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Critiques de Anthony Burgess (141)
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L'orange mécanique

À peler avec précaution
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L'orange mécanique

Un vrai classique de la littérature qu'est ce livre. Même si vous avez déjà vu la version cinématographique, vous devez absolument lire le livre qui possède son propre charme et plein d'éléments qui ont été oubliés dans le film. Un vocabulaire original à lequel on s'habitue plus les pages passent, un personnage principal puissant et dérangé et un monde complétement disjoncté. Bref, tous les éléments pour une lecture complétement original et merveilleuse. À LIRE
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L'orange mécanique

Une plongée en enfer intelligente et magnifiquement écrite, une langue hors du commun.
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L'orange mécanique

Le livre dont a été tiré le film de Stanley Kubrick mondialement celebre.Tout d'abord la particularité du livre: son style avec un phrasé rustique,voire impoli, qui colle au personnage de voyou du "heros" de l'histoire et donne un rythme au livre, un condensé d'action brute qui se lit en un clin d'oeuil et ne vous laisse pas une seconde de repit ! Foncez les amis vous ne serez pas déçus !
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L'orange mécanique

Un des premiers romans "noir" que j'ai lu à l'adolescence. Quel souvenir....
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L'orange mécanique

Moi qui adore les films de Stanley Kubrick, je n'avais pas trop aimé le film « La mécanique orange ». C'était bien sûr un beau film, Kubrick n'était pas capable d'en faire un qui ne serait pas bon. Mais pourtant, quelque chose semblait clocher. La succession des scènes, la façon dont l'histoire est racontée… ça ne m'a pas vraiment emballé.

J'ai lu le livre après, et je le trouve vraiment meilleur. J'aime le style, y compris le langage que parle Alex avec les membres du gang (j'ai lu le livre en anglais). Par contre, c'était parfois très violent, heureusement qu'il y avait un humour qui a fait que j'ai pu continuer. Ce n'est pas le genre de livre que je lirais régulièrement, trop violent pour moi.

Le scénario est aussi beaucoup mieux décrit que dans le film, dans le livre tout collait bien.





Même les thèmes sont beaucoup mieux exposés dans le livre. Il y a l'agression gratuite, les psychopathes, les gangs, ce qui est une critique de la société, et qui reste hélas très actuel (qui devient chaque jour plus actuel avec le problème de surpopulation). Il y a aussi le conditionnement comme thérapie, qui est un thème intéressant à étudier. C'est pourquoi ce vingt-et-unième chapitre est très intéressant. Faut-il l'ajouter ou pas ?

Pour autant que je sache, ces méthodes ne fonctionnent que quand le sujet le veut lui-même. Et peut-être aussi lorsque leur traumatisme n'est pas assez grand. Les hypnotiseurs savent bien qu'ils ne peuvent pas hypnotiser quelqu'un si cette personne ne le veut pas. Une avocate aux États-Unis, experte en violeurs et tueurs en série affirme que les vrais durs de durs ne peuvent changer ou être changés. Toutefois, si on peut aider les autres, cela mérite l'étude.





Mais au final, ni le livre, ni le film n'avancent une vraie solution à l'agressivité de l'humanité, du cerveau humain dans son entièreté, ou n'essaie de l'aborder, et à cause de cela, le problème de notre conditionnement collectif n'est pas abordé en profondeur non plus. C'est sans doute cela qui me déçoit quand même dans le livre - sans une vraie profondeur, c'est un très beau livre. Sans plus, oui. Mais, très beau, c'est beaucoup, tout de même.
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L'orange mécanique

Ce livre m'a été recommandé il y a quelques années par une fille qui allait à l'Université avec moi. Je l'avais pris en note, ayant entendu parler du film à quelques reprises. Quelques mois plus tard, je l'achetais, et, comme trop souvent, l'oubliait au fond de ma bibliothèque. Il en est ressorti il y a deux mois alors que je cherchais un petit roman rapide à lire. Je me suis dit : tiens, pourquoi pas ? C'est un tout petit livre.



Sauf que ça m'a pris du temps à lire. Ce n'est pas parce que c'est court que c'est rapide à lire, et je l'ai appris à mes dépens. Il s'est avéré que le langage utilisé par le narrateur était une difficulté quasi insurmontable pour moi. Je ne lisais qu'une ou deux pages à la fois, puis refermais le livre, à bout. J'ai pourtant persisté, et au bout d'une centaine de pages (ce qui représente tout de même presque la moitié du livre), je m'y suis habituée et j'ai pu lire plus aisément, sans avoir à recourir au glossaire pour un mot sur dix.



À partir de là, c'est devenu plus intéressant, car je pouvais finalement me centrer sur l'histoire, qui est tout de même très intelligente. Anthony Burgess a ici fait preuve d'une imagination sans bornes, en imaginant un monde où le mot éthique n'a aucun sens. J'ai aimé l'idée de conditionner les criminels à être malades en voyant du mal, tout comme j'ai apprécié le fait que Burgess ait pu imaginer les conséquences et les effets secondaires qu'un tel traitement aurait pu avoir s'il avait été expérimenté pour vrai.



Malheureusement pour moi, malgré que je perçoive tout le génie de l'œuvre, c'est la difficulté à m'adapter au langage et à entrer dans l'histoire qui prédominent. Dommage.
Lien : http://lecturesdisabelle.blo..
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L'orange mécanique

Avant d’être un chef-d’oeuvre de Stanley Kubrick, « L’Orange mécanique » est un livre effrayant et prémonitoire d’Anthony Burgess. Dans une banlieue déshumanisée, Alex, un ado déjanté dingue de Beethoven, sème la terreur avant d’atterrir en prison pour y subir un traitement effrayant.
Lien : https://www.elle.fr/Loisirs/..
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L'orange mécanique

Même si le livre commence à dater il reste très intéressant dans sa dimension sociale (la banlieue, la violence sociétale) et philosophique (l'humain et sa possible liberté de choix, thème cher à Burgess, entre bien et mal dans Orange mécanique).

Le roman reste moderne et lisible dans le sens où il n'est d'anticipation que dans le domaine sociétal, restant factuel pour le reste, la montée de la violence gratuite et juvénile étant pregnante et devenue un thème majeur depuis lors.

L'humour intrinsèque et le cynisme d'Alex, se posant régulièrement en victime, donnent le ton particulier du livre qui n'est jamais un pensum manichéen et moralisateur à l'écriture lourde.

Par rapport à l'écriture justement, qui fait la spécificité de l'oeuvre, la surexploitation de l'argot complètement inventé (d'inspiration slave) rend la lecture un peu cahotique au début et renvoie toutes les deux lignes les premières pages au glossaire, puis l'on s'y habitue vite et le texte devient compréhensible sans plus hacher celle-ci (choisir une version avec le glossaire...).

Le roman est bien fait, et le film qu'en a tiré Kubrick est à la fois fidèle et plus complet à mon avis, plus machiavélique ; les deux sont à connaître.

Une œuvre majeure, à la rédaction particulière et instantanément reconnaissable, avec l'humour distancié de Burgess, qui s'impose comme un auteur important du siècle dernier.
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L'orange mécanique

A lire pour comprendre. A lire pour savoir. A lire avant d'apprécier le film de préférence.Alex, le personnage principal, parle et agit. Alex reste froid devant les atrocités qu'il commet en société. Alex est-il un homme comme les autres ? La société et « nous » jugeons les actes d'Alex comme atroces. Sans s'en rendre compte le lecteur accompagne Alex et ses acolytes, le véritable talent d'Anthony Burgess réside ici. Pourvu que le lecteur ne reste pas indifférent.

L'Orange mécanique est un roman exigeant, cruel et beau. L'Orange Mécanique décrit la société occidentale imparfaite et violente.

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L'orange mécanique

Très surprise dans un premier temps de découvrir que le film avait été au départ adapté d'un livre, j'ai eu envie de découvrir le roman, ayant beaucoup entendu parlé de l'adaptation cinématographique.



Si le début est plutôt compliqué à lire, notamment à cause du Nadsat, le langage jeune inventé par l'auteur et employé par Alex, le narrateur, on finit cependant par vraiment s'y faire et la lecture devient plus aisée au fil des pages.

Concernant l'histoire en elle-même, la violence est omniprésente. Qu'elle soit verbale, physique ou psychologique, on la croise partout. Mais loin d'être vraiment percutant, elle est banalisée, voire tournée en dérision à travers le regard d'Alex qui, du haut de son adolescence, fait preuve d'une naïveté plutôt pathétique.



En ce qui me concerne, ce fut une chouette découverte, j'ai beaucoup apprécié la lecture et la trame de l'histoire. Maintenant, j'ai hâte de découvrir le film.
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L'orange mécanique

Si vous avez aimé le film de Kubrick, vous allez adoré le livre.



Anthony Burgess à réalisé un petit chef-d'œuvre.

Je ne souhaite rien vous divulguez de l'histoire (de tout façon elle est plus que connue) mais juste vous informez que Kubrick n'a pris que quelques libertés.



Le livre dispose d'un petit glossaire pour le vocabulaire utilisé par le personnage principal, Alex.

Mais croyais moi, au début on l'utilise beaucoup et, au fur et à mesure, son utilité disparaît.



Je trouve que les traducteurs ont faits un travail remarquable.



Foncez sans hésitation vous ne regretterez pas.
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L'orange mécanique

C'est assez compliqué d'écrire une review sur ce livre car je n'ai toujours pas réussi à décider si je l'ai apprécié ou pas...



C'est vraiment très particulier à tous les niveaux : l'histoire, l'ambiance, le langage. L'auteur a créé un argot spécifique au livre avec beaucoup de mots inventés à chaque phrase, ce qui rend la lecture très difficile au début. J'ai eu du mal à me mettre dans le roman et certaines scènes sont compliquées à comprendre du fait du lexique utilisé.



Au-delà de ça, la thématique du roman est intéressante. On comprend tout à fait le cheminement du personnage principal, même si j'aurais aimé un peu plus d'éléments sur la psychologie d'Alex. On ne sait pas vraiment finalement comment il en est arrivé là au début du livre, ni pourquoi il fait ce qu'il fait.



Autant le début est très cru et très difficile à lire pour toute la violence que le livre décrit (mais elle est nécessaire à l'histoire), autant la suite est vraiment intéressante au regard des réflexions qu'elle implique. Jusqu'où pouvons-nous aller pour supprimer la violence ? Comment réagir face à ce qui est fait à Alex ? Ce livre apporte beaucoup de questionnements par rapport à notre éthique personnelle et c'est ce qui m'a fait mettre trois étoiles. Pas plus car je ne l'ai pas trouvé suffisamment approfondi ou immersif..
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L'orange mécanique

Frisson au souvenir de ce roman d'époque, seventies jusqu'au bout des virgules avec son langage inventé pour la circonstance, mais dont la modernité d'alors pique aujourd'hui les yeux et qui a été supplanté en notoriété par l'esthétique agréablement démodée du film de Kubrick.

La réflexion sur la violence du monde moderne que porte ce roman n'en mérite pas moins qu'on s'y intéresse car celle-ci, pour le coup, a traversé les années sans une ride.

Relire le livre ou revoir le film?
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L'orange mécanique

L’orange mécanique est un vrai piège : quand je vois le film, j’ai envie de relire le roman, et quand je lis le roman, j’ai envie de revoir le film, si bien que je me retrouve coincé dans une boucle culturelle infernale.



L’orange mécanique, c’est le bon vieux sujet moral du Bien et du Mal, à la sauce moderne. Alex est un adolescent cultivé, qui sait parler et qui apprécie la musique classique. Problème : avec sa bande il adore aussi passer à tabac, voler et violer, plaisirs accentués par des airs de Beethoven ou de Mozart qui lui viennent dans la tête au summum de ces actes de violence.



Enfin arrêté et emprisonné, on lui impose un traitement révolutionnaire : lui réapprendre l’horreur de la violence. À l’aide d’injections, la projection vidéo d’actes barbares lui provoque de violentes nausées, réactions qu’il finit par intégrer, tel le chien de Pavlov qui salive à l’écoute d’une clochette. Il devient donc incapable de faire le mal, non parce que l’envie lui en est passée, mais que les nausées le plient en deux à l’idée de commettre un nouveau crime. Mais du coup, est-ce que cette rédemption vaut quelque chose, s’il ne peut la choisir en conscience ? A-t-on réellement le choix de faire le bien ou le mal, ou y est-on tous conditionné dès la naissance ?



Alex est l’un de ces rares anti-héros absolus pour lequel on ne peut s’empêcher d’éprouver de la sympathie. Car s’il assume pleinement d’être du côté du Mal, il a de l’humour, de la répartie, de la suite dans les idées, et surtout son récit est servi par des litotes bien placées aux pires moments, et par un argot savoureux. Si bien qu’on se surprend parfois à crier mentalement au gardien de prison « Mais laisse-le agresser des vieux en paix, espèce de monstre ! »



Une question philosophique aura rarement été aussi plaisante à explorer !
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L'orange mécanique

Dans notre série "Le film est plus célèbre que le livre", aujourd'hui : Orange mécanique.

Qu'avait exactement Burgess en tête quand il a écrit ce roman ?

Beaucoup de lecteurs se posent encore la question.

Dénonciation de la violence ?

Célébration de la violence comme forme d'expression ?



Ce qui est certain, c'est que l'écrivain, devait être dans un état d'esprit particulier quand il a écrit ce roman, son épouse ayant été traumatisée par l'agression dont elle avait fait l'objet de la part de voyous.



Ce qui n'est pas sans rappeler un épisode important du roman, l'agression de l'écrivain à son domicile par les droogs...

Pour les rares personnes qui n'ont, ni vu le film de Kubrick, ni lu Burgess, un rappel de l'histoire :



Dans un futur indéterminé mais proche (le livre date du début des années 60), une bande d'adolescents délinquants (plus jeunes dans le livre que dans le film) s'éclatent dans des soirées d'ultraviolence sur fond de musique classique dont le héros et martyre Alex est un inconditionnel et de drogue.

Ils ont leur propres codes, et leur langage empruntant beaucoup au russe (dans l'esprit de Burgess, l'Angleterre allait peut-être subir une influence soviétique, souvenons que nous étions en pleine guerre froide) .

Alex, trahi par ses complices, fait l'objet d'expérimentations censées le guérir de son penchant pour la violence gratuite...



Le roman de Burgess, puis le célébrissime film qu'en tira Stanley Kubrick, restent objets de débats et de controverses, en résumé : "Peut-on dénoncer les violences, c'est à dire, celle des individus asociaux, et celle du "système" qui s'emploie à la combattre, en esthétisant cette violence ?"

Le mieux est de se faire sa propre opinion...



PS : Les bonus d'oncle alberthenri :

le saviez vous ? L'esthétique du film de Kubrick a influencé le monde du rock, ainsi par exemple les groupes punk/oi anglais The Adicts et Major Accident avaient repris le look des Droogs.

Quant au métalleux- cinéaste Rob Zombie, il a réalisé un clip pour son titre "Never gonna stop", où sont repris très fidèlement le décor et les costumes du film...
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L'orange mécanique

Pas étonnant qu’Alex kiffe la musique, Burgess écrit comme si Mozart avait été prophète, pas en musique mais en écrits. C’est comme si Alex vivait avec la grande musique qui lui explose aux oreilles sans s’arrêter. Imaginez la neuvième symphonie qui irrigue toutes vos pensées et tous vos gestes en décibels plein-pot : impossible de rester gentil, niais et souriant. Et pourtant, il le faudra bien. Il y a des jours, comme ça, où l’on aimerait être criminel en beauté.
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L'orange mécanique

J'ai eu du mal à m'accrocher au livre. J'ai même dû mettre plus de temps à le finir qu'il m'en aurait fallu (2 semaines au lieu de 4 jours). À cause du nadsat, le jargon utilisé par le protagoniste, je lisais vraiment à l'allure d'un escargot.



Alors il y a bien un glossaire à la fin du livre pour aider, et pleins de gens ont pu s'habituer à la lecture en imaginant eux-mêmes le sens des mots fréquemment utilisés. C'est vrai que le nadsat permet plus facilement d'être immergé dans l'univers et dans la tête de Alex. Mais ce n'était pas trop le cas pour moi et ma lecture était plutôt pénible.



J'ai quand même pû apprécier un minimum l'histoire racontée et les thèmes abordés. Alex est une véritable pourriture (je me fiche qu'il ai 14 ans dans le livre) et j'espérais le voir mort à la fin. Je vous laisse la surprise pour le final incroyablement pessimiste et cynique.

Même si vous avez déjà vu le film, vous serez surpris par le dernier chapitre qui n'a pas été adapté par Kubrick et qui a été interdit aux États-Unis. Une fin encore pire que le film (et je ne dis pas ça dans le sens "fin nulle", mais plus grave).

Le film est d'ailleurs très fidèle au livre, avec quelques modifications. Et comme je suis un ignare en cinéma, c'est surtout pour me donner une occasion de voir le film que j'ai lu le livre.

Je vous le conseille quand même.
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L'orange mécanique

Un livre difficile mais pour lequel qu'il faut absolument lire en version originale! La langue développée par Burgess dans A Clockwork Orange est complexe, amusante, originale... Autant de qualités bien souvent "lost in translation". Alors munissez nous de vos dictionnires (russes s'il le faut) et de vos glossaires de cockney. Le jeu en vaut la chandelle!
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L'orange mécanique

Paru en 1962 et à l'origine du film de 1971 réalisé par Stanley Kubrick, le livre d'Anthony Burgess est narré dans un argot d'adolescent du futur savamment inventé, puisque aisément compréhensible.



À la lecture, on peut comprendre la controverse suscitée lors de la parution. L'évocation d'une violence sauvage, banalisée et associée au plaisir, est utilisée pour mettre en relief un monde mené par des médias sensationnalistes, et des politiciens dont le seul but est d'être élu en terrassant l'adversaire. Au final, cette société ne peut que devenir une incohérence vivante et globale, de laquelle l'agresseur et le meurtrier deviennent les pauvres victimes. Les vraies victimes, quant à elles, sont vulgairement jetées aux oubliettes, pour la satisfaction sadique d'une peuplade profondément manipulée.



Parfois difficiles à tolérer, les scènes de violences mènent à une conclusion inévitable : ce livre, à l'époque actuelle, n'aurait été retenu par aucun éditeur soucieux de son image.



Alors merci à notre passé, à cette époque où la bienveillance absolue n'était pas une hypocrite obsession.
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The Mechanical Orange
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