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Critiques de Anthony Burgess (141)
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Les Puissances des ténèbres

Très décevant. Je ne l'ai lu que jusqu'à la page 150 (sur 700) et n'ai pas trouvé ce que promettait la 4ème de couverture. Je m'attendais à un récit plein de suspense, de secrets, de révélations et je ne trouve que la biographie d'un homosexuel qui recherche l'acceptation de l'église à l'égard de sa pratique sexuelle. Peut-être aurais-je dû aller plus loin.. Sans doute même, d'autant que les dialogues sont brillants, que les raisonnements sont intelligents, mais sur le fond, je me suis tellement ennuyé au long de ces 150 pages!
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L'orange mécanique

Ce livre m'a été recommandé il y a quelques années par une fille qui allait à l'Université avec moi. Je l'avais pris en note, ayant entendu parler du film à quelques reprises. Quelques mois plus tard, je l'achetais, et, comme trop souvent, l'oubliait au fond de ma bibliothèque. Il en est ressorti il y a deux mois alors que je cherchais un petit roman rapide à lire. Je me suis dit : tiens, pourquoi pas ? C'est un tout petit livre.



Sauf que ça m'a pris du temps à lire. Ce n'est pas parce que c'est court que c'est rapide à lire, et je l'ai appris à mes dépens. Il s'est avéré que le langage utilisé par le narrateur était une difficulté quasi insurmontable pour moi. Je ne lisais qu'une ou deux pages à la fois, puis refermais le livre, à bout. J'ai pourtant persisté, et au bout d'une centaine de pages (ce qui représente tout de même presque la moitié du livre), je m'y suis habituée et j'ai pu lire plus aisément, sans avoir à recourir au glossaire pour un mot sur dix.



À partir de là, c'est devenu plus intéressant, car je pouvais finalement me centrer sur l'histoire, qui est tout de même très intelligente. Anthony Burgess a ici fait preuve d'une imagination sans bornes, en imaginant un monde où le mot éthique n'a aucun sens. J'ai aimé l'idée de conditionner les criminels à être malades en voyant du mal, tout comme j'ai apprécié le fait que Burgess ait pu imaginer les conséquences et les effets secondaires qu'un tel traitement aurait pu avoir s'il avait été expérimenté pour vrai.



Malheureusement pour moi, malgré que je perçoive tout le génie de l'œuvre, c'est la difficulté à m'adapter au langage et à entrer dans l'histoire qui prédominent. Dommage.
Lien : http://lecturesdisabelle.blo..
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La Symphonie Napoléon

Antony Burgess n'est pas simple à lire. Mais c'était l'occasion, de voir la vision anglaise de la vie de notre empereur.

Les pages concernant la traversée de la Bérézina.( page 185 à page196). sont mémorables car c'est un pontonnier qui raconte ce chapitre le plus glorieux de l'histoire de la campagne de Russie.

Sans doute je le relirais ce roman, dés que j'arrive à bien connaitre la vie de Napoléon, car Antony Burgess écrit pour des érudits ...
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Rome sous la pluie

Ce livre n'est pas "délicieusement drôle", car son héros n'a justement pas l'étoffe d'un héros. Il peine à finir son manuscrit, il se fait violer par un gang de féministes, sa copine part au bout du monde, et il n'est pas foutu de se rappeler si sa femme est morte.

Avec Rome sous la pluie, on ne s'ennuie jamais, surtout si on imagine Richard Burton à contre-emploi dans le rôle principal. Les situations extravagantes chères aux Anglais se succèdent dans une Ville éternelle pleine de malfrats et de pervers. Rien de fellinien dans ce délire, c'est très british dans l'humour et le style.

Des pâtes, de l'action, du chianti, de l'amour, des scooters, mais sous une pluie londonienne.
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L'orange mécanique

La violence devenue esthétique, sans but, gratuite…pour la beauté du geste !

L’orange mécanique, paru en 1962, est un roman visionnaire si l’on considère l’état de nos sociétés occidentales, lesquelles ont normalisé ladite violence, considérée comme une fatalité avec laquelle il faut composer.

Alex, le « héros » du livre, débride ainsi tous ses instincts, se joue des règles de vie en communauté, parle, avec ses drougies, sa langue propre – le Nadsat – pour creuser encore sa différence.

A cette violence répond celle, institutionnelle, de l’Etat, pour qui peu importent les moyens, seul le résultat compte.

Alors Alex est-il plus ou moins coupable que la société, capable à son tour de violences inouïes et surtout de générer des êtres tels que lui ? Si Burgess nous incite à ce questionnement, je m’y refuse car l’homme est doué de raison, donc de libre-arbitre. Quels que soient les cahots du « chemin de notre vie » (Dante), nous avons le choix de succomber à nos pulsions ou de les juguler.

Aussi, la rédemption d’Alex me semble une excuse trop facile, et je préfère de loin le parti-pris de Kubrick dans son adaptation au cinéma : Alex ne peut changer car – et c’est peut-être insupportable à entendre pour beaucoup – il aime sincèrement nuire.

Il n’en reste pas moins que le texte de Burgess est assez dérangeant et d’une grande maîtrise pour mériter le nom d’œuvre littéraire majeure.

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L'orange mécanique

Une plongée en enfer intelligente et magnifiquement écrite, une langue hors du commun.
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Le royaume des mécréants

La naissance du christianisme vu par Burgess,une oeuvre magistrale. A lire absolument.
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L'orange mécanique

Chef d'œuvre intemporel et visionnaire. Comment entrer à l'intérieur de la tête d'un psycho et décrire l'évolution de son esprit malsain et les conséquences de ce changement sur ses actes...Souvent imité rarement égalé. J'adore !
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L'orange mécanique

Bon, alors, ça sera quoi, hein ? L'Orange Mécanique de Anthony Burgess est un livre oudzassny qui m'a laissé toute pleine de radotsie et un malenky eberloqué, Ô mes frères.

Beaucoup connaissent l'histoire d'Alex et de ses Drougs grâce au film tzarrible de Stanley Kubrick mais peu savent que c'est c'est ce vesche qui est à l'origine de tout.



Alex est un maltchick qui traîne la nuit avec Pierrot, Jo et Momo, ses trois Drougs. Ce qu'ils aiment le plus : drinker du moloko au Korovo Milkbar avant de s'offrir une tournée d'ultra-violence. Ça toltchocke, ça se skvate, ça craste, ça oubivate à coups de nodz ou de britva et ça joue au bon vieux dedans-dehors des familles avec des ptitsas qui ne sont pas d'accord. Mais un jour Alex tue une vieille devotchka et se retrouve enfermé à la Prita jusqu'à ce qu'on lui propose de prendre part au programme Ludovico...



L'Orange Mécanique est devenu culte parce que c'est un livre qui parle de plein de vesches tzarribles genre la violence, le mal ou encore le libre arbitre. Mais c'est surtout parce que Alex utilise des slovos étranges, une nouvelle langue inventée par Burgess : le nadsat. Au début, le lecteur se sent tout bezoumni, il est obligé de se creuser le rassoudok pour pommer tous ces slovos mais, au bout de quelques pages, ces nouveaux slovos deviennent ceux du lecteur qui ne se sent plus du tout gloopy. Alors le lecteur avale zoum le livre et le ferme tout bouhou-houant parce qu'il est déjà fini.



On ne peut pas dire que L'Orange Mécanique soit pour tous les devotchkas et les maltchicks parce que c'est un malenky peu spécial au niveau du style et de l'histoire. Et puis, Ô mes frères, il y un malenky beaucoup d'ultra-violent qui pourrait bien vous laisser bolnoï quand ce bratti d'Alex fait couler du krovvi rouge rouge. C'est possible que vous ayez besoin d'un écossais ou d'une cancerette pour vous remettre.



Encore un slovo et je vous laisse tranquille (toutes mes exqui cucuses usées si ça vous a semblé long) mais j'ai préféré la fin de Stanley Kubrick à celle de Burgess qui n'est pas aussi puissante dans ses slovos que celle du film. Mais ce n'est que l'avis de votre Humble Serviteur, mes frères.



L'Orange Mécanique est un des meilleurs livres que j'ai lu de toute ma jiznée, merci Anthony !
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L'orange mécanique

Une oeuvre forte et saisissante, ainsi qu'une grande réflexion sur les mécanismes personnels et sociaux amenant à la criminalité, au repentir et au pardon. Je ne suis pas certain qu'une énième critique ou présentation soit réellement utile, je me contenterai d'exhorter quiconque n'ayant pas lu ce présent ouvrage, ou vu le grand classique de Stanley Kubrick, à se lancer rapidement dans l'un des deux, au moins.
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L'orange mécanique

Ce livre est un véritable coup de cœur pour moi. C'est un drame psychologique puisé d'un évènement marquant dans la vie de l'auteur. En effet, sa femme a été violée par des soldats désertant de la Seconde Guerre Mondiale. De ce fait, Burgess utilise ce roman comme une vengeance personnelle. Le thème est dur, on entre dans l'intériorité d'un adolescent, Alex, et nous sommes embarqués dans son jeu de délinquance. Très vite, nous nous retrouvons dans des situations malsaines qui paraissent cependant tout à fait normales et plaisante pour le jeune homme. Alors, une ambiance gênante s'installe entre notre morale qui nous dis que c'est mal et une forme de pitié pour Alex face à son esprit qui ne lui permet pas de voir qu'il fait du mal. Par toute une succession d'évènement, nous suivons son parcours et évoluons avec lui.

Le titre, L'orange mécanique, prends tout son sens à la fin du livre. Il faut savoir que Burgess a mis dans ce titre une symbolique importante à saisir. En effet, "orang" (en Malaisie) signifie "être humain". Remis dans son contexte tout le livre tourne autour de l'homme mécanique. Aussi, l'auteur va utiliser tout le long de son histoire un argot : le Nadsat. C'est un mélange de russe, de manouche et d'anglais. Mais pas d'inquiétude, un glossaire est présent en fin de livre pour vous aider à traduire les mots difficiles bien que mis dans le contexte il n'est pas très utile de se référer à ce glossaire.

Avec un aspect de la psychologie comportementale et une introspection constructive à vivre je vous conseille fortement ce livre.
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L'Homme de Nazareth

Livre impressionnant,deroutant.Des le debut,l'auteur nous informe qu'il a decide de faire de Jesus,un homme marie mais n'ayant jamais eu d'enfant,et un homme "hors norme" quant a sa stature et sa force physique.

Ce livre est rempli de citations de l'ancien testament, et sont interpretees au niveau de l'homme et non au niveau de Dieu.Un peu philosophiques,ces citations nous permettent d'y reflechir meme si ce n(est pas le but de cet ouvrage;on est amene a se remettre en question quant a la foi en l'homme.Ce livre est riche en enseignements d'amour en l'homme,nouvelle foi que Jesus donne aux hommes.

J'ai beaucoup aime et ai été ravie de pouvoir me remettre en question,de pouvoir reflechir et aborder la vie différemment;c'est aussi une nouvelle facon d'apprehender Jesus et d'accorder confiance en l'homme.
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L'orange mécanique

L'abus d'argot (sûrement là pour mettre une distance entre l'ultra violence du roman et le lecteur) gâche une bonne partie du plaisir de lecture, il y a des mots dont je me suis surpris à n'avoir compris la signification qu'en lisant le lexique à la fin. La fin est décevante et brutale (dans le sens de "qui tombe comme un cheveu sur la soupe) en stoppant net le cheminement de réflexion entamé jusque là.
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L'orange mécanique

Un ouvrage difficile à lire en raison de son vocabulaire particulier (le lexique présent à la fin de l'ouvrage est bien nécessaire pour tout comprendre) mais intéressant tout de même.

Je conseille personnellement de lire l'Orange Mécanique avant de visionner le film adapté de cet ouvrage par Kubrik car on reste très imprégné des images violentes véhiculées par celui-ci en particulier pour toute la première partie du livre. La seconde et la dernière partie du livre restent selon moi les plus intéressantes. On y distingue un message clair et plein de bon sens que l'auteur fait passer au lecteur et qui passe inaperçue dans le film.
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Dernières nouvelles du monde

Un météore géant frôle la terre et emmène la lune. L'humanité devient folle. Un pasteur veut un accès à une navette spatiale qui va quitter la terre. Les politiciens laissent le monde partir en déliquescence. Karl Marx chante et Freud étale sa vie. Un roman de SF foutraque où tout s’entremêle sans qu'on ne comprenne où l'auteur veut en venir ... en tout cas jusqu'au dernières pages : Dernières Nouvelles du Monde n'est pas un ouvrage indispensable mais tout de même plaisant à lire.
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L'orange mécanique

Pas pû aller bien loin dans la lecture.

Une écriture, un style qui ne stimule pas le lecteur.

Ennui total.
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L'orange mécanique

En lisant ce livre, j'ai vraiment eu l'impression qu'Anthony Burgess prédisait la crise du chômage en Angleterre et l'apparition de la génération Punk de 1977 (les années Thatcher pour faire plus simple). Ce livre est horriblement prémonitoire.

Dans un futur indéterminé, Alex, jeune de quatorze ans un peu livré à lui-même, se livre à des actes d'ultra-violence en compagnie de trois compères, à eux quatre ils forment un gang qu'ils ont surnommé les drougs. Ils se régalent de leurs petits larcins jusqu'au jour où Alex se retrouvera en prison, trahit et laissé pour mort pas ses trois acolytes. Il en sortira lobotomisé, étant incapable de faire du mal ne serait-ce à une mouche.

Ce roman laisse entrevoir comment un gouvernement démocratique peut se laisser aller jusqu'à des méthodes clairement totalitaires pour enrayer la délinquance et ce uniquement à des fins politiques et électorales, ce cynisme fait froid dans le dos.

Le seul petit bémol que je lui mettrais est le dernier chapitre, assez décevant par rapport au reste et je comprends pourquoi Stanley Kubrick ne l'avait pas intégré lorsqu'il l'adapta pour le grand écran.
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Le pays où poussent les glaces

Il est si facile de se faire piéger par le titre d’un livre. Ça m’est arrivé plus d’une fois. Encore il y a quelques jours. Il faut dire qu’avec un titre comme Le pays où poussent les glaces, j’étais déjà séduite. Mais hélas! c’est tout ce qui est réussi dans ce roman destinée aux jeunes lecteurs. Anthony Burgess, l’auteur d’Orange mécanique, avait pourtant une idée : celle de nous entraîner dans un pays où on trouve des cornets géants et des eskimos. Mais il n’a pas su nous faire rêver tant l’histoire nous est contée platement, sans style, sans finesse, à la manière d’un fait divers banal. Quant à Fulvio Testa, responsable des illustrations, il n’a pas réussi à sauver le bateau du naufrage. Pas une minute vous n’aurez envie de goûter ces glaces qui s’offrent sans relâche aux personnages de cette courte histoire. Celles-ci sont fades, moches, sans intérêt.



Il faut plus qu’un semblant d’histoire et un titre pour un livre réussi. Le pays où poussent les glaces nous montre à quel point un livre peut être raté de A à Z.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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Les Puissances des ténèbres

Tout le monde prend cher dans cette hilarante odyssée, les saints et les crapules, les homos et les hétéros. Il n’y a pas une humanité pour racheter l’autre.
Lien : http://rss.nouvelobs.com/c/3..
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La folle semence

Le britannique Anthony Burgess — également auteur de "Orange mécanique" — imagine ici une Angleterre du futur surpeuplée, et une société au bord de l'asphyxie qui fonctionne à l'envers ; et qui pour s'en sortir, se dévore elle-même. On y suit les destins croisés de trois personnages, Tristram, Derek et Beatrice-Joanna. Les deux premiers sont frères et s'opposent sur leur vision de la société. Beatrice-Joanna bien que mariée à Tristram, couche avec Derek. Bientôt, celle-ci se retrouve enceinte alors que les lois contre la surpopulation l'interdisent et sans savoir avec certitude l'identité du père.

Une bonne histoire, empreinte de cette atmosphère sixties si particulière que l'on retrouve dans "Orange Mécanique", dont certaines thématiques ne sont pas sans rappeler celles abordées dans "Les fils de l'homme". Un récit sombre, qui pose la question de savoir jusqu'à quel point l'Homme peut refouler ses instincts naturels mais aussi un puissant hymne à la vie.
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The Mechanical Orange
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