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Critiques de Bernard Werber (4643)
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Les Thanatonautes

❤️ 📜𝕸𝖔𝖓 𝖗𝖊𝖘𝖘𝖊𝖓𝖙𝖎📜 ❤️





Les thanatonautes de Bernard Werber



Le titre que veut il dire au fait :"Thanatos = la mort et Nautes = navigateur

donc cela éclaire un peu plus non ?.

Les deux personnages Michael Pinson: anesthésite ,et son ami Raoul Razorbak:chercheur au Cnrs cherchent ce qu'il y a derrière la mort, pour cela il faut qu'ils aillent très loin dans leur recherche .

s'impliquant eux même! dangereusement ,.

Que vont ils découvrir ? quelque chose d'incroyable !que je ne peux pas vous dire .

Ce roman est fascinant! il donne à réfléchir ; non pas que l'on sache cette vérité qui nous empêche de dormir quelques fois !

mais quand même !!

Durant la lecture , en avançant de page en page , cette perception de la mort change notre vision de la chose .

Werber nous offre une histoire passionante , à mon avis . Ce n'est pas simplement une idée de l'auteur mais

vraiment une recherche . Bon cela reste un roman fantastique par l'ampleur de la trame mais

quand même,?

L'oeuvre de Bernard Werber parle aussi de textes sacrés, de religion de mythologie et il excelle dans les explications de ces sujets .

Que ce passe t il après ? toi aussi lecteur assidu de Babelio TU t'es posé la question !

Hé!hé vous verrez bien .

Le style de l'écriture est à l'abri de toute critique comme toujours avec Bernard Werber .

Les personnages sont magnifiques , chose que j'ai aimé également , Werber est fidèle à son

""encyclopédie du savoir relatif et absolu,"" qui nous éclaire plus sur les sujets concernant cette histoire.



Ce n'est pas un roman philosophique mais presque ,à mon humble avis .

J'ai navigué dans l'envers du miroir avec l'espoir de découvrir , une explication §

Pourquoi pas en fait ne serait ce pas , cette solution qu'il propose?

A vous de le dire . En tout cas, surement, c'est un roman palpitant .

Qu'en pensez vous . Allez à vos crayons !!

Fabiolino
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Sa majesté des chats

Lu sans être passé par le tome 1, et aucun problème d'adaptation.

Un livre à conseiller, l'intrigue fonctionne, et les éclaircissements scientifiques sont intéressants.

Quelques bémols : l'aspect un peu grand guignol quand toutes les espèces animales font plus ou moins leur apparition. Des coïncidences bien pratiques parfois : un magasin de patins à glace quand les héros en ont justement besoin !

Quand vous croiserez le cacatoès (soyez un peu patient), vous penserez peut-être à Pitchou dans Les mystérieuses cités d'or. Cela me paraît normal, et c'est sans doute une facilité (ou un emprunt) là encore.
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La diagonale des reines

Nicole O’Connor, d’origine irlandaise, vit en Australie dans le ranch de son père.

Elle est autophobe – (allergie au fait d’être seule).



Monica Mac Intyre, d’origine écossaise, vit à New-York avec sa mère.

Elle est androphobe – (hantise d’être avec des gens).



Leur point commun : ♟ Les échecs. ♟



Leur première rencontre se fera à l’âge de 12 ans à l’occasion d’un championnat du monde se déroulant à Reykjavik en Islande.

Dès lors, leurs chemins sont liés.



L’échiquier :

Le blanc – le noir

Le yin – le yang

La vie – la mort,

La Dualité.

Deux logiques,

Deux camps.



Mais leur rivalité ne s’arrête pas aux 64 cases.

Elles jouent désormais sur le grand échiquier mondial, l’une pour l’Est, l’autre pour l’Ouest.

Un jeu de pouvoir s’engage.

L’individualité ou la foule ….

Avec deux stratégies qui s’opposent elles se lancent dans une lutte sans merci.



Mais laquelle sera échec et mat ?



Époustouflant Bernard Werber.

« La diagonale des reines », deux héroïnes complexes et perturbées.

Un roman sans répit où se mêle sociologie et psychologie de l’individu avec une intrigue palpitante qui nous tient jusqu’au bout.

Et une fois encore, Bernard Werber nous pousse à réfléchir sur notre place dans la société et le grand échiquier du monde.

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Demain les chats

Bernard Werber a toujours eu l’art de manier le roman, ici roman fantastique, en y ajoutant l’histoire, l’humour et la philosophie. Dans ce premier tome de la trilogie des chats, les humains entrent en guerre civile et s’entretuent ; les rats en profitent pour prendre petit à petit possession du territoire. La peste réapparaît, faisant des ravages parmi la population qui n’est pas tombée sous les balles. Apparemment les chats sont immunisés.

Une chatte d’appartement se nommant Bastet, nom de la déesse égyptienne, rêve d’entrer en contact avec les humains, notamment pour prier sa servante humaine Nathalie de mieux choisir ses croquettes. Son voisin, le chat Pythagore a les caractéristiques de s’être choisi lui-même son nom, celui d’un mathématicien et philosophe, et de posséder un troisième Oeil. En effet, ce chat est issu des laboratoires scientifiques et sa propriétaire lui a inséré une clef USB en haut de son crâne, ce qui lui permet d’accéder aux informations des humains, notamment par le biais d’Internet.

Ensemble d’abord, puis soutenus par leurs congénères, Bastet et Pythagore vont élaborer un plan pour reprendre le territoire aux rats de plus en plus nombreux et agressifs dans ce Paris fin de monde. Un contact entre espèces semble, pour la chatte Bastet, la seule solution pour vaincre les rats et instaurer une nouvelle ère où les chats auraient la suprématie.



J’ai hâte de les retrouver sur l’île aux Cygnes où ils se sont réfugiés avec les 200 humains, le chat géant Hannibal (le lion du Bois de Vincennes) et les volatiles en tout genre. Alors c’est parti pour le deuxième tome !



Et j’en profite pour souhaiter une très bonne fête de Noël à toutes et à tous, ami-e-s et lecteurs babéliotes ! :-)

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La prophétie des abeilles

René Toledano, professeur d’histoire à la Sorbonne qui a été initié par sa nouvelle compagne Opale, à la pratique de l’hypnose régressive qui permet de revisiter ses vies antérieures, partage désormais son don avec des spectateurs sur sa péniche transformée en salle de spectacle.



Un soir, une spectatrice le met au défi de les emmener dans le futur. Accompagnée par René pendant son hypnose, celle-ci va découvrir un futur effroyable.



Elle est projetée en 2051 dans un monde dans lequel les abeilles ont définitivement disparu, laissant place à un chaos total. Totalement désemparé par cette expérience, René Toledano reprend sa vie d’historien à la Sorbonne où il retrouve la trace d’une mystérieuse prophétie écrite en 1099 par un templier à Jérusalem : « La prophétie des abeilles ».



Un document énigmatique qui pourrait bien changer le cours de l’Histoire et sauver l’humanité de ce futur apocalyptique.



Mais l'historien ignore tout de l’endroit où retrouver le précieux ouvrage, sauf à remonter le temps…



« Si les abeilles disparaissaient de la surface du globe, l’homme n’aurait plus que quatre années à vivre. » : Cette prédiction terrible d'Albert Einstein. sert de préambule au nouveau roman de Bernard Werber, qui après la boite de pandore, retrouve son protagoniste principal René Tolédano et sa capacité à se projeter par l'hypnose dans le passé.



En bon raconteur d'histoire, Werber poursuit son exploration des vies antérieures par l'intermédiaire de l'hypnose régressive. Son héros doit ainsi remonter dans le temps, grâce à l’hypnose, et cela dans l'objectif de passer alliance avec l’une de ses vies antérieures afin de désamorcer la cause première d’un texte qui, des siècles plus tard, menace de détruire l’humanité.Avec "la prophétie des abeilles", Bernard Werber ose tout : on retourne avec lui du temps des croisés et on se glisse dans la peau d'un templier, on y aborde l'histoire des religions à travers les siècles et la perspective d'une apocalypse nous pousse à nous questionner sur l'importance capitale de l'écosystème.



Trente ans tout juste après le triomphe interplanétaire des Fourmis, Bernard Werber fait des abeilles le salut de l’Humanité dans un roman foisonnant mélangeant histoire, ésotérisme, aventures et mythologies guerrières.



La prophétie des abeilles est un véritable page-turner qui ravira les fans de récits mêlant l'Histoire (avec un grand H!!), écologie et science-fiction !
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Les Fourmis

Une lecture étonnante !

Le résumé était assez bref donc je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre... « un thriller où l'horreur repose à chaque page » si l'on n'en croit le résumé. Ce n'est pourtant pas trop mon avis, mais j'ai adoré quand même !

Pour résumer la situation initiale : Jonathan vient d'aménager dans l'appartement que son oncle Edmond lui a légué. Celui-ci est mort en laissant derrière lui son « encyclopédie du savoir relatif et absolu » qui reste introuvable, mais laisse certains scientifiques rêveurs... Et, dans cet appartement, une cave, une cave dans laquelle « il ne faut pas rentrer ». Telles sont les intentions d'Edmond. Pourtant, que fait Jonathan ? il disparaît dans la cave laissant sa femme et son fils à la surface. Parallèlement, la capitale de l'empire des fourmis rousses « Bel-O-Kan » vient de sortir de l'annuelle période d'hibernation. La première expédition dont fait partie le 327e mâle part à la recherche de nourriture, mais au retour, les exploratrices se font tuer par une nouvelle arme... Un coup des fourmis naines ? Seul, 327e, revient à la fourmilière où personne ne le croit.

J'ai beaucoup aimé ce récit vraiment original. Il y a beaucoup d'informations scientifiques, mais ça ne plombe pas le récit pour autant C'est même très intéressant !!

Puisque ce roman fait partie d'une trilogie, je vais tenter la suite ! En plus, la fin laisse planer des mystères...
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Les Fourmis

Ce livre est une porte d'entrée pour celui/celle qui veut changer sa perception de l'animal, c'est-à-dire se mettre à sa place. Et dans son référentiel ... de fourmi bien-sûr.



Le lecteur pourra y découvrir un nouveau monde et apprécier une narration alternant entre point de vue fourmi, point de vue humain. Il s'agit d'une fiction, donc mêlées d'imaginaire et de suspense, mais qui se base sur des données scientifiques exactes.



La façon dont est construite le livre permet de "comprendre" l'individu fourmi, son intéraction avec ses semblables, et surtout la fascinante organisation de groupes, voire "fédération" de fourmis. Cela tout en étant plongé dans une histoire à la frontière entre lumière et profondeur.



Par le mystère et la curiosité que procure la lecture des pages, le lecteur touchera à tous les aspects de l'animal. Non seulement le côté scientifique et formel, mais également l'aspect social, relationnel et spirituel.



Bref, si vous avez parfois observé des fourmis dans votre vie, mais sans plus, vous prendrez conscience de la partie cachée de la chose ...



Le monde fourmi est bien plus subtil qu'il ne le laisse paraître : l'auteur vous en fait part, par la transmission au travers des lignes de cet écrit, de sa passion concrète pour l'animal.

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Les Fourmis

J'ai arrêté vers les deux tiers du livre. Trop de redondances dans les descriptions, les combats, un certain décalage et une certaine incompréhension du côté de l'action du groupe humain... bref je n'ai pas été pris par ce roman. J'ai sûrement raté le dénouement de la fin, mais tant pis.
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Depuis l'au-delà

C’est vraiment dommage, ça manque de tout : d’humour réussi, de consistance, de suspense, de bon goût et de justesse. J’ai ouvert ce livre à cause de la réputation de l’auteur et je dois admettre que nous sommes loin des Fourmis qui a fait la renommée de Bernard Werber. Werber est un auteur qui a des idées, qui sait écrire, mais qui n’arrive pas à en faire ce qu’il veut. Visiblement attiré par le mystère de ce qu’il y a (ou pas) après la mort, Werber signe ici un roman où le protagoniste est mort et cherche à découvrir qui l’a tué. Mais voilà, l’enquête est maladroite et ridicule, le duo écrivain-mort et médium professionnelle ne tient pas la route. Écrit à la première personne, le roman nous fait suivre le personnage de Gabriel Wells qui nous déballe quantité de clichés déjà vus : les fantômes passent à travers les murs, les esprits qui nous hantent sont ceux qui ont encore une mission à accomplir ici ou qui ne sont pas apaisés, etc. De la part de Werber, je m’attendais à de l’originalité, à ce qu’il malmène les conceptions que nous avons déjà des esprits et qu’il invente des choses surprenantes. Tout cela est accompagné d’un humour qui ne prend pas et qui de fait en devient ridicule et lourd. Je n’ai pas fini le roman, lassée de ne pas voir l’intrigue décoller au bout de la 150ème page (et ce n’est pas faute d’avoir espéré !).



Petit plus qui m’a dérangé et qui sonne faux : Bernard Werber a mal observé les réactions féminines. Je m’explique. Le personnage de Lucy cherche désespérément à retrouver son premier amour, disparu du jour au lendemain alors qu’il trainait dans un trafic bizarre. Mais elle cherche à savoir ce qui lui est arrivé… pour se remettre avec !! Quelle femme serait assez idiote pour se remettre avec un mec qui disparaît soudainement parce qu’il trempe dans des trucs louches ? Personnellement (et j’ai demandé à plusieurs amies), si on cherchait à le retrouver, ce serait pour lui faire la peau ! Donc encore une fois, problème de réalisme dans les relations humaines chez Werber… D’autres auteurs masculins savent très bien se mettre dans la peau des femmes et analyser les comportements, à l’image de Gilles Legardinier.



Plus de chroniques littéraires sur :
Lien : http://raisonlectureetsentim..
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Depuis l'au-delà

Comme toujours, Bernard Werber a l'art et la manière de nous entraîner avec lui dans son monde, chose que j'apprécie tout particulièrement. Dès le début du livre, il vous happe et ne vous lâche plus jusqu'à la dernière page de son livre.



Comme dans la plupart de ses romans, nous avons droit ici à des extrait de "L'encyclopédie du savoir relatif et absolu" de Edmond Wells avec lesquels nous apprenons pas mal de choses toutes aussi inutiles les unes que les autres mais très plaisantes. D'aucuns trouveront que ces extraits sont totalement inutiles et qu'ils ralentissent le récit. Je leur dirais qu'il leur suffit alors de ne pas les lire. Pour ma part, je trouve ces petits intermèdes très plaisants !



En conclusions, une lecture très agréable et qui vous tient en halène du début à la fin pour une conclusion malheureusement assez décevante pour moi.



Qu'à cela ne tienne, j'ai passé un agréable moment de lecture.



PS : Bernard Werber profite de ce livre pour régler ses compte avec certains critiques littéraires et tout particulièrement avec un d'entre eux qui en prend pour son grade ! Vous avez bien raison de ne pas vous laisser faire Monsieur Werber. Qui sont ces critiques pour imposer leur dictat quant à ce que nous lecteurs devrions lire ou pas?
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Les Fourmis

Unique

Les fourmis dépayse par le sous sol. On ne se lasse pas d'être surpris par tant de savoir, d'inventivité. le minuscule monde des fourmis s'organise, copule, travail, envahit. Une civilisation insoupçonnée et redoutable grouille sous nos pieds. La « mécanique Werber » est parfaite unique en son genre.

Au regard de cette fiction, et tout en supposant que la civilisation des fourmis apparue avant celle des hommes, on peut se demander :

Quelle civilisation a copiée l'autre ?


Lien : http://short-edition.com/fr/..
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13 à table ! 2016

13 nouvelles achetées pour les restos du cœur mais aussi parce j'étais curieuse de lire les récits d'écrivains contemporains et renommés autour d'un thème commun, en l'occurrence la fratrie (et/ou la sororité).



Je n'ai pas été déçue mais j'ai mes préférences, bien entendu.

Tout comme moi, éprouverez-vous ou avez-vous éprouvé semblables impressions ?



Apprécierez-vous – ou avez-vous apprécié – le suspense et la fin étonnante de La seconde morte de Michel Bussi ?

Trouverez-vous – ou avez-vous trouvé – plus convenue Cent balles de Françoise Bourdin ?

Frémirez-vous – ou avez-vous frémi – d’épouvante à la lecture de Ceci est mon corps, ceci est mon péché de Maxime Chattam ?

Arborerez-vous – ou avez-vous arboré – un large sourire en lisant Frères Coen de Stéphane de Groot, courte nouvelle qui consiste en jeux de mots humoristiques ?

Serez-vous – ou avez-vous été ému – presque jusqu’aux larmes avec La main sur le cœur de François d’Epenoux ?

Vous révolterez-vous – ou vous êtes-vous révolté – en prenant connaissance du sort dévolu à Aleyna (et ses semblables) de Karine Giebel ?

Vous renfermerez-vous – ou vous êtes-vous renfermé – en vous-même en méditant sur Tu peux tout me dire de Douglas Kennedy ?

Serez-vous – ou vous êtes-vous – légèrement étonné par Fils unique d’Alexandra Lapierre ?

Songerez-vous – ou avez-vous songé – avec nostalgie au lien si fort qui unit les personnages de Karen et moi d’Agnès Leidig ?

Pénètrerez-vous – ou avez-vous pénétré – dans le monde de la folie avec La robe bleue de Nadine Monfils ?

Partagerez-vous – ou avez-vous partagé – la misère comme on partage une orange en lisant Le premier Rom sur la lune de Romain Puèrtolas ?

Et enfin découvrirez-vous – ou avez-vous découvert – la fratrie parfaite avec le récit de Bernard Werber Jumeaux trop jumeaux ?

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La diagonale des reines

Pour son nouveau roman Bernard Werber s’inspire de la notion de Némésis, en opposition de l’âme sœur, elle est l’âme damnée – l’ennemie ultime – de son alter ego. Pour construire son intrigue il va s’appuyer sur deux femmes que tout oppose mais qui – paradoxalement – se ressemblent. Une partie d’échecs qui va se jouer à grandeur nature sur fond d’opposition entre les deux blocs Ouest (avec les Etats-Unis aux commandes) et Est (dirigé par l’URSS, puis la Russie).



Le bloc de l’Ouest sera incarné par Monica Mac Intyre, anthropophobe (personne qui fuit les relations interpersonnelles) revendiquée qui ne jure donc que par la réussite individuelle.



Le bloc de l’Est sera représenté par Nicole O’Connor, autophobe (individu qui redoute la solitude) pleinement assumée pour qui le succès ne peut venir que de la force du groupe.



Dans les premiers chapitres nous sommes encore loin de cette confrontation aux enjeux planétaires. En 1972, de sont deux adolescentes d’une douzaine d’année qui se rencontrent pour la première fois à l’occasion de la finale d’un tournoi d’échecs. Une défaite qui se soldera par une première agression physique. Six ans plus tard, nouvelle confrontation sur un plateau d’échecs. L’heure de la revanche a sonné… mais ce sera aussi le déclencheur du premier sang versé.



Deux héroïnes brillantes qui vont cultiver une haine grandissante l’une pour l’autre, et se livrer, au fil des années, à un affrontement sans merci dans lequel tous les coups – surtout les coups bas – sont permis.



Avec ce roman Bernard Werber s’offre une rétrospective des grands événements survenu aux XXe et XXIe siècles. Rétrospective doublée d’une relecture afin de les faire coller à son intrigue. Un exercice qui pourrait facilement s’avérer casse-gueule mais dans lequel l’auteur tire parfaitement son épingle du jeu. On en viendrait presque à se demander si tous ces grands bouleversements (souvent dramatiques) ne pourraient pas être les conséquences – et accessoirement les dommages collatéraux – d’une lutte qui se joue dans l’ombre entre les éminences grises des puissants de ce monde.



Fidèle son habitude Bernard Werber émaille ses chapitres de nombreux extraits de son Encyclopédie Du Savoir Relatif Et Absolu, qu’il s’agisse de rappels historiques, d’anecdotes ou de simples faits constatés, ils sont toujours forts appréciables et souvent instructifs.



Est-il besoin de préciser que pour porter une telle intrigue il faut que l’auteur apporte un soin tout particulier à ses personnages, surtout à ses deux « reines » rivales ? Bernard Werber ne laisse rien au hasard en nous faisant découvrir le parcours personnel et professionnel de ces deux héroïnes au caractère bien trempé. Deux personnalités radicalement différentes mais mues par la même volonté de s’imposer.



Le lecteur pourra choisir son camp selon ses propres idéaux et / ou le personnage dont il se sentira le plus proche. Pour ma part je serai tenté d’enfoncer une porte ouverte en disant que la solution idéale ne se trouve certainement pas dans les extrêmes. Si toutefois je devais choisir je pencherai plutôt pour Monica, d’une part parce que Staline, Mao et consorts ne sont pas vraiment ma tasse de thé, d’autre part parce que Nicole, pour arriver à ses fins, va nouer des alliances avec des engeances de la pire espèce.



En toute franchise avec ce roman je retrouve Bernard Werber au summum de son talent, incontestablement un très grand cru. Sur ces dix dernières années et les onze romans publiés entre 2012 et 2022 (je sais ça fait 11 ans mais je ne voulais pas amputer le cycle Troisième Humanité), c’est la première fois que j’attribue la note maximale, doublée d’un coup de cœur à un roman de l’auteur.



J’ai adoré tout simplement, même en creusant je ne lui trouve aucun défaut, tout au plus une étrangeté dont je ne peux parler au risque de spoiler gravement l’intrigue. Pour ceux et celles qui se poseraient la question de savoir s’il faut connaître et aimer le jeu d’échecs pour apprécier pleinement ce bouquin, je suis la preuve vivante que non. Je connais les règles de base du jeu (déplacements des pièces) mais je n’ai jamais éprouvé le moindre plaisir à y jouer.
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Les Fourmis

Je termine à l'instant le premier volet de cette trilogie culte de Werber.



J'ai tout bonnement adoré cette histoire. Je me suis laissé immerger dans ce récit fou et tellement prenant. Il y a une dimension de fascination, je dois l'avouer, une madeleine de Proust en quelque sorte. Je me revois allongé dans l'herbe, dans le campagne niçoise, à observer ces colonnes de fourmis mettre en pièces sauterelles et autres papillons peu prudent...



J'ai découvert par la même occasion la plume de Werber, qui m'a semblé très abordable, sans prétention et bien documenté. Je dois dire que les récits sans chapitrage ne sont pas ce que je préfère. Ils me donnent généralement l'effet d'un boulet qui ralentit inexorablement ma lecture. Ce n'est absolument pas le cas ici. Le changement de point vu constant, les péripéties nombreuses et le style de l'auteur m'ont rendu la lecture très agréable et même palpitante.



Voilà une nouvelle saga, qui s'ajoute à mes lectures en cours... A ce rythme là, je vais avoir besoin d'une seconde vie !
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Depuis l'au-delà

J'ai un avis très mitigé pour cette lecture, je l'ai vraiment plus aimé que les deux derniers de Bernard Werber Demain les Chats et Le sixième sommeil. Je pensais vraiment que j'allais adorer cette lecture se rapprochant du thème par l'Empire des Anges ou la Trilogie des Dieux et sur ce point la je suis déçue.



Ici dès les premières pages le ton est donné, Gabriel Wells est mort il va par chance tombé sur le personnage de Lucy médium qui va lui annoncer son décès. Dès lors il n'a qu'une obsession retrouvé son assassin.



J'ai aimé le côté enquête, le personnage de Lucy, les pages concernant l'Encyclopédie du savoir relatif et absolu.



Mais et c'est le gros bémol du livre pour moi et cela m'a fatigué tout au long du livre, le personnage de Jean Moisi critique littéraire très facilement identifiable et le fait que Bernard Werber n'arrête pas de mentionner que la science-fiction est considéré comme de la "sous littérature".



L'auteur se sert clairement de ce livre pour régler ses comptes et en tant que lecteur je trouve cela terriblement gênant, si je lis Bernard Werber c'est que j'aime ses récits et peu importe ce que les gens en pensent ou disent je ne m'interdirais jamais de lire un genre de lecture au prétexte qu'il n'ai pas encensé par la presse, les médias, les critiques.



Voila pourquoi cette lecture a été en demi-teinte de mon côté, sans ses passages je pense que la lecture aurait été plus fluide et plus intéressante.
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13 à table ! 2016

13 à table, 12 auteurs et 4 repas pour 5€. En 2015, le collectif littéraire au profit des Restos du Coeur planche sur la fratrie et les rapports qui en découlent.

Frères parasites, frères ennemis, frères chéris (et soeurs bien sûr), tout y passe dans ce recueil. Les secrets de famille y vont également bon train, à charge d'être dévoilés comme dans l'amer "Tu peux tout me dire" de Douglas Kennedy.



Michel Bussy m'a bien emballée avec son histoire de jalousie sororale, entre une aînée aussi sublime que talentueuse et sa cadette banale, passe-partout. La chute en est délicieuse.



Karine Giébel, comme à chaque fois, m'a époustouflée et comme giflée avec son recit d'honneur bafouée par une jeune fille issue d'une famille turque traditionaliste de la banlieue de Mulhouse. Les frères veillent, à coups de poing si nécessaire. L'auteure dénonce avec violence et justesse les mariages arrangés et les exactions commises sur des filles qui ont rêvé d'être libre de leur corps, libre d'aimer. Récit choc pour une réalité choquante au-delà de tout.



Douces, amères ou amusantes, ces fratries se lisent aisément. Exceptée le texte de Stéphane de Groodt. J'ai trouvé sa nouvelle pourtant courte pesante et indigeste. Le style lourdingue accumule les calembours tous les deux mots voire plus. Indigeste est donc réellement le qualificatif qui convient. Je ne dois pas être compatible avec son humour et sa tournure d'esprit. Et ne compte pas réitérer l'expérience pour une deuxième chance.
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Demain les chats

Le chien pense : « Les hommes me nourrissent, me protègent, m’aiment, ils doivent être des dieux. »

Le chat pense : « Les hommes me nourrissent, me protègent, m’aiment, je dois être leur dieu. »

Anonyme



Une idée originale que celle de choisir comme narrateur ... une minette.

Dans Demain les chats, Bernard Werber mélange les genres, science-fiction, philosophie, histoire, aventure comme à son habitude, et c'est une nouvelle fois un plaisir de retrouver sa plume avec cependant quelques petits bémols pour cet opus; je m'attendais à une lecture beaucoup plus incisive, plus complexe, une analyse plus approfondie, des dialogues plus aboutis, moins faciles ... et la fin aurait mérité d'être moins survolée.

À la lecture des premières pages, je me suis même demandé si ce roman n'avait pas vocation à être adressé à un jeune public aussi bien qu'à des adultes.

L'histoire est finalement assez simple, très peu de rebondissements, de subtilités.

J'en ai apprécié cependant les cours d'histoires distillés de ci delà, les petits apartés philosophiques et scientifiques. On révise, on apprend toujours avec Bernard Werber; ici, il nous conte l'histoire fascinante des chats de leur origine à nos jours, revient sur la vie extraordinaire de Pythagore. On peut également voir dans Demain les chats, un manifeste contre la violence humaine, une critique du comportement humain; on y retrouve les thèmes de prédilection de Bernard Werber comme l'écologie, la religion.

Une lecture agréable, un Werber assurément, mais certainement pas le meilleur pour moi !
Lien : https://seriallectrice.blogs..
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Les Fourmis

Moi qui m'attendait à un gros nanar commercial à l'écriture facile... quelle agréable surprise ! Le livre est rythmé et passionnant, plus dans le style roman d'aventures que SF. L'auteur parvient à nous faire comprendre et aimer ces petites bêtes fascinantes mais également à maintenir le mystère de son intrigue jusqu'à la fin... et quelle fin ! Un gros bonus pour le "cliffhanger" des dernières lignes.

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La Trilogie des fourmis (Intégrale)

La trilogie des fourmis est le travail d'écriture majeur de Bernard Werber, et quel travail ! Le premier tome est excellentissime, les deux suivants le sont un peu moins mais malgré tout on se laisse prendre dans le tourbillons de ces fourmis et c'est vraiment agréable. L'écriture est fluide, la lecture est aisée, bref un petit bijou incontournable, à mon sens, de la littérature française.
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13 à table ! 2015

Ce recueil est à acheter, c'est pour une bonne cause puisqu'en l'achetant vous offrez 3 repas aux Restos du Cœur ! ça c'est dit ..déjà, rien que là, normalement, je vous ai convaincu de vous l'offrir et de faire des petits cadeaux à droite et à gauche (le prix n'étant pas excessif 5€, pensez aussi à vos beaux parents ...si si, vous en êtes capable !! )



De plus les auteurs ne sont pas d'illustres inconnus et je suis certaine que vous retrouvez des noms qui sont déjà présent dans votre bibliothèque ...



Le point positif : c'est qu'il y en a pour tous les goûts..



- Françoise Bourdin vous raconte un repas de famille non conventionnel.

- Maxime Chattam, pour lui se sera une histoire fantastique autour d'un "Boulimique" (cette nouvelle m'a particulièrement plu)

- Alexandra Lapierre (un auteur que j'affectionne particulièrement depuis la lecture d' "Artemisa") nous narre l'histoire d'une femme absolument nullissime en cuisine.

- Pour Agnès Ledig, se sera l'histoire d'une rencontre par l'intermédiaire d'un morceau de pain.

- Gilles Legardinier raconte deux moments de sa vie autour d'un repas. (l'un d'eux est à se tordre de rire !)

- Pierre Lemaitre nous relate les méandres d'une préparation de repas d'un papy de 81 ans. (je dois préciser que Pierre Lemaitre est un génie de l'écriture ! Sa nouvelle est juste superbe.. déjà grande Fan de ce monsieur surtout depuis ma lecture d' Au revoir là-haut qui m'a énormément touché )

- Marc Lévy s'attaque au conflit Israélo Palestinien. (si cela peut ouvrir les yeux de certaines personnes ..)

- Guillaume Musso nous raconte la rencontre entre un policier et un fantôme.

- Pour Jean-Marie Périer se sera le repas de réconciliation.

- Tatiana de Rosnay nous met en scène une "tatie danielle".

- Éric-Emmanuel Schmitt se penche sur le cas d'un clochard et de sa meilleure amie qui donnera une leçon de vie à tout un village.

- Franck Thilliez nous confronte à de féroce Grizzli.

et pour finir Bernard Werber va mettre en scène une Langoustine. (oui après les fourmis ....il aime les animaux !!)





Vous l'aurez remarqué, il y a un fil conducteur dans ce recueil ..... (bon sauf Marc Lévy qui nous fait un peu un hors sujet hihi )



Je laisse le mot de la "Faim" à la préface du livre :



Chers lecteurs,

Pendant que vous picorerez avec plaisir ces nouvelles propices à évasions variées, tous ceux que nous accueillerons se verront offrir grâce à vous de quoi se nourrir et rêver à un meilleur avenir....



Merci de tout coeur,



Les Restos du Coeur




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