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Critiques de Bernard Chambaz (153)
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Le Match de foot qui dura tout l'été

Ce livre m'a plu parce que j'aime le foot. J'ai aimé la manière dont le match de football est raconté parce qu'il y a beaucoup de suspense, on ne sait pas qui va gagner.
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Vladimir Vladimirovitch

Bernard Chambaz imagine un homonyme à Vladimir Vladimirovitch Poutine. Comme Plutarque, il esquisse leur « vies parallèles ». L'une est imaginée, l'autre est biographique. Le Poutine ordinaire tient journal des faits et gestes de l'illustre Poutine. Selon les lois de la géométrie euclidienne, ils ne se rencontrent pas, sauf dans une ultime envolée poétique. Comme un historien ou un journaliste, Chambaz consigne minutieusement les anecdotes relative à la vie du jeune homme timide, (aux yeux "plein de la tristesse qu'on retrouve dans les yeux des phoques"),devenu officier du KGB avant de présider aux destinées de la Russie dé-soviétisée. Sur la toile de fond de l'histoire de la Russie, il tisse le récit de l'action de son dirigeant plutôt comme une succession d'images chromos commentées (Vladimir fait voler les grues, Vladimir joue au hockey, Vladimir lâche des tigres, Vladimir remonte des amphores...) que comme une analyse. L'histoire de l'homonyme, chroniqueur de son célèbre double, veut probablement donner une idée de la vie quotidienne un peu ennuyeuse d'un citoyen russe d'aujourd'hui. Ce curieux mélange d'histoire et de fiction, à la mode il est vrai dans le roman contemporain, peut laisser le lecteur perplexe. Ne sachant sur quel pied danser - vrai/faux ? attesté/inventé ? - il peine à s'attacher au récit comme à ses personnages, et finit par trouver ces 373 pages aussi longues que l'hiver russe... Une furtive apparition d'un martin pêcheur (p.354) le rend nostalgique de la récente et attachante épopée américaine de l'auteur.
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Plonger

Chambaz Bernard, - "Plonger" – Gallimard, 2011 (ISBN 978-2070133413)



Ce roman traite – chose rarissime chez les auteurs français –, de l'Allemagne, et - encore plus rare - de l'ancienne RDA-DDR.

L'intrigue est en effet basée sur un personnage principal né le 24 août 1977 (cf p. 92) à Iéna, dans l'ancienne "Allemagne de l'Est" (RDA-DDR), qui évoque donc des souvenirs d'avant et après la chute du mur de Berlin. Malheureusement, ce personnage est un joueur de football, gardien de but, et j'avoue que ce sport-spectacle ne m'a jamais concerné.

Pire encore, l'auteur s'attache à la description minutieuse de la dépression de son héros, consécutive à la mort de sa fille née avec une malformation cardiaque, qui n'aura pas survécu à une opération subie à l'âge de deux ans et demie. Pour conclure sur le suicide de son "héros". Particulièrement déprimant, et peu réjouissant, cependant bien écrit...

Je me demande tout de même si la mort d'un enfant (cf par exemple recension du roman de Nicolas Fargues "tu verras") n'est pas en train de devenir un sujet à la mode faute d'autre source d'inspiration.



Original : le roman comprend même des explications de certains termes allemands, ainsi que du poème de Goethe "Erlkönig"...

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Dernières nouvelles du martin-pêcheur

" La grand-route nous absorbe, Anne et moi. Elle nous tire en avant et, plus nous sommes tirés en avant, plus nous pouvons regarder en arrière sans y rester empêtrés."



Dix neuf ans après la mort de son fils, Bernard Chambaz reprend cette route des États-Unis qu’il avait faite en famille avec ses trois fils. Trente cinq étapes de la côte Est à Los Angelès, parce que Martin aurait eu trente cinq ans en 2011. Lui sur son vélo parce que chaque coup de pédale est un effort pour aller de l’avant et sa femme le suit en Cadillac de location.



Sur ce chemin, l’auteur nous fait découvrir non seulement les paysages mais aussi des anecdotes sur chaque endroit traversé et parfois s’appesantit un peu plus sur la vie de grands hommes comme Théodore Roosevelt ou Anne Morrow, la femme de Charles Lindberg. Ces rencontres ne sont pas anodines. Célèbres ou anonymes, chacun a perdu un ou plusieurs fils.



" A la mort de son petit-fils … Anne Morrow dit à sa fille : " L’horreur passera, je puis te l’assurer. L’horreur passe toujours. Mais la tristesse, c’est autre chose. La tristesse demeure." "



Ce roman n’est pas triste. Martin reste vivant dans la mémoire. Il apparaît au souvenir d’un lieu ou dans l’image d’un martin-pêcheur. Chaque petite chose est une manière de le retrouver comme ce 11 juillet fatidique qui fut aussi la date où Charlie Chaplin a enterré son fils de trois jours,ou simplement une pointure de chaussures commune entre Lincoln et Martin.



Ce récit impose le respect pour ce couple durement touché par la mort accidentelle d’un fils, un couple qui s’impose de persévérer sur cette route, de croiser d’autres destins qui prouvent l’universalité de leur expérience.



Évidemment, ce n’est pas une lecture rythmée qui déclenche le coup de cœur, mais une force tranquille sûrement entretenue par l’effort physique nécessaire et la volonté de continuer à être vivant et de faire vivre Martin.



" Que nous ressentions le deuil comme un état intangible n’empêche pas de vivre.

Du simple sentiment de la vie, il résulte la possibilité d’être joyeux. Le deuil est compatible avec la joie. Le tout était de l’écrire une bonne fois pour toutes et d’en faire la démonstration. Cette traversée et ce roman en sont le corollaire."
Lien : http://surlaroutedejostein.w..
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Martin cet été

Ce livre est particulièrement poignant. L'auteur décrit sans retenue, mais avec malgré tout une certaine pudeur, l'horreur et le désarroi du deuil suite au décès d'un proche. L'ouvrage rappelle, si c'est encore utile, la chance que l'on a d'avoir ses proches près de soi, et l'importance qu'il faut leur attribuer.
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L'arbre de vies

j'ai fini de lire, samedi soir, dans la nuit, «l'arbre de vies» de Bernard Chambaz (son premier livre, suis pas rapide et c'est très bien ainsi), en goûtant la paix finale dans la maison qui est restée axe, d'un âge à l'autre, toujours un peu présente, elle et le grand-père, à travers les évènements de cette vie et de l'histoire, entremêlés (et cette écriture qui se modèle sur la pensée, d'un calme lyrisme en parlant de l'enfance, d'un calme gardé, d'historien et de mémorialiste intime, pour l'évocation du père, de Maximilien Robespierre, de leurs fins, du passage des époques, heurtée, grotesque parfois, quand le je, Antoine, est pris et acteur dans la campagne de Russie). Paix inquiète, constat de la fin qui approche (et qui sera aussi la fin des Couthon, puisqu'il n'y a pas de petit-fils)
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La peau du dos

Bernard Chambaz ressuscite la langue et l’univers du XIXe siècle pour raconter l’amitié qui lia le peintre Auguste Renoir et le journaliste Raoul Rigault sous Napoléon III, puis la Commune.
Lien : https://www.la-croix.com/Cul..
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e bientôt muet

S’affranchissant du temps qui se conjugue selon des normes apprises, il revendique la présence de l’absent, le voit dans un vol d’aigle au-dessus de la maison qu’il habite avec Anne.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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Hourra l'Oural encore

bernarc chambaz a une grande qualité , il a gardé sa curiosité insatiable qui lui permet dans ses livres une fraicheur d esprit et cette liberté de ton

il est une sorte de bourlingueur qui donne l impression de decouvrir le monde pour la premiere fois . Cette fois ci il a remis le cap a l est et à la russie pour arpenter l oural. Comme son voyage est beaucoup moins naif qu en apparence, on se doute bien qu il n est pas venu pour rien. B Chambaz s efforce ainsi de debusquer tout ce qu il reste des vestiges de l URSS dnas la RUssie d aujour dhui et dans la tete des russes qu il rencontrre. Comme a l occasion de cette vsite d une usine de tracteurs , bel exercice de propagande à l ancienne mode soviétique
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Vladimir Vladimirovitch

Un russe, homonyme de poutine raconte la vie de poutine en la rapportant fréquemment à la sienne. On découvre une russie contemporaine avec des clins d'oeil au passé sombre de la période communiste parfois emprunt de nostalgie. La référence faite aux «  âmes mortes « de gogol incite à lire cet ouvrage
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Un autre Eden

Qui n'a jamais lu Jack London, cet écrivain vagabond, cet homme aux semelles de vent, avec notamment "L'appel de la forêt" ou encore "Croc-Blanc"? Mais à travers ses romans, l'on ne connaît que peut cet homme aux mille vies; ignorance que Bernard Chambaz va s'empresser de combler au travers de ce voyage, de cette quête sur les traces de l'homme. Quête de connaissance ou quête du souvenir.



Ce voyage à trois voix va porter le lecteur sur les traces de ce grand écrivain américain, finalement peu connu du grand public hormis à travers ces oeuvres principales. Au gré des kilomètres, Bernard Chambaz, accompagné de son amoureuse se lance dans un périple de 5000 km entre le Canada et les États-Unis, sur dans les pas de Jack London, cet homme qui ne tient pas en place, habité par la liberté et la curiosité. Toujours prêt à de nouvelles découvertes.



La troisième voix de ce récit est celle de Martin, pas Martin Eden héros du fabuleux roman éponyme, mais du fils trop tôt disparu de l'auteur., dans un tragique accident. Ce fils né un siècle après Jack London et qui porte le nom d'un de ses célèbres personnages, est le lien qui unit les deux hommes. Bernard Chambaz va en parler avec pudeur et délicatesse, au gré de ce périple, au travers des amours et des emmerdes de cet écrivain qu'il admire.



La mince cloison entre la réalité et la fiction donne un roman biographique au contenu assez déstructuré, apposant côte à côte une virée en vélo de nos jours et une conversation imaginaire entre Jack et Martin. Il est intéressant, pour ne pas être trop perdu, de connaître un peu la vie, plutôt agitée du grand homme, avec ces emplois très divers allant du travail en usine, au statut de vagabond en passant par celui de pilleur d’huîtres et j'en passe. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'il avait la bougeotte, même si l'époque provoqua cette instabilité professionnelle avec une recrue du chômage.
Lien : http://lillyterrature.canalb..
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Gilets jaunes, pour un nouvel horizon social

C'est un peu comme les slogans arborés par les Gilets Jaunes on trouve de tout, on retiendras l'empathie et la solidarité manifester par ces auteurs, ce qui est loin de la réalité de terrain. Voir vidéo des "Livres dans la boucle".
Lien : https://www.youtube.com/watc..
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Un autre Eden

Avec ce dernier roman, Bernard Chambaz poursuit une œuvre romanesque hantée par le deuil. Dans une langue magnifique, il raconte avec une liberté et un souffle époustouflants la vie aventurière de Jack London, qui dans son sillage offre au fils disparu une nouvelle présence au monde.
Lien : https://www.francetvinfo.fr/..
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Petite philosophie du vélo

Il y aurait matière à développer une vélo-sophie, en quête d'une sagesse ou d'une vérité. La bicyclette n'est jamais que le prolongement de nous-mêmes, de notre corps et de notre pensée. Et pourtant, "À quoi pensez-vous tout ce temps?" La question m'a souvent été posée à l'occasion de mes Grands Tours de trois semaines à vélo. À chaque fois, la même réponse m'est venue : à tout et à rien ! Ce qui ne serait sans doute pas la plus mauvaise approche de la philosophie. »
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Dernières nouvelles du martin-pêcheur

Lu à sa sortie. Ce livre m'a beaucoup émue car l'auteur parle de la mort de son fils. B. Chambaz est ce soir à Lille grâce aux Escales des Lettres.
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Le Dernier Tableau

Voilà un très beau livre d'art. Mais il est bien plus que cela. Face à chaque reproduction (d'excellente qualité), Chambaz a écrit un texte qui replace le tableau dans la fin de vie du peintre. Car ce tableau est une de ses dernières œuvres. Chambaz est écrivain, poète, historien, pour notre plus grand plaisir. Il rend ses commentaires chaleureux, respectant la biographie du peintre, mais en y ajoutant une touche de fantaisie, d'humanité. Du grand art également.
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À tombeau ouvert

Quel étonnant roman qui reprend la vie souvent tragique de grands coureurs automobile. Des anecdotes, des morceaux de vie, des rencontres, des jalousies, des magouilles, mais toujours une grande admiration pour ces personnages.

Et cette étonnante sensation d'être pris dans l'écriture, dans ces différentes histoires comme au volant d'une de ces machines et de tourner en rond, encore et encore de plus en plus vite pour arriver toujours à la même fin : le nombre de tours, les phrases en sujet verbe, le temps qu'il fait, la ligne d'arrivée les poings levés.

Certains personnages sont plus attachants que d'autres et en particulier Ayrton Senna, fil conducteur de ce roman :

Il y a de beaux passages mais aussi des moments plus longs où ça n'avance plus, sans doute passionnant pour ceux qui s'intéressent à ce sport et connaissent bien les coureurs pour ma part je me suis vite lassée.


Lien : http://keskonfe.eklablog.com..
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Le Tour de France sur mon beau vélo jaune

[L'avis de Michaël, en CM2]

J'ai retrouvé dans ce roman le même personnage que dans Le match de foot qui dura tout un été : Fausto. J'ai bien aimé le thème parce que moi aussi je regarde le Tour de France l'été, et là, Fausto a la chance de le voir en direct, c'est exceptionnel ! En rencontrant des gens, Fausto va apprendre plein d'histoires sur le Tour de France. De plus, il y a de l'action et du suspense quand tout commence à disparaître...
Lien : https://www.takalirsa.fr/le-..
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À tombeau ouvert

Un magnifique roman biographique sur Ayrton Senna, mais pas seulement ! L’auteur aborde la douleur de la disparition, et en filigrane l'histoire d'un sport ayant fait son lot de victimes, la carrière de Senna constituant le fil rouge.

A ne pas manquer !
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Dernières nouvelles du martin-pêcheur

Je n'ai jamais encore pu lire "Martin cet été", où Bernard Chambaz raconte le décès de son fils et ce qui en suivit, peu de temps après: trop impressionnant!



Je me suis résolu à aborder ce récit en me disant que 20 ans plus tard, au cours d'une traversée d'est en ouest des Etats-Unis à vélo, le ton serait différent: je pourrais l'entendre.



La mélancolie qu'expriment les souvenirs liés aux derniers moments de son fils, la traversée des paysages "fin du monde", l'évocation de Lindbergh et de T Roosevelt (dont la perte d'un enfant a bouleversé leur vie), ainsi que sa fuite en avant sur le vélo, tout concourt à supporter encore mieux cette vie, malgré sa cruauté et son absence de sens.
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