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Citations de Arcadi Strougatski (124)


L'intelligence est la faculté d'utiliser les forces du monde qui nous entoure sans le détruire.
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- Quel sens y a-t-il à parler de l'avenir? répliqua Pavor. On ne parle pas de l'avenir, on le fait.
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Il étudiait sur des stalkers estropiés des maladies, des difformités et des traumatismes inconnus jusque-là ; il se faisait payer en gloire : la gloire du premier médecin de la Terre à être spécialiste des maladies inhumaines chez les humains.
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- Il y a ici beaucoup de traits communs avec la Terre, mais ce n'est pas la Terre. C'est là l'ennui avec les mondes de type terrestre. On se sent constamment trompé. Volé. Néanmoins, on peut s'y habituer (...)
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" C'est ça les SIC?
- Oui, dit Akimov. SIC. Système d'Investigateur Cybernétique. En fait, ce sont des centaures. Ils sont beaux?"
Elle chuchota :
" Ils sont beaux! Tu sais à quoi ils ressemblent? A des mantes religieuses.

(L'épreuve du "SIC")
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"Tu dois créer le bien à partir du mal, car c'est le seul moyen pour le faire "
Robbert Penn Warren
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Avant de devenir les plus célèbres des auteurs russes de science-fiction, Arkadi (1925-1991) et Boris (1933-2012) ont occupé des emplois fort différents. Arkadi était traducteur de japonais et d'anglais, tandis que Boris fut dans un premier temps astronome, avant de devenir informaticien. Tous deux ne sont devenus écrivains professionnels qu'en 1964.
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- Je vais vous le dire, prononça Valentin. Imaginez un pique-nique...
Nounane sursauta.
- Comment avez-vous dit ?
- Un pique-nique. Imaginez : une forêt, un chemin, une clairière. Une voiture passe du chemin dans la clairière, apparaissent des jeunes gens, des paniers à provisions, des jeunes filles, des transistors, des appareils photo et des caméras... On allume un feu, on dresse des tentes, on branche la musique. Et le lendemain matin, ils repartent. Les animaux, les oiseaux et les insectes qui la nuit, épouvantés, avaient observé le cours des événements, sortent de leurs abris. Que voient-ils ? Sur l'herbe tachée d'huile traînent de vieilles bougies, un filtre à huile, des chiffons, des ampoules grillées, quelqu'un a laissé tomber une clé à molette... Les garde-boue ont laissé des saletés ramenées d'un marécage... et, évidemment, les traces du feu de bois, des morceaux de pommes, les papiers de bonbons, les boîtes de conserve, les bouteilles vides, un mouchoir, un couteau de poche, des journaux déchirés, de la petite monnaie, des fleurs fanées venues des autres clairières...
- J'ai compris. Un pique-nique au bord du chemin.
- Exactement. Un pique-nique au bord de je ne sais quel chemin cosmique. Et vous me demandez : reviendront-ils ou non ?
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Soudain, il sourit et me tapota le dos : histoire de dire, n'aie pas peur, avec moi tu t'en sortiras et même si tu claques, de toute façon on ne meurt qu'une fois.
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L’argent est indispensable pour ne pas y penser.
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Me voilà assis sur le banc, les genoux vidés, la tête vidée, l'âme vidée, en train de siffler l'alcool comme de l'eau. Je suis vivant. La Zone m'a lâché. Elle m'a lâché, la salope. Ma chère garce. La vache. Je suis vivant. Jamais les novices ne pourront comprendre. Personne d'autre qu'un stalker ne pourra jamais comprendre.
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C'est à peu près dans cet esprit que je me mis à exposer à Maïka mes considérations, mais à ce moment nous remarquâmes que Wanderkhouzé était présent, probablement déjà depuis quelque temps, dans la cabine. Il se tenait debout, appuyé contre un mur, triturait ses favoris de lynx et nous observait avec l'expression méditativo-distraite d'un chameau.
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Les découvertes ont parfois des destins étranges.
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- D'où est-ce que ça vient? demanda le Petit. Qu'est-ce que c'est, les rêves?
- Des combinaisons inexistantes d'impressions existantes, débitai-je d'un trait.
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Dans un million d'années, l'instinct sera formé et nous ne commettrons plus ces erreurs qui représentent, probablement, une propriété inséparable de l'intellect. Et alors, si quelque chose change dans l'univers, nous deviendrons tranquillement une race en voie de disparition, de nouveau précisément parce que nous aurons perdu la faculté de commettre des erreurs, c'est à dire, d'essayer des variantes différentes, non prévues par un programme rigide.
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...Parce que dans la zone, c'est comme ça : si tu reviens avec la gratte, c'est un miracle; si tu reviens vivant, c'est la réussite; si tu as échappé aux balles de la patrouille, c'est une chance; et tout le reste , c'est le destin....
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Ce n'était pas le silence cotoneux d'un laboratoire acoustique qui fait bourdonner les oreilles ; pas non plus cet admirable silence d'une soirée terrestre à la campagne, rafraîchissant, baignant tendrement l'esprit, celui qui nous apaise et nous met en communion avec ce qu'il existe de mieux dans l'univers. Ce silence-ci était particulier - strident, transparent comme le vide, tendant tous les nerfs - le silence d'un monde immense, complètement désertique.
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La guerre atomique, c’est la guerre des nerfs, tu piges ? Ils nous menacent, on les menace, et le premier à chier dans son froc a perdu.
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Dans ce cas, je vous présente encore une définition, très élevée et noble. L'intelligence est la faculté d'utiliser les forces du monde qui nous entoure sans le détruire.
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Il y aura toujours des rois, plus ou moins cruels, des barons, plus ou moins barbares, et il y aura toujours un peuple ignorant,admirant ses oppresseurs et haïssant ses libérateurs Et cela parce qu' un esclave comprend bien mieux son maître, si cruel soit-il que son libérateur, car chaque esclave s'imagine très bien à la place de son maître, mais bien peu à la place d'un libérateur désintéressé.
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