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Critiques de Anthony Doerr (603)
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La cité des nuages et des oiseaux

J'avais beaucoup aimé "Toute la lumière que nous ne pouvons voir", mais lorsque ce dernier roman est paru, je me suis méfiée... tout le monde parlait de chef-d'oeuvre !

J'ai quand même fini par le lire, mais effectivement comme certains j'ai trouvé que c'était bien complexe.

Alors j'ai décidé de recommencer la lecture en la fractionnant par période, et cela m'a paru beaucoup moins rébarbatif mais franchement, Konstance dans son vaisseau spacial ou Aethon le berger ne m'ont guère inspirés.

J'ai en revanche bien aimé Anna et Omeir, à Constantinople.

Mais je n'avais qu'une hâte... terminer ce pavé décevant !
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La cité des nuages et des oiseaux

Je suis un peu ennuyée de ne pas crier au chef-d’œuvre, comme clamé sur la couverture par la maison d’édition, ou comme expliqué avec enthousiasme par certains de mes amis babéliotes avec lesquels je suis souvent du même avis.



Il faut dire que j’étais impatiente de me plonger dans cette ode à la lecture, à la langue grecque, aux bibliothèques, à la nature.

Mais avant d’être satisfaite par mes attentes, il m’a fallu patienter pendant plus de 150 pages, au moins.

J’étais perdue parmi ces personnages de différentes époques et aux lieux éclatés :

- Konstance, une jeune fille de quatorze ans, apparemment seule avec l’ordinateur central, dans un vaisseau spatial, l’Argos, dans le futur de l’humanité ;

- Zeno, un octagénaire américain faisant répéter une pièce de théâtre à des enfants dans une bibliothèque de l’Idaho, à notre époque

- Seymour, un adolescent américain de 17 ans avec des caractéristiques autistiques, prêt à faire sauter sa bombe contre un mur de cette même bibliothèque

- Omeir, un garçon né à trois cents kilomètres de Constantinople, et affligé d’un bec-de-lièvre, nous sommes en 1453

- Anna, une jeune habitante de Constantinople, ouvrière dans un atelier de broderie en compagnie de sa grande sœur (je rappelle que nous sommes en 1453, et j’avais appris à l’école : « 1453 : chute de l’Empire romain d’Orient »)

Avec des flash-backs dans l’enfance des protagonistes et des bonds dans le temps.

Le tout « relié » par une histoire d’oiseaux, de paradis, de tortues portant sur leur dos des galettes de miel, de hautes tours magnifiques, et d’un garçon, Aethon, voulant atteindre ces hautes tours là-haut dans le ciel et se transformer en oiseau. Transformation qui ne réussira pas du premier coup, loin s’en faut. Cette histoire, on la connait grâce à un manuscrit trèèèèèèèèès ancien et super abimé.



Il m’a fallu donc de la patience pour trouver les liens entre ces différents personnages, mais une fois que cela s’est produit, ça y est, j’étais lancée. J’ai donc sauté de page en page, trouvant le temps long à certains moments, surtout lorsque l’histoire de ce manuscrit mystérieux est racontée (que de descriptions…) ainsi que lors du siège de Constantinople (les armes, les sièges et moi, on ne s’entend pas très bien).



J’ai aimé les évènements, les personnages, et les idées qui s’y propagent : il faut sauver la nature et la Terre, les livres sont essentiels à l’être humain, quoiqu’ils se détériorent, il faut donc sauver les anciens de la décrépitude. Oui, je suis entièrement d’accord ! Mais cela m’a semblé si …comment dire pour ne pas choquer…commun ? Rebattu ? Comme si l’auteur surfait sur la vague des idées auxquelles tout le monde se doit d’adhérer.



Bref, j’ai passé un tout bon moment, sauf pendant les trop nombreuses pages du début, et avec une petite voix qui me titillait, qui me susurrait « Il en fait trop ».



N’empêche, je conseillerai quand même ce livre aux lecteurs qu’un pavé ne rebute pas, qui aiment les énigmes, et qui sont intéressés par l’écologie et les livres.

Un chef-d’œuvre, non, pas pour moi, mais un parcours intéressant dans le passé, le présent et le futur de notre planète, où les livres et les ordinateurs se côtoient pour le meilleur et souvent pour le pire.

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La cité des nuages et des oiseaux

Si vous voulez être emporté•e ailleurs, voyager dans le temps et l’espace, être fasciné•e par de multiples histoires et de nombreux personnages, ce livre est celui que vous cherchiez ! Au cœur de ce roman vertigineux, les fragments d’une œuvre d’Antoine Diogène qui, de la chute de Constantinople à la mission spatiale Argos dans les années 2100 en passant par l’Amérique contemporaine, va bouleverser le destin de nombreuses vies, peut-être de l’Humanité tout entière…
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La cité des nuages et des oiseaux

Je n'étais pas loin d'un billet sous forme d'ode au livre doudou, avec ce roman. le livre qu'on prend plaisir à ouvrir, auquel on pense dans la journée et qui nous réchauffe comme une couette douillette, à la veillée. le livre que l'on lit avec une pointe de regret une fois la première moitié passée, constatant que ce qu'il reste à lire s'amenuise de jour en jour, hélas. de ces belles rencontres trop rares qui nous poussent tous à ouvrir des romans, en quête du Graal, des cinq belles et pleines étoiles du babéliote repu d'une bonne lecture.

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Qu'y a-t-il dans mon roman doudou ? de l'Emotion, du Dépaysement, et du Mystère (avec majuscules).

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L'émotion naît des personnages, dans ce livre. Un entrelacs de personnages vivant à différents endroits, à différentes temporalités. Konstance dans une capsule spatiale; Anna et Omeir qui vivent la chute de l'empire romain à Constantinople. Zeno immigré aux States, fait prisonnier lors de la guerre de Corée, qui tâche de marcher sur les pas de son père héros de guerre. Seymour un jeune américain à la sensibilité exacerbée qui le conduit à l'extrémisme. le duo qu'il forme avec sa mère est bouleversant. Il peut s'avérer frustrant de passer de l'un à l'autre de ces personnages, dont l'histoire nous est contée en alternance, et dont on ne saisit pas immédiatement le rapport entre eux. Mais Anthony Doerr nous parle d'eux de telle manière que je n'ai ressenti aucune frustration, même à abandonner un personnage au coeur d'une scène à suspens. J'ai été touchée par chacun d'eux. Par un mélange de force et de faiblesse qui me les a rendus très réalistes, de parfaits imparfaits. Par l'humanité et la douceur dont fait preuve l'auteur, les brins de lumière qui éclairent des destinées parfois très sombres. Tout est en nuances, rien ni personne n'est tout noir ou tout blanc.

La langue de Anthony Doerr est saisissante. Il se fait conteur, déliant une sorte de ruban de soie de mots, coupée tout à coup assez brusquement par une phrase plus courte, presque sèche, qui change le rythme et la tonalité de l'écriture.

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Konstance dans sa capsule s'est entourée de petits papiers, emballages de la nutri-poudre qui la nourrit, écrits de sa main où il est en partie question d'un livre écrit par Diogène en grec ancien au premier siècle "La cité des nuages et des oiseaux". Zeno en est le traducteur. Anna est une orpheline vivant avec sa soeur dans un couvent. Son extraordinaire curiosité se pique à l'apprentissage du grec ancien. La trame du rapport entre les personnages se tisse autour de ce livre, au pouvoir défiant les lois du temps.

Chacun des vingt-quatre chapitres est précédé d'un extrait de ce roman ancestral, qui conte l'histoire d'Aethon, le berger en quête de la cité fabuleuse où les richesses coulent à flots, et qui détient les secrets de l'Univers. Nous évoluons de l'univers des contes ancestraux, sages et un brin naïfs de prime abord, à la pesante ambiance de Constantinople sur le point d'être assiégée. Nous vivons avec Anna, qui vit dans l'enceinte de la ville, mais aussi avec Omeir, un bulgare enrôlé par le sultan pour conquérir ce dernier bastion de l'empire romain. Nous partageons la vie de Zeno et de Seymour, l'Amérique contemporaine, et nous abordons le futur, avec Konstance à bord de l'Argos...Je crois que ce terme de dépaysement convient bien à ce roman; d'autant plus que tous ces tableaux de personnages et de périodes bigarrées sont loin d'êtres survolés, ils sont riches et denses.

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Le tour de force de ce livre est finalement justement sa structure, telles des pièces de puzzle toutes si singulières que l'on pourrait à tort croire l'assemblage de guingois. C'est aussi l'aura de mystère qui imprègne l'histoire de ce livre de Diogène, la façon dont il traverse les siècles, la façon dont il peut soigner et extraire de situations périlleuses. Et surtout...Contient-il réellement "la totalité du monde"?

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Ma cinquième étoile brillait pourtant, mais elle a perdu de sa superbe à la toute fin du roman. Une fin quelque peu expédiée ce qui est sidérant pour un roman si généreux tout du long (du coup je fais pareil avec mon billet, na). Sans compter une pièce de puzzle qui s'est égarée. Anthony Doerr sera tout excusé s'il nous fabrique un tome 2.

















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La cité des nuages et des oiseaux

La Cité des nuages et des oiseaux d'Anthony Doerr, encensé par la critique comme par la majorité des lecteurs, a été publié l'an dernier dans la collection Terres d'Amérique chez Albin Michel. Roman choral sur trois époques autour de cinq personnages avec comme fil conducteur un récit antique qui traverse les temps, qui relie les histoires entres elles et alimente chacune des vingt quatre parties de ce petit pavé de presque sept cents pages.



A la fois roman historique où l'on découvre la chute de l'empire byzantin au XVème siècle, avec d'un côté Anna une jeune brodeuse habitant Constantinople et de l'autre Omeir, un jeune garçon en partie défiguré qui se verra enrôlé dans l'armée du sultan Mehmet II, La Cité des nuages et des oiseaux est également un roman contemporain où l'on suivra Zeno, des années 50 à aujourd'hui, de la guerre de Corée à la préparation d'une pièce de théâtre, qui croisera Seymour un jeune garçon s'apprêtant à commettre l'irréparable. Mais c'est aussi un roman de SF post-apocalyptique, où Konstance vit seule, cloitrée dans la capsule d'un vaisseau spatial, fuyant la Terre dévastée en direction d'une planète lointaine avec comme seule compagne Sybil une IA omnisciente et protectrice.



Ce livre à la narration éclatée, passant d'une époque à l'autre, d'un personnage à l'autre, malmenant la chronologie, oubliant la linéarité du temps, requiert un minimum d'attention... heureusement, en tête de chaque chapitre, date et lieu sont mentionnés. La Cité des nuages et des oiseaux est donc plutôt déroutant au premier abord. En effet, quel lien peut-il y avoir entre la petite fille aux chaussettes trouées enfermée dans une capsule spatiale du premier chapitre, le vieux monsieur répétant une pièce de théâtre avec des gamins dans une salle de bibliothèque en 2020, et cette jeune byzantine curieuse et espiègle assistant à la disparition de son empire ? Ce fameux récit antique auquel chacun des protagonistes fait plus ou moins référence !



Quelques chapitres sont nécessaires pour nouer entre eux les fils des différentes histoires, et bien plus pour comprendre les tenants et les aboutissants mais lecture ce faisant, Anthony Doerr nous happe dans ses récits entremêlés où rien n'est laissé au hasard. Même si le premier tiers peut paraître, lent, abscons (mais jamais ennuyeux, la plume de l'auteur étant merveilleuse), il ne faut pas baisser les bras ou abandonner espoir, bien au contraire, la lumière se fera tout doucement pour finir en apothéose quand tout s'imbriquera parfaitement.



La Cité des nuages et des oiseaux est un immense roman, une pure merveille de construction narrative, une ode aux livres et à ceux et celles qui en prennent soin. A travers un récit antique qui traverse les temps, symbole de la puissance et de la fragilité des livres, objets de transmission du savoir, d'ouverture d'esprit, d'espoir et de liberté, symboles du temps qui passe, de notre propre grandeur et de notre déchéance, Anthony Doerr nous parle de la vie, de la fragilité de notre monde, et de tant d'autres choses encore...




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La cité des nuages et des oiseaux

Formidable ! Un vrai plaisir de lecture que cette histoire. Je referme le livre avec regret, j’aurais aimé que ça continue !

Bravo à Anthony Doerr pour ce roman puzzle, ces personnages attachants dont les vies ou les époques si éloignées ne finissent par former qu’une seule et même histoire.

Du grand art !



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La cité des nuages et des oiseaux

Noël est une fête que j'aime pour sa magie et son esprit. C'est un moment que j'attends avec impatience, j'aime offrir mais c'est aussi un moment où je retombe en enfance, attendant avec impatience d'ouvrir mes cadeaux. Parmi ceux que j'aime recevoir, les livres ont une place de choix.

J'en sélectionne toujours quelques-uns, préparant ma liste comme lorsque j'étais petite. Autant vous dire que j'y consacre beaucoup de temps et que mes choix sont mûrement réfléchis.

Pourquoi est-ce que je vous parle de Noël au mois de Mars ? Tout simplement parce que ce roman est un de ceux que j'ai découvert au pied du sapin.



« La cité des nuages et des oiseaux » est le premier que je lis d'Anthony Doerr.

Pour ceux qui commencent à me connaître, je ne pouvais pas passer à côté de cette histoire : le titre, la couverture aux jolis tons bleutés, l'incipit prometteur me laissaient à penser que cette lecture me plairait.



« Il fait sombre dans la pièce, mais Aethon voit à la clarté de la lune les plumes qui poussent dans le dos de la femme, sur son cou et jusqu'au bout de ses doigts. Son nez durcit et s'incurve, ses pieds se recourbent pour former des serres jaunes, ses bras se changent en de magnifiques ailes brunes, et ses yeux… »



*

« Mon enfant, chacun de ces livres est un portail, une ouverture qui te donne accès à un autre lieu, à une autre époque. Tu as toute la vie devant toi, et ils ne te feront jamais défaut. »



« La cité des nuages et des oiseaux » est un roman à l'imagination foisonnante, un conte original incroyable, un livre contemplatif où l'on s'évade de la vie quotidienne. Il nous ouvre les portes d'un monde enchanteur, celui de l'amour des livres, de la puissance de l'imagination, et des idéaux de paix et de liberté.



« … les livres meurent, de la même manière que les humains. Ils succombent aux incendies ou aux inondations, à la morsure des vers ou aux caprices des tyrans. Si personne ne se soucie de les conserver, ils disparaissent de ce monde. Et quand un livre disparaît, la mémoire connaît une seconde mort. »



Les premières lignes du récit pourraient commencer par « Il était une fois, un homme à la recherche d'une cité merveilleuse aux tours de bronze et d'argent, bâtie entre ciel et terre, une cité-refuge pour les oiseaux. »



Et s'il demande un peu de temps, les 700 pages sont un vrai bonheur pour les amateurs de fantastique, de rêve et de poésie.



*

Ce roman parle d'un texte ancien intitulé « La cité des nuages et des oiseaux ». Trouvé dans une tombe de la cité antique que Tyr, ce manuscrit mystérieux, écrit vers le premier siècle de notre ère par Antonius Diogenes, a été détérioré par le temps..

Néanmoins, il est le fil conducteur de cette histoire.



Il raconte l'histoire d'un berger, Aethon, résolu à devenir un oiseau pour s'envoler, loin du monde terrestre, vers un monde paisible, magique et enchanteur caché au milieu des nuages.

Cette histoire est donc celle d'une quête d'un monde meilleur, un pays idyllique, en apesanteur, où les oiseaux volent, libres, insouciants, dans un ciel baigné de nuages. Elle parle de magicien, de sorcière, de chouettes gardiennes des portes de la cité, d'une clé et de bien d'autres choses.



*

Anthony Doerr a construit un univers riche et dense qui s'articule autour de cinq personnages principaux, Anna, Konstance, Zeno, Seymour, Omeir, cinq fils narratifs tous reliés à ce texte ancien auquel il manque des passages entiers. La construction du scénario sous la forme d'une tresse, entremêle, entrecroise, enroule ces histoires autour de cet axe commun, sans jamais perdre un seul instant le lecteur.

Chaque récit est comme une parenthèse à part qui nous happe et nous transporte dans une époque et un univers très différents. Ainsi, on plonge dans le passé, en 1453, au moment de la prise de Constantinople par les Ottomans ; dans l'Idaho d'aujourd'hui où le dérèglement climatique et la dégradation de notre environnement menacent la biodiversité et l'avenir des hommes ; et dans un futur proche à bord de l'Argos, un vaisseau interstellaire dans lequel Konstance et sa famille voyagent à la recherche d'une planète d'asile.



Les personnages, avec leur personnalité bien définie et leur histoire, sont attachants. Si Aethon est le personnage central qui les relie tous, aucun ne prend le pas sur les autres. Chacun participe à renforcer l'ossature du récit.



Ce roman choral est comme un puzzle dont les pièces éparpillées attendent de retrouver leur place afin de révéler un tableau complet qui va se déployer à travers plusieurs siècles d'histoire. Chaque personnage nous embarque dans une aventure dont les décors mouvants nous laisse imaginer la Thessalie durant l'Antiquité, le siège de Constantinople, la guerre de Corée, la ville de Lakeport à notre époque, et la vie à l'intérieur de l'Argos.



« … il se peut bien qu'une obscure magie vive entre les pages des vieux livres. Tant qu'il lui restera des phrases à lire à sa soeur, tant qu'Aethon s'obstinera dans son périple insensé, poursuivant à tire-d'aile son rêve dans les nuages, les remparts de la ville résisteront peut-être ; il est possible que la mort demeure un jour de plus à la porte. »



A première vue, le scénario pourrait sembler décousu et complexe, mais il n'en est rien. Les récits fragmentés s'imbriquent parfaitement dans une histoire plus vaste. Anthony Doerr est comme un chef d'orchestre : il donne le ton, laisse entrer sur scène les acteurs au moment idéal, dissémine de belles émotions et rend chacune des histoires prenantes.



*

Anthony Doerr est un fabuleux conteur. Avec un talent immense et singulier, il bâtit un monde enchanteur, dessinant l'intime, la vie et la mort, enchevêtrant les évènements passés, présents et futurs, nous laissant entendre le silence réconfortant des livres et la violence des guerres.



Avec comme point d'ancrage cet amour irrépressible pour les livres et les histoires, je me suis laissée emporter dans cette aventure qui traverse le temps et les conflits humains, entre récit mythologique et conte merveilleux, quête initiatique et science-fiction, roman historique et récit d'aventure.

L'écriture, onirique, poétique, colorée, contribue à créer une atmosphère enveloppante et douce, envoûtante et feutrée dans laquelle je me suis sentie merveilleusement bien.



« Tourner la page, se frayer un chemin sur les lignes : le barde se lance et fait apparaître dans votre tête un univers débordant de bruits et de couleurs. »



Ce roman m'a rappelé le roman étonnant et inclassable d'Erin Morgenstern, "La mer sans étoiles". Très vite, on se retrouve embarqué dans un voyage à travers les siècles qui fait la part belle à la littérature, aux bibliothèques et aux livres.



" Je sais pourquoi les bibliothécaires t'ont lu ces vieilles histoires : si elles sont bien racontées, celui qui les écoute reste en vie aussi longtemps que dure le récit."



*

Pour conclure, ce roman est un livre-univers qui fait appel au pouvoir de l'imagination et du rêve, qui nous fait voyager à travers le temps et l'espace pour nous emmener très loin, dans des lieux incroyables et merveilleux, mais aussi dans des contrées où les hommes sèment la peur et la mort.

Métaphoriquement puissant, émotionnellement fort, magnifiquement écrit, l'ambiance magique met à l'honneur le pouvoir de la littérature qui appelle aux rêves mais qui peut aussi envoyer des messages forts.



Un magnifique roman que je vous conseille.

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La cité des nuages et des oiseaux

Encensé par la critique et affublé d’un bordereau qualifiant le roman de chef-d’œuvre, c’est donc avec une certaine excitation que je me suis plongée dans la lecture de ce petit pavé.

Je n’irai pas dire grande déception car j’ai trouvé tout de même l’idée du roman audacieuse mais j’ai peiné à aller au bout du roman.

On découvre cinq histoires à travers différentes époques liées entre elle par un livre ancien datant de la Grèce antique.

J’ai apprécié les personnages et l’histoire mais je lui ai trouvé quelques longueurs et les aller-retours incessants entre les époques et les personnages m’ont parfois un peu lassé.

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La cité des nuages et des oiseaux

Le dernier Anthony Doerr est le tout-en-un de cette rentrée littéraire, le couteau suisse fabuleux. Vous aimez la science-fiction, lisez Doerr. Vous aimez les romans d’initiation, historiques, de guerre, noirs, policiers, picaresques, lisez Doerr. Ce que l’on pourrait synthétiser en ces trois mots terriblement évidents : lisez Anthony Doerr



À l’heure où de nombreux livres misent sur l’intime brise-pompes tartiné sur une centaine de pages aux marges aérées, Doerr débarque avec un pavé juteux de 700 pages d’une ambition folle, démesurée et totalement maitrisée. Quand un gentil poney côtoie un pur-sang.



L’époque nous pousse à nous interroger sur la littéraaaatuuuure. Ce qu’elle est, doit être, s’autorisent-t-on à penser dans les milieux autorisés à penser ce qu’il convient de penser, oubliant qu’il y a autant de définitions que de lectrices et de lecteurs. Anthony Doerr, lui, revient aux fondamentaux : la littérature raconte une histoire.



La cité des nuages et des oiseaux, récit antique fictif inspiré de la pièce d’Aristophane Les oiseaux, est le lien qui unit les multiples narrations. Anthony Doerr entrelace les époques et les lieux avec comme dénominateur commun cette fable prodigieuse. Ce garde-fou qui préserve de la folie, de l’abandon, qui pousse les protagonistes à chercher, se dépasser, survivre puis vivre, à sauver le livre, le préserver et lui faire traverser les siècles.



On songe bien sûr au Cloud atlas de David Mitchell puis cette référence s’efface tant le livre de Anthony ne prétend pas à la maestria narrative de Mitchell mais atteint une émotion plus vive qui ne nous quitte pas.



Rompant avec un cynisme plus récurrent qu’un jeu débile et mortifère sur tiktok, Anthony Doerr parie sur l’humanité en ne niant rien de l’humaine catastrophe qui advient, qui a fini d’advenir pour être là. Anthony Doerr écrit ce qui nous rassemble depuis le début des ères : nous aimons les histoires quand elles sont bien contées.



Un livre considérable et miraculeux.
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La cité des nuages et des oiseaux

Ils possèdent les mêmes initiales, ont un prénom similaire et sûrement une passion commune pour la fiction. L'un a vécu dans la Grêce Antique et a découvert un manuscrit : Antoine Diogène. L'autre est Anthony Doerr en personne, qui s'est appuyé sur l'histoire réelle de la découverte d'Antoine Diogène, rapportée dans son roman. Le contenu mythique du codex deviendra ici « La Cité des nuages et des oiseaux », inventée par Antoine Doerr (le véritable codex est indéchiffrable), qui servira de voûte et d'entrée aux 24 parties. Mais si les deux auteurs se mettent ainsi en lien à travers les siècles, ils ne seront pas seuls. Ça sera aussi le cas pour les cinq personnages principaux du roman, avec le fameux manuscrit comme objet de relais entre leurs mains, leurs esprits ou leurs destinées.



Parmi les 5, il y a Konstance que l'on découvre dans un espace-temps inconnu pour nos repères habituels, à bord de la capsule numéro 1 de l'Argos, An 65 de la mission. Elle et d'autres humains sans doute triés sur ce qui restait sont en partance pour Béta Oph2, située à 42399 années-lumière. Autant dire qu'elle et ses compères ne sont pas prêts d'arriver, ils n'en verront pas même la couleur de cette planète rêvée. C'est la descendance qui en profitera. Mais ce qui importe, c'est la transmission et la régénération de l'espèce, quelque part où cela sera possible. Et ils peuvent y croire, les moyens sont là : Sybil le robot leur dicte la vie, la bibliothèque numérisée est une source abyssale où même l'ouverture de l'Atlas permet, grâce au Pérambulateur, de se déplacer virtuellement dans les mondes terrestres disparus.

Puis Anna et Omeir tout droit sortis du XVè. L'une orpheline à Constantinople travaille dans un atelier de broderie et s'évade dans les récits de Licinius, rêve de raconter des histoires comme lui en décodant les mystérieux symboles. Omeir quant à lui naît à 300 km de Constantinople avec une bouche fendue, échappe de peu à l'effroi qu'il suscite et à l'abandon par le grand-père dans la campagne enneigée.

Enfin Zéno, à 80 ans passés, se rend à la bibliothèque de Lakeport en ce 20 février 2020. Il a rendez-vous avec cinq élèves de CM2 pour peaufiner avec eux les derniers détails de « La Cité des nuages et des oiseaux », dont la représentation publique aura lieu le lendemain. Mais sans le savoir, il a aussi un autre rendez-vous. À 17 ans, Seymour se rend lui aussi à la bibliothèque, mais pas avec l'intention d'y découvrir des livres, ni d'y reposer son hyperacousie incessante depuis toujours. Même s'il est déjà venu ici, à la section Non Fiction notamment, pour en apprendre plus sur les chouettes quand il avait huit ou neuf ans. Non, en ce 20 février à 16h54, Seymour est attifé de son casque antibruit et d'un énorme sac vert foncé, et il a une simple mission : «  Entrer tranquillement, cacher le sac, ressortir l'air de rien. Puis rouler plein nord, attendre la fermeture de la bibliothèque, composer les deux premiers numéros. Laisser sonner cinq fois. Boum. »



Cinq personnages dans des espaces-temps éloignés, autant de bios révélées peu à peu, toutes sujettes à questionnements et intrigues, rendues passionnantes sous la plume féconde et multi-genre d'Antoine Doerr. Mais peu à peu se dessinera aussi les contours d'un ensemble beaucoup plus vaste, cohérent et unique, à l'instar des souvenirs d'Anna à la fin de sa vie : « … ces souvenirs-là se mélangent à ceux des histoires qu'elle a le plus aimées : Ulysse malade de nostalgie qui abandonne son radeau dans la tempête pour nager vers l'Île des Phéaciens, Aethon-devenu-âne enfournant des orties piquantes dans sa bouche délicate, et pour finir, toutes les époques et toutes les histoires n'en font plus qu'une».

Ici il restera l'histoire d'un roman vertigineux à la fin inattendue, dans une ode à la littérature et l'imaginaire, au monde des livres et des bibliothèques. Il questionne la disparition des époques avec en filigrane la fin supposée de l'humanité et ses restes, tous reliés par le codex Diogène à la résonance constante tel un relais de transmission entre les personnages. Comme si les histoires étaient essentiels à l'humanité, et leur transmission sa caractéristique principale.


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La cité des nuages et des oiseaux

Après « Toute la lumière que nous pouvons voir », qui lui a permis de décrocher le prix Pulitzer en 2015, le romancier américain Anthony Doerr a méritoirement remporté le Grand Prix de Littérature américaine 2022 pour ce roman qui vous invite à voyager à travers le temps et l’espace sur près de 700 pages.



Dans l’Idaho de nos jours, Zeno Ninis, un vétéran octogénaire de la guerre de Corée, aide des enfants à mettre sur pied une pièce de théâtre dans la bibliothèque municipale de Lakeport. Au même moment, Seymour Stuhlman, un jeune homme hypersensible, s’apprête à commettre un attentat à la bombe pour le compte d’un groupe d’éco-terroristes.



En 1453, à Constantinople, une jeune brodeuse nommée Anna se passionne pour les livres et s’avère d’ailleurs plus douée pour le grec ancien que pour les travaux d’aiguille. De l’autre côté des remparts, Omeir, un jeune paysan au bec de lièvre, se retrouve réquisitionné par un sultan bien décidé à faire tomber la capitale de l’Empire byzantin.



Au 22ième siècle, une adolescente vit confinée à bord d’un vaisseau spatial à destination de la très lointaine planète Beta Oph2, sous la surveillance d’une intelligence artificielle nommée Sybil.



« La Cité des nuages et des oiseaux » est un roman choral déboussolant qui balade le lecteur de la chute de Constantinople au XVe siècle jusqu’au futur lointain du XXIIe siècle, en passant par la guerre de Corée et en utilisant un vieux texte remontant à la Grèce antique comme fil rouge afin de relier l’ensemble en un tout aussi cohérent que puissant !



« La Cité des nuages et des oiseaux » s’avère en effet être le titre d’un manuscrit antique écrit par Diogène et relatant la quête d’Aethon, un vieux berger à la recherche d’une cité céleste utopique, dont l’épopée va miraculeusement parvenir à traverser les époques. En imaginant ce livre venu du fond des âges et traversant les siècles, Anthony Doerr parvient non seulement à nouer les différentes intrigues, mais rend surtout un hommage vibrant à la littérature.



C’est ce petit livre, protégé par les murailles de Constantinople, capable de survivre à la barbarie des hommes et aux désastres climatiques, qui apportera du réconfort aux personnages tout au long du récit, démontrant le pouvoir salvateur des livres à travers les millénaires, ainsi que l’importance de la transmission du savoir, comme en témoigne d’ailleurs la belle dédicace en début de roman : « À tous les bibliothécaires passés, présents et à venir » !



« La Cité des nuages et des oiseaux » est une merveilleuse épopée, profondément humaine, portée par des personnages foncièrement attachants et abordant avec intelligence de nombreux thèmes sensibles, tels que l’écologie, l’homosexualité ou le handicap. Un gros coup de cœur !



« Étranger, qui que tu sois, ouvre ceci et tu apprendras des choses stupéfiantes. »
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La cité des nuages et des oiseaux

Magnifique ! J'ai eu un peu de mal à accrocher au début, puis j'ai été happée tout du long ! Ce long périple à travers les siècles et les frontières... Et l'ode à la littérature, quel plaisir.
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La cité des nuages et des oiseaux

J’ai fini la lecture de ce livre en espagnol, il n’y a pas encore de version en français. Mon avis est mitigé car d’une part je me suis senti dans un ping pong dans le temps. Plusieurs histoires en des différentes époques font cet effet. J’aurais abandonné en cours de route mais la plume de Doerr est excellente. Sinon, il s’agit d’un livre sans doute à lire pour ceux qui aiment les histoires de voyage dans le temps et des classiques grecs. Particulièrement, je n’aime pas les livres historiques et ces allées et revenir dans le temps ne m’ont pas permis de tout comprendre. Je suis arrivée à la fin grandiose et là, je me suis dit qu’il a valu la peine arriver à la fin. Cependant, plusieurs doutes restent dans ma tête mais tant pis, je ne lirai surtout pas une deuxième fois. Sans doute pour moi, le personnage le plus attachant est Konstanz.
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La cité des nuages et des oiseaux

Une merveille, la lecture d'une pépite se savoure, et pourtant elle a fondu trop vite... La construction en courts chapitres, le talent de conteur, l'enchevêtrement si habile des récits sont dignes du plus élégant des architectes de Babel. Un vrai bel hommage aux bibliothécaires, à l'amour simple et anonyme des livres. J'ai pensé au Mystère du lac, à 22/11/63 de King, à Richard Powers et autres, toutes ces portes qui s'ouvrent vers des récits qui vous emportent. Merci M. Doerr. Grand prix de littérature américaine 2022, évidemment.
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La cité des nuages et des oiseaux

J’ai eu un peu de mal à plonger dans cette histoire, sans doute car je ne lisais que quelques pages par soir avant de dormir. J’ai fini, au bout de 100 pages par tout reprendre depuis le début et me faire un canevas des chapitres, des personnages, de la ligne de temps et finalement cela a tout fluidifier. Cette histoire parle de l’importance des livres, plus précisément de l’importance d’un livre: fil conducteur dans la vie des personnages Zeno, Anna, Constance. Mais l’histoire n’est pas limitée au livre: elle nous rappelle la vanité des choses; nos désirs de toujours plus, voire nos jalousies. Mais l’herbe n’est pas toujours plus verte dans le jardin d’à côté. J’ai quand même trouvé la première moitié du livre un peu longue mais ai beaucoup aimé la deuxième partie, à mon avis moins contemplative et plus active
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La cité des nuages et des oiseaux

Très bon roman conçu comme un hommage au pouvoir des livres. L'auteur nous amène dans des époques très différentes avec de nombreux personnages mais on ne se perd jamais. Le lien est un ancien manuscrit, texte mystérieux et incomplet qui traverse les âges et fait la liaison entre tous les personnages. C'est aussi une réflexion sur notre société et notamment les problématiques écologiques.
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La cité des nuages et des oiseaux

Les « Merveilles d’au-delà de Thulé » d’Antoine Diogène inspirent cette mosaïque quelque peu nébuleuse qui fourmille de personnages, d’époques et de lieux : dans l’ordre chronologique — que l’auteur ne suit pas —, la Thessalie antique, le siège de Constantinople vu du côté byzantin et ottoman, la frontière chinoise pendant la guerre de Corée, une ville de l’Idaho contemporain visitée à plusieurs années de distance, et un vaisseau spatial fuyant la terre pour un interminable voyage. L’auteur joue savamment des contrastes : jeunes personnages et fin des mondes, culte des livres et destruction des bibliothèques, ravissement de la nature et désastres écologiques, progrès techniques et guerres, amour filial et parents désespérés. L’imaginaire est superbe, la précision documentaire impeccable, le luxe descriptif séduisant, mais la longueur et la virtuosité agacent. La pulvérisation de l’action sous les murs de Constantinople, dans le vaisseau confiné ou la bibliothèque attaquée finit par désamorcer l’émotion.



Bref un livre virtuose et peu attachant, sous-titré "chef-d’œuvre" par Albin Michel, orné en quatrième de couverture du regard hypnotique et du sourire indéfinissable de l’auteur. On imagine Doerr composant son roman puis le recomposant après l’avoir démembré, s’aidant de notes, de calendriers ou de cartes puis supprimant tout index pour laisser le lecteur avec trois ou quatre niveaux de chapitres, coupés des extraits d’un roman archaïque. On sait depuis l’Arioste que la complexité ne garantit pas le génie d’un roman à système. N’est pas qui veut Perec, Boulgakov ou Cabré.

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La cité des nuages et des oiseaux

Anthony Doerr s’avère un redoutable conteur. Avec La Cité des nuages et des oiseaux, il peaufine ce don jusqu’à la perfection. Autour d’un vieux manuscrit écrit en grec ancien, transmis de génération en génération et traduit par un autodidacte résidant en Idaho, les personnages du roman évoluent en des temps et des contextes différents, mais tous ont un lien qui les rattachent. L’auteur joue sa partition sur plusieurs tableaux en de courts chapitres bien identifiés, évitant du même coup à son lecteur de se perdre. Ce roman, c’est de la haute voltige littéraire tout à fait maîtrisée, magnifiée par une prose plus qu’éloquente, qui m’a transportée au tournant de chaque page vers le passé et le futur, en un maëlstrom spatio-temporel dont je suis sortie éblouie.

Laissez-vous porter sur les ailes de cet ouvrage inclassable et faites à votre tour un voyage inoubliable dans ce que la fiction offre de meilleur!

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La cité des nuages et des oiseaux

La Cité des nuages et des oiseaux est réellement un chef-d’œuvre.
Lien : https://www.journaldequebec...
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La cité des nuages et des oiseaux

Comment décrire ce livre ? Une histoire envoûtante qui parle de transmission. Transmission d'un texte ancien à travers les âges. Parce qu'un livre, comme les humains, est mortel, l'auteur raconte comment un ancien récit écrit par Diogenes traverse le temps, de la Constantinople du 15eme siècle, en passant pas l'Amérique des années 50, 2020 et plus loin encore.

Au delà de la transmission, c'est un message d'espoir et une réflexion sur ce qu'est être humain finalement.

L'auteur va aussi traiter du réchauffement climatique et du futur qui nous attend si nous ne faisons rien.

J'ai été happée par ce texte poétique mais aussi parfois terriblement angoissant. Écrit pendant la pandémie, j'ai l'impression de lire les angoisses que j'ai et que je traverse encore à propos de l'avenir.

Je ressors bouleversée par ce livre, certaine qu'il entrera dans les classiques de la littérature, et probablement précurseur. Tel les auteurs des années 60 qui s'interrogeaient sur la société du future, j'ai l'impression que ce livre ouvre le chemin de nombreux autres sur la société que l'on connaîtra en 2060 et plus.

Le début est un peu rebutant car les personnages s'enchaînent sans lien entre eux et il est parfois difficile de les suivre. Pour autant, il faut s'accrocher car les liens apparaissent peu à peu et l'histoire prend une dimension incroyable. Très honnêtement, c'est ce livre qui aurait dû avoir le prix pulitzer.
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