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Critiques de Anne Icart (194)
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Lettres de Washington Square

En premier lieu une belle couverture qui donne envie d’ouvrir ce livre. Une carte postale ancienne du Flatiron immeuble mythique de New-York et des vieilles enveloppes dressent le lieu et l’époque. Quelle belle entrée en lecture !

Zelie vient de perdre sa tante Tine qui vivait dans une maison familiale en Ariège dans les Pyrénées. Elle fait du rangement et découvre dans le grenier poussiéreux au fond d’une belle commode plusieurs boites remplies de lettres « Air Mail » bleu blanc rouge. Celles-ci provenant de New-York n’ont pas été décachetées par son père qui en est le destinataire. A la lecture, Zélie commence à découvrir un secret de famille qui aurait peut-être été enfoui par sa tante adorée.

Zélie vit à Paris depuis le divorce de ses parents avec son père Michel, médecin renommé. Ce dernier a perdu sa mère à sa naissance et va consacrer sa vie à l’obstétrique. Il passera son enfance dans ce village pyrénéen, élevé par ses grands-parents et sa tante Tine, sœur jumelle de sa mère. Son père Baptiste, personne ne lui en a parlé, si ce n’est en le fustigeant de vaurien qui l’aurait abandonné après sa naissance. Zélie va découvrir au fil des lettres ouvertes que la réalité est différente de ce qu’elle a entendu à propos de son grand-père Baptiste parti vivre à New-York. La suite il faudra la découvrir au fil des pages et des lettres. Car la structure des quatre chapitres est assortie de lettres et de récits autour des personnages qui ont accompagné Baptiste dans sa vie d’expatrié. Ce sera l’occasion de voir les difficultés de cette émigration massive d’européens vers le nouveau monde. Un roman sur les liens père fils et les secrets de famille. New-York est aussi un personnage à part entière du roman dans sa période « Ellis Island ».

Dès les premières pages j’ai été pris par cette histoire qui m’a ému jusqu’à la dernière page. Les personnages sont attachants et l’on peut comprendre les mauvaises décisions quand on les replace dans le contexte. En parallèle de l’amour du père avec son fils, j’ai bien aimé la relation de ce fils Michel avec Zélie sa fille. La tendresse est-elle génétique quand elle n’a pas pu être apprise dans sa jeunesse par ses parents ?

Pour ce qui concerne la trame principale du roman, les lettres, Baptiste va faire preuve toute sa vie durant d’un amour indéfectible voué à son fils. Même éloigné, rejeté par la famille de son épouse, il va écrire sans relâche et avec beaucoup de tendresse à son fils lui racontant sa vie et ses espoirs de le revoir un jour. Quelle belle leçon d’amour et d’opiniâtreté !

On trouvera beaucoup de non-dits et de souvenirs enterrés au cœur de cette histoire :

« La seule chose dont Michel était sûr, c’est que, le temps passant, il avait posé un couvercle hermétique sur sa mémoire. Il savait que son père vivait quelque part mais il avait adopté la méthode infaillible de Mado : ce dont on ne parle pas n’existe pas. Alors il s’était tu. Et avait presque fini par ne presque plus y penser. » (Page 158)

« Tu crois possible que des souvenirs remontent à la surface de ta conscience au travers d’un rêve ? Oui c’est possible. Ce dont on rêve ne vient jamais de nulle part, tu sais. Il y a toujours une expérience cachée derrière un rêve. « (Page 153)

Ce n’est pas un livre de suspense mais l’envie de découvrir la suite donne beaucoup de rythme à cette histoire. Anne Icart a une écriture fluide, elle est arrivée à faire de cette histoire familiale un « page turner » et la dernière page tournée on a des difficultés à reprendre une autre lecture restant plongé encore dans ce magnifique roman. J’ai appris que l’auteure a puisé dans sa légende familiale, tout en inventant une autre vie à son grand-père Baptiste.

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Lettres de Washington Square

Un roman épistolaire sympathique ainsi qu'attrayant à lire.

On passe un agréable moment en compagnie des différents personnages sortis tout droit de l'imagination de leur créatrice c'est-à-dire Anne Icart.

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Lettres de Washington Square

Anne Icart, Lettres de Washington square - 2020 - ⭐️⭐️⭐️⭐️



Roman très prenant et très émouvant sur l’amour d’un père pour son fils, sur l’amour qui survit à toutes les absences. Je l’ai lu d’une traite, emportée par le tourbillon de l’émotion et le goût de connaître l’issue de cette histoire. Le dosage entre le suspense et le temps psychologique est parfait. On y apprend aussi comment ce qui est vécu dans l’enfance peut parfois guider un être dans ses choix de vie. En somme, c’est une très belle histoire que celle histoire-là, bouleversante même par moments.

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Ce que je peux te dire d'elles

Ce livre nous plonge dans l'histoire familiale de Blanche et de ses 3 mères : Angèle, Justine et Babé qui ont elles-mêmes été élevées ensemble par leur grand-mère. Dans cette famille uniquement féminine, par défaut plus souvent que par choix, on se serre les coudes, on vit les unes avec les autres, voire les unes sur les autres depuis toujours. On partage tout et on survit à tout ensemble. Cette histoire est écrite par Blanche pour que sa fille Violette comprenne enfin pourquoi elle a été élevée sans père. Ce livre se lit presque d'une traite et les personnages sont vraiment très sympathiques, avec leurs qualités et les défauts, les rendant vraiment humains.
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Ce que je peux te dire d'elles

Ce roman est une jolie surprise. Le décalage entre sa simplicité (celle du récit, celle du style) et les émotions qu'il véhicule en font une belle histoire. Cette saga familiale, ou plutôt de femmes puisque les hommes n'y trouvent pas ou peu leur place, m'a beaucoup touchée. Elle est l'histoire de toutes, celle de la vie qui se construit, des accidents de parcours, des non-dits et de tout ce qu'on manque d'expliquer ou de raconter à celles et ceux que l'on aime. Elle est l'histoire des parcours cabossés qui entraînent en cascade leurs tensions, leurs incompréhensions. Tout cela, l'auteur le dit très simplement, un peu à la manière d'un Grégoire Delacourt, mais sans les formules chocs ou la noirceur. Non, dans l'ensemble, même s'il y a des moments de plomb, c'est aussi de la légèreté qui s'envole du roman et surtout beaucoup d'espoir quant à ce que chacun ou chacune peut faire pour rattraper ceux qu'il/elle aime, tant qu'il est encore temps.
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Ce que je peux te dire d'elles

Blanche vient d'apprendre qu'elle est grand-mère. Un garçon dans cette lignée de femmes, quel événement ! Pour voir ce petit Gabriel, il lui faut renouer avec sa fille Violette. Dans le train qui la mène de Toulouse à Paris, elle se laisse submerger par les souvenirs.

Le roman commence en 2013, mais très vite, le lecteur se trouve plongé dans le passé. Blanche a consigné l'histoire de leur clan féminin dans des carnets de moleskine. Elle va maintenant les transmettre à Violette.

Mémé Anna a élevé Angèle, Justine et Babé comme des sœurs. Bien que très différentes, les cousines sont liées et ne se quitteront jamais.

A travers leurs destinées, Anne Icart nous permet de vivre un demi-siècle à Toulouse.

Angèle, la première à s'émanciper, devient journaliste à « La Dépêche » où elle rencontre l'amour et plonge dans l'univers du sport, puis de la mode.

Justine a toujours aimé les travaux d'aiguille. Il est donc naturel de la voir gravir patiemment les échelons du monde de la haute couture. Militante convaincue, elle lutte pour l'émancipation et les droits des femmes dont la vie était loin d'être rose ! On a peine à s'imaginer que certains des événements qui nous sont contés ont réellement eu lieu dans les années 60.

Quant à Babé, la plus timide et effacée des trois, elle est secrétaire médicale et seconde son mari, un médecin militaire. Elle joue surtout un rôle de confidente et de mère poule pour Banche, « leur » fille commune.

C 'est ensemble que ces femme vivront les bons et mauvais moments sans jamais se quitter, partageant tout, les joies comme les peines.

Ce sont des personnages forts, touchants, attachants et je les ai beaucoup aimées.

L'auteur narre l'histoire d'une famille, mais aussi d'un lieu et d'une époque. Elle a fait vibrer bien des cordes sensibles en moi. Je n'ai pas pu lâcher ce livre et il résonnera encore longtemps dans mon cœur et ma mémoire.

Je l'ai adoré.
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Ce que je peux te dire d'elles

Ce que je peux te dire d’elles est une saga familiale sur quatre générations, nous commençons en découvrant Mémé Anna, femme forte, droite, et courageuse qui se retrouve en charge de ses trois petites-filles pour des raisons différentes. Elle élève seule Angèle, Justine et Babé, qui grandiront à leur tour et nous dévoilent leur vie. Trois femmes soudées, qui ne se quitteront jamais, qui vivront les malheurs et les joies de la vie ensemble.



A leurs côtés, nous vivons le début du féminisme, la haute couture à Toulouse, les deuils, les naissances, les mariages … Une saga familiale de femmes, toutes fortes à leur façon, qui ont chacune quelque chose à apporter. C’est Blanche, la fille d’Angèle, qui nous raconte tout, dans des carnets Moleskine destinés à sa fille, Violette. Les liens maternels sont explorés en profondeur et surtout élargis, car dans cette tribu, on n’a pas qu’une seule mère, c’est toujours trois visages autour de Blanche, quatre visages autour de Violette …



"Trois mères. Pour moi toute seule. Trois mères vivantes. Malgré tout. Virevoltantes. Énergisantes. Polluantes. Ultraprésentes. Une chance ? Allez savoir... Ça dépend des jours. Du plus loin que remontent mes souvenirs, il y a trois visages penchés sur moi.

Un blond, un brun, un auburn.

Sur mon lit, sur mes premiers pas, sur mes devoirs, sur ma vie.

Une série de mains fraîches sur mon front les nuits de fièvre.

Quelques notes de comptine. Bonsoir Madame la Lune, bonsoir...

Et ce curieux, subtil sentiment d’absence aussi. Du père..."



Tous les portraits des personnages sont parfaitement brossés, on imagine parfaitement rencontrer Babé, Justine ou Angèle au coin de la rue, on aimerait même. Au travers des pages, on se retrouve à Toulouse, on a l’impression de voir la ville rose, et lorsqu’on lève les yeux du livre, on est surpris de ne pas s’y trouver.



Un coup de cœur pour ce livre aux allures simples mais qui sait parfaitement nous toucher, imprégnant en nous son histoire.

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Ce que je peux te dire d'elles

Heureusement que ce livre n'est pas bien epais et qu'il se lit facilement car je me suis ennuyée. Pourtant la plume est agréable, on ne peut pas ne pas s'attacher aux personnages, les thèmes abordés, deuil, liens mère fille, sont bien fait.... mais impossible pour moi de me sentir touchée.
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Lettres de Washington Square

Que voilà un beau roman ! Ce père Baptiste qui écrit régulièrement des lettres d’un square de Washington à son fils Michel resté en France. Pendant soixante ans il va écrire sans jamais recevoir de réponse. Et pour cause Michel ne va jamais lire les lettres. Je n’en dis pas plus, il faut découvrir cette belle histoire. La vie se dévoile peu à peu. Beaucoup d’émotions en lisant ce roman. Merci Anne Icart pour ce bon moment.

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Ce que je peux te dire d'elles

Un roman tout en douceur qui nous transporte dans la région toulousaine et qui raconte le destin d'une famille presque composée uniquement de femmes jusqu'à la naissance de Gabriel.

Anne Icart raconte avec beaucoup de douceur la lignée de ces femmes : Anna, Augustine, Angèle, Justine, Babé, Blanche et Violette. Dans ce premier tome, Ce que je peux te dire d'elles, c'est à travers la voix de Blanche que l'histoire nous est contée. Des personnages féminins haut en couleur avec de vrais tempéraments, de forts caractères : Angèle qui souffre de bipolarité, Pauline, féministe et indépendante, femme d'entreprise qui possède sa propre maison de couture et enfin la tendre Babé, le pilier de la famille, en mal d'enfants. Toutes trois élevées par leur grand-mère, mémé Anna et qui élèveront plus tard, ensemble, Blanche, la fille d'Angèle puis, Violette, la fille de Blanche. Un joli roman de femmes écrit par une femme.

Anne Icart possède plume fluide et très agréable à lire.



Challenge Multi-Défis 2021

Challenge Plumes Féminines 2021
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Lettres de Washington Square

Un livre que j'ai bcp aimé! L'amour inconditionnel d'un père pour son fils.

Après la mort de Tine, Zélie range et débarrasse la maison familiale. Elle tombe sur de nombreuses lettres qui ont été envoyées des États-Unis pendant près de 60 ans!

A travers ces lettres, Zélie apprend à connaître Baptiste, son grand-père (le père de son père). Mais pourquoi ces lettres n'ont jamais été ouvertes? Pourquoi Michel ne les a jamais lu? Pourquoi Baptiste n'est jamais revenu chercher son fils?

Tant de questions se posent! A travers les lettres et les confessions, on apprend finalement que Baptiste n'a pas abandonné Michel!

C'est une drôle d'histoire de famille qui nous transporte des Pyrénées à New York, en passant par Paris. Je me suis laissée transporter et me suis bcp attachée à Baptiste!

Le seul petit reproche que je puisse faire, c'est que parfois certaines infos sont répétées par différents personnages, ce qui est assez répétitif et pas forcément utile...
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Lettres de Washington Square

Alors que Zélie vient de perdre sa grand-mère, voici le moment du rangement. Elle doit trier ce qui se trouve dans la maison de la grand-mère et les souvenirs remontent... Elle découvre une boite remplie de lettres signées d'un certain Baptiste adressées à son fils. Baptiste, ce grand-père qu'elle n'a pas connu et dont elle ne connait rien puisque son père lui même sait juste qu'après la mort de sa mère il est parti pour les Etats-Unis en lui faisant la promesse de revenir le chercher. Baptiste est bien revenu, mais est reparti sans son fils... pourquoi...?

Au fil des pages, le lecteur découvre en même temps que Zélie les lettres ainsi que leurs secrets, son histoire et celle de son père.

Une fabuleuse histoire familiale, une histoire d'amour entre parent et enfant.

Un roman dont on a peu entendu parlé et qui pourtant mérite d'être lu.

Un coup de cœur pour moi de douceur d'amour et de délicatesse.
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Les Lits en Diagonale

un tout petit livre plein d'émotion

le statut d'handicapé un vaste débat

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Le temps de Lilas

Moins enthousiaste que pour les deux premiers tomes peut être que je me suis lassée des personnages on tourne un peu en rond dans cette famille mais j ai quand même apprécié l'évocation des problèmes de notre société

C'est une bonne peinture de la vie

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Ce que je peux te dire d'elles

Que de femmes dans cette histoire ! Entre maris et amants morts ou enfuis, passion pour le métier et envie de procréer sans s'encombrer, quatre femmes vont se retrouver à partager un même foyer. Blanche, la narratrice, sa mère Angèle, bipolaire (avec ses "hauts" et ses "bas"), ses tantes Justine et Élisabeth ("Babé"). On est dans la couture, à Toulouse. De 1960 à 2013, ça rit, ça pleure, ça s'adore, ça se reproche, ça se jalouse aussi, au fil du temps, des espoirs et des malheurs que chaque membre de la tribu connaît ou croit connaître. Bref, une vie, mais une vie de femmes, que l'auteure a su merveilleusement nous faire partager dans sa singularité. Les hommes apparaissent cependant, en ombres chinoises, pour mieux faire ressortir la chaleur de ce gynécée issu d'une antique tradition, qui les accepte sans jamais les inclure. Une fine analyse psychologique, où les non-dits en disent plus que les paroles.
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Les Lits en Diagonale

Un récit autobiographique d'une réalité évocatrice de la difficulté que l'on rencontre face au handicap.

Ce roman est émouvant, la tristesse n'y a pas sa place, les souvenirs oui, le quotidien aussi.

L'amour que porte une sœur envers et contre tout pour son frère "qui ne guérira pas".

Faire face aux regards des autres, vivre des moments heureux, de doutes, c'est tout ce qui entoure cette famille.

Anne Icart nous fait passer une leçon de vie que l'on ne peut oublier.

D'un côté la joie d'avoir un enfant en vie et d'un autre côté la souffrance et la culpabilité même si elle n'en ai rien de cette mère qui a mit cet enfant au monde.

Magnifique!!!
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Ce que je peux te dire d'elles

Blanche est réveillée par le téléphone, Violette, sa fille vient d'accoucher alors qu'elle ne la savait même pas enceinte, et c'est un garçon ! Le premier de la famille.

Puis on replonge dans la vie de Blanche, avant sa naissance, mémé Anna, ses tantes, Justine et Babé, et sa mère Angèle et après sa naissance, les luttes féministes, les oncles qui disparaissent et ces trois "soeurs" toujours soudées.



Une roman magnifique de bout en bout, mon coup de coeur de l'été pour l'instant !

C'est frais, drôle émouvant et servi par une écriture simple et poétique.

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Lettres de Washington Square

La forme épistolaire de ce roman en fait à la fois son originalité et sa faiblesse. C’est au travers des lettres non décachetées retrouvées par Zélie, la petite nièce de Nine récemment décédée que l’on plonge dans le secret de cette famille. Ce qu’elles contiennent n’a pas été révélé à son destinataire Michel, le père de Zélie, que Nine a élevé comme son fils.

Au travers de ces lettres écrites de New-York par un père à son fils, le grand-père de Zélie, on remonte le fil du temps et de la tragédie familiale quasi autobiographique de l’auteure, Anne Icart, (partie elle-même sur les traces de ses ascendants émigrés aux USA).

L’histoire, tragique, est relativement simple et ne s’articule sur aucun événement ni rebondissement qui viendraient pimenter le récit. Le ton est donné dès le début et on comprend vite de quoi il retourne.

Je reconnais que l’auteure réussit à maintenir l’intérêt du lecteur sur la plus grosse partie du récit mais la plume d’un simple paysan parti reconstruire sa vie en Amérique ne peut pas être autre que simple et descriptive. C’est là que se situe pour moi la faiblesse de ce roman dont certains passages m’ont semblé très répétitifs, d’une grande prévisibilité, avec des personnages un peu fades et psychologiquement peu fouillés. Pour autant, j’y ai souvent trouvé de l’intérêt et l’ai lu jusqu’au bout. Ce livre mérite d'être découvert.

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Lettres de Washington Square

Lettres de Washington Square est un roman captivant et bouleversant que j’ai quasiment lu d’une traite, emportée par l’histoire de Baptiste, Michel, Tine et Zélie sur plusieurs décennies.



Des montagnes pyrénéennes à New York, Anne Icart nous propose une histoire d’amour filial incroyablement émouvante portée par l’espoir des deuxièmes chances que la vie offre parfois.



L’histoire tricotée par l’autrice se révèle très émouvante, au fil de cette correspondance à sens unique d’un père vers son fils, qui ne reçoit jamais de réponse mais espère tout de même que sa belle-mère et sa belle-sœur transmettent ses lettres à son fils, on découvre la vie de Baptiste, l’amour qu’il lui porte et l’espoir qu’il a de venir le chercher bientôt.



Dans ses lettres, Il se confie, raconte les évènements personnels et historiques qui jalonnent son existence : le passage par Ellis Island, la difficile intégration, l’apprentissage de l’anglais le krach boursier de 1929, la grande dépression, la seconde guerre mondiale, les naissances et les décès au sein de sa famille, son amour pour Katelyn…



Au fur et à mesure du récit, on découvre ces lettres chargées d’émotions de retenues et d’espoirs déçus et plus d’une fois, j’ai eu la larme à l’œil tant les propos de ce père sont touchants.



Malheureusement, ses lettres sont cachées au petit garçon, qui jusqu’à tard dans sa vie, pensera que son père n’est qu’un vaurien. Heureusement, après le décès de Tine, Zélie, la fille de Michel, découvre des boites rouges dans lesquelles toutes ses lettres ont été conservées, révélant à Michel qui était réellement son père.



Comme vous le savez, j’aime beaucoup les histoires où les non-dits et les secrets de famille sont présents et ici je n’ai pas été déçue. Ce récit axé sur l’amour paternel, l’exil et l’espoir, se lit avec une certaine avidité, entrecoupé des lettres si touchantes de Baptiste, je n’en ai fait qu’une bouchée.



Touchée, émue, bouleversée, j’ai terminé ma lecture en larmes. C’est un roman que je ne suis pas prête d’oublier et que je vous conseille absolument, je suis sûre qu’il vous touchera à votre tour, si vous vous laissez tenter.



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Lettres de Washington Square

En faisant du tri dans la maison de sa grand-tante Tine suite à son décès, Zélie va trouver des centaines de lettres destinées à son père Michel. Aucune n’a été décachetée.



Zélie va en ouvrir quelques-unes et découvrir l’existence d’un grand-père dont personne n’a jamais voulu lui parler.



Très beau roman sur l’amour filial, les secrets de famille, l’exil et l’espoir.

Anne Icart nous raconte soixante ans de la vie de Baptiste et Michel. Le père et le fils, séparés par la vie et par un océan. L’un à New-York et l’autre dans un petit village des Pyrénées.



J’ai beaucoup aimé cette émouvante histoire d’amour d’un père pour son fils. L’auteure a réussi à rendre chaque personnage touchant. Grâce au contenu de quelques lettres, nous découvrons la vie de Baptiste, le pourquoi de son exil et de « l’abandon » de son fils. Nous découvrons aussi son entourage et toute une série de protagonistes charismatiques.



Mais c’est aussi une histoire de rancune tenace, de pardon impossible à accorder et de seconde chance.



La plume est simple, douce et pleine de tendresse. Une réussite.

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