C’est un livre très original! Je l’ai beaucoup aimé. Il nous transporte dans des univers totalement différents tout en laissant du suspense. Les personnages sont tous animés par un même texte ancien, c’est une belle déclaration d’amour à la littérature. Le rythme d’écriture est très bon, avec l’alternance entre les différents personnages et époques, on a juste envie d’avancer à tout prix dans le livre.
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Après avoir eu un énorme coup de cœur pour "la cité des nuages et des oiseaux" d'Anthony Doerr, on m'a conseillé de lire "toute la lumière que nous ne pouvons voir" et j'en suis très heureuse.
C'est l'histoire d'une jeune française aveugle qui vit seule avec son papa, créateur de casse-têtes incroyables et d'un jeune allemand passionné de sciences enrôlé dans la jeunesse hitlérienne. Leurs destins de croisent à Saint-Melo où ils se retrouvent durant la Guerre 40-45. C'est aussi l'histoire d'un Diamant gros comme un œuf qui apporte la malédiction à qui le détient...
L'auteur a un véritable talent pour mettre en haleine ses lecteurs. Les chapitres sont très courts et donc se dévorent facilement. L'intrigue est intéressante mais je l'ai trouvée un peu plus classique par rapport a l'imagination incroyable déployée dans les pages de "la cité des nuages et des oiseaux". J'aurais aimé aussi avoir plus de détails, notamment sur certains aspects historiques, par moment.
Mais ça reste un très bon livre, j'ai beaucoup apprécié la fin car, même si j'ai ressenti de la frustration, elle n'était pas banale. Bref, j'ai hâte de découvrir l'adaptation sur Netflix qui sortira prochainement.
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CCe livre m'a vraiment happé. J'ai dévoré les aventures de Anna, Omeir, Seymour, Zeno, Konstance. C'était chouette de suivre ces hiboux.
Un livre à la Ulysse, une épopée livresque, humaine. Un chant sur l'amour des livres mais également de la nature et de la différence.
Ce qui pourrait paraitre indigeste, ardu, l'auteur Doerr parvient à le rendre jouissif, haletant... Avec un conte, digne des 1001 nuits, il réussit à nous emmener de Constantinople au XXIIème siècle, en passant par les Etats Unis et le réchauffement climatique.
C'est un hymne au pouvoir de la littérature, des histoires, des mots. C'est tout simplement un livre extraordinaire.
Je ne peux que laisser deux phrases qui m'ont marquées :
"Je sais pourquoi les bibliothécaires t'ont lu ces vieilles histoires : si elles sont bien racontées, celui qui les écoute reste en vie aussi longtemps que dure le récit."
"A dix sept ans, il était convaincu que tous les humains qui l'entouraient étaient des parasites, prisonniers des diktats de la société de consommation. Mais en reconstituant la traduction de Zeno Ninis, il comprend que la vérité est infiniment plus complexe, qu'il y a de la beauté en chacun de nous, même si nous faisons partie du problème, et que faire partie du problème va de pair avec notre condition d'humains."
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Un roman sur plusieurs époques, avec une histoire décousue, une chronologie et des chapitres chamboulés.
L'écriture manque de dynamisme, sans style. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que je trouve que l'auteur écrit un livre compliqué, avec beaucoup d'inutilité, confu même mais sans aucun dynamisme.
Arrive un moment, où trop d'histoires dans l'histoire, tue l'histoire...
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Encensé par la critique et affublé d’un bordereau qualifiant le roman de chef-d’œuvre, c’est donc avec une certaine excitation que je me suis plongée dans la lecture de ce petit pavé.
Je n’irai pas dire grande déception car j’ai trouvé tout de même l’idée du roman audacieuse mais j’ai peiné à aller au bout du roman.
On découvre cinq histoires à travers différentes époques liées entre elle par un livre ancien datant de la Grèce antique.
J’ai apprécié les personnages et l’histoire mais je lui ai trouvé quelques longueurs et les aller-retours incessants entre les époques et les personnages m’ont parfois un peu lassé.
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J’ai acheté un livre d’occasion.
Lorsque j’ai saisi le colis le contenant, je me suis dit, étant donné le poids dudit colis, que cela ne pouvait pas être seulement un livre. 🤔
Avais-je mis la main sur un trésor caché ?
Un lingot d’or qui se serait glissé par hasard par exemple ?
Je l’ai ouvert et non.
Nada.
Aucun trésor.
1 kg de papier et d’encre donc.
Je me devais de le lire rapidement.
Par respect pour l’arbre qu’il a sans doute fallu abattre pour le produire.
Je me suis même promise, que je l’aime ou non, je le finirai.
Promis-juré-craché.
Cette promesse s’est révélée (bien) inutile.
À peine ouvert, j’ai été happée.
Trois histoires en parallèles, à des époques différentes, de Constantinople, en passant par la guerre de Corée, à la vie en 2150.
Et au centre de tout cela : un livre.
Pas de 1 kg celui-ci.
Mais un livre qui traverse les siècles.
Comme tous les textes de la Grèce Antique qu’on a la chance de connaître de nos jours.
J’aimerais vous en dire plus.
Vous expliquer à quel point je trouve ce livre unique, qu’il n’est comparable à aucun autre livre que j’ai lu jusqu’à présent.
Mais cela vous gâcherait toute éventuelle future lecture.
Il vous faudra donc, je le crains, vous contenter de ces maigres informations.
En fait, je vous ai menti.
Je vous ai dit que je n’avais trouvé aucun trésor.
Un trésor, j’en ai bien trouvé un.
On ne peut simplement pas mettre un prix dessus. (Enfin si, 25 euros neuf).
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Étranger, qui que tu sois, ouvre ce post et tu apprendras des choses stupéfiantes !
Époustouflant, Magistral, je ne vais pas faire une liste superfétatoire des qualités de ce roman, mais il est le résultat d’une recette aux dosages parfait !
Prenez une pincée de SF, une julienne d’histoire, un texte issu de la Grèce antique, ajoutez trois époques de narration, recouvrez le tout de personnages attachants aux trajectoires meurtries et vous avez : La cité des nuages et des oiseaux !
Il est extrêmement difficile de résumer adroitement ce pavé de presque 700 pages, vous savez, le genre de livre ou seulement le lire peux vous permettre de comprendre la profondeur de l’œuvre.
Nous allons suivre 5 personnages sur des époques différentes, le XVe siècle pour deux d’entre eux (Anna et Omeir) à l’époque de Constantinople à la période ou elle tombera, une période futuriste quoique peu éloignée avec Konstance et une période contemporaine ou débutera le récit avec Zéno et Seymour.
Comment faire pour réussir à lier tout ça ? C’est la que la magie de Monsieur Doerr opère. Les personnages se retrouvent tous autour d’un texte issu de la Grèce antique écrit par le philosophe Antoine Diogène ; texte qui impactera chacun à son époque. Un texte qui parle d’un berger voulant devenir un oiseau pour rejoindre la cité de lumière dans les nuages, ou tout coule en abondance. Le texte est un genre conte fantastique, maniant humour, périple et sa petite dose de morale.
La puissance du livre est dans les thèmes abordés, qui sont multiples, tout est suggéré et imprègne le lecteur, la relation aux animaux et à la nature, l’humanisme par les personnages, la quête de connaissance. L’amour de la littérature qui traverse les âges et fédère les hommes.
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un joli conte dans une Europe en guerre
Un joli conte, en parallèle l'histoire de deux orphelins, frère et soeur, férus de "nouvelles technologies" dans l'Allemagne hitlérienne et de l'autre une fillette aveugle qui fuit avec son père Paris envahie pour se réfugier dans St-Malo.
C'est vraiment une très jolie histoire, qui mérite certainement le prix Pulitzer dans la catégorie fiction parce qu'elle rappelle d'une manière simple de nombreux faits historiques, sociologiques dans leur chronologie. Il parle aussi d'enfances volées, d'engagement, de volonté, de justes, d'âmes perdues et retrouvées. C'est aussi un page-turner facile à lire par tous.
J'ai tiqué quand même plusieurs fois, car je ne pense pas qu'avant guerre les maisons de St-Malo bénéficiaient d'un "frigo", il y a plusieurs anachronismes de ce type.
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J’ai découvert Anthony Doerr en début d’année avec La cité des nuages et des oiseaux, qui m’a mis une belle claque… Souhaitant découvrir ses autres oeuvres, je me suis lancée dans la lecture de Toute la lumière que nous ne pouvons voir, qui confirme le grand talent de cet auteur.
À travers une narration qui alterne le point de vue d’une jeune française aveugle et celui d’un allemand engagé dans les Jeunesses Hitlériennes, nous vivons l’occupation allemande pendant la 2nde guerre mondiale. L’alternance des époques est également utilisée pour la construction du récit avec 2 fils temporels principaux : l’un en 1944, avec nos 2 protagonistes en situation délicate sous les bombardements alliés à Saint-Malo, et l’autre qui commence en 1936 et progresse jusqu’à rejoindre le 1er fil. Ceux qui ont lu La cité des nuages et des oiseaux remarqueront la similarité de construction entre les 2 œuvres, construction qui fonctionne extrêmement bien dans Toute la lumière que nous ne pouvons voir et qui a été complexifiée (+ de personnages, + d’époques, + de lieux, liens entre les personnages…) et perfectionnée dans son roman suivant.
Quelques chapitres mettent également en avant des personnages secondaires qui permettent d’étoffer l’ensemble et d’ajouter divers points de vue. Avec Anthony Doerr, pas de méchants, pas de gentils, juste des êtres humains qui sont ce qu’ils sont à un moment donné parce que leurs origines, leurs rencontres, leurs expériences les ont conduits là. Chaque personnage a ses regrets, ses défauts, ses envies, ses ambitions, et tout nous est livré de façon très « pure » par l’auteur. Sans jugement, sans pathos, les choses sont dites telles qu’elles sont, simplement et avec beaucoup de justesse. C’est magnifique.
Cette écriture simple et touchante est pour moi la preuve qu’en littérature (et pas que), simplicité n'est pas synonyme de médiocrité. Bien au contraire.
Pour conclure, la lecture de ce livre est un vrai plaisir : intéressant, rythmé, bien écrit, des personnages magnifiquement construits, rempli d’émotions... Je ne mets « que » 4.5 étoiles/5 pour le distinguer de La cité des nuages et des oiseaux (que j’ai noté 5/5) dans lequel Anthony Doerr a poussé son concept narratif jusqu’à la perfection.
Je pense que je vais aller faire un tour vers ses nouvelles, maintenant !
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C’est difficile de chroniquer un livre que l’on a trouvé à la fois très beau… et légèrement ennuyeux.
Dans un style très descriptif, peut-être trop, ce roman nous conte le destin de deux personnages avant, pendant et après la seconde guerre mondiale.
Marie Laure est une jeune française, aveugle, qui fuit avec son père la capitale lors de l’invasion allemande et trouve refuge dans la ville de Saint-Malo. Werner est un jeune allemand, doué pour les sciences et la technologie, éduqué dans les jeunesses hitlériennes et propulsé dans la machine de guerre nazie.
Deux parcours sensiblement différents et deux âmes qui se rejoindront lors du siège de Saint-Malo en 1944 par les forces alliées qui laisseront une ville libérée mais à 80% détruite.
Les descriptions donc. Elles sont omniprésentes et immersives. Le monde dans lequel évolue Marie-Laure est émouvant. Plein de sons, d’odeurs et, paradoxalement, de couleurs, il est formidablement retranscrit. Celui de Werner est rude, brutal et angoissant.
Il y a de la poésie dans l’écriture de l’auteur et un habile mélange de tension et de tendresse. Mais je m’y suis un peu perdu. À trop privilégier l’atmosphère au détriment de l’intrigue et malgré des chapitres courts, donc d’une certaine façon, rythmés, il n’y a que dans le dernier tiers du roman que j’ai retrouvé un second souffle et l’envie de connaître la conclusion.
Sentiment mitigé donc. Je regarderai toutefois l’adaptation télévisée avec plaisir en novembre.
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Lire "la cité des nuages et des oiseaux" m'a embarquée dans un tourbillon d'émotions durant 694 pages. Une collègue me l'a conseillé car elle sait que j'adore les fictions sur fond d'Histoire et je n'ai pas été déçue...
On suit plusieurs personnages à 4 périodes différentes que sont : Constantinople en temps de siège au XVe, l'Amérique pendant la Guerre de Corée et ensuite fin XXe et enfin une colonie d'humains évoluant dans un vaisseau spatial, le futur donc. Leur point commun ? Un livre écrit en grec ancien qui conte l'aventure d'un homme qui se transforme en âne, en poisson, en corbeau et qui découvre une cité fantastique assimilée au Paradis.
Rien qu'à lire cela, on peut affirmer qu'on lit un roman original. L'intrigue montre ce qu'il y a de plus horrible et de plus beau chez l'être humain. La sensibilité pour la nature chez certains et l'avidité qui ne mène jamais à rien chez d'autres.
Moi qui suis une amoureuse des animaux j'ai souffert plusieurs fois pendant ma lecture, j'ai retenu des larmes, et j'ai beaucoup réfléchi sur plusieurs points. J'arrivais rarement à m'arrêter de le lire et pourtant je redoutais à chaque fois d'entamer le chapitre suivant. Bref, j'ai ressenti beaucoup de choses et c'est pour cela que j'ai mis une note de 5 étoiles ! J'ai adoré la fin qu'à choisi l'auteur, que du bonheur.
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Quel livre ! Une histoire fourmillante d'idées, d'aventures, entre hier, aujourd'hui et demain.
Chaque histoire est indépendante mais des liens existent et on les cherche tout autant qu'on les découvre au rythme choisi par l'auteur.
Certes le nombre de pages peut être rebutant, mais il n'y a pas de redites, de pages inutiles. Juste une grande fresque qui suit un livre sur 2000 ans, ou comment une histoire venue du fond des âges continue à être racontée à un petit enfant par sa mère dans un futur dystopique.
L'aspect historique est très intéressant, la prise de Constantinople est racontée de façon originale, par des narrateurs intérieurs jeunes et innocents. De même, la crise climatique actuelle est abordée, la pauvreté aux Etats Unis, les troubles autistiques, l'exil, les guerres du XIXème siècle forment la trame de fond sur laquelle l'intrigue se déploie et finit par faire un tout cohérent.
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Un récit passionnant et fascinant qui alterne entre Grèce antique et dystropie !
C’est une histoire originale, prenante et bien écrite, mais limite anxiogène à certain moment…
Vraiment je le conseille vivement.
C’était une lecture très intéressante ♥
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DNF. J'étais impatiente de le lire et j'avais la certitude que j'allais aimer, mais au final, j'abandonne. La plume de l'auteur ne me fait ni chaud ni froid et je m'ennuie de plus en plus, incapable de m'attacher aux personnages ou au récit à cause de la narration "patchwork" qui m'a séduite dans d'autres histoires, mais me sort complètement du roman ici. Je ne m'attendais pas à ce que quasiment tout le monde ait adoré, je suis un peu surprise face à la multitude de commentaires dithyrambiques, m'étant attendue, je l'avoue à plus de nuances, d'équilibre. En-tout-cas, ce n'est pas pour moi et je ne veux pas me forcer à aller au bout, donc j'arrête là.
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Anthony Doerr m 'avait émerveillé à la lecture de *Toute la lumière que nous ne pouvons voir "
Un livre inoubliable, petit bijou de beauté et d' écriture.
C'est donc avec une grande excitation que j'ai entamé" La cité des nuages et des oiseaux ".
Quelle merveille. La magie Anthony Doerr à encore frappé et cet ouvrage restera pour moi une expérience inoubliable.
"La cité des nuages et des oiseaux " est un objet littéraire non identifié , inclassable de par son originalité et la maîtrise de l 'auteur.
Ou comment une fable incomplète du début de notre ère va unir le destin de cinq personnes qui ne vivent ou n' ont pas vécu à la même époque.
C'est un voyage féerique et irréel que nous offre Doerr.
Une plongée dans la Constantinople chrétienne du 15 ème siècle, un voyage dans le futur dans un vaisseau spatial. Sans oublier notre époque actuelle.
C'est un livre qui rend hommage au passé, aux érudits et à la puissance et l 'amour des livres.
Un livre qui rend hommage aux conteurs et aux mythes qui traversent le temps.
Un livre qui nous questionne également sur les dérives actuelles de notre société et la catastrophe écologique que nous avons déclenchée.
On se demande des les premières pages comment l*auteur va retomber sur ses pattes et lier les destins et les vies de ses personnages principaux.
N'ayez crainte, Doerr est un magicien et tisse une toile extraordinaire, avec une plume d 'une beauté et d' une justesse qui touche au sublime.
Un très grand livre qui restera dans mon Panthéon littéraire.
Un livre magique et rempli d 'émotion que je ne pourrais oublier.
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J’avais eu un énorme coup de cœur pour le roman Toute la lumière que nous ne pouvons voir d’Anthony Doerr. Il a réussi à réitérer la même émotion avec La cité des nuages et des oiseaux.
Dans ce roman il augmente la difficulté en ayant cinq personnages principaux à trois époques différentes. Chacun d’entre eux sont attachants, tantôt tourmentés, tantôt heureux. Leurs destins se retrouvent intimement liés au fur et à mesure que l’on progresse dans la lecture.
Anthony Doerr est un magicien, un poète de l’écriture. La sienne est fluide, rapide, parfois dur mais tellement belle. On se laisse bercer par l’histoire de chacun des individus. Je me demande comment arrive-t-il à maitriser l’entrelacement avec autant de brio sans perdre le lecteur.
Anthony Doerr à réalisé une œuvre qui est un hymne à l’amour des livres, des écrits, des bibliothèques. Je ne peux que le recommander.
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J'ai fait la connaissance de l'imaginaire d'Anthony Doerr à la lecture d'un premier roman qui m'avait captivé et boulversé : «Toute la lumière que nous ne pouvons voir». l'histoire de la rencontre d'une jeune aveugle réfugiée pendant la seconde guerre à St Malo et d'un orphelin, soldat dans la Wehrmacht.
Dans celui-ci- Anthony Doerr nous fait voyager avec virtuosité et intelligence dans trois espaces-temps différents :
D’abord aux Etats-unis, en 2019, dans une petite ville où un vieil homme de 80 ans, Zeno Ninis, vétéran de la guerre de Corée, prépare avec des enfants une pièce de théâtre dans une bibliothèque, alors qu'un jeune homme, Seymour Stuhlman, prépare un attentat à la bombe dans cette même bibliothèque.
Le second, en 1453, à Constantinople où deux orphelines, Anna et Maria, sont brodeuses et où quelque part, un jeune bouvier au bec de lièvre, Omeir, marche avec l'armée du Sultan en direction de la capitale de l'Empire d'Orient pour en faire le siège.
Et enfin, au 22 ième siècle, dans un vaisseau spatial qui se dirige vers une planète inconnue , où une jeune fille de 14 ans, Konstance, est enfermée dans une capsule circulaire avec une I.A. revêche et intraitable.
Dans ce roman de presque 700 pages, nous pénétrons dans l'intimité et l'histoire émouvante et captivante de chacun de ses attachants personnages, de modestes héros dont le destin et l'existence seront bouleversés par la lecture d'un ouvrage mystérieux, fil conducteur du roman, «la cité des nuages et des oiseaux». Ecrit par un auteur antique, Antoine Diogène, ce récit qui fascine ses lecteurs, relate le parcours d'un berger, Aethon, s'efforçant d'échapper à sa condition humaine, à la recherche d'une cité imaginaire et d'un bonheur insaisissable qui, finalement, comprendra que «ce que tu possèdes déjà vaut mieux que ce que tu recherches désespérément».
Après «toute la lumière que nous ne pouvons voir», le génie littéraire d'Anthony Doerr n'est pas en reste avec ce roman magnifique, puissant, absolument captivant, véritable fable écologique et humaniste, authentique hommage à la littérature, qui fait partie de ces livres que l'on n'oublie pas.
«Et si seule la littérature pouvait nous sauver».
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Le mot enchantement vient spontanément aux lèvres en refermant le livre après avoir dévoré le dernière ligne de la dernière des 700 pages, dépité qu'il n'y en ait pas encore quelques centaines pour prolonger la magie !
3 époques et 5 personnages principaux : Anna et Omeir en 1453 autour de Constantinople, Zeno et Seymour entre les années 1950 et aujourd'hui, autour d'une bibliothèque, Konstance dans le futur et dans un vaisseau spatial. Ils sont unis par un mystérieux livre antique " La cité des nuages et des oiseaux" d'Antoine Diogène qui raconte l'histoire d'Aethon " Homme pendant quatre-vingts ans, Âne pour une année, Loup de mer pour une autre, et une année Corbeau.
La construction du livre est improbable. On ne voit pas très bien au départ où tout cela va nous mener. Mais peu importe, on est emporté avec bonheur dans l'univers de chaque personnage successivement et sans se poser de questions. Les personnages sont immédiatement attachants et les péripéties dignes des plus grands romans historiques. Chaque passage à une nouvelle période met en haleine. Mais que va t'il lui arriver ? Comment va t'il s'en sortir?
Anna dans Constantinople menacée par les Turcs est brodeuse. Fascinée par les les livres et la connaissance qui lui est interdite par les hommes, elle veut échapper à son destin. De l'autre coté du mur le jeune Omeir, enfant solitaire et disgracié, a été réquisitionné avec ses deux bœufs qu'il aime tant pour tirer, jusqu'à l'épuisement, les armes du Sultan devant Constantinople assiégée.
Zeno a été soldat pendant la guerre de Corée. Il est revenu vivre dans sa ville de Lakeport, près de sa belle-mère, solitaire et habité par le souvenir d'un soldat rencontré en Corée. En souvenir de lui et de son goût pour la culture antique, il traduit le manuscrit d'Antoine Diogène. A la fin de sa vie, avec les enfants de Lakeport, il monte une pièce inspiré du livre avec le soutien des bibliothécaires.
C'est près de cette bibliothèque qu'aboutit la trajectoire de Seymour, un enfant blessé, différent, qui vit seul avec sa mère. Seymour n'a jamais accepté la destruction d'un bois de son enfance entrainant la disparition d'une chouette qu'il visitait quotidiennement. A partir de là, il n'accepte pas les destructions que font les hommes et est prêt à tout pour protéger la nature.
Konstance, se retrouve soudainement seule dans son vaisseau spatial fonçant vers une nouvelle planète que les humains pourraient peupler, la Terre étant devenue inhabitable. Elle consulte un Atlas de la terre et se plonge dans la lecture du livre d'Antoine Diogène.
Toutes ces histoires ont pour lien le livre d'Antoine Diogène que chacun contribue à sauver et à transmettre. En cela, on peut effectivement le voir comme un hommage et un remerciement à ceux qui ont transmis et transmettent le savoir des livres (les bibliothécaires notamment, mais aussi les copistes, les traducteurs ...). Grâce à eux, certains ont été sauvés de l'oubli et nous lient à travers les époques à ceux qui les ont lus aussi.
Chaque personnage fait face dans sa vie à des circonstances difficiles : orphelins, solitaires, en situation de dominés et accablés par les épreuves de leur vie. Leur vie est faite de dureté et de tristesse, parfois de violence ... mais leur existence prend sens autour du livre, qu'ils en soient conscients ou non.
Un livre qui rend heureux et qui rappellent à tout lecteur passionné comment, à un moment de sa vie, les livres ont pu l'aider.
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Il faut de la patience pour apprécier ce livre, car c’est (pour moi) au bout de presque 300 pages que j’ai réussi à appréhender les personnages et le récit complexe de ce roman.
En effet, le début est presque abscons. Les personnages sont multiples, les récits dispersés dans le temps et l’espace. Il faut donc s’accrocher et idéalement lire ce livre avec suffisamment de disponibilité pour éviter les pauses entre chaque lecture au risque de s’y perdre.
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