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EAN : 9782253037439
Le Livre de Poche (31/08/1993)
4.06/5   81 notes
Résumé :
La presse anglaise et américaine a crié au « roman du siècle » devant ce livre. Tout le XXe siècle y passe, en effet, emportant le lecteur dans sa chevauchée fantastique, bruit et fureur, fumées des guerres et des holocaustes, où se répercute le galop des cavaliers de l'Apocalypse. Le génie de Burgess est d'avoir concentré l'écho du gigantesque fracas dans trois personnages : un écrivain curieux et voyageur, sa sœur, belle et intelligente, et un prêtre qui, devenu l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Qualifié (par jeu de mots) lors de sa sortie en 1981 de « roman du siècle », cette oeuvre imposante d'Anthony Burgess (deux tomes de plus de six cents pages chacun dans le Livre de Poche) place effectivement ses personnages dans la perspective des événements qui se sont écoulés entre la première guerre mondiale et la fin des années quatre-vingts. Bien que le traitement littéraire de l'intrigue relève principalement de la littérature blanche, l'intérêt, du point de vue des littératures de l'imaginaire, réside dans une habile combinaison (peu courante) d'uchronie, de fantastique et d'évènements historiques « réels ».

Kenneth Toomey est un écrivain britannique à succès, mais il vit mal son homosexualité qu'il juge incompatible avec la solide foi catholique que sa mère française a imprimée en lui. Ainsi restera-t-il jusqu'à la fin de sa vie en perpétuel conflit interne, malgré sa décision précoce de renier ses croyances religieuses. Cette culpabilité latente fait de lui un errant qui fuit les scandales et les accusations, un solitaire qui ne connaît que des amours de passage et doit supporter les caprices de quelques gitons insupportables. Il voyage donc, en Europe, en Orient, aux Etats-Unis, en Australie, tandis que se déroule en toile de fond l'histoire du XXeme siècle. Il fréquente pour s'encanailler les bouges les plus sordides, et se prélasse dans les palaces les plus chics. Il est scénariste à Hollywood, Goebbels l'invite à un festival de cinéma à Berlin, il traverse l'Allemagne nazie à la recherche de Jakob Stroeler, écrivain génial. Il découvre le grand amour (et le malheur) en Malaisie. Mais surtout, d'Hemingway à Joyce, il rencontre toute l'intelligentsia de l'époque, ce qui nous vaut une galerie de portraits particulièrement croustillante. Seuls les Français ne trouvent aucune grâce à ses yeux et ne semblent avoir produit aucun artiste au cours du siècle écoulé. Mauvaise foi britannique ? ;-).

Quoi qu'il en soit, le personnage le plus extraordinaire dont Kenneth fait la connaissance est sans conteste Carlo Campanati, prêtre et exorciste de terrain, qui a fait de sa vie entière un combat contre le Mal. Un Mal personnifié par le prince des ténèbres et ses créatures s'entend, et non réduit à un simple concept moral. Mélange de rouerie paysanne et de naïveté désarmante, Carlo possède une foi formidable, monolithique, et une dialectique à toute épreuve qui justifie la coexistence de Dieu et de son Contraire, et ne laisse aucun doute sur l'issue finale du combat. « D'un mal peut sortir un bien », démontre Carlo. Erreur de tactique que de sous-estimer l'adversaire : il ne songe pas à inverser la proposition… Il devient évêque et se heurte avec vigueur aux fascistes italiens, puis (et c'est là qu'intervient l'élément uchronique), pape, sous le nom de Grégoire XVII, à la suite d'une élection animée qui voit la mort de son principal rival, foudroyé par la maladie alors qu'il venait d'être élu. du point de vue chronologique, le pontificat De Carlo se substitue à celui de Jean XXIII. On peut aussi noter que Carlo est l'anagramme de Karol (Jean-Paul II était déjà pape lorsque le livre est sorti) et que Grégoire XVII est, lui aussi, un infatigable voyageur.

Kenneth est le témoin de la carrière De Carlo. Il le voit accomplir un miracle, combattre à mains nues (au sens propre) les suppôts des ténèbres. Il l'appelle à son secours lorsque l'homme qu'il aime est victime d'une possession démoniaque. Il lui sert de prête-nom pour la publication d'un livre fondamental sur l'oecuménisme. Il partage ses repas pantagruéliques et ses soirées de joueur invétéré dans les grands casinos. C'est lui, Kenneth, qui finira par avoir la clef du sens de toute chose, et ce qu'il découvrira est si vertigineux qu'il le refoulera au plus profond de lui-même et n'en soufflera mot à quiconque.
Les puissances des ténèbres est l'un des textes majeurs d'Anthony Burgess, fondé sur une réflexion profonde sur le Bien et le Mal et une fresque historique et sociale de premier ordre examinée à la loupe, avec un humour noir grinçant. Nous sommes bien loin d'Orange mécanique et de ses effets faciles destinés à choquer le bourgeois.
Le style (ou est-ce plutôt la traduction ?) présente quelques inégalités, mais il faut reconnaître qu'elles sont minimes, eu égard à la difficulté de l'exercice : imiter l'écriture d'un grand auteur qui puise ses racines dans le XIXe siècle et traverse l'inimaginable au cours du XXe.

Une oeuvre puissante à lire et à relire.
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C'est en effet un roman du siècle, qui se demande pourquoi ce siècle, qui avait assez bien commencé, a si mal tourné.

Mais c'est surtout une interrogation sur le Mal. Pourquoi les innocents sont-ils broyés? Pourquoi le frère du narrateur meurt-il d'un cancer ? Pourquoi tout ce que fait Carlo tourne-t-il aussi mal ? C'est un personnage bien intéressant. Il n'a voulu que le Bien et pourtant c'est lui qui a causé indirectement la mort de ses neveux, et pour sa nièce à cause d'un miracle mal à propos qu'il a accompli, et de ses réformes mal comprises par certains ; à ce sujet, je soupçonne Burgess de ne pas avoir eu un enthousiasme débordant pour Vatican Il.
Dans le roman, le Mal est incarné et on voit le Démon à l'oeuvre (je pense en particulier à l'étrange mort de l'ami de Toomey que Carlo ne pourra sauver malgré l'exorcisme qu'il pratique).
On pense aux romans de Graham Greene, catholique comme Burgess (et Toomey) avec la nuance particulière du catholicisme anglais, où le Mal est également très concret.
Burgess a établi son bilan du siècle en 1980. Je ne suis pas sûr qu'il serait meilleur aujourd'hui.
A part cela, le livre est très drôle. . La première phrase est éblouissante
Oui, très drôle. Qui a dit que l'humour était la politesse du désespoir ?
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L'auteur du très célèbre Orange Mécanique signe avec cet énorme pavé (1000 pages dans sa version poche) une rétrospective du XXème siècle, qui s'étend sur presque tous les continents et qui dépeint avant tout un portrait religieux, légèrement politique, du monde.

Sous les traits de Kenneth M. Toomey, auteur anglais célèbre pour ses romans tous publics, ses pièces musicales et ses scénarios de films, se cache un homme sans cesse en train de questionner sur son art, sa voie, son but et sa solitude quand tout le monde ne cesse de remettre en question... son homosexualité. Car la sexualité est l'un des piliers de ce roman, vue sous un angle souvent religieux ou moral, tantôt restreinte, tantôt débridée. Quelques clichés mondains pour épicer le tout. Mais surtout, c'est un siècle qui aura traversé les deux Guerres Mondiales, avec tout son lot d'horreur et d'indescriptible, qui seront abordés mais point trop, même si la violence comme moteur humain sera tout à son honneur ici. Violence physique, psychologique, chagrin, perte, deuil, exclusion... Si Toomey s'en sort financièrement très bien avec ses romans à l'eau de rose, sa vie aura été plutôt sombre, à côté. L'on croisera également son frère par alliance, le Très Religieux Carlo Campanatti, qu'on se représente comme un ogre de conte de fées, à la fois bon pour son Eglise et terrifiant pour son Peuple, le seul devant qui le Diable recule encore.

Difficile de résumer ce livre dense et complexe, mais ce que l'on peut en dire sans se tromper d'un cil, c'est qu'il est d'une grande et exquise qualité littéraire, avec une écriture impeccable et travaillée, stylisée parfois presque à outrance, mais toujours dans le juste, dans les règles de l'art - Art qui sera également dans la ligne de mire de l'auteur.

Nombreuses sont les références à des personnages réels et célèbres, navigant dans les eaux littéraires, cinématographiques, musicales ou encore esthétiques, comme des points de repère auxquels s'accrocher pour ne pas perdre le fil. Nombreuses également, les allocutions en langue étrangère, le plus souvent expliquées, mais toujours bien laissées dans leur tonalité exotique, démontrant ainsi que le langage peut parfois avoir une teneur plus brute ou plus douce, selon la bouche, selon les lettres.

C'est à la fois très humain, pieux et profane, drôle et triste, révoltant, superbe, réaliste, et parfois presque burlesque. On se laisse emporter, d'un pays à l'autre, d'une année à l'autre, feuilletant comme le livre de l'histoire contemporaine dans chacun de ses replis, à la fois du côté des privilégiés et des oppressés, des forces de l'Axe ou des Alliés... Une bonne réflexion également sur l'engagement, qu'il soit politique, social, amoureux, professionnel. A la question : l'Homme est-il foncièrement mauvais ? L'auteur a tranché. Mais il vous laisse espérer encore...

Quant aux traducteurs, ils ont brillamment - je pense - réussi à rendre cette prose magnifique dans tous ses recoins, jeux de mots, jeux de vilains...
Lien : http://lecombatoculaire.blog..
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Plus de 1000 pages, de quoi développer des personnages épatants, qui vieillissent, évoluent, traversent des années et le siècle, ce 20e siècle qu'on imaginait, évidemment, comme le plus complexe de notre humanité.
La place de Dieu du diable, l'amour et la sexualité, l'orientation sexuelle, la politique, la sainteté...
J'ai particulièrement apprécié le personnage de don Carlo, prêtre élevé au rang d'évêque puis pape, puis saint, (alors que c'est) un sacré (putain de) gars.
Burgess a écrit là une somme, comme tout pavé il peut rebuter et il nécessite de s'accrocher parce que son style est aussi assez déroutant parfois et parfois trop beau...
Au final, je n'arrive malgré tout pas à le mettre dans mon panthéon des 5 étoiles... Peut-être avec le recul... Peut-être.
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Un roman de la solitude et du vain.
Solitudes des trois principaux protagonistes, volontaire ou subie, qui, bien qu'étant accompagnés quelquefois restent imcompris (sauf entre eux).
Vain, des vies de luttes pour un constat final de désert.
Le personnage principal, Ken Toomey, écrivain se définissant lui même comme moyen, traverse le 20ème siècle entremêlant grands moments d'Histoire et petites misères personnelles, notamment son rapport à la religion en tant qu' homosexuel. Les discussions philosophico-religieuses avec beau-frère, futur pape, ou les réflexions de ce dandy solitaire, occupent une place centrale du roman.
Les personnages secondaires sont peu nombreux, bien suivi et pas "gratuits" : tous ont un rôle et une finalité. de fait la lecture est fluide, bien que le roman soit très epais (quasi 2 kg dans la version publiée par Acropole, il vaut mieux la version poche en 2 tomes pour le transport...).
Les 150 premières pages de cette épopée personnelle, intellectuelle et historique posent le sieur Toomey, ce qui peut la rendre un peut lente, mais tout s'emballe ensuite et le roman devient addictif.
Un chef d'oeuvre, une écriture racée, littéraire non pédante, à laquelle l'auteur ajoute une solide culture et un humour sous-jacent régulier. Comme son "héros" écrivain rencontre beaucoup de ses collègues, Anthony Burgess en profite pour nous livrer ses appréciations , incisives voire quelquefois drôles, de ceux-ci.
Une oeuvre bien écrite et intéressante, à lire et à déguster sans moderation.
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critiques presse (1)
Bibliobs
30 janvier 2013
Tout le monde prend cher dans cette hilarante odyssée, les saints et les crapules, les homos et les hétéros. Il n’y a pas une humanité pour racheter l’autre.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
Il n'est rien que l'on ne puisse traduire, aimait à dire James Joyce. Il s'en autorisait pour prendre avec lui-même certaines libertés, le cas échéant. Car il entendait surtout par ces mots qu'il n'est rien qui ne se puisse « rendre ». Nous nous sommes inspirés de sa règle pour la traduction de ce grand monument littéraire qu'est « Les Puissances des ténèbres ». Afin d'éviter, en quelques occasions (fort rares, précisons-le), un appareil de notes insupportable pour le lecteur, nous avons parfois intégré brièvement l'explication dans le texte même. Et il est arrivé que, pour épargner aussi l'imbécile indication : « jeu de mots intraduisible en français », nous nous soyons permis de « recréer » le jeu, en en respectant le plus étroitement possible l'esprit et la connotation particulière. Tout cela, bien entendu, avec l'autorisation expresse de l'auteur et après l'avoir consulté. Il nous reste à espérer que nous aurons ainsi servi ce grand livre.
H.C. – G.B.
(Note des traducteurs)
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Et quant au bon, que l'on ne vienne pas me dire que Dieu est bon. Si Dieu existe, il n'a qu'indifférence pour les hommes - auquel cas alors, autant qu'il n'existe pas. Le bon est ce que je trouve dans la saveur d'une pomme, dans le caillé des nuages au-dessus de la mer ici, à Cagliari, dans la bénédiction du soleil matinal, le pain frais, le café, l'amitié, l'amour.
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Dans l'avenir, avec le recul du temps, 1922 apparaîtrait assez comme une année capitale pour la littérature, entre des productions telles que l'Ulysse de Joyce et La terre vaine de T.S. Eliot, mais sans qu'il soit question, bien entendu, de mes Vergers de l'orage. Que ç'ait été une année importante dans le domaine du gouvernement des peuples, était pour certains déjà une évidence. Mussolini, ou plutôt ses séides, avaient marché sur Rome - lui-même fit son entrée à la gare Termini dans un wagon-lit. Le pape Benoît XV, ce grand prélat pacifique que ni les Allemands ni les Alliés ne voulaient écouter, Giacomo della Chiesa, Jacques de l'Eglise, homme de loi, diplomate et aussi financier déplorable, dont l'aide prodigue aux nécessiteux avait mis les comptes du Vatican en rouge, était mort. Lui avait succédé Pie XI, Achille Ratti, né à Dieso près Milan, archevêque de cette dernière ville durant une année, ami, à ce que je comprenais, de la famille Campanati. Monsignore? J'aurais dû m'attendre que Carlo eût sa part de nouvelles nominations.
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– Des romans, des pièces, des nouvelles. Certaines de celles-ci sont devenues des films. Vous n'avez jamais vu « Accès de fièvre » ou « Un merle s'est posé »? ou « Duo », ou « Terzetto » ? (Non à tous ces titres, et comment le lui reprocher ?) Vous aimez la lecture ?
– J'aime bien Hermann Hesse.
– Juste ciel ! m'écriais-je, surpris. Il nous reste à tous un espoir. J'ai connu Hesse.
– Vous l'avez « connu » ? (Elle resta bouche bée, montrant de la verdure à demi mastiquée, écarquilla de grands yeux, puis cria à travers la table :) Johnny ! Il a « connu » Hermann Hesse !
– Qui ça ?
Johnny avait sa bouteille familiale personnelle de Coca-Cola pour faire descendre la verdure.
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- Tu as eu le temps de bavarder avec Eve. Que penses-tu d'elle ?
- Il est un peu tôt pour le dire. C'est une gentille enfant, mais, pour l'amour du ciel, que diable leur enseigne-t-on par les temps qui courent ? Pour toute mythologie, elle a le programme de dessins animés pour les enfants à la télévision du samedi matin. Elle a commencé à lire L'Attrape-coeur et n'a pu le terminer : elle trouvait cela trop difficile. Les gens de ma génération ont du mal à soutenir une conversation sur Superman, Donald Duck et Debbie Reynolds. Bon sang ! tu parlais le français et l'italien dès l'enfance ; elle ne connaît pas une seule langue étrangère. Comme ses camarades, elle a lu vingt lignes de Virgile, en classe, en mauvaise prose anglaise. Elle a vu un film sur Hélène de Troie. Le passé est une chose morte ; le monde en dehors des Etats-Unis n'existe pas. Tu ne l'as donc jamais emmenée en Europe ?
- Nous sommes allés en France, mais la nourriture l'a rendue malade.
- Je redoute, dis-je prophétiquement, le grand vide total. On peut le remplir quelque temps avec Walt Disney ; mais, un jour ou l'autre, un grand vent viendra balayer tous ces flocons de poussière. Il faudra des tranquillisants plus forts. Elle m'a raconté qu'un de ses profs se drogue. « Après avoir lu le livre d'un type que tu as peut-être connu », m'a-t-elle dit. Il se trouve qu'il s'agit de mon vieil ami Aldous Huxley. « Tout sur les visions et la réalité, et tu trouves la vérité, aussi facile que si tu allumais la télé», m'a-t-elle encore dit.
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Frissons et effrois à tous les étages Tous les titres à retrouvez : https://www.librest.com/nos-selections/voir-toutes-nos-selections/les-barbares/liste,1048-814.html?modeAffichage=liste&librairie=Le-Genre-Urbain&isMedialog=&nbResult=32&tri=SortDatParut&debut=0
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