Bénédicte des Mazery

Élise découvre qu’elle est enceinte alors qu’elle porte son fœtus depuis 7 mois et demi et qu’elle ne veut pas d’enfant. Romain, son époux est ravie de devenir père.

L’autrice nous propose une analyse fine du déni de grossesse, de l’ambivalence de la maternité.



Plusieurs lectrices ont indiqué sur Instagram avoir été choquée, dérangée par le reborn #rebornbaby (poupon très réaliste) utilisé par la future mère pour apprendre les gestes pour prendre soin de son enfant à venir. Ce n’est pas mon cas. Ce qui m’a le plus dérangée, c’est la mère toxique qui débarque chez le couple pour prendre soin et accompagner la future mère.

Et c’est là le cœur du roman : la transmission. Que transmet-on a nos enfants sans même le savoir, sans même le vouloir ?

La fin est magistrale : imprévisible mais surtout finement amenée. Un très bon moment de lecture en compagnie de cette mère à la dérive.



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Photos disponibles sur Instagram :

@victoriabonus_off

J'adore lire des livres qui concerne les bébés, les reborns ou les femmes enceintes.

En revanche ici la lecture était longue, l'impression de tourner en rond. Le thème principal était bon. Mais difficile de s'accrocher aux personnages.

Élise est froide, sans émotion, perdue, comme ci elle se fichait de tout.

Mina sa mère, est lourde, sait tout faire et veut tout faire, juge énormément les autres.

Il n'y a que Romain qui est "normal" très heureux de devenir papa, s'inquiète pour son enfant qu'il aime plus que tout.

Je suis quand même aller au bout parce que je voulais connaître la fin, mais un livre bizarre je dirais, ambiance compliquée, confusion entre Reborn et vrai bébé (même en tant que lecteur) c'est vraiment étrange, l'impression aussi que le reborn est beaucoup plus aimé que le vrai bébé 🤦

Enfin j’ai pris le temps de lire ce livre qui m’intriguait au plus haut point ! L’intrus de Bénédicte Des Mazery avec son unique berceau sur la couverture. C’est rare que je sois attirée par une couverture mais j’ai bien aimé le caractère angoissant autour de l’image qui semble aborder la maternité.



Alors je me suis lancée. Le livre tourne autour d’un couple, Roman et Élise secondés par sa mère Mina.

Élise ne veut pas d’enfants, après bien des disputes pour le faire comprendre à son mari, il a été tranché qu’ils n’en n’auraient pas. Alors, quand elle fait un test de grossesse et qu’il se révèle positif, sa vie bascule. Elle se rassure tout de suite, elle va avorter.

« Délai légal dépassé », ces mots qui claquent, Elise ne s’y attendait pas. Elle est enceinte de 7 mois et demi, parce qu’elle fait un déni de grossesse.



J’ai littéralement adoré la première partie. Je l’ai trouvé si bien écrite et surtout si renversante. Pleins de pensées m’ont traversé mais surtout le « ça va être une super lecture » !



Malheureusement, mon intérêt n’a pas survécu à la suite de l’histoire que j’ai trouvé profondément longue. Il y a quatre parties qu’on pourrait découper en :

- L’annonce

- Le silence d’Elise avec l’arrivée du reborn baby, faux bébé fait de silicone pour lui apprendre les gestes de la maternité

- La naissance de Tom

- ? La fin ? (je ne vois pas comment nommer cette partie)



Tout le long de ma lecture, j’ai attendu. Une attente interminable parce qu’on voit à quel point l’auteure sème le doute, distille des petits éléments pour nous faire comprendre que ça ne peut pas bien se terminer.



Mais alors cette fin, quelle déception. Bénédicte Des Mazery fait dans le larmoyant. Ça va tellement loin, que c’est compliqué d’y faire face surtout lorsqu’on a attendu 200 pages.



J’attendais un roman psychologique, il n’en est rien. L’auteure surfe sur le sujet sans jamais réussir à entrer dans le thème. C’est bien dommage. Au-delà de l’intrigue les personnages sont malsains au possible. Élise, Romain ou Mina ont chacun leurs problèmes et leurs trauma mais aucune volonté de les faire évoluer de la part de l’auteure - sauf peut-être Elise.



Il n’y a donc que le mot déception qui me reste après cette lecture dont j’attendais beaucoup. Il s’agit d’une histoire qui met mal à l’aise tout en restant en surface sur les thèmes abordés. Malgré tout, je tiens à souligner la qualité d’écriture de ce texte. Je l’ai lu en un week-end, j’ai été déçue du contenu mais la plume est très réussie. C’est un roman qui se lit facilement et aisément malgré l’attente d’actions.

Cette BD, c'est l'histoire de Bénédicte des Mazery, de sa fille Marine et du docteur Dan Belhassen. Un trio pour un récit intime et scientifique sur les mécanismes qui se créent quand on fume. Après avoir essayé de multiples fois d'arrêter de fumer, Bénédicte ne sait plus quoi tenter et demande de l'aide au docteur Dan Belhassen, spécialisé dans le sevrage tabagique et ils se mettent d'accord sur un troc : Dan suit Bénédicte dans son sevrage et Bénédicte met en page toutes les étapes de celui-ci. Les illustrations sont de la fille de Bénédicte, Marine.



Lily Cane est un personnage fictif qui vit (et nous raconte) ce qu'a réellement vécu Bénédicte des Mazery. Lily a une famille recomposée avec un fils ado, une petite fille et son nouveau compagnon, James. Elle souhaite arrêter de fumer mais elle a déjà expérimenté pas mal de choses qui n'ont pas forcément fonctionné mais sa rencontre avec Harry Danani va tout changer. Ce dernier va en effet lui expliquer tout ce qu'il se passe dans son cerveau quand elle fume et surtout pourquoi il est si difficile d'arrêter. On suit donc Lily dans son quotidien et des illustrations explicatives sont – très bien – intégrées au récit et montrent le fonctionnement du cerveau lorsqu'on fume et quand on s'arrête.



J'ai trouvé ce récit très instructif et intéressant à suivre. On s'attache à Lily et à sa famille, de plus et c'est très important, la vulgarisation scientifique est très claire, on y apprend énormément de choses qui donnent un regard neuf et différent sur les fumeurs. Les illustrations dans des tons blanc, noir et jaunes sont très sympas et vont bien avec le récit et apportent des petites touches d'humour.



Cette BD permet de comprendre beaucoup de choses sur le tabac et tout ce qui se crée à cause de la cigarette. C'est didactique, cela peut-être une bonne aide, un appui ou pourquoi pas un déclic pour ceux qui voudraient arrêter de fumer, le récit est sans aucun jugement. A mon avis, cette BD peut vraiment aider les fumeurs, les futurs non-fumeurs et leurs proches à mieux comprendre les rouages de la cigarette. Mais elle montre également l'importance d'une aide et d'un accompagnement adapté et personnalisé par des professionnels dans l'arrêt du tabac. Tabac Info Service
Lien : http://revoir1printemps.cana..

Elise et Romain forment un beau couple, heureux avec des projets communs.



En tout cas, en apparence.. Quand Elise découvre qu’elle est enceinte, c’est le drame. Elle ne veut pas d’un enfant, Romain le savait. Il est trop tard pour avorter et Romain est aux anges.



Ne sont-ils pas sur la même longueur d’ondes ?



Pour éveiller son instinct maternel, et contre l’avis de la mère d’Elise, Romain va lui acheter un reborn.



Cette poupée plus vraie que nature va éveiller des sentiments insoupçonnés.



Pourtant, à la naissance de son enfant, Elise ne va pas réussir à développer ces sentiments pour son propre enfant.



 

Un thriller psychologique sur la maternité et les dérives de la société à ce sujet.



J’ai beaucoup aimé ma lecture qui fut aussi troublante qu’addictive.

Entre claque et roman touchant, ce thriller aborde un sujet bien particulier: la maternité.



Élise, 35 ans, ne veut pas d’enfant lorsqu’elle découvre qu’elle est enceinte de 7 mois. Aucun signe annonciateur, cette découverte est un vrai tremblement de terre dans sa vie. Le déni de grossesse est très bien exploité dans ce récit et surtout bien décrit.



Son mari, Romain, qui au début de leur relation avait suivi Élise dans son refus d’enfant, est comblé par cette nouvelle. Mais voyant le refus de sa femme à accepter cette situation, il cherche une solution et en trouve une particulière: un reborn. Cette poupée plus vraie que nature aidera t elle Élise?



Enfin, Mina, la mère d’Elise, est très présente chez sa fille ainsi que dans son couple, voire peut-être trop.



Ce roman aborde donc de nombreux sujets: la maternité, le déni de grossesse, les oppositions dans un couple ainsi que les relations mere-fille. Très bien écrit m, le suspense est constant et l’ambiance presque pesante, jusqu’au dénouement qui m’a paru néanmoins prévisible.



J’ai aimé ce roman que je n’ai pas pu lâcher jusqu’à la fin mais j’ai trouvé la fin trop facile.

Résumé de l'éditeur : Élise et Romain forment un couple heureux [...]. Jusqu'au jour où Élise se découvre enceinte. Pas question de garder cet intrus, elle n'a jamais voulu d'enfant. Elle va avorter. Mais à la consultation, Élise découvre qu'elle est enceinte de sept mois. Terrorisée, elle s'enferme dans le mutisme. Pour éveiller en elle l'instinct maternel, Romain lui offre un reborn baby. Et Mina s'installe chez eux pour apprendre à sa fille les gestes d'une mère sur ce bébé de silicone, si semblable à un vrai, si rassurant. Tout semble rentrer dans l'ordre, le ventre d'Élise grossit soudain. Mais à la naissance, Élise ne parvient pas à créer de lien avec son véritable enfant. [...]



Mon avis : Bon, bon, bon... Pas de suspense, ça n'a pas été un coup de cœur. Est-ce que j'ai quand même aimé ma lecture ? Difficile à dire ! Le sujet est passionnant. Et dérangeant également. Donc je suis mitigée...

Pour commencer, les personnages : je les ai presque tous détestés, chacun pour des raisons différentes. Élise qui est totalement insensible et à l'ouest concernant son bébé, mais qui fait un transfert et surprotège le reborn. J'aurais compris qu'elle ne s'attache à aucun des deux, mais là ? Sa mère Mina, un vrai parasite, méchante avec sa fille (même si... pas de spoil !), brusque, butée. Et Romain, absent, égoïste qui refuse d'écouter sa femme, ses (non-)envies de bébé et qui lui force la main. Même le père d'Élise, pourtant décédé depuis plusieurs mois m'a énervée, faut le faire !

L'ambiance est malsaine, pesante, irréelle. Chacun ne pense qu'à lui, sans prendre en compte les autres. Si ça m'a autant agacée, c'est que dans un sens, ça a fonctionné : je ne suis absolument pas rester de marbre après cette lecture, et je ne pense pas l'oublier de si tôt !

Dans ce roman, l'autrice aborde un sujet original : le déni de grossesse et l'achat d'un bébé reborn, plus vrai que nature. Elise ne voulait d'enfant, son conjoint est quant à lui ravi d'être père. Elise étant perturbé par ce déni, il lui offre une poupée pour l'aider à accepter la situation...Un petit Thibaut s'invite donc à la maison. Puis Tom, le "vrai" bébé arrive. Que faire du reborn ? Si la psychologie des personnages principaux est soignée, les jeux de mots répétitifs alourdissent un peu le récit et le texte comporte des longueurs. Un roman abouti et intéressant, où la grand-mère est au cœur de l'histoire.

c etait decidé , elle n aurait pas d enfants , se croyant incpable d etre mere. lorsqu elle se decuvre enceinte de sept mois, elise perd pied et s enferme. Romain , son mari, mina sa mere votn se mettre en quatre pour l aider jusqu a peut etre trop l entourer. romain offre à elie une poupee si realiste dont on voudrait quelle soit vraie. Mina se charge d enseigner a elise l art d etre mére. Tout semble rentrer dans l ordre , tom le bebe finit par naitre et va bousculer le gragile équilibre familial. Le fil de l histoire se dénoue avec délicatesse et lentement car il faut attendre la derniere ligne droite pour en comprendre tout le sens. Le desir d enfant , la transmission sont les themes de ce beau roman que j ai beaucoup apprécié

Élise et Romain sont en apparence un couple heureux. Pourtant, leur quotidien va se retrouver chamboulé le jour où Élise apprend qu’elle fait un déni de grossesse. La jeune femme refuse d’y croire, d’autant plus qu’elle ne voulait pas avoir d’enfants. Romain va alors proposer à Mina, la maman d’Élise, de venir les aider. C’est alors que le jeune homme a également l’idée d’acheter un reborn pour que sa femme commence à se faire à l’idée de cette grossesse.



C’est un roman purement psychologique que nous propose ici l’auteure et en cela, je dois avouer que c’est une réussite totale. Grâce à une psychologie finement esquissée pour chacun de ses personnages et décrite avec beaucoup de minutie, l’auteure va ainsi pouvoir aborder une multitude de thématiques telles que le déni de grossesse. Elle va également aborder le sujet des reborn, et c’est la première fois que je croise cette thématique lors de mes lectures.



J’ai trouvé ce roman très ingénieux et très bien mené, gardant son suspense jusqu’au dénouement, qui m’a beaucoup touchée et dans lequel on comprend mieux les réactions de Mina qui semble devenir de plus en plus envahissante et prendre beaucoup de place.



Tout au fil des pages, j’ai suivi avec grand intérêt l’évolution des divers personnages, tout en me demandant s’ils réussiraient à changer, et c’est cela qui m’a particulièrement plu dans ce roman. En effet, les personnages ne sont jamais statiques, bien au contraire et ils subissent une réelle évolution, tout en réussissant à se remettre fréquemment en question.



La plume de l’auteure est d’une grande fluidité. Avec beaucoup de descriptions des sentiments de chacun de ses personnages, le lecteur pourra ainsi suivre leur évolution. Le style est concis et va droit à l’essentiel.



Un roman psychologique dans lequel l’auteure nous parle de thématiques peu abordées en littérature. J’ai beaucoup aimé ce récit que j’ai trouvé très bien mené.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..

L'intrus 🍼👶

|2023 ~ lecture n°52|

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Un berceau vide, au milieu d'une pièce tout aussi vide. Voilà ce qui m'a attiré dans un premier temps dans ce roman. Puis, la dernière phrase du résumé m'a beaucoup intriguée. J'ai eu envie de savoir qui était l'intrus.

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L'intrus est un roman qui aborde beaucoup de questions sociétales : le déni de grossesse, le non-désir d'enfant et les conséquences engendrées au sein d'un couple, l'absence d'attachement et d'instinct maternel. Le deuil et les secrets de famille sont aussi présents en arrière plan.



J'ai trouvé que beaucoup (trop ?) de sujets s'entremêlaient au fil des pages. Sans compter le rôle que va jouer le Reborn baby dans la grossesse d'Élise et la presque omniprésence de sa propre mère. Des relations malsaines qui rendent l'ambiance de ce roman assez sombre.

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Un roman qui se lit malgré tout très bien et qui aborde un sujet encore tabou dans notre société 🤰

Elise est mariée à Romain, elle à 35 ans et est heureuse dans sa vie. Elise ne veut pas d'enfant, c'est une décision claire et nette. Elle en est à sept mois de grossesse quand elle se découvre enceinte. C'est un véritable cataclysme pour elle. C'est un livre qui peut déranger. Dans notre société, la maternité est sacralisée. Une femme qui ne veut pas être mère est un ovni. Et les mères qui ne sont pas heureuses d'être maman sont des extraterrestres, voir des monstres. Pourtant cela existe, et chacune doit être libre de vouloir ou non un enfant. Ceci est largement admis. Voilà un paradoxe de notre société. Ce livre ne juge pas. Elise ne voulait pas d'enfant, son corps fait un déni de grossesse, un blocage qui perdure même après l'annonce de cette grossesse. Je n'en ai pas voulu a Élise de ce mal être qui l'atteint. Cet enfant, elle a du mal à l'intégrer dans son cerveau. Elle a du mal à s'occuper de lui. Elle ne fait pas exprès d'être dans cet état-là. Pour l'aider son mari, lui offre une poupée Reborn pour lequel elle va avoir un amour instantané comme s'il s'agissait d'un véritable bébé humain. Elle le nomme Thibault comme le poupon qui l'a suivait partout dans son enfance. La mère d'Elise, Mina va venir en renfort pour l'aider. Tout le monde essaie de la sortir de sa torpeur. Le lecteur ne peut pas juger Élise, car ce n'est pas un choix délibéré qu'elle fait de ne pas intégrer son enfant à son quotidien. C'est au-dessus de ses forces. On sent bien que quelque chose remontant de l'enfance se joue. Son cerveau refuse. La mère de Mina est, par contre, trop intrusive, trop maternelle. L'ambiance de ce livre est lourde, on sent que quelque chose de malsain se met en place. On redoute le pire, tout le long, à cause de l'incipit. Et ce bébé Reborn est personnage dont on ne sait pas trop quoi faire. Qui est l'intrus au final ? Il serait facile de penser qu'il s'agit de ce bébé qui arrive dans la vie d'Elise. Mais je n'en suis pas si sûre. Pour moi, l'intrus est la mère d'Elise, et ce bébé Reborn aussi. Bref, c'est un livre dérangeant qui traite d'un sujet encore tabou. A lire.

Ou un roman psychologique qui m’a mise extrêmement mal à l’aise.

Elise ne veut pas d’enfant. Sacrée mauvaise surprise donc de se découvrir enceinte de sept mois et demi. Seul moyen trouvé par son conjoint pour forcer un peu l'instinct maternel avant l’arrivée du bébé : lui offrir un Reborn Baby, ces poupées plus vraies que nature. Malheureusement les émotions provoquées par ce jeu de rôle ne seront pas tout à fait celles attendues.

Le récit est bien construit. La tension est palpable et on adore détester Elise, cette mère sans cœur et sa propre mère si étouffante. Il aborde avec précision les sujets qui tournent autour de la maternité. Un roman très efficace qui aura simplement manqué d’un peu d'authenticité ou de réalisme pour me convaincre tout à fait.
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Un presque huis-clos qui aborde les difficultés de la maternité



Élise n'a jamais voulu d'enfant, alors quand elle découvre qu'elle est enceinte de 7 mois et demi malgré son ventre plat, tout s'effondre. Son mari est ravi mais la distance de sa femme l'effraie alors il lui offre un reborn, une poupée plus vraie que nature.



Ce roman a été difficile à lire pour moi. À la fois trop proche de mon quotidien car maman d'un petit bébé, je me retrouvais dans les journées d'Élise et j'aime plutôt m'évader quand je lis un roman. Et d'un autre côté, trop éloigné de ce que je ressens pour mon bébé, ce dégoût qu'Élise a pour son enfant m'a mise très mal à l'aise.



Erreur de timing donc quand j'ai demandé ce roman en service presse haha. Malgré cela, c'est un roman très bien écrit, avec du suspense, du mystère et qui aborde plein de thématiques hyper intéressantes et auxquelles je suis sensible : déni de grossesse, non évidence de l'instinct maternel, la place du père, baby blues, les mères parfaites des réseaux sociaux...



Et la fin est magistrale ! Surprenante et éclairante !



Je reste persuadée que ce roman lu à un autre moment de ma vie m'aurait plu bien davantage...

cette lecture m'a vraiment touchée. Élise ne veut pas d'enfant au désespoir de son mari. Mais après un déni de grossesse, elle doit se rendre à l'évidence, dans un peu plus de un mois, un bébé sera là. Seulement au lieu de s'y préparer, elle se replie sue elle même. Son mari et sa mère vont tout faire pour l'aider à devenir mère. Un roman bouleversant

Elise, qui n’a jamais voulu d’enfant, découvre qu’elle est enceinte… de 7 mois. Personne n’a rien vu, ni Romain son mari, ni Mina sa mère et encore moins elle.



L’interruption de grossesse étant impossible, Elise va devoir accepter cette grossesse et l’arrivée de ce futur bébé. Mais elle refuse totalement cette idée et devient mutique.



Afin de l’aider, Romain fait l’acquisition d’un « reborn » ces bébés en silicone plus vrai que nature. Il espère que cela lui permettra de moins appréhender l’arrivée du nourrisson.



La mère d’Elise est très (trop) présente et un climat pesant et étouffant va s’installer petit à petit et surtout après la naissance de Tom.



Le bébé reborn, toujours présent, même après la naissance va entraîner une confusion.



Au fil des pages, des non-dits et secrets son révélés et permettent de mieux comprendre la psychologie et les comportements des personnages.



Le déni de grossesse est le sujet principal, mais le roman évoque également la place du père dans la famille, la dépression post partum, la relation mère/fille…



J’ai eu du mal à m’attacher aux personnages dont les comportements avaient tendance à m’exaspérer. Toutefois les pages se tournent rapidement car on veut comprendre, savoir comment cette situation va évoluer.



Un bon roman, mais pas le coup de cœur que j’espérais.

Dans La vie tranchée nous suivons Louis, jeune soldat en convalescence nommé lecteur dans une commission de contrôle postal aux Armées. Témoignage poignant de la censure organisée, il ne fallait pas donner d'infos du front, guetter la rébellion. C'est aussi un livre d'amours brisés au travers de la lecture de lettres réelles. A découvrir donc...

Dans ce roman, nous rencontrons Louis, un jeune homme qui va devenir soldat lors de la Première Guerre Mondiale.



Blessé lors d'une bataille, il doit être amputé des orteils et restera à l'hôpital militaire quelque temps.



Ne pouvant pas retourner au front, il va devenir contrôleur de courriers. Son rôle va être de vérifier les courriers envoyés par les soldats à leur famille et inversement. Les courriers étant jugés inaptes à la distribution seront censurés et parfois certains soldats seront surveillés de près.



La grande hantise de louis est de devoir être obligé de retourner se battre et encore plus depuis que son ami Fernand et venu lui rendre visite en lui annonçant son obligation à lui de retourner dans les tranchées.



Louis va tout mettre en place pour que Fernand n'y retourne pas.



Quelque temps après le départ de Fernand, Louis apprend que son ami a déserté et il va être accusé de complicité.



Cet événement va complètement faire vriller Louis, qui va décider de ne plus censurer aucun courrier. Louis sait très bien qu'il risque gros s'il est découvert.



Sa "trahison" va-t-elle être découverte ? Que risque-t-il ?

Valait-il le coup de mettre sa vie en péril pour ça ?





Mon avis



C'est avec plaisir que j'ai découvert ce roman et cette auteure.



Je lis très peu de romans sur la Première Guerre Mondiale.



Avec celui-ci, j'ai découvert le rôle de certains soldats qui devenaient contrôleurs de courriers suite à des blessures les empêchant de retourner sur le front.



J'ai trouvé ce roman très intéressant, ce fût une belle découverte !

Un thriller psychologique réussi qui aborde le déni de grossesse sur un ton léger !



"L'intrus" est le dernier roman de l'autrice Bénédicte Des Mazery qui traite du thème de la parentalité non désirée. C'est l'histoire d'une femme qui découvre très tardivement qu'elle attend un bébé... à sept mois et demi de grossesse !



Elise, 35 ans, et Romain, 41 ans, formaient un couple fusionnel heureux. Jusqu'au jour où Elise découvre qu'elle est enceinte. Elle ne désirait pas avoir d'enfant, contrairement à Romain, et refuse de garder cet "intrus". Elle voudrait avorter, mais son gynécologue lui apprend que le délai est largement dépassé.



Pour éveiller son instinct maternel, Romain lui offre un "reborn baby" ! La mère d'Elise, Mina, s'installe chez eux pour apprendre à sa fille comment prendre soin de ce bébé en silicone plus vrai que nature appelé Thibaud. Le résultat s'avère très positif : le ventre d'Elise s'arrondit soudain en une nuit grâce au contact rassurant de Thibaud.



Mais, à la naissance de Tom, Elise ne parvient pas à créer un lien avec son véritable enfant, malgré sa psychothérapie, alors qu'elle semble s'attacher de plus en plus à Thibaud, le "reborn". Voyant Tom dépérir, Mina, la mère parfaite selon Elise, va progressivement jouer le rôle de sa fille auprès de Tom, jusqu'à en devenir trop intrusive... Mais, qui est donc réellement l'intrus dans cette histoire ?



Ce que j'ai beaucoup apprécié dans ce thriller psychologique, c'est que le thème du déni de grossesse est abordé avec humour, ce qui permet de dédramatiser ce sujet douloureux. Le portrait psychologique des trois personnages principaux est bien détaillé, dévoilant peu à peu les failles de chacun d'entre-eux.



Le suspense est préservé jusqu'au twist final assez inattendu, ce qui permet de découvrir une secret de famille refoulé depuis tant d'années, expliquant le comportement de la mère et de la fille.



Je remercie les éditions @plon et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir cette histoire qui traite d'un sujet grave sur un ton léger, ce qui rend la lecture très agréable.

L'intrus

Bénédicte des Mazery

Éditions Plon



C'est à une étrange histoire que nous convie Bénédicte des Mazery avec son nouveau roman : « L'intrus ».

Si le thème du déni de grossesse n'est que rapidement abordé, le roman s'oriente rapidement sur la question du désir d'enfant et du vécu de l'immédiat post-partum. Avec une remarquable économie de personnages, l'autrice campe un couple aimant mais où la communication s'avère assez compliquée. Chacun est dans sa logique. Élise n'éprouve pas de désir d'enfant, son intérêt va plutôt pour la course à pied et les baskets connectées à laçage automatique qu'elle rêve de posséder. On comprendra plus tard la fonction psychique de cette activité sportive forcenée. Romain, son mari, est absorbé par son travail de directeur d'une entreprise d'assurance, mais son désir d'enfant est au rendez-vous quand il découvre fortuitement que sa femme est enceinte. Devenir père, il n'attendait que ça.

Alors qu'Élise envisage secrètement d'avorter, l'échographie révèle qu'elle en est à son 7ème mois de grossesse et que le fœtus se tient tapis le long de sa colonne vertébrale comme c'est le cas dans les phénomènes de déni. Dans l'espoir d'aider sa femme à accueillir cet enfant, Romain lui offre un poupon Reborn, une imitation parfaite d'un nouveau-né, sur lequel elle pourra, croit-il, s'entraîner. Le résultat est spectaculaire, du moins sur le plan physique, puisqu'après une journée à materner son Reborn, Élise voit son ventre pousser subitement. Mais ce poupon de silicone prénommé Thibault commence à prendre une place particulière dans les bras et la tête d'Elise, ainsi que pour Mina, la grand-mère maternelle, appelée à la rescousse pour soutenir sa fille. Mina dont le caractère intrusif et autoritaire fera frémir bien des lectrices, s'invite à domicile, et entend régenter tout ce que vit et éprouve la jeune parturiente. A la naissance de Tom, le lecteur bascule dans un huis-clos caniculaire et étouffant, et scrute chacun des personnages pour tenter de cerner par qui le drame va arriver. Les amateurs de suspense psychologique seront ravis...