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Critiques de Arina Tanemura (169)
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Full Moon, tome 1

Une autre relecture pour cette année avec Fullmoon Wo Sagashite. J’ai une relation toute particulière avec ce manga car il m’a permis de rencontrer une de mes plus chères amies, et c’est aussi grâce à lui que je me suis lancée dans le webdesign qui est mon métier maintenant. Donc, me relancer dans cette relecture était un peu à double tranchant. Et j’avoue que je me doutais que je n’aurais pas les mêmes émotions mais même si je ne suis pas aussi hypée, j’ai cette bienveillance vis-à-vis de l’histoire et des personnages qui ne change pas.



Dès le départ, nous savons que Fullmoon Wo Sagashite ne sera pas qu’une partie de plaisir. Notre jeune héroïne a un cancer et devrait mourir d’ici un an. Elle a perdu ses parents, sa grand-mère est vraiment très stricte, sans compter l’existence des shinigamis et l’univers de la musique qui est tout sauf tendre. Même si on a l’impression d’être dans un shojo du genre magical girl (de nombreux codes sont là), il y a clairement une part de drame qu’on ne peut pas occulter.



Et je crois que c’est ce qui fait que ma relecture n’a pas été aussi enthousiasmante que je l’aurais souhaité. Je n’arrive pas à trouver un certain équilibre. Je m’explique. Il y a beaucoup d’éléments tragiques : maladie, deuil, suicide, environnement toxique… et à côté de cela, on nage dans une certaine mignonnerie. Il y a un effet trop des deux côtés, qui aurait pu s’équilibrer mais qui au final manque de crédibilité, si je puis dire. Alors certes, le fait que Mitsuki soit adorable et toujours avec le sourire, l’apparence de peluches et les habits de nos Negi Ramen (d’ailleurs, on ne valide absolument pas le crop top de Takuto, non, vraiment pas !) permettent clairement d’alléger le tout, mais c’est un peu comme se forcer à sourire.



Mis à part cela, ma lecture a tout de même été très sympathique. Il y a la nostalgie, bien entendu, mais aussi le fait que l’univers est intéressant, tout comme l’approche d’Arina Tanemura. Elle essaye avant tout de nous faire comprendre qu’il est important de réaliser ses rêves et de garder espoir. Elle joue sur la dérision et l’humour, et il n’y a pas trop de pathos non plus, même si encore une fois, Mitsuki enchaîne quand même les drames. Les personnages sont rapidement présentés et on les cerne très bien, toutes les bases sont posées. Non vraiment pour un premier tome on ne s’ennuie pas une seconde et en plus, tout l’univers est exposé. On a encore pas mal de choses à découvrir mais je trouve le tout mené de façon très efficace.



Comme je me rappelle de pas mal de choses, je pense que j’appréhenderais de façon différentes les tomes suivants, mais pour moi, c’est plutôt une bonne chose. Je me dis que je serai capable de voir certaines choses qui ne m’auront pas forcément sauté aux yeux la première fois, et j’ai plutôt hâte.

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Full Moon, tome 4

Après les révélations du tome trois, il fallait s’attendre à du remue-ménage dans celui-ci, et c’est exactement ce que l’on a. Un tome intense où les douleurs de chacun s’expriment enfin pour le pire ou pour le meilleur.



La carrière de Fullmoon est encore mise de côté même si ici elle est un tremplin pour tout ce qui va suivre. Il y a toujours cette impression de too much, qui est accentuée par une des révélations concernant Meroko, mais on se prend au jeu tout de même, et les scènes s’enchaînent avec tellement d’émotion que l’on a du mal à s’y attarder.



Mitsuki apprend que ses amis sont au courant pour la mort d’Eichi, et c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase pour la jeune fille qui a contenu depuis si longtemps sa douleur. On la voit enfin s’exprimer vraiment et cela fait du bien, même s’il y a une vraie violence poussée par son désespoir. Mais c’était quelque chose qui devait sortir car Mitsuki ne pouvait pas continuer ainsi. Takuto se montre très présent et compréhensif, même si le jeune homme a un timing loin d’être parfait pour ce qui est de sa déclaration… Au moins, les choses sont dites maintenant.



Si Mitsuki peut espérer repartir sur un nouveau départ après cet épisode, Meroko, elle va faire l’inverse. C’est à son tour de se souvenir de son passé. La jeune femme est chamboulée pour beaucoup de raison, et une rencontre inattendue la pousse à se souvenir. Le Negi Ramen n’est pas sur la bonne pente et la suite va probablement être de moins en moins gai… Mais même si Meroko, elle aussi, réagit de façon violente, je pense que comme pour notre héroïne, elle avait besoin de cela. Ses sentiments sont trop embrouillés. Elle se rapproche d’Izumi, pas pour les bonnes raisons, mais il est pour l’instant l’allié dont elle a besoin.



C’est donc clairement le bazar… Une étape nécessaire, mais qui n’en reste pas moins douloureuse à voir. J’espère que la reconstruction de nos héros se fera avec un plus de douceur par la suite par contre. Difficile de rester de marbre devant des personnages aussi émouvants.

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Full Moon, tome 2

Un second tome que j'ai nettement plus apprécié. On avance doucement tout en continuant à glaner des informations sur les différents personnages. Le monde de la musique prend de plus en plus de place, et il y a un réel équilibre entre l'épée de Damoclès qui est au-dessus de la tête de Mitsuki et son rêve qui se poursuit.



Notre jeune héroïne poursuit donc sa toute jeune carrière. Les choses vont assez vite et le succès immédiat de Fullmoon à de quoi faire tourner les têtes. Mais la jeune femme vit son rêve et elle prend les événements comme ils viennent donnant le meilleur d'elle-même. Takuto et Meroko sont aussi là pour l'aider. Les deux shinigamis, bien qu'ils ne le doivent pas, lui portent assistance. Ils prennent sa place chez sa grand-mère, lui redonnent courage, l'accompagnent presque partout, la protègent... On sent que leur relation, bien que très récente, est déjà très solide. Vu que Mitsuki ne peut se confier à personne d'autre, ils sont une réelle échappatoire, et cela fait plaisir à voir. Surtout que l'on voit clairement ici que le milieu de la musique est sans pitié et qu'Izumi, nouveau shinigami à faire son apparition, est loin de partager l'envie d'aider notre héroïne. Mais encore une fois, elle garde le sourire, se montre très courageuse et continue d'aller de l'avant. Alors oui, certains diront que tout lui réussit quand même, mais on peut tout de même lui accorder ça vu ce qu'elle vit.



Question personnage, car au final, c'est ce qui est le plus important ici. Les romances sont très (trop) nombreuses. Elles n'étouffent pas l'histoire, fort heureusement, et on voit qu'elles ont tout de même leur importance ne serait-ce que vis-à-vis des relations et interactions entre les personnages. Takuto en pince pour Miki (oui, je sais "choking"). Amour à sens unique car la jeune femme est amoureuse d'Eichi, mais cela donne des scènes tendres, et cela embrouille clairement notre shinigami donnant ainsi lieu à des scènes drôles et mignonnes. Meroko pense aimer Takuto, et là par contre, c'est chiant. Je le trouvais déjà avant, mais c'est toujours le cas avec cette relecture. Elle en fait trop, et c'est sûrement voulu par Arina Tanemura pour ajouter un effet comique, mais... cela rend ridicule le personnage. A contrario quand on voit Meroko plus vulnérable, plus sérieuse, on voit tout le potentiel de la jeune femme, et ça, je suis totalement pour. Izumi aime Meroko, et là vous vous dites, quel bazar ! Oui, c'est un pentagone amoureux, du jamais vu... La manager de Mitsuki a visiblement une relation amoureuse toxique... Bref, côté romance on est servi. Et il y a quasiment de tout. Mais on reste dans un contexte de trop, petit souci que j'avais déjà soulevé pour le premier tome.



Un petit retour vis-à-vis d'Eichi. Je ne suis pas fan du personnage, je ne l'ai jamais été d'ailleurs, et ici, cela se confirme. Je trouve l'histoire "d'amour" entre Mitsuki et Eichi étrange et pas vraiment très saine. Déjà la différence d'âge, la "violence" des sentiments de Miki qui donne parfois l'impression de ne parvenir à vivre que grâce à Eichi et l'amour qu'elle lui porte. Ils se sont déclarés très jeunes aussi (sans compter la différence d'âge entre les deux). Beaucoup d'éléments qui font que je grince un peu des dents face à cette romance. Elle n'a rien de réelle pour moi, c'est plus un fantasme, une utopie, une idéalisation de l'autre et des sentiments.



Par contre, Izumi comme Madoka sont des personnages que je trouve très intéressant de part leurs "motivations" mais aussi tout le potentiel qu'ils apportent. Ce sont des challengers pour Mitsuki, mais pas dans un sens négatif. Ils vont, je pense, la pousser vers l'avant et aller de plus en plus loin, ce dont la jeune fille a besoin. Je me doute qu'ils deviendront des proches de notre jeune héroïne, c'est souvent le cas dans les shojos, mais sans être pour autant des amis trop "positifs". Ils ne manqueront pas de lui dire ce qu'ils pensent, et de la sortir de sa zone de confort. Donc, des présences bien venues.



Niveau graphisme, car je n'en ai pas parlé dans ma chronique du premier tome. Dans l'ensemble, j'aime beaucoup le style d'Arina Tanemura. Il est parfait pour le style shojo, mais globalement il y a parfois un côté trop linéaire, trop pointu, trop "coupant" par rapport à l'ambiance du manga. C'est quelque chose qui s'est affiné au fil des ans chez la mangaka, mais ici, c'est un "défaut" bien présent pour moi, que l'on retrouve énormément dans Kamikaze kaitou Jeanne d'ailleurs. Cela donne une dureté qui est un peu en décalage avec l'histoire.

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Full Moon, tome 7

Un dernier tome très court mais qui a le mérite de très bien conclure la saga et c’est au final tout ce qu’on lui demande. Une conclusion parfaite à souhait qui efface tous les drames que l’on a pu vivre juste avant et qui donne vraiment de l’espoir.



Mais avant cela, Arina Tanemura nous offre la grande réponse à la question que l’on se posait. Et on comprend aussi mieux l’implication de Sheldon et Mystia dans le manga. Vraiment, même si tout est allé très vite, on ne peut pas dire qu’il nous reste des questions, et c’est déjà énorme.



Mitsuki se retrouve donc face à Sheldon qui menace Izumi. Bien entendu, notre jeune héroïne fait toujours autant preuve de courage, et fait passer ses amis avant toute chose. Sa sincérité et sa bienveillance portent encore ses fruits. Elle se bat pour que les autres se voient sous un jour meilleur, et j’adore ça. J’apprécie aussi vraiment qu’Arina Tanemura ait développé les relations entre Miki, Meroko et Izumi. Fullmoon Wo Sagashite n’est pas seulement une romance, c’est aussi une histoire de secondes chances et d’amitiés. Et oui, il y a beaucoup de bons sentiments, mais ils sont maniés de façon à ce que le tout ne fasse pas trop fleur bleue.



La confrontation finale nous permet d’obtenir des réponses comme je l’indiquais plus tôt. Là encore, il y a une cohérence et je trouve très sympathique que la mangaka aille jusqu’au bout de cette partie là sans trop en faire un miracle. C’est Mitsuki qui se sauve elle-même en fin de compte si l’on y regarde bien, et c’est une très bonne idée ainsi qu’un très bon message. Le manga a beau parler de maladie, de suicide, de deuil, il est aussi plein d’espoir. Et c’est quelque chose qu’il ne faut pas perdre.



L’épilogue nous offre ensuite une fin à la bisounours comme je les aime parfois. On y retrouve tous les personnages que l’on a rencontré et la mangaka nous en dévoile assez sur chacun pour que l’on referme le manga en étant pleinement rassuré. C’est mignon tout plein, on ne va pas le nier, mais c’est aussi une bouffée d’oxygène et un petit rayon de soleil.



Fullmoon Wo Sagashite aura joué sur la carte du trop, mais l’assume totalement du début à la fin. Il n’en reste pas moins que les personnages sont adorables et attachants, et que les messages véhiculés sont importants. Une histoire aussi douce que dramatique, avec un peu d’humour mais surtout des héros au centre de tout. Je comprends vraiment pourquoi j’ai tant aimé ce manga lorsque j’étais plus jeune, et je ne regrette absolument pas cette relecture qui certes a souligné des défauts que je n’avais sûrement pas remarqués à l’époque, mais qui ne m’a pas fait moins aimé l’histoire de Mitsuki et Takuto.

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Full Moon, tome 5

Encore un très bon tome qui gagne de plus en plus en maturité. En soit, je trouve peut-être un peu dommage que Mitsuki soit si jeune car il y avait clairement de quoi travailler avec un personnage un peu plus âgé, mais je peux concevoir que le côté mignon aurait été moins sympathique si cela avait été le cas.



Le début du tome est une nouvelle fois riche en émotions. La confrontation entre Mitsuki et Meroko est plutôt tendue, mais les deux amies parviennent à mettre les choses à plat, et la réconciliation est d’autant plus mignonne à voir. On se rend compte d’ailleurs que nos héros se « sauvent » mutuellement et cela depuis le début sans vraiment s’en rendre compte.



Puis vient le tour d’Izumi. On découvre enfin dans quelles circonstances le jeune shinigami est mort… Et je crois que c’est probablement la plus triste… Le parallèle entre le petit chat perdu que Mitsuki tente de sauver et l’enfance d’Izumi est vraiment poignante. On ne peut pas retirer à Arina Tanemura le fait de savoir mettre des émotions dans ses dessins, ça non. Et je suis heureuse que Mitsuki ait été là pour Izumi. Il y a ce petit moment vers la fin, où il attrape juste un pan de sa robe pour la retenir qui veut dire tellement de choses… Je savais que le personnage était bien plus que ce qu’il voulait nous laisser voir mais… pffff… ce chapitre a été une petite claque.



Nous revenons ensuite à Fullmoon. La carrière de la jeune femme avait été mise de côté depuis plusieurs tomes, mais enfin, elle reprend. Pas dans des circonstances très gaies par contre. Mais là encore, même si trop de drames, tue le drame, c’est une facette du showbiz qui est importante à montrer. Depuis le départ Arina Tanemura nous montre combien chanter est merveilleux, surtout pour Mitsuki, mais elle casse complètement le côté glamour de l’idole aussi. Tout n’est pas rose dans ce milieu, et je trouve intéressant, surtout connaissant la culture nipponne d’exploiter aussi cela.



Moi qui avais un peu peur à un moment donné, je suis plus que rassurer par la tournure des événements. Les personnages sont toujours au centre de l’intrigue et c’est ce que je préfère.

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Full Moon, tome 6

Un tome clairement étrange sur pas mal de points mais qui a aussi le mérite de mettre en avant la partie plus fantaisie du manga. Tout s’enchaîne aussi très vite et les rebondissements sont très nombreux. De quoi dérouter un peu, même si dans le fond, Arina Tanemura exploite tous ses personnages en leur donnant une conclusion très souvent heureuse (avec tous les drames en court, c’était la moindre des choses).



Mais commençons par le début. Mitsuki et Takuto se rapprochent (ce que l’on attendait depuis le début). Les choses sont encore compliquées pour la jeune fille et toutes ses émotions font qu’elle finit par avoir un malaise. Elle est heureuse retrouvée à temps et emmener à l’hôpital. Et c’est là que les choses commencent à être un peu bizarre parce que PERSONNE ne trouve bizarre que Miki et Fullmoon ne sont qu’une seule et même personne. Mais pourquoi pas. Miki va devoir faire des choix maintenant que son secret est éventé et la suite des événements dépendra de sa décision.



J’avoue que cette première partie part un peu dans tous les sens. J’ai eu l’impression d’être une girouette avec beaucoup d’éléments à prendre en compte comme la relation entre Oji et Oshige, la grand-mère de Miki qui change du tout au tout, Izumi qui revient mais pas dans son état normal…



Et vient l’enlèvement. Franchement, j’ai trouvé que cela sortait un peu de nulle part. Que les shinigamis et surtout les grands patrons de nos héros s’intéressent à Mitsuki… Oui, d’accord, mais elle ne doit pas être la seule humaine dans sa situation (même si d’accord, sa situation est vraiment très spéciale). Du coup, cet intérêt un peu soudain tombe un peu comme un cheveu sur la soupe pour moi. Cela nous permet certes d’en découvrir plus, de réconcilier Takuto et Meroko mais… d’où est-ce que ça sort ? Surtout qu’il y a un côté un peu sombre et violent derrière tout cela qui détonne un peu avec le manga.



Clairement pour moi, c’est un peu une façon de « sublimer » ses héros alors que cela n’était pas nécessaire. Mais pourquoi pas…



La fin du tome est consacrée à Madoka, et par contre, j’ai vraiment apprécié que ce personnage soit mis en avant et surtout de façon positive. Elle le mérite même si elle n’a pas toujours été très tendre avec Mitsuki.

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Full Moon, tome 3

Le tome des révélations, c’est le moins que l’on puisse dire. Et à la vitesse où va le manga, je me demande bien ce qu’il va se passer par la suite, car il reste tout de même encore quatre tomes, et je ne me souviens plus trop ce qu’il se passe… il reste à découvrir le passé de Meroko et d’Izumi, le problème Eichi à résoudre… mais quand même (oui je suis dubitative !).



La carrière de Fullmoon est un peu mise de côté pour ce tome trois donc. L’arrivée de Wakaouji-sensei, en tant que producteur, entraîne pas mal de choses si bien que l’on se consacre aux personnages. On passera outre le fait que le médecin de Mitsuki est aussi producteur (pourquoi pas, mais c’est quand même assez gros !) et nous allons plutôt nous attarder sur le fait que Oji est non seulement un ancien musicien, mais aussi le meilleur ami du père de Miki. Et on en apprend bien plus par la suite. De quoi donner un peu le tournis, surtout quand on voit les nombreuses relations qui existent entre nos différents héros.



Certes, Oji est un allié de poids, même si notre héroïne fait en sorte qu’il ne croit pas qu’elle est Mitsuki. Mais… je retrouve cette sensation de « trop » du premier tome, et c’est un peu dommage. Alors, oui bien entendu il y a des liens qui se tissent et on comprend beaucoup plus de choses, mais avec toutes les révélations que l’on découvre… cela passe, je ne dis pas le contraire, et on y voit un jeu du destin… mais… c’est too much.



Le passé de Takuto nous est révélé par la suite. Là encore, cela nous permet de mieux appréhender certaines choses. Et le voir si fragile, car les shinigamis ne sont pas censés se souvenir de leur passé, permet aussi au quatuor de se serrer encore plus les coudes, donnant lieu à des scènes très mignonnes et pleine d’émotions. Et j’adore ce qu’Arina Tanemura fait avec ses personnages. On sent vraiment leur douleur et leurs espoirs. Meroko et Mitsuki se rapprochent encore plus, et même si les trois shinigamis veulent aller au bout de leur mission, on sent aussi qu’ils tiennent à leur jeune protégée.



Deuxième grosse révélation : le sort d’Eichi. Alors, on s’en doutait plus ou moins, il y avait des indices, et cela accentue encore cette impression « malsaine » vis-à-vis de la relation entre Eichi et Mitsuki que l’on peut ressentir depuis le début. Il y a cependant un côté très intéressant qui se développe, et on voit le monde de l’au-delà prendre de plus en plus de place dans l’histoire, de quoi élargir l’univers et surtout mieux comprendre cette facette-là.



Le fait aussi que l’on découvre que Mitsuki sait apporte un poids supplémentaire au côté dramatique de la série. On appréhende mieux ses sentiments, l’exacerbation de son amour, mais aussi sa facilité à se cacher derrière son sourire. Elle a l’habitude depuis des années de faire cela. C’est déchirant, mais on comprend aussi mieux sa maturité.



Un tome donc très intéressant, je ne le renie absolument pas, mais j’avoue qu’un peu plus de mesure serait appréciée. Le manga ne se veut pas joyeux mais il y a un acharnement envers Mitsuki qui pèse vraiment sur la lecture.

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Princesse Sakura, tome 1

Fan depuis plusieurs années d'Arina Tanemura, je me suis replongée dans Sakura Hime Kaden (de son vrai nom), suite à l'offre de Glénat pour rendre cette période de confinement plus agréable. Je compte bien finir la saga pour le coup, cette fois-ci.



L'histoire de "Princesse Sakura" ne laisse pas trop de suspens qu'en au pitch car comme l'indique le nom du manga, nous allons suivre la vie d'une princesse, nommée Sakura. Orpheline, cette dernière se voit forcée de se marier avec un prince qui lui est parfaitement inconnu. Jusque là, rien de bien original ! Sauf que notre héroïne est la petite fille de la Princesse de la Lune et donc une pourfendeuse de démons !



Je tiens tout d'abord à vous informer que ce manga ne déroge pas aux thèmes habituellement traités par l'auteur. On retrouve une nouvelle fois un univers naïf et bourré de bonnes intentions à l'image de notre héroïne, Sakura. C'est un peu lassant en quelque sorte car il n'y a pas vraiment de surprise en soit dans ce manga. On se doute à peu près de ce qu'il va se passer (surtout si vous avez déjà lu, comme moi, les précédentes histoires de l'auteur). Mais en même, il est plaisant de lire une aventure romanesque douce et fleur bleue.



Nous retrouvons ici le côté Magical Girl que l'on avait pu voir dans Fullmoon ou bien Kamikaze Kaitou Jeanne (manga inédit en France). A savoir que notre princesse se transforme pour pouvoir vaincre les démons qui pullulent dans son pays. le côté anonyme de l'héroïne n'est pas utilisé, cependant, elle doit bien faire appel à un talisman (ici le katana de sa grand-mère) pour se transformer.



Les événements se succèdent assez rapidement, ce qui ne laisse pas aux lecteurs une seconde pour s'ennuyer et à vrai dire le fait que tout aille aussi vite est un bon point. Je pense que si l'histoire avait mis plus de temps à se dérouler, beaucoup de lecteur aurait laissé tomber ce manga. On retrouve aussi beaucoup de touche d'humour ce qui permet de contrebalancer avec le côté dramatique de certaines situations. Un très bon équilibre pour ma part.



Je n'ai mis que trois étoiles car même si j'aime beaucoup le travail d'Arina Tanemura, j'ai trouvé ce premier tome un peu brouillon. J'attends cependant avec impatience la suite car j'ai réellement envie de savoir comment Sakura va évoluer et trouver sa place dans son monde.
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The art of Arina Tanemura : Full Moon

Attention si vous vous procurez cet artbook, il n'est pas à cent pourcent consacré à Fullmoon Wo Sagashite comme pourrait le faire penser la couverture. Ce sont bien des travaux d'Arina Tanemura que l'on découvre même si sa série phare à une très belle part ici, comptons les trois quart de l'ouvrage.



De nouveau en version japonaise pour moi, même si nous avons entre les mains un très bel objet, je trouve la mise en page beaucoup moins aboutie que celui consacré à Shinshi Doulei Cross. Les explications des illustrations ne sont pas mises à la fin (comme c'est le cas très souvent) mais le long des images. C'est assez étrange comme choix. Les images sont aussi disposées de façon parfois très archaïque. Pas énormément de pleines pages, alors que certains dessins le mériteraient cent fois, des collages approximatif et donc une perte de mise en valeur... J'ai eu plaisir à le feuilleter mais j'avoue que l'ensemble gêne un peu.



Il est cependant plaisant de voir des illustrations des one-shot ou des séries plus anciennes de la mangaka. Déjà pour prendre conscience de son évolution de style, mais aussi pour voir des séries moins connues.



Malgré ses défauts, il reste un artbook qui mérite de se retrouver dans la bibliothèque des fans de la mangaka, d'autant plus que la couverture est l'une des illustrations que je préfère de l'auteur.

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Princesse Sakura, tome 2

L'histoire avance assez vite pour un deuxième tome. Je me dis que la série sera assez courte si cela continue comme cela. Ce n'est pas forcément pour me déplaire car au vu des autres séries de Tanemura sensei, les plus courtes sont souvent les meilleures. Oui, je garde un petit goût amer de Shinshi Doumei Cross. J'avais trouvé la fin bâclée et un peu trop naïve. Je ne dirais pas que Princesse Sakura l'est moins, bien au contraire, mais il y a une différence entre la naïveté et le nian-niantise !



Concernant ce tome deux, même si les choses vont assez vite, cela n'est pas trop perturbant en soi. Il y a beaucoup d'informations à assimiler et les prochains tomes seront sans doute dans la même veine, mais la compréhension globale de l'histoire n'en souffre pas. Il est vrai qu'on reste sur une trame assez classique pour Arina Tanemura et même si on est assez loin de la "magical girl" habituelle, il n'en reste pas moins que les codes du genre sont toujours bel et bien là. Je trouve d'ailleurs beaucoup de ressemblances avec la série Sailor Moon. Je ne sais pas si cela va continuer ainsi dans les prochains tomes, mais ce n'est pas forcément pour me déplaire vu que j'adore cette série.



Concernant notre héroïne, Sakura évolue petit à petit. Elle reste très naïve et on a du mal à oublier qu'elle est toute jeune (14 ans si mes souvenirs sont bons) car elle manque très souvent de maturité. Cela pourrait devenir agaçant à la longue, mais encore une fois, avec Arina Tanemura, c'est un schéma classique. J'avoue cependant que cela nous permet d'avoir des passages assez drôles de temps en temps.



Maintenant, je me demande qui est l'inconnu que l'on voit à la fin du tome. II semble connaître Sakura, alors qu'elle non. C'est un point assez intrigant pour pousser à lire le tome suivant ! J'espère que l'on aura droit à une bonne surprise, car un peu de piment ne ferait pas de mal.
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Princesse Sakura, tome 6

Ce tome six n'est pas le plus palpitant de la série Princesse Sakura. Il faut dire qu'il est consacré à près de 90% au passé d'un des personnages principaux. Et alors que nous sommes en plein combats entre les humains et les gens de la lune, cela casse pas mal le rythme. Je sais que les tomes précédents nous dévoilaient aussi le passé des protagonistes, mais il m'avait semblé que le traitement était moins exclusif à ce moment-là. C'est un procédé pour le coup assez étrange.



Le début du tome est assez intéressant, car il nous donne une fin très prometteuse du combat entre Shuri et Kohaku. C'est sûrement le combat qui permet de soulager le plus de protagonistes et qui, je l'espère, conduira à des événements un peu plus heureux. Il faut dire que depuis la découverte de Enju, les drames se succèdent et n'en finissent pas. Cela bien entendu amène un aspect très dramatique, et donc moins naïf dans le traitement de l'histoire, mais on a l'impression aussi d'être en apnée.



La suite, et malgré tout, essentielle et je ne pense pas qu'il aurait été bénéfique de nous faire découvrir le passé d'Asagari plus tôt. Il aurait peut-être mieux valu raccourcir ce récit, et à la place de nous mettre 3 chapitres bonus sans rapport avec la série, poursuivre le combat et les révélations liées au présent. Je suis quand même heureuse que le mystère entourant Asagari soit levé. Je ne m'attendais pas du tout à cela, et je dois dire qu'Arina Tanemura n'a pas été tendre avec son personnage. Je trouve même assez cruel la façon dont Asagari a été malmenée par la vie. Reste à voir si par la suite, l'auteur sera un peu plus clémente avec elle ou bien si elle restera sur sa position et offrira un avenir tragique à ce personnage pourtant si attachant.
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Princesse Sakura, tome 5

Beaucoup de révélations dans ce tome. J'aurais même pu mettre quatre étoiles car je l'ai trouvé meilleur que les précédents, mais le fait de mettre une histoire "bonus" à la fin et qui accapare près d'un tiers du volume... Je trouve cela moyen. Je n'ai jamais été très fan de ce genre d'histoires, surtout quand elles ne nous apprennent rien sur l'intrigue même du manga et qu'elles concernent d'autres personnages. Je l'ai survolé sans plus, histoire de voir tout de même de quoi cela parlait mais j'aurais préféré voir qu'Arina Tanemura continue la trame concernant Kohaku et Shuri et ainsi la faire durer plus longtemps.



Le tome avait commencé de façon assez étrange. J'ai été un peu perdue par les premières pages car il n'était pas évident de comprendre où se déroulait l'histoire vu qu'une sur deux nous montrait une situation différente. Au niveau de la narration, c'est loin d'être l'idée du siècle, mais heureusement, les choses deviennent plus lipides très rapidement. Le combat de Maï finit et au lieu de nous éclairer un peu plus, un nouveau "mystère" apparaît. L'un des personnages que l'on connaît depuis le début se trouve être autre chose. Intriguant, surtout que l'histoire devenait assez limpide et qu'on ne s'attendait pas vraiment à d'autres grandes révélations. J'attends donc de voir ce qu'il adviendra de ce personnage et de son secret. J'espère juste que l'on n'aura pas droit à une explication trop simplette, car finalement, en repensant au tout début de l'histoire, ce personnage pourrait bien être la clé à certaines questions.



Le reste du tome est consacré à Kohaku, Hayate et un troisième jeune ninja qui était leur ami d'enfance, Shuri. Ce dernier est l'un des sbires de Enju. Il est maintenant clair que chacune des marionnettes du grand frère de Sakura a un lien avec nos héros. Ce n'est donc pas une surprise. Cet événement n'en reste pas moins très intéressant. D'une part parce qu'on en apprend un peu plus sur Kohaku, Hayate et Aoba (sur leur enfance notamment), mais aussi sur leur façon d'être. Le lourd secret que porte Shuri rend le combat triste et dramatique, et même si Arina Tanemura a l'habitude de donner une fin plus ou moins heureuse à ses histoires, il n'en reste pas moins que l'on peut douter de l'issue de cet affrontement. J'ai beaucoup aimé ce passage d'ailleurs, bien plus que le combat précédent que je trouvais un peu superficiel dans le fond. Celui-là est plus sombre, plus intéressant. Il a un sens réel en somme.



Ce tome, donc, comme je l'avais dit au début, remonte vraiment le niveau de l'histoire de Princesse Sakura. J'espère que la suite suivra, car finalement, je rechigne un peu à continuer la série. Je croise donc les doigts pour la suite.
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The art of Arina Tanemura : The Gentlemen's..

Un autre artbook que j'ai en version japonaise et je dois dire qu'il fait partie de mes préférés. Déjà parce que j'aime beaucoup la série mais aussi parce que le coup de crayon de Arina Tanemura s'est beaucoup plus affiné avec Shinshi Doumei Cross. C'est un réel plaisir de parcourir toutes les illustrations, qui sont en très grande partie en pleine page.



L'objet en lui-même est fidèle aux publications japonaises : grand format, papier de qualité, impression nickel, mise en valeur des dessins.



Les tons pastels souvent utilisés donnent aussi à l'ouvrage une atmosphère douce et apaisante, une ambiance tout à fait raccord avec le shojo. On notera aussi la présence quasi inexistante des chibis ou dessins sur fond blanc qui ne sont pas pour moi les plus intéressants. Un très bon point donc.



Si vous êtes fan de la mangaka ou de la série, vous pouvez l'acheter les yeux fermés.

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The Gentlemen's Alliance Cross, tome 1

C’est un premier tome assez étrange dans le sens où on a l’impression que les intrigues vont de tous les côtés à la fois et on a un peu de mal à suivre tout ce qu’il se passe. La présentation des personnages est assez courte en elle-même, il faut dire que nous avons, en plus des cinq protagonistes principaux, pas mal d’autres personnages qui nous sont présentés. On ne s’y perd pas trop pour autant. Les caractères bien trempés de nos cinq héros sont tout de suite mis en avant, et cela nous laisse présager pas mal d’actions. Sans compter que l’histoire se déroule dans un lycée où les enfants des élites du pays se croisent. Drames et intrigues ne peuvent être qu’au rendez-vous pour la suite.



Arina Tanemura nous offre ici une héroïne peu ordinaire. Venant d’une famille riche et influente, elle a été adoptée pour une raison qui nous échappe encore. Ancienne délinquante, elle a aujourd’hui tournée la page de cette partie sombre de son enfance, et nous avons maintenant à faire à une jeune femme souriante et pleine d’énergie. Les différents drames de son passé ont laissé des marques, bien entendu, mais la mangaka nous offre un personnage fort qui va de l’avant malgré ses blessures. En clair, l’héroïne type d’Arina Tanemura.



Et bien entendu, si vous êtes fan de la mangaka, vous savez que la romance n’est pas très loin. Shizumasa, l’amour « secret » de Haine entre en scène très rapidement mais pas forcément sous son meilleur jour. Difficile de cerner ce garçon au caractère très changeant. Mais Haine n’a d’yeux que pour lui. Notre jeune héroïne n’est sans doute pas au bout de ses peines…



Un premier tome, donc, un petit peu brouillon en soit, mais qui a pas mal de potentiel. A voir dans les prochains tomes ce que les intrigues nous révèleront.
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The Gentlemen's Alliance Cross, tome 7

C’est le tome des complications et des histoires d’amour. En même temps dans cette série, l’un ne va pas sans l’autre, mais j’avoue que ce tome est assez « prise de tête ». Pas dans le mauvais sens du terme, mais nos héros se compliquent décidément trop la vie, alors qu’ils pourraient : un, écouter leur cœur ou pour être moins poétique suivre leur instinct, et deux COMMUNIQUER ‼ A croire que cette notion est décidément bien difficile à intégrer (autant dans le fictionnel que dans la vraie vie vous allez me dire…). Enfin passons.



Haine est donc toute chamboulée car son cœur balance entre nos jumeaux. Le problème étant qu’elle n’est pas elle-même capable de comprendre que l’amour qu’elle porte à Shizumasa n’est qu’une sorte de fantasme de son enfance. Elle n’aime pas le garçon, elle aime l’image qu’elle a de lui : son sauveur. Hors, on ne peut pas aimer qu’une image, elle ne connais pas Shizu, mais elle persiste à se persuader qu’elle est amoureuse de lui… C’est compréhensible, bien entendu, mais en tant que lecteur, c’est un peu énervant. Nous la voyons depuis le début évoluer autour de Takanari et il est plus que clair qu’elle est amoureuse de lui. Même si cet amour peut-être un peu faussé par le fait qu’elle croyait qu’il était Shizu. Cependant, elle a appris à la connaître et depuis la révélation, le garçon n’a pas changé, seul son prénom l’a fait. L’auteur tente donc de nous expliquer et de donner une solution à ce « problème » dans ce tome sans pour autant satisfaire le lecteur.



Alors oui, c’est compliqué. Mais on espère grandement que notre héroïne arrivera à se dépêtrer de tout ça. Arina Tanemura commence à nous le faire transparaître dans ce tome mais nous sommes encore loin d’un aboutissement clair et net.



Là où les choses se compliquent, c’est avec Ushio. J’avoue avoir été plus qu’énervée par son comportement égoïste. Car pour moi, c’est juste le comportement d’une enfant gâtée. Alors oui, je peux comprendre qu’elle est peur de perdre Haine, mais enfin quoi… Sans compter que notre héroïne fait passer ses amis avant tout… Eh bien, autant vous dire que les complications vont bon train. Je ne pense cependant pas que cela va durer bien longtemps.



La lecture du tome est agréable, mais j’avoue que les tentatives « ratées » de la mangaka à mettre des bâtons dans les roues de ses deux héros est un peu redondant. Si encore, elles étaient un peu « plausibles » pourquoi pas, mais à ce niveau-là c’est un peu de l’acharnement. En même temps, il semble que ce soit le mantra des shojo.
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Princesse Sakura, tome 4

Un tome quatre plutôt chouette, contre toute attente. Plus sérieux que les précédents, plus profond aussi et ceci en particulier grâce aux nouveaux personnages que l'on découvre. J'avais un peu peur pour la suite de l'histoire, je dois bien l'avouer, car introduire cinq nouveaux personnages d'un coup était un peu risqué. Mais Arina Tanemura s'en sort très bien. On ne les voit d'ailleurs pas tous ce qui est un bon point. On sait qu'ils existent et qu'ils auront une place dans l'histoire, mais la mangaka ne se focalise que sur certains, ce qui rend le tome moins lourd. J'ai donc hâte de lire le tome cinq pour en découvrir un peu plus la prochaine fois.



Par contre, un point qui me fait un peu tiquer, c'est qu'Arina Tanemura a toujours le chic pour rendre ses « méchants » gentils. Je m'explique. Quel que soit le méchant que rencontre nos héros (ayant un rôle important dans l'histoire, car ceux ayant un second rôle n'ont souvent aucune excuse), ils ont toujours des raisons qui font qu'ils soient devenus ainsi et les héros arrivent aussi toujours à les faire basculer du bon côté et à leur pardonner. Je sais que ce genre de revirement est assez naïf en soi, mais c'est le genre qu'affectionne Tanemura sensei. Donc quand on aime l'auteur, on sait à quoi s'en tenir. Je trouve ce procédé un peu facile, même pour un shojo cependant.



On découvre aussi le passé de deux personnages. C'est quelque chose que j'ai toujours apprécié, peu importe l'importance du protagoniste dans l'histoire. Il est plus facile ensuite de comprendre les actions et l'attitude d'une personne, et donc de s'attacher à elle (ou pas selon les cas).



Je suis aussi intriguée par une chose. Il semble que les « habitants » de la lune mis à part Rurijo sont tous connus de nos héros. Coïncidence ou pas ? Je ne saurais le dire mais cela présage sans nul doute d'intéressants passages pour les prochains tomes ainsi que de nombreux rebondissements.
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The Gentlemen's Alliance Cross, Tome 2

Un second tome plus posé. Il se passe toujours autant de choses mais on entre plus en profondeur dans les intrigues et on apprend aussi à mieux connaître les différents personnages. Ce tome nous offre d’ailleurs pas mal de révélations, dont certaines plutôt inattendues. On retrouve aussi le même équilibre entre humour et drame ce qui permet d’alléger la lecture à certains moments. Ce qui est plaisant car plusieurs de nos héros sont malmenés tout au long du tome. Haine, bien entendu, est la première visée. Entre son changement de statut et sa mise en avant au lycée, le moindre de ses secrets sont mis à nus. Heureusement, Haine peut compter sur Ushio, dont l’amitié est sans borne, voire un peu extrême. De toute façon, j’ai l’impression que le manga navigue avec des personnages dont les caractères poussés aux extrêmes ! Mais pour l’instant cela fonctionne.



J’apprécie de plus en plus le personnage de Maora, d’ailleurs. Malgré ses excentricités, elle est celle qui est la plus stable à mon goût. J’aime aussi beaucoup son rôle de « tampon » entre les différents membres du conseil. Elle est celle qui détend l’atmosphère et qui essaye de maintenir tout le monde soudé. J’ai hâte d’en découvrir plus sur elle.



Les deux derniers chapitres sont très appréciables, car ils nous révèlent un lourd secret qui change beaucoup de choses (et qui explique aussi certains éléments étranges) mais aussi le passé de Haine. Son adoption, son ancienne famille, ses changements… Beaucoup de choses pour une si jeune fille qui sont très cruelles. On en vient à se dire qu’au fond son adoption dans une famille aimante est une bonne chose même si cela n’effacera pas les traumatismes qu’elle a subi.
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Princesse Sakura, tome 3

Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'on n'a pas vraiment le temps de s'ennuyer avec cette série. Si les informations arrivent en flux continu, l'action en est de même. A y réfléchir, cela pourrait être un point négatif car donner trop de réponses dès le début et ne pas laisser de répit au lecteur peut s'avérer "dangereux". Cependant, l'histoire ne donne pas l'impression d'être bâclée et le fil conducteur est respecté et encore une fois.



Nous oscillons entre les passages d'humour, de tendresse et de drame, donnant à ce tome trois une très bonne dynamique. Les deux parties de ce volume ont d'ailleurs chacune leur intérêt. J'ai beaucoup aimé les retrouvailles des trois amis d'enfance, notamment : Hayate, Kohaku et Aoba. Le prince perd de sa froideur et devient un jeune homme comme les autres. Il est ainsi plus facile de s'attacher à lui. On sent tout de suite que le poids des responsabilités qui l'étouffe la plupart du temps s'envole facilement avec ses deux compères auprès de lui. C'est une facette très intéressante de lui. Tout comme sa relation avec son oncle. J'ai l'impression de retrouver Takuto et Izumi de la série Fullmoon. Et ce n'est pas pour me déplaire. Surtout que Fuji cache bien son jeu. Derrière son côté "je m'en foutiste", il est loin d'être un simple coureur de jupons et je pense et j'espère qu'il sera un allié de poids dans l'avenir.



En parlant d'avenir d'ailleurs, on apprend enfin qui est Enju et c'est la révélation de ce tome. J'en arrive de plus en plus à haïr l'Empereur alors que d'un point de vue technique, c'est Enju l'ennemi. Mais il est si facile de comprendre d'où lui vient cette haine, qu'il est aisé de lui pardonner ces gestes comme le fait Sakura. L'Empereur, lui, au contraire, n'a aucune excuse mis à part vouloir plus de pouvoir. Il n'est pas très présent pour l'instant, mais j'espère sincèrement qu'il se fera remettre à sa place par Sakura, car il est son ennemi principal à mon goût.



Même si ce tome est plus intéressant, le côté naïf global de l'histoire n'arrive pas à disparaître. Le design d'Arina Tanemura ne se prête pas réellement à un univers plus seinen, il est vrai. Mais il y a déjà plus de maturité.
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The Gentlemen's Alliance Cross, tome 4

Les histoires sont plus qu’à l’honneur dans ce tome quatre. Et c’est le moins que l’on puisse dire. Je crois qu’à la fin de ce tome, on peut dire que tous les personnages sont « en couple » ou du moins, nous avons une très bonne idée de qui finira avec qui. Nous sommes dans un shojo, donc c’est tout à fait normal, mais j’avoue qu’autant de romance dans un seul tome, cela fait beaucoup.



Après, bien entendu, rien n’est facile pour personne. Maguri est totalement aveugle vis-à-vis de Maora. Kazume ne se rend pas compte qu’il apprécie réellement Komaki. Ushio et le médecin de Shizumasa sont en plein jeu du « je t’aime, moi non plus », et alors si on commence à aborder le sujet Haine et les jumeaux… Oula ! Mais on ne se plaint pas non plus, car si tout était facile, il n’y aurait plus beaucoup d’intérêt à toutes ces histoires. Les premières que j’ai citées sont d’ailleurs attendrissantes, chacune à leur façon. J’ai donc hâte de les voir évoluer. Celle de nos personnages principaux… est très malsaine. Le pire étant que Shizumasa veut faire du mal à son frère en reprenant sa place à l’école et en continuant à flirter ouvertement avec Haine. Mais il blesse Haine par la même occasion, et j’ai beaucoup de mal avec ce comportement. C’est un personnage très détestable. Il a ses raisons, je n’en doute pas, mais… en tant que spectateur c’est assez dur à regarder.



J’ai par contre beaucoup aimé le fait que Maguri et Haine soient devenus de vrais amis. On a pu voir avec les quatre tomes comment leur relation a évolué, et j’adore les voir tous les deux se soutenir. C’est vraiment un plus, car tous nos héros ont l’air d’être tellement seuls au final, et de les voir créer des relations solides les uns avec les autres est très appréciables.



Un petit coup de cœur pour les chapitres finaux qui nous offrent les différents rencontres entre certains de nos personnages préférés, et qui expliquent par la même occasion les relations que nous voyant grandir depuis le début.
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The Gentlemen's Alliance Cross, Tome 3

J’ai beaucoup aimé ce tome. Et c’est sûrement en grande partie dû au fait que la moitié du tome se passe loin de l’école, loin des adultes manipulateurs, et que nous retrouvons seulement nos jeunes héros ensemble, à passer du bon temps.



La première partie du tome est un peu moins « rose ». On découvre la première rencontre entre Shizumasa et Haine, et les conséquences de cette dernière. Elle a vraiment chamboulé la vie de Haine à de très nombreux niveaux. Et en un sens, l’amour inconditionnel qu’elle ressent pour le jeune homme se comprend aisément, même si cet amour est aveugle et très naïf. Le problème étant que c’est le frère jumeau de Shizumasa dont Haine « tombe » amoureuse réellement. Pour moi, son premier amour n’est pas vraiment réel. Elle est amoureuse d’un sauveur, d’une image, qui comme nous le découvrons est fausse. Le vrai Shizumasa est loin d’être le jeune homme idéalisé par Haine. C’est dur pour le lecteur, car on se doute qu’un drame va forcément se produire à cause de cette situation, mais j’espère qu’elle réalisera que c’est le frère de son premier amour qui est vraiment fait pour elle, malgré les mensonges et les manipulations.



La seconde partie est celle que j’ai le plus apprécié. Nos héros se retrouvent pour des vacances près de la mer, et nous rencontrons aussi le petit frère et la sœur de Haine. Les scènes sont très touchantes, et c’est un réel plaisir de découvrir ces deux nouveaux personnages. Komaki ressemble beaucoup à Haine au niveau du caractère, même si je dirais qu’elle est plus directe, plus rentre dedans. L’amour qu’elle porte à sa sœur est adorable et on se rend compte que le drame d’Haine a fait beaucoup de victime. Tachibana, son petit frère, ne l’a jamais rencontré… A se demander quel père peut infliger cela à ses enfants… Le petit garçon est très intelligent pour son âge et il a un franc parlé qui est quelque fois un peu rude, mais il n’en reste pas moins un personnage très touchant. J’espère que l’on reverra ces deux-là souvent, car je les apprécie beaucoup et ils méritent de pouvoir avoir une relation plus importante avec leur sœur aînée.



Nous n’avançons donc pas trop dans les intrigues, même si nous en apprenons pas mal sur les deux personnages principaux, mais c’est tout de même un très bon tome à mon goût.
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