Baptiste Beaulieu

Jolie histoire(s) d'amour qui traverse(nt) le temps avec le filtre du coeur, estompant les horreurs de la guerre sans en empêcher les drames et malheurs.

L'amour filial, délicat, fragile et pudique, est magnifié entre plusieurs générations.

Cela me rappelle le film La Vie est belle de Roberto Benigni, qui m'avait tiré des larmes.

Mais ce n'est définitivement pas la réalité. J'ai regretté un côté un peu trop naïf, vraiment trop "pas vrai". Même si avec mon coeur de bisounours/midinette, j'aurais eu envie d'y croire.



Je suis aussi restée un peu sur ma faim, le titre promettant un nombre...assez considérable d'histoires d'amour qui finalement s'avère un peu exagéré...



Et puis au vu des avis dithyrambiques, je m'attendais à un monument. Donc je suis un peu déçue. Cela n'enlève rien à la lecture qui est fluide, agréable et bien rythmée.



Alors, faut-il le lire ? Oui. Si vous avez un coeur de bisounours/midinette. Je précise que ce n'est absolument pas un défaut d'après moi, juste une caractéristique. Et puis l'auteur ayant tout l'air d'une belle personne, je tenterai un autre roman, car les gens qui ont un cœur gros comme ça, il ne faut pas les laisser tomber.

J'écoute avec grand plaisir "Alors voilà" de Baptiste Beaulieu sur France Inter. Par conséquent, j'ai beaucoup apprécié la lecture de cette BD. J'avais l'impression d'entendre sa voix. Je l'ai trouvée très touchante. Je sens tellement d'humanité dans la manière dont il évoque ses patients, sa vocation de soignant. Quant à la maman qui attend désespérément la venue de son fils, j'en avais les larmes aux yeux. J'ai également été sous le charme des dessins. Bref, j'ai été conquise.

Ce livre, je l’attendais. Terriblement. J’attendais la sortie poche pour des raisons pratiques, ayant les autres de l’auteur dans ce format là.



Ce livre, je l’ai vu tourner si souvent, pendant des mois et des mois. Ma curiosité ayant besoin d’être satisfaite après autant de retours intrigants, il était important que je n’attende pas des mois pour m’y mettre.



Baptiste Beaulieu est un excellent conteur, un de ceux qui en quelques mots fait surgir des émotions diverses et variées. Sa plume n’est probablement pas sans défaut, ni même unanime mais chaque fois que je lis ce monsieur, quelque chose se passe.



Des mots bouleversants, des mots apaisants, des mots et encore des mots mais alignés efficacement.



Il me paraît impossible de rester indifférent en lisant ses textes, et encore moins celui-ci, pour une première raison évidente : peut-être n’avons-nous pas connu la guerre mais ses ravages parviennent à résonner encore dans le cœur de certains. Il subsiste toujours une voix intérieure pour dire que c’est arrivé, que ça arrive encore. Effrayant.



Ici, c’est l’histoire de Jean, qui part sur les traces de son grand-père (Moïse) décédé, parce que ce dernier a caché un secret toute sa vie. Le père de Jean a trouvé des carnets sur lesquels Moïse écrivait des lettres adressées à une mystérieuse Anne-Lise.



Des jeunes années de Moïse, nous en apprenons quelques bribes. Des horreurs de la guerre, nous en apprenons beaucoup. Le tout se mêle aux mystères entourant Anne-Lise.



Mais Baptiste Beaulieu voulait aussi parler d’amour, de celui qui se tait, de celui qui hurle, de celui qui se cache, de celui qui s’étale,… De cet amour filial aux élans amoureux, de parents, d’enfants, d’hommes, de femmes, de ces mille visages… De ces silences qui crient plus fort que tout, des manifestations d’affection qu’il est nécessaire d’interpréter pour comprendre tout l’amour qu’elles contiennent.



Faut-il avoir tout vu pour devenir sage ? Faut-il côtoyer la misère et la mort pour devenir profondément humain ?



L’histoire de Moïse n’est pas un cas isolé, c’est probablement le plus triste. Combien de Moïse ont vécu dans l’incertitude ? Et combien d’hommes se sont condamnés à n’être plus que de la pierre qui laisse rien transparaître ? Des blessures invisibles mais indélébiles.



Je suis certainement à côté de la plaque avec ce retour mais c’est le seul possible pour moi.



Vous aimez les récits de vie ? La guerre ? L’amour ? Les évolutions familiales ? Alors lisez ce livre parce que rien ne saurait être meilleur que de réunir des personnes qui se manquent ou se sont manqués.

Un livre tout simplement poignant.



Dans ce livre, Baptiste Beaulieu nous livre une partie de sa vie. Il retrace l'histoire de son grand-père à partir de lettres qu'il a retrouvé après sa mort.



Une histoire magnifique qui nous plonge à la fois dans une période difficile de guerre, mais aussi dans l'époque actuel où nous suivons Jean, le petit-fils, qui recherche la vérité sur son histoire familiale.



Une histoire qui nous tire les larmes, mais qui nous donne aussi de l'espoir. Et on ne peut qu'être sous le charme d'une telle histoire. Une histoire qui, au final, est bien triste, mais qui nous donne le sourire, puisque tellement belle.



Tout ce que j'ai réussi à penser en refermant ce livre c'est "pourvu qu'ils arrivent à la retrouver".



Un livre qui mérite vraiment d'être lu. Plus qu'une simple histoire, il s'agit d'une véritable bouteille à la mer qui est lancée ici.

Le titre avait quelque chose d'à la fois poétique et repoussant, une possibilité de romance niaise et banale, qui m'avait fait passer mon chemin au départ. Mais la deuxième fois que ce roman a croisé ma route, j'ai vu qui en était l'auteur, une valeur sure pour moi, donc je suis passé outre cette méfiance première. Et me voici au terme du livre, lu d'une traite et à peine refermé je suis déjà en manque de ces "héros de l'ordinaire" qui peuplent ses pages...



Encore une fois Baptiste Beaulieu réussi l'exploit d'écrire bien et beau. Bien, c'est à dire d'un français soutenu mais simple, plein de belles tournures de phrases et de poésie discrète glissée même dans les moments les plus sombres de son récit. Beau, car il nous livre entre ces pages une magnifique histoire mêlant fiction et réalité dans un flou artistique et encore une fois avec une construction cohérente et crédible.... Magnifique non pas au sens belle, car comme beaucoup d'histoire d'amour véritable, elle n'est pas belle, mais puissante et déchirante, elle prend aux tripes. Triste et pourtant racontée sans violons ni exagérations. Elle touche au coeur.



Ici pas de larmes de crocodile, pas de fausses émotions, que de beaux témoignages qu'il détourne et englobe dans son récit, pour montrer les jolis gestes du quotidien, les petites attentions de personnes inconnues à d'autres inconnus. Des gens proches de nous, qui pourraient être nous. On se retrouve dans ses solitudes qui se percutent pour un instant plus ou moins long de bonheur.



J'admire cette capacité à faire vivre ses personnages, à leur donner une proximité forte avec le lecteur. Grâce à lui on travaille son empathie, son écoute de l'autre, on apprend à se projeter...



Un livre beau, bouleversant, tristement magnifique (ou magnifiquement triste?) mais qui répare et redonne foi en l'humain et la beauté de la solidarité.

Alors voilà : Les 1001 vies des urgences c’est une succession d’anecdotes sur le quotidien d’un médecin urgentiste. Découvrez la vie d’un jeune interne en médecine urgentiste : ses joies, ses peines, ses désillusions, ses espoirs….



Baptiste est interne au service des urgences d’un hôpital de banlieue. Au fil du temps, il s’est pris d’affection pour une patiente en stade terminal et hospitalisée en soins palliatifs. Il alterne ses journées entre soigner les patients qui débarquent aux urgences et veiller celle qu’il surnomme la femme oiseau de feu. Le fils de cette dernière est coincé en Islande par un volcan au nom imprononçable. Malgré sa faiblesse, elle espère qu’il pourra revenir à temps pour le voir une dernière fois avant de mourir. Désormais, Baptiste n'a plus qu'un but, celui d‘aider sa protégée à tenir. A chacune de ses visites, il lui raconte les anecdotes qui font son quotidien et celui de ses collègues. Des anecdotes souvent drôles, parfois tristes ou farfelues.



Ce livre est un récit à la fois beau, touchant, triste et drôle. Il dépeint parfaitement le quotidien d’un jeune interne urgentiste. Comme le précise Baptiste Beaulieu en préambule, toutes les consultations et anecdotes relatées dans ce récit sont authentiques. Elles ne sont pour autant pas toutes personnelles (heureusement !). Mais elles sont bel et bien extraites du vécu de l’auteur et de ses collègues internes, aides-soignants, infirmiers, médecins.

Des faits réels savamment mélangés à une part de fiction. Baptiste Beaulieu nous livre ici une histoire aussi cynique qu’émouvante. C’est parfois morbide ou méchant mais souvent drôle et tellement vrai et humain. Grâce à son talent, on passe du rire aux larmes en quelques lignes. Il nous émeut, nous touche, nous dégoûte, nous indigne. Mais ce que l’on peut retenir de ce livre c’est sa sincérité. Rien n’est plus beau que la sincérité qu’il utilise dans ses mots.

Baptiste Beaulieu c’est le médecin dont rêvent tous les patients. Il dédramatise les pires situations avec humour tout en restant très professionnel et accessible.

Une très belle histoire à lire absolument. N’hésitez pas non plus à découvrir son blog : http://www.alorsvoila.com/


Lien : https://misscroqbook.wixsite..

La ballade de l'enfant gris est le premier roman que je lis de l'auteur Baptiste Beaulieu.

A force d'entendre parler de lui, j'avais envie de le lire et je ne regrette pas du tout.

Nous avons ici un joli roman, qui parle de la mort d'un enfant (nommée ici la déchirure), du deuil...

Jo, jeune interne en médecine, va devoir affronter le décès de son jeune patient, No. Et le fantôme du petit garçon, qu'il voit soudain apparaître. Pour remettre les choses en ordre, il décide de chercher la mère de l'enfant, cette mère qui venait si rarement malgré l'état de son fils...

J'ai aimé ce roman, ce n'est pas un coup de cœur mais c'est un joli livre qui mérite bien quatre étoiles :)

Voici un nouveau recueil de nouvelles au nom du don du sang. Trois auteurs y participent et par n'importe qui, des auteurs qui connaissent si bien le monde de la santé et des hôpitaux : Baptiste Beaulieu, médecin, Agnès Ledig, sage-femme et Martin Winckler, médecin.

Ce sont trois écrivains que j'apprécie énormément. J'ai pris beaucoup de plaisir à les lire de nouveau et si en plus, c'est pour la bonne cause, c'est encore mieux !

Tous les trois racontent une histoire autour du don de sang, de son importance pour sauver des vies. J'ai été beaucoup touché par ces trois histoires. J'en ai eu les larmes aux yeux notamment par la nouvelle de Baptiste Beaulieu, peut être parce que je savais que c'était une histoire vraie. Un petit livre juste, émouvant et surtout magnifique !

Je n'ai qu'un conseil à vous donner : lisez, offrez ce petit livre mais aussi, si vous le pouvez, donnez votre sang.



"Je te dooooooonnne", chantait si juste Jean-Jacques Goldman.

Beaux moments d'humanité ! Bravo à ce jeune médecin qui en plus de soigner des corps, a le don de passeur et d'amuseur d'âmes...

J’ai vraiment l’impression d’avoir été trompée sur la marchandise avec ce livre. On m’avait vendu un roman poignant sur un médecin confronté à la mort et à la maladie et j’ai écouté un recueil d’anecdotes, pas forcément drôles, ni émouvantes. J’ai été surprise par le ton léger - vulgaire parfois même - qui venait détricoter les émotions au fur et à mesure du récit. Je ne connaissais pas du tout Baptiste Beaulieu, si ce n’est de nom, avant d’écouter son roman… Peut-être que ça aurait changé la donne?



L’audio, loin de rattraper le coup, en a rajouté une couche avec une narration chantonnante et des voix caricaturales, notamment pour les femmes, toutes affublées d’un timbre chevrotant digne des pires imitations. Une déception de bout en bout!

Après avoir découvert l'univers poétique et profond de Baptiste Beaulieu à travers ses recueils de poésie, j'ai été intéressé par son roman "Alors voilà : Les 1001 vies des Urgences". Cependant, bien que l'écriture de l'auteur reste fluide et accessible, j'ai trouvé ce roman moins captivant et moins profond.



"Alors voilà" se concentrer principalement sur une série d'anecdotes humoristiques et parfois pathétiques sur les situations rencontrées lors de son internat aux urgences. Malgré la touche d'humanité apportée par l'auteur, l'ensemble apparaît comme une suite d'événements sans réel fil conducteur ou profondeur.



Comparé à la richesse émotionnelle et intellectuelle de ses recueils de poésie, ce roman semble manquer de la même intensité et de la même réflexion. Bien qu'il offre un aperçu intéressant du quotidien mouvementé des urgences médicales, il ne parvient pas à capturer pleinement l'essence de l'expérience humaine comme le font ses poèmes.

N’est pas Martin Winckler qui veut …

Baptiste Beaulieu ne soutient effectivement pas la comparaison.

Ses histoires de patients ne m’ont pas touchée, malgré des situations, pathologies , choisies sans doute pour émouvoir et surtout faire pleurer !

Je n’ai pas senti non plus beaucoup d’empathie de la part du médecin pour ses malades, la faute à quelques exemples peu ragoutants – pieds qui puent, aisselles qui suintent – qui n’avaient sans doute pas leur place de la part d’un auteur-médecin qui se dit toujours choqué par la disparition d’un enfant au secours duquel il avait été appelé et dont j’ai peiné à trouver la vocation.

J’aurais pu abandonner en cours de lecture, mais chaque histoire est brève et peut laisser espérer que la suite du livre soit plus travaillée, plus émouvante, plus digne peut-être ?

Après il reste une aisance d’écriture sur laquelle on peut se laisser porter, rien d’inoubliable néanmoins.

Cet auteur, médecin, se penche sur les malheurs des gens qu’il soigne. Tout son livre est construit sur une première expérience traumatisante : la mort d’un tout petit enfant car avec le SAMU, il est arrivé 10 minutes trop tard, et cela parce que sa maman, totalement paniquée, a dit habiter le numéro 42 au lieu de 24 . D’où les dix minutes supplémentaires. Ce jour là, devant tant d’injustice ni le médecin ni l’homme n’ont pu reprendre une vie normale. Depuis ce jour, le narrateur, et sans doute l’auteur n’a plus jamais pleuré (mais il a pris beaucoup de kilos !). Ce livre est aussi un plaidoyer pour toutes les femmes, il travaille, en effet, avec un centre d’aide aux femmes maltraitées par leurs conjoints et cela lui donne la conviction que beaucoup d’hommes sont de véritables ordures, ce qui est certain c’est qu’il est beaucoup mieux avec les femmes. Il nous explique aussi que son homosexualité lui vaut la confiance des femmes et le fait réfléchir à la façon dont d’autres médecins hommes se conduisent avec le corps des patientes. À travers différents cas de malades, il aborde beaucoup d’aspect de notre société, évidemment plutôt du côté de ce qui ne va pas. J’ai bien aimé le passage de cette consacré à une femme atteinte de plusieurs cancers qu’il sait être incurables, elle se fait soigner par un naturopathe qui prend 90 euros la demi heure quand lui est payer 25 euros l’heure et qui oblige cette pauvre femme à manger des légumes cuits à l’eau pour se guérir. Il enrage, mais il reste auprès d’elle jusqu’à la fin.

Une tranche de vie de ce médecin qui nous fait plonger dans la nôtre et celle de nos semblables



Ma seule réserve, c’est sa façon d’écrire, j’avais du mal à être bien dans ses récits et puis je suis allée l’écouter, et là surprise ! il racontait à une journaliste les mêmes histoires, mais il les racontait avec exactement les mêmes mots . Et j’ai alors compris ce qui me dérangeait dans son style, on sent que l’auteur raconte sa version des histoires et qu’il les raconte toujours de la même façon. Je ne sais pas si je me fais comprendre, mais on sent ce médecin sûr de son effet et qui a trouvé un procédé plus qu’un style pour raconter ses différents patients. Mais je pense, aussi, que cela ne gênera pas grand monde pour apprécier ce roman.



Lors de la discussion de notre club, plusieurs lectrices se sont demandé ce qu’il en était du secret médical. Espérons qu’il a obtenu le consentement des patientes avant de raconter leurs histoires, car elles sont parfaitement reconnaissables. (Et personne ne lui a attribué de coup de cœur.)
Lien : https://luocine.fr/?p=17686

Voici une bien jolie invitation à replonger dans nos sensations et notre candeur d'enfance, avec pour chef d'orchestre un Mathias Malzieu passé maître dans l'art de muscler son enfant intérieur pour pratiquer l'émerveillement au quotidien.



Un recueil de nouvelles soigné dans sa forme (couverture, papier, typographie...) qu'on aime à avoir dans sa bibliothèque.

Une pléiade d'auteurs parmi mes chouchous de ces dernières années (Baptiste Beaulieu, Olivia Ruiz, Virginie Grimaldi) et d'autres que j'ai eu plaisir à découvrir.



Si toutes les nouvelles ne m'ont pas permis un voyage dans le temps de mon enfance, elles ont parfois allumé quelques étoiles dans ma tête, et j'ai passé un très bon moment avec ce recueil.



J'en retiendrai surtout cette introduction absolument SU-BLI-ME d'un Mathias Malzieu épatant en maître de cérémonie de l'enchantement.

J'avais été intriguée à Brive par la file d'attente de dédicace pour cet écrivain que je ne connaissais pas.

Par hasard, je suis tombée en médiathèque sur ce recueil de poésie de la collection l'iconopop, dirigée par Cécile Coulon et Alexandre Bord.

Qui est Francine? Cela m'a fait un peu douter de l'homosexualité de l'auteur.

Je vais lire un de ses romans car ses poèmes ne m'ont pas vraiment touchée et je veux me faire une idée plus précise de ce jeune médecin, apparemment auteur à succès.

Lorsque ma fille était plus petite, je lui lisais le soir une des histoires du Père Castor, intitulée Célestin, le ramasseur du petit matin. Célestin est un ramasseur de chagrins. "Chaque jour, de bon matin, il s'en va sur les chemins. A grandes enjambées, il s'en va pour ramasser : les petits soucis, les petits riens, les gros bobos, les gros chagrins. Avec la pointe de son bâton de bois, il pique les mouchoirs à pois, à trous, à rayures, à fleurs, à carreaux, de toutes les couleurs..."



Baptiste Beaulieu et son héros, Jean (qui lui ressemble quand même un petit peu, un tout petit peu), ils font un peu le même job que Célestin, ils ramassent les chagrins de leurs patients. Avec écoute, humanité, empathie, sensibilité. Et humilité aussi. J'adore l'humilité.

Et toutes ces histoires, ces tranches de vie, Baptiste nous les raconte, avec sa plume pleine d'auto-dérision, d'humour mais surtout pleine de colère, d'engagement, de convictions. C'est beau et c'est dur, c'est triste et c'est doux. Un peu comme la vie en somme.



Alors comme Célestin, à force de ramasser tous ces chagrins, un nuage gris de plus en plus gros se forme au-dessus de leur tête, à Baptiste, à Jean... C'est vrai, on voudrait tous avoir un médecin comme ça, un médecin comme Baptiste, comme Jean, comme Célestin. Mais on ne se demande pas assez souvent comment il va, lui, à force de ramasser les petits soucis, les petits riens, les gros bobos, les gros chagrins. Et ce roman nous fait prendre conscience que ce n'est pas rien. Alors on n'a qu'une envie, lui proposer un calin pour rien, un calin gratuit, un calin pour lui.



Si vous suivez Baptiste Beaulieu sur les réseaux sociaux, les histoires racontées dans ce roman ne vous seront pas étrangères. Vous aurez peut-être même plaisir à reconnaître certains patients, comme la délicieuse Mme Chahib. Pour autant, réunies dans un roman, ces histoires font prendre conscience de la difficulté d'être un soignant à l'écoute, un soignant investi, du matin au soir, et du matin au soir suivant. Parce que mis bout à bout, à la fin d'une journée, ils sont bien lourds, tous ces petits soucis, ces petits riens, ces gros bobos, ces gros chagrins. On comprend que Baptiste Beaulieu ait besoin de l'exutoire qu'est l'écriture pour alléger tous ces chagrins.



Merci Baptiste pour l'homme que vous êtes.

Je ne veux pas tomber dans les clichés,mais ce livre est magnifique !



C'EST LE MEILLEUR DE BAPTISTE SELON MOI.

ET LE PLUS AUTOBIOGRAPHIQUE.



Je rêve d'avoir un médecin aussi bienveillant que Baptiste Beaulieu. J'aimerai avoir un ami comme lui .

Je pense que tout le personnel soignant devrait lire ce livre pour se rappeler l'essence même du sacerdoce de soignant.

J'ai été vraiment touchée par toute les histoires de vie dont Baptiste nous a parlé. Ce médecin qui n'arrive plus à pleurer ,plus à lâcher prise. Son parcours dévoilé tout en pudeur . Pour mettre des mots sur ses maux .



Je suis émue par tous ces passages où il parle de ses patients cabossés par la vie . Mais aussi pour tous ces passages où il parle avec humanité des personnes qui souffrent de maladies chroniques. J'en suis une . Avec plusieurs pathologies chroniques.



Merci du fond du cœur Baptiste.

Je me suis notée des passages entiers ,pour les jours qui sont plus lourds et pour retrouver un peu foi en l'humanité.



A mettre entre toutes les mains .

Un beau cadeau à se faire à soi même.

Ce roman m'a laissé clairement sur ma fin.



Un récit intéressant, d'autant plus qu'elle évoque quelques anecdotes plus ou moins drôles, plus ou moins graves de la vie de médecin de l'auteur, Baptiste Beaulieu.



Cependant je n'ai pas été touché par l'histoire, je n'ai pas su saisir le véritable sens de l'histoire, enfin, si vraiment il y en avait eu un...



Car on se retrouve face à de nombreuses anecdotes animée par quelques dialogues sans lien temporel, sans description environnementale. Difficile de plonger pleinement dans cette lecture.



L'humour et la dérision de l'auteur pimente le récit, beaucoup à vrai dire accentuant la lourdeur du récit.



Pas de déception, j'approuve l'initiative de l'auteur de révéler les nombreux dysfonctionnement et contraintes de la vie des médecins. Mais avec un titre aussi aguicheur, je m'attendais à une toute autre histoire.

Petite déception pour ce livre que je n'ai pas lu assez vite à mon goût à cause de ses longueurs. Pourtant, quelle belle histoire, et bien écrite.



Jean a une relation compliquée avec son père. Un jour, celui-ci lui donne un gros paquet de lettres écrites par son père, adressées à une certaine Anne-Lise, dont nul ne connaît l'existence. Tous les ans, le 3 avril, il lui écrit pour lui raconter toute sa vie, qui commence avec la guerre. Prisonnier de guerre, il passe la guerre en Allemagne dans un camp de prisonniers où il retrouve son amour d'enfance, en même temps qu'il voit (de loin) son mariage se déliter.

Le récit passe des lettres à la lecture et aux réflexions de Jean, qui, petit à petit, voit la relation avec son père évoluer. Enfin.



Une très belle histoire d'amour, d'humains. Un récit haut en couleurs et avec des émotions palpables. Des personnages vivants et on y croit.

Une très belle lecture malgré ces quelques longueurs.

J'apprécie beaucoup Baptiste Beaulieu, mais là je vois que mes enfants ont grandi et que j'ai passé l'âge de lire des albums jeunesse.

L'intention "Des gens sont beaux" est pourtant louable : montrer à nos enfants la vraie beauté des personnes, celle qui n'apparait pas forcément dans leur physique, mais se cache au contraire dans leurs failles et leurs défauts.

Cet album a eu pour moi un goût de trop peu : j'aurais aimé qu'il y ait plus de personnages, de vies racontées, de belles histoires. Mais la bienveillance est là et c'est bien le principal.