lecture !
Lien : http://www.leslecturesdelily..

On retrouve avec plaisir les personnages de précédent roman de Anne Icart .

Violette jeune femme de la cinquième génération des Balaguère a tout pour être heureuse:un mari,un bébé,un métier.

Mais qui est son père?

Roman qui nous montre une famille solidaire,apaisée.

Une jolie histoire.

C'est une histoire de famille sur plusieurs générations... plusieurs générations de femmes.

J'ai été un peu perdue au début, le temps de comprendre les liens qui unissaient les différents personnages.

Blanche est dans le train, en route pour aller rencontrer son petit fils, le premier enfant de sa fille Violette qui ne lui adresse plus la parole depuis des années. Violette qui a refusé de vivre le même genre de vie que sa mère, sa grand-mère et ses grand-tantes, Violette qui a rompu avec une certaine tradition familiale.

Mais Blanche a choisi de lui apporter le récit, écrit dans des carnets, en partie recopié des enregistrements de sa propre mère, de cette tribu de femmes libres et indépendantes et de leur conception de la vie et de l'amour.

On voit aussi d'un personnage à l'autre l'évolution de la société et des mœurs qui facilite certains choix.

Il y est question de haute couture et de journalisme mais aussi d'avortement et d'éducation mais avant tout de liberté.

Très beau roman. Lu en 2 jours; Autobiographie ?

À travers le regard de Blanche, on découvre l'histoire de 5 générations de femmes : la "Mémé" Anna, d'abord puis, Augustine, sa fille, partie un beau jour vivre à New-York et Clémentine, sa belle-fille, morte trop jeune. Angèle, Justine et Elisabeth "Babé", privées de mères sont élevées par leur grand-mère. Puis viennent Blanche, la fille d'Angèle et enfin Violette, la fille de Blanche...

Il n'y a pas d'hommes dans cette histoire... Ils sont morts trop tôt (Charles le fiancé d'Angèle) ou partis parce-qu'ils ne trouvaient pas vraiment leur place dans cet univers féminin (Henri, le mari de Babé). Certains ne font que passer...



Le vrai sujet de ce beau roman, ce sont les relations entre ces femmes.

La plus grande partie de l'histoire est racontée par Blanche qui découvre, avec son regard d'enfant, puis d'adolescente et enfin de femme, le mal dont souffre sa mère, les combats féministes de sa tante Justine et l'amour protecteur de sa tante Babé qui n'aura jamais d'enfant à elle...



Tout est raconté avec beaucoup de justesse, de sensibilité et parfois d'humour avec en arrière-plan l'évolution de la condition des femmes, à l'école, au travail, dans leur vie personnelle et amoureuse.



Bien sûr, ce roman suscite une réflexion (éveille même des souvenirs...) sur les relations mère-fille... ce que chacune de nous a pu vivre avec sa mère et ce que l'on transmet, volontairement ou pas, à sa propre fille !

Récit d'une saga familiale marquée par un matriarcat tout à la fois imposé par la vie et choisi plus ou moins consciemment par les héroïnes. Les hommes sont les grands absents, morts trop tôt, absents ou tout simplement écartés. L'absence de figure paternelle est comblée par la fusion entre le trio originel, deux soeurs et leur cousine. Non-dits, traumatismes de l'enfance pèsent sur la descendance exclusivement féminine du trio, les relations mère-fille sont empoisonnées par ce passé trop lourd. Le 20ème siècle passe, marqué par la lutte féministe et le succès de la maison de couture familiale. Le 21ème siècle s'ouvre sur la naissance d'un garçon, lueur d'espoir, l'apaisement semble enfin à portée de main. J'ai beaucoup aimé les thèmes abordés dans le roman, moins le style de l'auteur, trop distancié.

A travers ce roman, nous découvrons des figures féminines complexes et toutes extrêmement différentes. Les aléas de la vie ont fait en sorte qu’Angèle (la mère de Blanche), Justin et Babé ne partagent leur quotidien avec aucun homme. Chacune surmonte ce « manque » à sa manière, tantôt en reportant son amour sur d’autres membres de la famille, tantôt en se jetant à corps perdu dans le travail, au risque d’abandonner celles qui restent.



Par le biais de ces trois femmes, Anne Icart dresse également le portrait de l’évolution de la condition féminine, du début des années 60 à nos jours. Une occasion de rappeler les différents combats qui ont été menés pour que les femmes soient maîtresses de leur corps ainsi que le sort qui était réservé à celles qui ne rentraient pas dans le moule.



Chaque personnage de cette saga possède un petit quelque chose qui le rend attachant. Néanmoins, c’est la figure de Justine qui sort le plus du lot et qui remporte mes suffrages : tombée dans la boîte à couture de sa grand-mère quand elle était enfant, elle a toujours souhaité vivre de cet art et créer sa propre maison. Parallèlement à cela, elle s’implique dans le mouvement féministe, qui se répand fortement à l’époque, allant jusqu’à embrigader sa petite nièce de 6 ans. C’est une femme libre qui, ayant vu à quel point les relations amoureuses peuvent être dévastatrices, ne souhaite pas s’attacher à un homme en particulier.



Ce roman fut un véritable plaisir de lecture, malgré les passages noirs, car on y apprend que la vie reprend toujours le dessus et que les sourires finissent toujours par réapparaître sur les visages.
Lien : http://www.maghily.be/2014/1..

Pas transportée mais charmée par cette lecture et l’histoire de cette fratrie féminine. Entrer dans ce livre, c’est entrer dans le giron d’une femme enveloppant de caresse, de tendresse. Un cocon protecteur empli d’amour ou pas.

Beaucoup de matières dans cet ouvrage qui décrit l’univers de la mode des années 60 où tout semble possible pour des jeunes citadines via le début du féminisme, une époque ou tout semble accessible professionnellement. U n roman qui parle du destin implacable de plusieurs générations de femmes, de la maladie, de l’avortement, de la dépression qui dure des années, du temps qui passe, des hommes. Un parfum d’années folles. Une belle histoire de femmes.

Difficile pour moi de critiquer objectivement ce livre. Bien que très éloignée de la mienne, cette histoire d'une lignée de femmes, d'épreuves surmontées et de rêves poursuivis ensemble, de destins entrelacés a trouvé en moi un écho particulier.

L'écriture est moderne, particulière par moment. Les mots deviennent des phrases, la répétition de termes nous ouvre la porte des introspections des protagonistes... Je n'aimais pas tellement le style au début du roman mais me suis assez vite laissée happer par l'histoire. Et finalement, je trouve que le style colle parfaitement au récit.

Les personnages sont attachants, l'histoire rythmée. Et le côté "saga" offre une vue d'ensemble, avec un début et une fin, sans blancs à combler par le lecteur.

En résumé, il s'agit d'un récit de vieS sur fond de féminisme un peu, de féminité surtout... Sans tomber dans le mièvre, ni dans le "girl power". Ce n'est pas l'histoire d'héroïnes, juste de femmes du XXe siècle.

J'ai pris ce livre à cause de la couverture (je ne résiste pas aux fils, bobines, broderies, etc...) Ce fut un beau moment de lecture! Ce livre raconte l'histoire de la famiile:d'abord les trois soeurs/cousines, ensemble depuis leur enfance et élevées par leur grand-mère: Angèle, l'aîné, journaliste, Justine couturière et Babé qui s'occupe des finances. Angèle aura une fille Blanche qui nait dans des conditions difficiles et dont les cousines s'occupent aussi, qui donnera naissance également à une fille Violette. Violette rompra la tradition en ayant un fils. Le roman commence à la naissance de cet arrière-petit-fils.



On voit ces femmes grandir dans ce cocon qui laisse difficilement la place aux autres, rêver, vivre leur vie ou du moins essayer, s'engager. C'est une réflexion sur la famille et son influence sur la vie de chacun, sur la mère, tellement présente et cependant absente, sur le père absent lui et pourtant tellement présent, sur la maternité (pour qui et pourquoi veut-on avoir un enfant ou non), sur les rêves également (jusqu'où êtes-vous prêtes à aller ou à sacrifier pour réaliser vos rêves?). C'est très bien écrit et sous-tendu de renseignements historiques sur la condition de la femme. En un mot, à recommander.

Ce roman est une saga, l'histoire des femmes d'une même famille et d'un univers presque totalement féminin, qui s'étend sur une soixantaine d'années. Ces femmes que la vie a réuni dés leur plus tendre enfance, ces femmes qui sont restées soudées et unies, qui ont toutes été marquées par la vie, qui ont chacune une histoire, un bagage, des forces et des faiblesses, des doutes et des certitudes.



C'est l'histoire d'Angèle, l'aînée, de Justine et de Babé, la cadette, élevées comme des sœurs par leur grand-mère, c'est celle de Blanche, la fille d'Angèle, élevées par les trois précédentes et c'est celle de Violette, la fille de Blanche, elle aussi élevée par les quatre précédentes.



C'est donc à travers l'histoire de cette tribu de femmes et de mères, qui commence dans les années 60 et qui s'étend jusqu'à nos jours, que le lecteur peut explorer les relations maternelles, mais aussi les dessous de la couture et de la haute couture, ou encore ceux du journalisme le tout sur fond d'émancipation et de féminisme.



Blanche est la narratrice. Elle revient sur sa vie, celle de sa mère et de ses tantes pour répondre à sa fille qui lui a demandé, il y a des années, " D'où je viens? Qui je suis? (...) Qui est mon père, Maman?" Sa fille qui vit à Paris, qui ne lui parle plus et qui vient d'accoucher d'un garçon, mais qui n'avait rien dit de sa grossesse à sa mère. Il est temps. Et c'est au cours du trajet en TGV qui relie Toulouse à Paris, que Blanche nous dévoile son histoire, leurs histoires, leur histoire.



J'ai dévoré ce livre. Je me suis laissée happer par ce roman et je n'ai pas pu le lâcher avant la fin (j'ai eu la bonne idée d'attendre les vacances pour le commencer!). J'ai aimé les personnages, ces femmes qui sont toutes, mais à leur manière, à la fois fortes et indépendantes mais aussi si fragiles et dans lesquelles on se retrouve forcément un peu. J'ai aussi aimé l'écriture, fluide et légère, qui m'a transporté dans chaque lieu, chaque situation et chaque évènement comme si j'y étais. J'ai ri, j'ai pleuré, j'ai douté, j'ai ragé, j'ai espéré avec chacune de ces femmes, et depuis que j'ai refermé le livre, j'avoue qu'elles me manquent un peu.



Un coup de cœur pour ce livre, le premier reçu dans le cadre de Masse Critique. Je remercie donc Babelio et les Editions Robert Laffont pour cette découverte.

Anne petit sœur de frère " handicapé " . Un récit tendre drôle parfois mais surtout émouvant d'une petit sœur qui ne trouve pas vraiment ça place dans la famille à cause du handicap de son frère.

Un mal être perceptible, mais un amour inconditionnel pour son grand frère et une admiration qui évolue on fille des page.

C'est un livre court mais tellement bien donc je vous le conseille, il nous ouvre les yeux sur la place difficile d'une sœur "d'handicapé".