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Citations de Anne Percin (722)


(..) il avait interrogé un type qui avait été pris en train de slalomer comme un taré sur le périphérique . Un mec de cité , mais tendance casquette Gucci et qui roule en Audi. Le mec était grave défoncé; Stéphane lui de mande : " Vous rouliez à combien sur le périph ? " et le mec répond :
- Ben, je roulais tout seul .
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La télé française , c'est comme le cirque à Rome : du pain et des jeux. Comme ça , la foule est contente et bien sage, elle vote mou et ne se révolte pas.
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Le respect, ça ne se mérite pas : ça se donne. Si on attend que les autres le « méritent », on peut passer des siècles à leur marcher sur la gueule, en attendant.
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Tous les crève-cœurs de l'enfance sont des douleurs saignantes qui se referment et laissent des cicatrices. La sagesse n'est rien d'autre qu'un réseau de stigmates.
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Si jeune et déjà syndiqué, songea Bertrand. La vie est un gâchis.
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Seuls les poissons morts suivent le courant.
(proverbe portugais )
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- Attends, ça va couper.
- T'as plus de batterie ?
- Si. Mais tu me saoules, je raccroche.
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Quand on est deux on est forts, et quand on est fort on est souvent méchant.
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- Bon, alors, keskipass, Lapin crétin? 
C'est son nouveau surnom, à cause du lapin d'Alice au pays des merveilles (oui, je sais, c'est un peu capillotracté, comme référence). 
- Ben, j'ai entendu chanter, je voulais écouter. Et le cake au Carambar est raté, Mamie dit qu'il est ciré, c'est collant dedans. Et puis, ça sonne à la porte. 
Je ne voyais pas le lien entre tout ça, mais il devait y en avoir un, en creusant bien. Ou pas. Parfois, on se demande quand même ce qui lui passe par la tête. 
A part des peignes. *

*La vanne n'est pas de moi: elle est d'Alain Bashung (Martine boude). Ma grande référence en chanson française, vous l'aurez remarqué.
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Mais s’habituer à soi-même c’est la tâche de toute une vie, il me semble.
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La maison immense semblait ronfler, comme chaque nuit. Une étrange respiration qui émanait des murs, des meubles de famille, des tableaux, des coussins même.
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À son sens, plus vrai encore était le fait qu'il n'existât probablement pas de bonne personne. Ni pour lui, ni pour quiconque. Il n'existait que de belles erreurs, qui parfois duraient des années. Des illusions, des rêves, des mensonges, des espoirs montés les uns sur les autres en piles hasardeuses, hautes comme des pièces montées, qui un beau jour s'écroulaient parce que le caramel avait fondu et qu'on avait cessé d'y croire.
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On ne me saoule jamais, même pas d'histoires. Je tiens l'ennui comme d'autres tiennent l'alcool. Je ne contredis pas, je ne polémique pas, j'écoute. J'adore entendre les gens parler de leur vie, se souvenir, expliquer, chercher en eux-mêmes le parcours qui les a menés où ils sont. Je suis complaisant, bienveillant, patient. Je pousse le vice jusqu'à feuilleter avec enthousiasme leurs albums de photos.
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Je n'ai aucun souvenir de cette époque récente. Je ne suis pas souvent revenue. Je n'ai pas vu tes enfants grandir et mettre leurs pieds dans les traces que nous avons laissées. De toute façon, ce sont des garçons: ils n'ont pas la même empreinte.
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Je suis assis sur un rocher, face à la plage des Grands-Sables, j'ai le soleil dans les yeux, et le blanc du papier me fait mal. La mer est loin devant, c'est marée basse. Elle charrie ses rouleaux d'écume et de galets dans un bruit assourdissant de machine. Ce qu'ils appellent ici les Grands Sables mérite à peine le nom de plage, c'est une vulgaire petite crique qui ferait rire la "Reine des plages" - si toutefois Ostende pouvait rire. On y reste tapi au creux d'un rocher, à l'abri du vent, pris dans un ventre de granit. De là, on aperçoit l'île de Groix. On peut rêver de voyages lointains et ne jamais partir, bien au chaud dans la pierre. Devenir calvaire, totem, pierre levée "homme debout" pourtant assis, immuable depuis des millénaires : un "menhir" dit-on ici.
Parfois, je me dis que ces pierres sont ce qui reste des hommes qui n'ont pas bougé. Ceux qui ne sont jamais partis...
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La société ne doit rien exiger de ceux qui n’attendent rien d’elle, disait pourtant George Sand. Mais, ma pauvre George, la société exige malgré tout, tu sais bien. Elle est intraitable, insatiable, tyrannique.
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Je me sens incapable de prendre un crayon pour dessiner tout cela, je ne suis plus sûr d'être venu pour apprendre à peindre. Peut-être apprendre à sentir, à voir, à vivre. Ce serait déjà beaucoup.
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Le chaos est un état qui ne peut pas durer.
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Je n’ai pas parlé. Du temps a passé, c’est tout. Quand le pli est pris de se taire, le mal est fait, comme dirait Mémé. Un mal transparent, presque indolore.
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Une certaine mélancolie nous demeure en songeant qu'à moins de frais, on aurait pu faire de la vie, au lieu de faire de l'art.

Vincent Van Gogh, lettre à Théo du 29 juillet 1888
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