Bénédicte des Mazery

L'intrus

Bénédicte des Mazery

Éditions Plon



C'est à une étrange histoire que nous convie Bénédicte des Mazery avec son nouveau roman : « L'intrus ».

Si le thème du déni de grossesse n'est que rapidement abordé, le roman s'oriente rapidement sur la question du désir d'enfant et du vécu de l'immédiat post-partum. Avec une remarquable économie de personnages, l'autrice campe un couple aimant mais où la communication s'avère assez compliquée. Chacun est dans sa logique. Élise n'éprouve pas de désir d'enfant, son intérêt va plutôt pour la course à pied et les baskets connectées à laçage automatique qu'elle rêve de posséder. On comprendra plus tard la fonction psychique de cette activité sportive forcenée. Romain, son mari, est absorbé par son travail de directeur d'une entreprise d'assurance, mais son désir d'enfant est au rendez-vous quand il découvre fortuitement que sa femme est enceinte. Devenir père, il n'attendait que ça.

Alors qu'Élise envisage secrètement d'avorter, l'échographie révèle qu'elle en est à son 7ème mois de grossesse et que le fœtus se tient tapis le long de sa colonne vertébrale comme c'est le cas dans les phénomènes de déni. Dans l'espoir d'aider sa femme à accueillir cet enfant, Romain lui offre un poupon Reborn, une imitation parfaite d'un nouveau-né, sur lequel elle pourra, croit-il, s'entraîner. Le résultat est spectaculaire, du moins sur le plan physique, puisqu'après une journée à materner son Reborn, Élise voit son ventre pousser subitement. Mais ce poupon de silicone prénommé Thibault commence à prendre une place particulière dans les bras et la tête d'Elise, ainsi que pour Mina, la grand-mère maternelle, appelée à la rescousse pour soutenir sa fille. Mina dont le caractère intrusif et autoritaire fera frémir bien des lectrices, s'invite à domicile, et entend régenter tout ce que vit et éprouve la jeune parturiente. A la naissance de Tom, le lecteur bascule dans un huis-clos caniculaire et étouffant, et scrute chacun des personnages pour tenter de cerner par qui le drame va arriver. Les amateurs de suspense psychologique seront ravis...

C'est un vrai roman coup de poing, sur un sujet fort et poignant : le déni de grossesse, et qui aborde par ricochet moult questions sur la maternité.



À l'aide d'une plume maîtrisée, ne se privant ni de jeux de mots qui tombent à point nommé ni d'élans poétiques qui ajoutent une touche sensible, l'auteur nous embarque dans une tranche de vie aussi touchante que remuante.

On va suivre avec angoisse mais également beaucoup d'espoirs le grand chamboulement dans la vie de notre héroïne, celui de devenir maman, d'autant plus qu'elle n'avait nullement l'intention d'avoir des enfants...



La thématique est dure, audacieuse et l'auteur relève ici le défi haut la main, en ancrant son récit dans notre époque difficile dans laquelle la mère est tellement stéréotypée que toutes finissent par culpabiliser et ne pas se sentir à la hauteur.



J'ai vraiment été charmée par la façon de traiter le sujet, en abordant les craintes et le courage de notre héroïne, avec toujours cette question au bord des lèvres : mais au final, qui est l'intrus ? Le bébé Reborn ? Le vrai bébé ? La grand-mère intrusive à la limite du toxique ? Elle-même ?

C'est contemporain et tellement intense, ça pousse notre réflexion à son paroxysme quant à la place de la mère dans notre société, et au sein même de l'entourage proche. Normalité et différences s'entrechoquent.



La construction du roman se veut judicieuse et efficace. Les chapitres courts s'enchaînent sans que l'on ne s'en rende compte, avec l'envie chevillée au corps de connaître la fin. Et quelle fin... L'évolution de l'héroïne m'a complètement séduite et chamboulée.



Il est évident que je vous le conseille, c'est à la fois sombre, malaisant et lumineux. C'est malin et authentique. Je vous invite vivement à le découvrir au plus vite. Un roman choc qui sort des sentiers battus, d'une originalité insolente touchant en plein cœur, sur un sujet trop souvent tu qui mérite pourtant une attention toute particulière.

Élise est une femme bien dans la vie et bien dans son corps qui a toujours été claire avec elle même et son mari :

- Elle ne veut pas d’enfants

Mais le jour arrive ou elle apprend que dans quelques semaines elle va avoir un enfant.



Et oui le déni de grossesse existe et manifestement il est plus fréquent qu’on le croit.





S’en suit un apprentissage compliqué qui passera par l’acquisition d’un bébé « reborn » (je ne suis pas fan de ces petites créatures qui m’effraient plus que de me rassurer) et la venue de la mère d ´Elise pour l’aider dans sa tâche de future et nouvelle mère



Le livre est bien construit et l’auteure a su avec beaucoup de justesse décrire la pré et post natalité. Les sentiments y sont importants

L’auteure a su avec brio y intégrer une fin à la hauteur du livre.



J’ai passé un très bon moment de lecture. Je n’avais lu aucun commentaire, ni regardé le 4eme de couverture et j’ai apprécié cette lecture à sa juste valeur.

Apprendre que l'on attend un enfant au septième mois de grossesse, c'est ce qui arrive à Elise ? Elle est sous le choc, grande sportive, elle n'a jamais voulu d'enfant. Romain, son mari est heureux et  ému par la nouvelle. Afin d'aider Elise, il lui offre un bébé reborn. Mina, la mère d'Elise s'installe  avec eux pour transmettre son savoir. La réaction d'Elise sera surprenante et lorsque leur petit Tom vient au monde le lien n'est pas comme pour beaucoup une évidence. C'est tout se parcours atypique que nous brosse l'autrice. Avec tendresse et respect, elle pointe du doigt tous les méandres dans lequel on peut plonger dans cette période si forte en émotion qu'est la maternité. J'ai aimé l'intrigue qui sous tend ce roman, elle est élaborée et reste vraisemblable. Elise va laisser remonter en elle des souvenirs d'enfance et d'autres encore plus lointain. Une histoire de famille avec ses secrets et ses non-dits qui vous prennent aux tripes. Une belle écriture qui a su me toucher sans jamais tomber dans le pathos. J'ai toujours été surprise par le cas de ces femmes qui ont vécu un déni de grossesse. On se doute bien que si la nature a prévu neuf mois pour ce faire à l'idée de créer un nouvel être humain c'est que notre esprit en a besoin. Dès lors comment faire quand, comme pour Elise il ne vous reste que quelques semaines pour intégrer ce nouveau schéma. On parle de dépression post-partum ou encore de psychose puerpérale, des thèmes qui associés à la naissance viennent apporter une ombre au tableau idyllique de la naissance. C'est aussi l'occasion d'explorer le rapport mère-fille qui  révèle toutes ses failles mais aussi ses forces. Les thèmes sont nombreux dont celui de l'instinct maternel qui est inépuisable. Un roman captivant dont on espère tout du long un happy end pour Elise, Romain, Tom et Mina Bonne lecture.
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Dans un roman psychologique,c'est souvent quitte ou double.

On pénètre les pensées d'un des protagonistes, on partage ses incertitudes, on le voit parfois se fourvoyer lorsqu'il y a d'autres intervenants.

Élise et Romain forment un couple heureux et équilibré. Lorsqu'elle se découvre enceinte, elle qui n'a jamais souhaité d'enfants, sa décision est prise : elle va avorter. Mais l'examen médical dévoile un déni de grossesse, enceinte de 7 mois, elle va devoir mener celle-ci à terme.

Pour l'aider à accepter son rôle de "mère en devenir", son compagnon va lui acheter un rebord baby, et inviter sa belle-mère, Mina, à s'installer chez eux pour apprendre les gestes indispensables.

C'est le début alors de relations troubles, mais aucun des personnages ne m'a semblé psychologiquement sain, j'ai trouvé certaines réactions aberrantes ( s'entraîner sur une poupée et s'étonner ensuite qu'avec un vrai bébé ce ne soit pas pareil?!) ou peu réalistes. Les thèmes en soi sont intéressants, le déni de grossesse, le jugement sociétal sur le non-désir d'enfant, le changement de rôle d'une mère qui voit sa fille le devenir à son tour, et doit donc s'effacer, ou encore le rôle thérapeutique des reborn qui est bien expliqué...

L'écriture est cependant fluide et agréable mais j'ai trouvé l'histoire artificielle, et hormis un passage "inquiétant ", j'ai très peu frémi. Une lecture en demi-teinte pour moi.
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D’abord très emballée par la lecture de ce roman je me suis plongée dedans



Au début nous nous demandons ce qui se passe … l’intringue est la … mais très vite le récit devient plat … monotone … long … puis la fin arrive et la c’est la déception totale …



Je me suis dit « tout ça pour ça »



Livre sans grand intérêt

Ce livre fait partie de mes plus belles découvertes de ces dernières semaines. J’ai été happée du début à la fin par cette histoire… un roman psychologique que je ne suis pas près d’oublier ! L’autrice aborde des sujets délicats, comme le déni de grossesse, le non-désir d’être mère (entre autres) et elle le fait avec sensibilité et justesse. J’ai eu beaucoup d’empathie envers cette femme qui se retrouve soudainement dans une vie qu’elle n’a pas choisie. J’ai eu envie de la soutenir et de l’épauler dans ce bouleversement si soudain… Les personnages sont construits avec une grande finesse, je me suis sentie proche d’eux, malgré l’ambiance étouffante qu’ils instaurent dès le début. En effet, même si l’atmosphère de ce roman est malaisante, gênante même… je n’ai pas réussi à décrocher de ma lecture. Je voulais connaître à tout prix l’issue de cette histoire… résultat, je n’ai pas pu m’arrêter et je n’ai fait qu’une bouchée de ce roman. La plume de Bénédicte Des Mazery est une superbe découverte, elle m’a complètement conquise ! 

 Voilà un livre important, addictif et haletant que je vous conseille chaudement ! 

Élise, 35 ans n’a aucun désir de maternité et même s’il en est autrement pour son mari Romain, il respecte le choix de sa femme.

Elle fait un test et apprend qu’elle est enceinte, désemparée par cette nouvelle, elle sait qu’elle ne laissera pas cette grossesse évoluer et prend les rendez-vous nécessaires pour y mettre un terme rapidement.

L’échographie parle, Élise est enceinte de sept mois et demi alors que son corps ne s’est en aucun cas modifié.

Un déni de grossesse, c’est un énorme choc pour Élise.



L’état catatonique de sa femme inquiète Romain qui fait ce qu’il peut pour essayer de la convaincre que cette grossesse est une chance aidé par la mère d’Élise qui, très vite, prend beaucoup de place.

Tenter le tout pour le tout pour Romain, signifie ramener un bébé “reborn” à la maison.

Rapidement, les événements prennent une tournure assez dérangeante, un attachement se crée peu à peu entre Élise et le nourrisson en silicone alors qu’elle est dans une certaine forme de rejet pour le bébé qu’elle porte.



Élise est un personnage qui me semble trop entourée par des personnes qui selon moi activent trop souvent le mode “le mieux est le mortel ennemi du bien”.

Une mère omniprésente, une amie intrusive frôlant presque l’inélégance et un mari tantôt maladroit, tantôt brusque.

Et ce bébé Reborn altérant sa réalité.



J’ai beaucoup apprécié ce roman, le titre est fort mais il est nécessaire pour comprendre les sujets abordés dans ce dernier.

Une plume objective, des mots placés et opportuns, très forts aussi, une plume qui installe le malaise pour comprendre celui d’Élise, ce qu’elle vit.

L’identité de la femme par son volet maternel, le renoncement au désir de maternité, ne pas vouloir d’enfant dans une société où le sujet est encore tabou et le déni de grossesse.

Les émotions d’Élise sont intenses et parfois très dures à lire mais nécessaires dans une ère où on demande encore aux femmes :

“Alors, c’est pour quand le bébé????”

Lire et tenter de comprendre le déni de grossesse et en déduire que le corps est doté d’une mécanique formidable même si violent, en tant que tel.



Merci à Netgalley ainsi qu’aux Éditions PLON pour cette découverte

Outre les avis positifs, c’est surtout cette couverture intrigante, voire légèrement dérangeante, qui m’a attiré vers ce roman. Ce berceau vide titille en effet immédiatement la curiosité du lecteur et donne envie d’entamer la lecture au plus vite.



Dans ce thriller psychologique, Bénédicte des Mazery invite à suivre les déboire d’Elise, une femme de trente-cinq ans bien décidée à garder tout berceau vide car elle ne désire pas d’enfant et l’a d’ailleurs bien fait comprendre à son entourage. Le choc est donc énorme lorsqu’elle découvre qu’elle est enceinte de sept mois et demi, sans aucune possibilité de pouvoir encore avorter. Face à ce déni de grossesse qui la plonge dans le mutisme, ses proches décident de lui offrir un « Reborn Baby », une poupée en silicone plus vraie que nature qui fait fureur aux Etats-Unis et qui saura peut-être l’habituer à cette maternité imminente ?



À l’instar de « Celle qui criait au loup » de Delphine Saada, de « Un jour de plus de ton absence » de Mélusine Huguet ou encore « Le Dernier Sommeil de l’Ourse » de Sophie Jomain, j’ai de nouveau été incapable de m’attacher à cette mère dépourvue de fibre maternelle. Et si j’ai déjà du mal à accepter ces mères qui rejettent leur propre enfant, autant vous dire que j’ai eu encore plus de mal à accepter le fait qu’elle puisse lui préférer une poupée en silicone. Alors certes, ce reborn baby est utilisé par l’autrice comme sorte de catalyseur pour révéler les blessures enfouies des personnages, mais j’ai tout de même eu beaucoup de mal à adhérer au concept. Même si les pouvoirs thérapeutiques de ces reborn babies sont parfaitement expliqués, j’ai tout de même éprouvé pas mal d’incompréhension, voire même un certain malaise, à soudainement me retrouver au milieu d’adultes jouant à la poupée…



Le roman aborde certes beaucoup de thématiques intéressantes, tels que la maternité, le déni de grossesse, la dépression post-partum, le deuil, l’instinct maternel, le rôle du père ou l’impact d’une grossesse sur la relation mère-fille, mais il en fait peut-être un peu trop. Malgré cette avalanche de thématiques et des personnages pas vraiment attachants, les secrets familiaux enfouis au cœur des nombreux non-dits donnent néanmoins envie de découvrir la suite du récit, mais sans pour autant pouvoir parler de véritable suspens.
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Elise a toujours su ce qu’elle voulait, et surtout ce qu’elle ne voulait pas. Elle a été très claire sur un sujet en particulier: elle ne veut pas d’enfant.



Mais le jour où le test de grossesse se révèle positif, c’est la catastrophe pour la jeune femme. Et elle sait qu’elle ne veut pas garder cet enfant, hors de question. Mais le médecin qu’il est bien trop tard pour aborder cette hypothèse, elle part en vrille.



Son mari et sa mère, désemparés, ne savent pas comment faire pour débloquer cette situation compliquée. Jusqu’au jour où Romain entend parler de ces bébés Reborn, des poupées faisant totalement illusion. Mais ce “bébé” est-il vraiment une bonne idée?



Le déni de grossesse est un sujet très complexe. Il arrive, je pense, bien plus souvent qu’on ne le pense. Le fait de ne pas du tout se rendre compte d’une grossesse en cours est très difficile à vivre, autant pour la future mère elle-même que pour son entourage. Comment se préparer quand il ne reste que quelques semaines avant l’arrivée d’un bébé qui n’était pas attendu? Comment, psychologiquement, évolue-t-on vers l’idée qu’un autre être humain va bientôt faire son apparition dans une famille?



Je suis toujours très touchée lorsque je lis des récits sur ce sujet. Aussi, ce roman ne pouvait que m’attirer. D’autant plus qu’on y mêle le concept du bébé Reborn. Pour ceux qui ne connaissent pas, ce sont des poupées qui reproduisent de la manière la plus exacte possible l’apparence, le poids et la posture d’un véritable bébé. Pour en avoir vu, il y a quelques années, je dois avouer que c’est tellement ressemblant que c’en est déstabilisant.



La jeune femme que nous rencontrons se trouve donc dans une situation dont elle ne voulait pas, et qu’elle doit apprivoiser en très peu de temps. Ce roman, qui aurait pu tomber dans une histoire sombre et malaisante, se révèle au final intéressant, au niveau des secrets de famille. Quels sont les secrets que l’on cherche à taire au sein d’une famille et qui finissent toujours par refaire surface? Quels torts provoquent-ils?



Ce trio principal composé de Romain, d’Elise et de sa mère, nous offre différents regards sur une même situation. Ce qui permet au lecteur de ne pas s’engluer dans une seule posture. L’histoire est intéressante, intrigante, affolante parfois. Mais elle nous montre par la même occasion toute la complexité de la psychologie de chaque individu.



J’ai vraiment apprécié ma lecture. Finalement, on a beau tout savoir dès le départ, il y a toujours des zones d’ombres auxquelles on ne s’attendait pas…
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Lu d'une traite et adoré ce roman. Au début (vu le visuel sur la jaquette) j'ai cru que c'était un polar ou une fiction dans le genre fantastique mais le livre raconte le déni de grossesse d'une jeune femme et les tentatives de son entourage pour lui faire accepter sa future maternité, notamment à l'aide d'un "newborn baby", un poupon en silicone qui recèle bien des surprises...

Romain et Elise sont mariés depuis 4 ans, ont de bonnes situations, un bel appartement, une vie rythmée par le sport, leur passion commune. Jusqu’au jour où Elise se découvre enceinte, à sept mois et demi de grossesse. Le déni est évident, Elise n’a jamais voulu d’enfant. Romain, qui avait pris son parti, à regret, de ne jamais être père, se réjouie de la nouvelle. Mais il est le seul, Elise, dépressive, n’accepte pas cette idée. Lors d’un rendez-vous médical, Romain croise une vieille femme atteinte d’Alzheimer qui retrouve la joie de vivre en choyant le bébé d’une autre. Cela lui donne une idée. Avec la complicité de Mina, la mère d’Elise, il confie à cette dernière un reborn, dans l’espoir qu’elle prenne confiance en elle avec cette poupée plus vraie que nature. Et ça marche, Elise apprend les gestes maternels et s’attache même un peu trop à ce bébé factice dans l’attente du véritable…



Plusieurs thèmes sont abordés dans ce roman, des sujets très actuels : le non-désir d’enfant et son impact au sein du couple, le déni de grossesse, le défaut d’attachement et la difficulté de s’accepter en tant que mère. Mais aussi le deuil et le poids des secrets de famille, je ne peux en dire trop, bien sûr, mais chaque personnage a vécu des évènements au cours de sa vie qui influencent ses réactions actuelles, tout s’explique donc même si l’on devine certains faits. L’idée du reborn m’a attirée, mais finalement il est assez vite relégué en arrière plan lorsqu’arrive le véritable nouveau-né. Il donne toutefois l’occasion d’un passage qui m’a retourné les sangs (pardonnez-moi l’expression mais c’est un peu cela quand le coeur s’accèlère brutalement au détour d’une page et que les yeux s’écarquillent brusquement tant on est sous le choc des mots), que j’avais cru voir venir, le suspense étant parfois intense… Toutefois, cette profusion de thèmes différents, parfois survolés plutôt que traités de manière approfondie, est telle, qu’au final, je me rend compte que les intentions de l’auteure semblent floues. Je reste un peu sur ma fin mais ce roman soulève des questions intéressantes, notamment celle des excès liées aux innovations technologiques: le sujet des reborn babies crée le malaise.



En bref, un huis-clos à la tension psychologique bien présente qui soulève des sujets intéressants mais qui manquent toutefois d’approfondissement. Je remercie les Editions Plon via Netgalley pour cette lecture.
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🤰Naître ou n’être pas …



Elise et Romain s’aiment. Mariage, achat de leur nid d’amour, ne reste que le bébé pour venir compléter le tableau du couple idéal. Mais si Elise s’est pliée au rêve de famille parfaite de son mari, avoir un enfant ne fait pas partie de ses plans.



Aussi quand elle découvre que malgré ses précautions un petit être s’est niché au creux de son ventre, l’avortement est pour elle la seule issue. Elle n’avait cependant pas prévue que ce dernier s’était fait discret durant 7 mois et qu’il ne lui reste que quelques semaines pour accepter cette grossesse et préparer l’arrivée de ce bébé surprise.



Afin de l’aider dans ce cheminement, Romain décide de lui offrir un « reborn », poupon aussi vrai que nature. Mais était-ce vraiment une bonne idée ?



J’ai dévoré ce roman à la manière d’un thriller ! Au fil des pages qui se tournent, le malaise s’installe. Déni de grossesse, injonction des femmes à devenir mère, répartition des rôles dans le couple, burn out maternel … autant de sujets difficiles abordés avec brio par l’autrice.



Je remercie @babelio_ et @editionsplon pour cette très belle découverte ! Je vous conseille vivement ce roman qui parlera à toutes les femmes quel que soient leurs convictions 💕

L’intrus… le titre m’avait interpelée. Ainsi que son résumé : le désir ou le non désir d’enfant, l’acceptation, le choix autour de ce sujet, la part énorme du psychologique dans cette rencontre avec un enfant, tout ce qui ne va pas de soi, etc.

Les plus : J’ai lu ce roman d’une traite, happée par l’envie de connaître le dénouement, plus qu’incertain sur de nombreux points. Va-t-on aller vers un thriller, ou simplement un roman psychologique ? Le rôle des différents personnages dans cette histoire ? La part du « caché » que l’on sent venir peu à peu…

Les moins : de nombreuses ficelles sont un peu « grosses » ou faciles : la belle-mère et son secret, envahissante mais appelée à la rescousse, la sœur de la copine, une vraie caricature ! Le recours à la poupée reborn…

Indéniablement, ce roman met mal à l’aise, comme il a été souligné dans de nombreuses chroniques. Indéniablement, il y a certaines facilités dans l’intrigue qui m’ont gênée.

Cependant, l’histoire a le mérite de mettre en lumière le déni de grossesse, sujet si étonnant et perturbant, qui raconte que le désir de maternité et la rencontre avec son enfant n’ont rien de naturel. Et toutes les grossesses ne se passent pas bien, toutes les naissances non plus, toutes les arrivées d’un enfant dans un foyer sont différentes et parfois source de conflit, de mal-être. Il faut le dire. Et il faut en parler et se faire aider.

Ce roman est dérangeant, il n’est pas parfait, mais il est bien écrit, facile à lire et c’est déjà beaucoup.

Merci à l’éditeur et à NetGalley pour cette découverte.

L'intrus" est un roman sombre, une sorte de thriller psychologique qui aborde des sujets douloureux souvent méconnus ou mal connus. Au fil des pages, c'est la construction, parfois difficile et douloureuse, de la maternité et de la relation mère - enfant qui est abordée. Le déni de grossesse est un sujet qui m'a toujours impressionnée, que j'ai toujours eu du mal à imaginer, et qui est vraiment très bien retranscrit dans la première partie de ce roman.



"L'intrus" est un roman qui m'a aussi dérangée, et parfois mise mal à l'aise, mais je pense que c'était le but, donc c'est réussi ! Qu'est-ce qui m'a gênée ? L'arrivée du reborn baby, censé aider la future mère à surmonter le chamboulement qu'elle est en train de vivre. Vous savez ce qu'est un reborn baby ? C'est une poupée, un poupon hyper réaliste au niveau des expressions faciales, des mouvements, des positions, capable par exemple de se blottir contre vous quand vous le prenez dans vos bras... J'ai cru au début que c'était une création de l'autrice mais non, ça existe. Et là, vous imaginez vers où cela peut mener quand le terrain psychologique est fragile et que la frontière entre le réel et l'imaginaire devient si ténue ? La limite sera-t-elle franchie dans ce roman, je vous laisse le découvrir !



Vous ajoutez à ça le poids de relations assez malsaines (comme la relation entre Elise, l'héroïne, et Mina, sa mère) et le poids de secrets familiaux, vous obtenez un roman à l'ambiance plutôt noire et oppressante. On aime ou on n'aime pas ! On est prêt ou pas ! Moi en tout cas, j'ai aimé me faire happer par cette histoire et découvrir la plume de cette autrice que je ne connaissais pas. À votre tour maintenant !?

Bonjour les babeliophiles petit retour sur ma dernière lecture de 224 pages sur ma liseuse.

Dans le service où je travaille on est des fois amener à gérer le déni de grossesse et je peut dire que le 1er chapitre traite bien le sujet. Et depuis quelques temps le post partum des cas de plus en plus fréquents malheureusement. Après je peux comprendre Élise qui ne voulait.pas d'enfant et la voilà prête à accoucher. Ou j'ai eu plus de mal dans ma lecture c'est.le rôle du mari qui ne veut plus de l'aide de sa belle mère et ensuite veut qu'elle revienne et bien qu'au fil de ma lecture on ne peut pas être aussi présente pour rien,mais je ne vous qu'elle m'a exaspéré ce Mina et que du dire du bébé reborn mais n'est on pas prêt à tout pour faire accepter ce petit être qui va arriver?? Une lecture qui pose question entre déni, difficulté, post-partum, amour, et acceptation.

Mais comme je dis toujours ceci n'est que personnel.

Elise et Romain forment un couple heureux. Seule ombre au tableau, elle ne veut pas d'enfant.

Quand elle s'aperçoit qu'elle est enceinte de 7 mois, c'est un cataclysme.

Pour "apprivoiser" la maternité , sa mère Milla et son mari lui offrent un reborn.

Bénédicte des Mazery s'attaque à plusieurs thèmes encore tabous de nos jour tels le déni de grossesse et le rejet viscéral d'être mère.

Vous aurez deviné que ce roman n'est pas un feel good.

L'auteure nous fait découvrir les doutes d'Elise, la joie de Romain d'être enfin père. Cerise sur le gâteau, le couple doit supporter à domicile, Milla, récemment veuve!

Mère possessive et intrusive, elle ne va rien faire pour apaiser les tensions.

La couverture reflète parfaitement le côté malaisant de cette lecture.

En effet, quand un reborn, poupée plus vraie que nature qui sert de "pansement" psychologique à certaines femmes en manque d'enfant ou qui viennent d'en perdre un, apparaît les choses se compliquent encore.

Ce livre va vous faire passer par une palette de sentiments, on a envie d'étriper Milla, on compatit avec Elodie, déphasée par les événements et le pauvre Romain entraîné dans ce tourbillon.

Si vous aimez les atmosphères lourdes et oppressantes, celui-ci est fait pour vous.

Tout d'abord, un grand merci à Babelio de m'avoir offert l'opportunité de découvrir en avant-première ce roman de Bénédicte des Mazery.

Je dois admettre que je ne savais pas du tout à quoi m'attendre et plus j'avançais dans le livre, plus je me demandais où l'ecrivaine allait m'emmener avec son histoire portant sur le déni de grossesse.

Parfois, il y a des moments qui m'ont laissée perplexe face à certaines situations qui m'ont paru bizarres car j'ai appris des cas de maternité que je ne connaissais pas, tout comme certaines méthodes utilisées pour aider et/préparer les futures mamans à se projeter avec leur futur bébé.

L'existence du reborn baby prend une place inattendue au sein du couple.

Je ne m'attendais pas du tout au déroulé de cette histoire familiale.

Enfin, j'ai adoré quand l'auteure s'amusait à faire des tournures de phrases tout en jouant avec les mots.

À découvrir...

Je vous parle aujourd'hui de "l'intrus" de Bénédicte Des Mazery aux éditions Plon qui me tentait beaucoup de par sa thématique.



On aborde ici le rapport à la maternité avec Élise qui n'a jamais voulu d'enfant et qui apprend qu'elle a fait un déni de grossesse et qu'elle est enceinte de 7 mois. Romain, son compagnon, qui s'inquiète de la voir si renfermée, décide de lui offrir un bébé reborn afin de l'aider à se préparer à son nouveau rôle. Mais à la naissance de Tom, leur fils, tout ne va pas se passer comme prévu.



Si au début, j'ai tout de suite adhérer à l'intrigue, malheureusement, j'ai très vite eu du mal à y croire, car si j'ai apprécié que l’autrice parle des difficultés à devenir parents qu'ils soient physiques ou psychiques ainsi que du rapport à la parentalité, j'ai eu un sentiment de trop. Trop gros pour y croire... Je pense que le comportement de Mina, la mère d'Élise a été ce qui m'a le plus gêné. C'est un sentiment personnel, mais j'ai trouvé le récit peu crédible.



Dans une ambiance qui m'a mise à l'aise à plusieurs reprises, je n'ai malheureusement pas réussi à m'attacher aux personnages.



Heureusement, la plume est agréable et le roman se lit rapidement.



En résumé, vous l'aurez compris, c'est une déception et j'en suis la première désolée. Comme d'habitude, si ce livre vous tente, je ne peux que vous conseiller de vous faire votre propre avis.


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L’intrus de Bénédicte des Mazery

Editions Plon



Élise et Romain forment un couple ordinaire tant que le sujet de la maternité n’est pas évoqué.

Élise ne veut pas d’enfants et Romain tente de s’accommoder de la décision de la jeune femme.

Il faut croire que la vie en a décidé autrement. Élise se découvre enceinte .... de sept mois.

Un déni de grossesse, le mot est enfin posé, Élise ne peut s’y résoudre, ce qui n’est pas évoqué n’existe pas !

Pour l’aider à prendre sa place de future maman, Romain a deux idées : la première est d’inviter Mina sa belle-mère à rejoindre Élise afin de préparer la venue de l’enfant et de lui apprendre à devenir mère, qui mieux qu’elle peut l’aider ; sa seconde idée est d’offrir à Élise un « Reborn », ce poupon plus vrai que nature, est une coutume venue outre-Atlantique qui fait son chemin.

Si la cohabitation avec Mina est pour le moins houleuse elle a l’avantage de fournir à Élise quelques renseignements sur son enfance, sa naissance, par contre le « Reborn baby » dépasse toutes les espérances jusqu’à devenir irremplaçable aux yeux de la future maman. Thibault le poupon va prendre le pas sur la réalité.

Ce roman aborde beaucoup de sujets : la maternité certes, le déni de grossesse, mais aussi le deuil, comment celui-ci peut alourdir la vie de ceux qui n’ont su ou pu l’aborder, qui l’ont tu jusqu’au secret pour qu’enfin un jour le disparu vienne prendre toute la place. Ce livre met alors en évidence le traumatisme et ses répercussions, parfois longtemps après.



Le sujet est intéressant, d’actualité, le traitement des infos par le cerveau est fascinant, le lien de cause à effet encore plus. Je me suis longtemps demandé qui était l’intrus, j’ai émis de fausses hypothèses jusqu’ au moment où tout s’est mis en place et est devenu une évidence.

Quelques longueurs sur une ou deux histoires secondaires qui viennent grossir le roman mais je lui accorde une virtuosité indéniable.

Mamans, futures mamans et les autres, foncez !