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Critiques de Bernard Werber (4643)
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La Révolution des fourmis

Dernier volet de la série les fourmis de Bernard Werber, c'est un roman très original et je dirai même atypique. Il est en tout cas inclassable: à la fois roman de science-fiction, roman d’aventure, essai philosophique. C'est un peu tout ça en même temps et c'est en cela qu'il est complètement atypique.

Quand on songe qu'il a été écrit en 1996, il reste plus que jamais d'actualité. L'auteur dénonçait déjà en 1996 et avec force les dérives de notre société de consommation, et le rapport de l'homme à la nature et aux animaux.

Les personnages sont très attachants de par leur envie de changer le monde. Ce roman est une confrontation entre notre société humaine et le monde des fourmis. Il ouvre beaucoup de réflexion sur nos modes de vie, notre "intelligence" et notre vision du monde hyper consumériste.

C'est en ce sens là qu'il est beaucoup plus tourné vers la philosophie que les 2 tomes précédents.

J'ai beaucoup aimé le ton employé par l'auteur, souvent second degré et, en permanence appuyant là où ça fait mal. De premier abord, le ton peut paraître naïf voire ingénu, mais, c'est bien plus profond qua cela et rapidement on se pose beaucoup de questions.

A lire absolument, comme les deux autres tomes de la trilogie, même si j'ai trouvé ce troisième tome bien différent des deux premiers.
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La boîte de Pandore

Ce que j’ai ressenti:



▪️10….9…8…



Fermez les yeux. Détendez-vous. Respirez profondément. L’hypnose peut commencer…



Bernard Werber va vous mener devant la porte de votre mémoire profonde, pour un voyage dans vos vies antérieures. Avec La boîte de Pandore, il explore les secrets de l’Histoire et les voies mystérieuses de l’hypnose. J’ai été de suite happée dans cette histoire, partante pour une aventure hors norme et je ne regrette pas cette virée! Quelle imagination! D’un point de départ simple où René est choisi bon gré mal gré dans le public dans un spectacle, Bernard Weber nous emmène à une exploration grandiose de notre culture universelle. C’est ambitieux mais il relève le défi en nous embarquant dans cette histoire palpitante! Et si notre richesse était finalement en nous, cachée dans nos talents enfouis, dissimulée dans nos inconscients? Alors êtes-vous prêts pour une régression? Sensations garantis et plus si affinités…



« Il y a trois visions de toutes les histoires: la mienne, la tienne et la vérité. »



▪️7…6…5…



Descendez les marches. Ouvrez la porte de votre inconscient. Derrière cette porte, se trouve un couloir avec d’autres portes. Faites un vœu.



Quelle traversée fantastique! Que l’on soit dans les eaux du Déluge, sur les plages de l’Atlandide, dans les souterrains de la Grande Guerre, au fin fond d’une grotte oubliée, sur les sables chauds de L’Egypte, on VOYAGE pour notre plus grand plaisir dans des émotions intenses. C’était passionnément dépaysant et démesurément euphorisant. L’imaginaire est extraordinaire et ça, Bernard Weber l’a bien compris! Il nous crée des illusions pétillantes et des panoramas vivifiants pour réveiller nos mémoires. Et ça vaut le détour! J’ai adoré découvrir la civilisation atlante et marcher sur des lignes du temps oubliées. Et si nous réinventions nos modes de vies, peut-être que nos histoires prendraient d’autres formes, loin des peurs et des paysages défigurés…Le temps de cette lecture, en tout cas, on pourrait presque le croire…



« Depuis ce jour, ainsi que l’enseigne le mythe de la boîte de Pandore, les hommes souffrent et n’ont comme seul réconfort que l’espérance. »



▪️4…3…2…1.



La porte s’éclaire. Il est temps d’aller vous plonger dans cette lecture!



Je vous souhaite une belle découverte, soit de cette expérience d’hypnose, soit de l’univers passionnant de cet auteur! J’ai aimé qu’il m’emmène plus loin qu’une simple histoire, qu’il donne quelques clefs pour réfléchir autrement nos certitudes, qu’il bouscule nos convictions et qu’il nous illumine avec son savoir. Pour une première avec cet auteur, j’ai été très agréablement surprise! J’ai ouvert toutes les portes, les boites, les vies, les émotions tout en-dedans, et j’en ressors avec une tonne d’espoir et du sel encore dans les cheveux, en vous disant de vous jeter dans ses pages! Un livre vraiment intéressant qui m’a bluffé dans ces chemins loin des sentiers battus…Il y a là, 112 raisons de vous laisser séduire par une expérience de lecture sensationnelle et une fée qui ferme les yeux, respire amplement et s’essaye à l’auto-hypnose…



« J’irai chercher mon destin. Trouver ma vraie route. Changer ce qui doit être changé. Exprimer qui je suis vraiment par-delà le regard et le jugement des autres. »



Ma note Plaisir de Lecture 9/10
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Depuis l'au-delà

Il y a un petit moment que je n'avais pas lu du Bernard Werber. J'ai profité de faire un voyage de 11 h en avion pour lire d'une traite : Depuis l'au delà. Gabriel Wells est écrivain de romans à suspens. Sa nouvelle enquête est un peu particulière car elle concerne le meurtre de quelqu’un qu'il connait personnellement... : Lui-même !

Il a été tué dans la nuit mais il ignore par qui !

Pour résoudre cette énigme il compte sur l'aide de Lucy Filipini. En tant que médium professionnelle, elle parle tous les jours aux âmes des défunts.

Ensemble, elle dans le monde matériel, lui dans le monde invisible, ils vont tenter de percer le mystère de la mort de Gabriel...

Depuis l'au-delà est un roman dont l'histoire m'a beaucoup plu. Il faut un petit temps d'adaptation au personnage principal, Gabriel, pour comprendre qu'il est mort. C'est Lucy qui va avoir la dure tache de lui faire admettre ! Alors, une fois qu'il a compris, Gabriel ne pense qu'à une chose : trouver qui l'a tué. J'ai apprécié que l'enquête soit faite par Gabriel et par Lucy. Ce sont deux personnages différents mais complémentaires, qui m'ont beaucoup plu. Gabriel est parfois un peu agaçant, je l'ai trouvé un peu suffisant par moment, mais après tout il a le droit, il est mort :) Tous deux forment un duo improbable qui fonctionne parfaitement.

C'est surprenant, parfois un peu tiré par les cheveux mais j'ai passé un bon moment de lecture.

Petit plus : on retrouve des passages de l'encyclopédie du savoir relatif et absolue d'Edmond Wells, découverte il y a des années avec la trilogie Les fourmis. Edmond est le grand oncle de Gabriel.

Je trouve l'auteur très cohérent dans ses écrits, et c'est une excellente idée de faire intervenir l'encyclopédie en fil rouge. Cela m'a énormément plu.

Je suis ravie de ma lecture, ça m'a permis de voir passer le temps plus vite en avion.

Ma note : 4 étoiles.
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Les Thanatonautes

Le genre de roman qui me met en colère. Comme tous ceux de Werber que j'ai lus ou entrouverts, en fait. Colère, parce que c'est encore une formidable idée gâchée. Il y avait moyen d'écrire un grand roman sur la même trame, et on a droit à une pantalonnade qui hésite entre farce adolescente et apologue pontifiant.

L'idée de départ est excellente et, dans une certaine mesure, son traitement dans la première moitié ne manque pas d'intérêt: la mort conçue comme un territoire, un continent à explorer - avec tous les dangers qu'on imagine -, de vastes contrées à cartographier, en faisant progressivement reculer la terra incognita. Il y a là des pages où, malgré les facilités, souffle un authentique vent d'aventure; les différentes barrières à franchir peu à peu, avec des "navigateurs" toujours plus audacieux et capables de résister à la tentation de ne pas revenir...

Et puis il y a tout le reste: des personnages qui se veulent croustillants mais épais comme une feuille de papier recyclé, des caricatures de discours politiques, religieux, une vision en fin de compte enfantine de l'au-delà (avec ses gentils, ses méchants, ses fanatiques, ses archanges... et ses cordons), un style plus simplet qu'alerte, et toujours cette tendance de l'auteur à se croire malin tout en moralisant à tour de bras, malgré le point de départ quasi cynique. Dommage.

J'éviterai d'embarquer avec le démagonaute la prochaine fois.
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Le miroir de Cassandre

Pour tout dire, j’étais très contente de terminer cette lecture. C'était long, mais long et pour si peu de plaisir et de découverte. Mon premier Werber et je ne suis pas convaincue. Un étalage de notions qui sont liées par une trame très faible. Quelques mots découverts -le personnage principal, Cassandre, ayant un don particulier pour l’étymologie- ont retenu mon attention, et c’est à peu près tout ce que j’en garderai. L’idée d’un futur post-apocalyptique m’intéressait, d’autant que Cassandre avait un don pour lire l’avenir et son frère, un petit génie des mathématiques, avait développé un système de probabilités ingénieux permettant d’estimer le danger couru par un individu d’une seconde à l’autre. Mais il y a trop de prétextes dans ce roman qui diluent l’histoire et la dissolvent pour la perdre en chemin. La pollution, l’écologie, les sans domiciles, le cerveau gauche, puis le droit, l’origine de la création, le goût de la bonne pâtisserie, l’avenir de l’humanité et les bombes des terroristes ou encore les anti-proverbes et le ministère de la prospective… et les savants fous, je n’en pouvais plus. C’est rare à ce point, mais quel bonheur de l’avoir terminé !
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13 à table ! 2016

Le principe de ce petit recueil de nouvelles est une fois encore louable. De fait, même si j'ai moins été séduite par les nouvelles que l'année dernière, je ne regrette absolument pas cette petite contribution au restaurant du coeur. ( d'où les 4 étoiles)

K. Giebel et B. Werber sont les deux nouvelles que j'ai le plus appréciées.

Un bravo particulier à K. Giebel qui a réussi à happer le lecteur en changeant complétement de style.

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Les Fourmis

C’est un excellent voyage qui nous est proposé, le concept est innovateur, magnifique analyse du mode de fonctionnement sociologique des fourmis avec un fond de science-fiction propre à Werber.

Le monde des humains et des fourmis, les deux histoires vont en parallèle et fusionne en une seule.

Un mélange de fantastique, de philosophie et d'aventure. Ce roman se lit avec beaucoup d’intérêt malgré quelques imperfections.
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Les Fourmis

Ce livre est depuis quelques temps dans ma PAL et j’étais curieuse de le lire. Je ressors plutôt mitigée de cette lecture. L'imagination de l'auteur, ainsi que son travail de recherche sont a saluer mais malgré ça, je me suis ennuyée et je dois l'avouer j'ai lu certain passage en diagonal.



Le récit combine a la fois des chapitres sur les humains et des chapitres sur les fourmis. Ceux sur les petites bêtes sont intéressants mais moi qui aime les lectures détentes, j'avais parfois l'impression d’être dans un documentaire. Ceux sur les humains me fascinés plus, j'avais envie de savoir (enfin!) ce qu'il se passait dans cette cave, et cette révélation est très longue a venir.



En tout cas, une chose est sur : je ne regarderai plus les fourmis de la même façon.


Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Les Fourmis

Bernard Werber est un auteur que je n'avais jamais lu ; et je me disais depuis longtemps qu'il fallait que je m'y mette. Je m'y suis mis : belle déception.

On apprend quelques petites choses sur le comportement des fourmis... mais l'auteur prête à ses bestioles préférées tellement de dons, d'imagination, d'intelligence, que j'ai fini par douter de la véracité de presque tout. Par ailleurs, quelques petites erreurs (ou contresens) scientifiques ont encore augmenté ma suspicion sur la qualité des connaissances de M. Werber à propos des fourmis.

Mais laissons nous convaincre qu'il s'agit d'un roman et que l'auteur peut se permettre quelques facilités par rapport à la réalité. Mais le problème c'est que si ce livre n'est qu'un roman, il n'a alors plus aucun intérêt : les aventures des quelques spécimens que l'auteur nous invite à suivre paraissent intéressantes au début, mais finissent par se noyer dans des lourdeurs, des redites et des queues de poissons qui réduisent à néant le pseudo suspense.

Du côté des humains (car le roman nous fait suivre en parallèle la vie des fourmis et les aventures de quelques humains qui semblent à deux doigts de faire une découverte phénoménale) ce n'est pas mieux : là encore, le suspense est maintenu très laborieusement (une personne disparaiî dans une cave, puis deux, puis trois, puis huit, puis... mais que leur est-il arrivé ? Ouh la la ! J'ai peur !) et à la fin, quand on comprend le fin mot de l'histoire (quelque peu capilotracté, il faut le dire), on a quand même tendance à penser : tout ça pour ça ?

Pourtant, ce n'est pas la facette la plus désolante de ce livre : la psychologie à l'emporte-pièce, les dialogues puérils et l'écriture plate (avec répétitions, formules ridicules, aphorismes pseudo philosophiques) rendent les passages "humains" si agaçants qu'on en oublie presque que ce roman est ennuyeux. Je l'ai lu vite pour m'en libérer. Je ne suis pas mécontent d'être passé à autre chose...
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Le miroir de Cassandre

Heureusement que je l'ai emprunté et pas acheté !



Autant j'avais adoré les fourmis et les Thanatonautes, autant depuis "le papillon des étoiles" j'aime de moins en mois ce que fait Bernard Werber.



J'ai eu l'impression de lire toujours les mêmes idées réchauffées, recyclées. L'emballage et la sauce sont certes différentes mais il nous sert toujours la même soupe. Et j'insiste sur le terme de soupe. J'ai lu pas mal de choses de P.K. Dick et Werber (excepté les fourmis et les thanatonautes) c'est du Dick délayé à l'extrême. C'est long, mais c'est long, il répète, il rabâche ... Soit il nous prend pour des débiles, soit il a besoin de fournir un nombre donné de pages.



C'est d'autant plus agaçant qu'en plus, à un moment du livre il fait l'apologie de la SF, expliquant que l'histoire triera le bon grain de l'ivraie et je ne doute pas une seul instant que m. Werber se place dans le bon grain.



D'autant plus que des âneries il y en a ... Je ne vais pas en faire la liste mais ça agace quand le propos est étayé par un argument faux. Parce qu'on se dit que celui-là on l'a vu mais qu'en est-il de tous ceux qu'on n'a pas vu.



Et je ne parle pas de la pub qu'il fait pour ses romans : pub, recyclage d'idées ou "on tourne en rond sans avancer" ... Je ne sais pas quelle est l'hypothèse haute mais c'est pas franchement intéressant.



Ah oui, j'oubliais la chute ... le mystère de l'enfance de Cassandre. Bien vu. J'avais déjà entendu parler de l'expérience en question. Mais au bout de 600 pages, on en a tellement marre que ce qui était une bonne idée nous trouve usés et pressés d'en finir. Dommage.



Bref.



Un roman prétentieux, sans grand intérêt. Dommage car en réduisant tout ça de moitié (et écrit par un auteur qui se regarde un peu moins écrire) ça aurait pu faire quelque chose de pas mal.



Vite quelque chose d'agréable à lire.
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L'Empire des Anges

Après avoir exploré en détail le continent des morts, Michael meurt à son tour : la direction du paradis a peu apprécié qu'il divulgue toutes ses explorations au grand public, ce qui a conduit à un chaos total sur la planète. Michael choisit de devenir ange : il reçoit en charge trois âmes, et son but est d'en amener au moins une au dessus de la barre des 600 points, qui fera accéder l'âme au niveau supérieur également.



Il apprendra son travail d'ange gardien auprès d'Edmond Wells, qui lui donnera toutes les ficelles du métier : système du bâton et de la carotte, communication via les chats et les médiums, signes soigneusement disposés, … Parfois, lassé du manque d'ambition angesque de ses protégés, il rejoindra ses anciens amis pour explorer l'univers.



Dans la suite des Thanatonautes, Werber crée un univers original, en mélangeant religions, superstitions, surnaturel, … pour créer une image du paradis très studieuse et assez éloignée du repos éternel empli de jouissances.



Toutefois, comme dans presque tous les livres de cet auteur, il y a des défauts d'écriture importants qui douchent mon enthousiasme. Le premier est le manque de cohérence entre les Thanatonautes et ce tome-ci : l'auteur est déjà obligé de réécrire le dernier chapitre des Thanatonautes pour retrouver une base propre pour l'Empire des Anges. Il y a aussi beaucoup de petits détails qui ne collent pas avec le tome précédent : par exemple, le compteur des points, qui pouvait être négatif avant, ne peut qu'augmenter ici.



C'est un peu dommage, car il y a beaucoup de bonnes idées, mais on a l'impression que tout a été écrit dans la précipitation.
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Sa majesté des chats

Dans ce deuxième tome, nous faisons plus ample connaissance avec les héros de l’histoire, Bastet, Pythagore et la servante Nathalie et cernons mieux leur caractère, faiblesses ou actes d’héroïsme. Soit dit en passant, la chatte Bastet devient si prétentieuse, dotée d’une mauvaise foi incomparable, dénuée de tout sens de l’humour qu’elle m’a souvent agacée. Son esprit et son évolution sont dignes d’un politique qui veut prendre le pouvoir. Heureusement, d’autres personnages dont certains déjà présents dans le tome précédent approchent du devant de la scène : Angelo, le rouquin de fils de Bastet, Esmeralda la belle féline vêtue de noir, le Sphynx, Wolfgang, Napoléon le border-collie de la meute des chiens et Champollion, le cacatoès fort doué en langues étrangères. Sans compter sur Roman Wells, le descendant du cher Edmond Wells. Vous savez ? Le créateur de l’Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu. J’ai rencontré ce monsieur lors de la trilogie des fourmis et je suis bien tombée dans le panneau, persuadée qu’il existait vraiment. A l’époque, j’avais fait des recherches sur Internet et dans plusieurs dictionnaires…



L’île aux Cygnes devenant trop petite et insuffisamment protectrice, c’est sur l’île de la Cité que nos amis se réfugient. Mais le problème est que les rats ont désormais un chef, également doté d’un Troisième Oeil, un petit rat blanc aux yeux rouges se nommant Tamerlan (nom d’un conquérant Mongol). L’intelligence, la détermination et l’imagination de nos héros seront-elles suffisantes face aux dizaines de milliers de rats assoiffés de pouvoir ? Devant le danger, Bastet souhaitera, elle aussi, être équipée d’un Troisième Oeil. Interconnectée avec son humaine Nathalie, celle-ci lui expliquera que les chats ne pourront avoir la suprématie sur les autres espèces tant qu’ils ne posséderont pas les trois principes indispensables : l’humour, l’art et l’amour.



J’ai mieux aimé ce deuxième tome. Des aventures et mésaventures se succèdent à un rythme soutenu, ça s’enchaîne sans discontinuer avec de beaux effets de surprise. La plume est simple et la lecture plaisante. A côté du côté ludique, quelques notions importantes apportent de la consistance au livre. Tout d’abord, l’auteur cerne bien la psychologie d’une personne (ou d’un chat) se destinant à accéder au pouvoir parce qu’elle se sait plus intelligente que le commun des mortels et donc l’élue.

Ensuite, ce livre relate un exode face à l’envahisseur. La fuite, la perte des proches, la nécessité de quitter son pays et la survivance de base qui est de manger, pouvoir se reposer et se sentir en sécurité. Enfin, cette fameuse encyclopédie universelle regroupant toutes les connaissances humaines, camouflée dans une petite puce et dont tous rêvent de posséder, mais pas pour les mêmes objectifs. La mémoire de l’homme reste, dans ce monde apocalyptique, la chose la plus importante à sauver.

Donc, j’utiliserai ici la formule de notre ami Alfaric (j’espère qu’il ne m’en voudra pas, mais ça ce prête bien) : « To be continued ! ».

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Sa majesté des chats

J'avoue que j'ai passé un bon moment de lecture. Je pense que c'est surtout lié au fait que ce soit l'histoire de chats, qui rencontrent plein d'autres animaux, et de la mise en place d'une forme de communication inter-espèces.

Les personnages humains sont quasi inexistants et restent au second plan. Mais j'adore BASTET ! (Déjà, je voulais appeler notre petite chatte comme ça bien avant que Bernard WERBER ne commence cette série, mais mon mari et mon fils ont tous les 2 voté pour DAENERYS...) Elle est tellement attendrissante avec tous ses défauts. Elle symbolise aussi l'espoir tout au long de ces aventures.

Bref, un bon moment de lecture avec nos amis les animaux. Ils n'en faut pas plus pour me charmer.



Pioche de décembre 2019 choisie par Pat0212
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La boîte de Pandore

Depuis des années, j’apprécie Bernard Werber pour ses idées, non pour son style. La boîte de Pandore m’a confortée dans cette perception. J’ai trouvé le thème captivant : dans la lignée de l’Empire des anges ou des Thanatonautes, l’auteur explore ici la réincarnation, la mémoire personnelle et la mémoire collective. Cependant, le roman est desservi par des phrases plates, des personnages pétris de naïveté et une intrigue trop rocambolesque pour être crédible.



Le récit débute dans un futur très proche. René Toledano, jeune professeur d’histoire au lycée Johnny Halliday (saluons au passage le trait d’humour de l’auteur), assiste avec une amie à un spectacle d’hypnose. Choisi par Opale, l’hypnotiseuse, pour monter sur scène, il réussit à plonger dans une de ses vies antérieures : un jeune soldat français à la veille d’une bataille décisive de la première guerre mondiale. Sans le savoir, René vient d’ouvrir la boîte de Pandore de son subconscient. Cette expérience traumatisante déclenche une série d’événements imprévus et dramatiques qui entraîne René et Opale dans une expérience incroyable sur le chemin de l’histoire humaine.



Re-né symbolise le pouvoir de la réincarnation et de la prédestination. Chez Bernard Werber, le subconscient est une porte cadenassée au bas d’un escalier. Avec une hypnotiseuse talentueuse (Opale) et un patient réceptif (René), cette porte s’ouvre sur le couloir des vies antérieures, chacune représentée par une porte avec un numéro. Avec un peu d’entraînement, René arrive à se concentrer suffisamment pour descendre à volonté dans ce couloir et rendre visite à ses anciens « moi » féminins ou masculins, chacun porteur d’un pouvoir ou d’une signification particulière.



Sur terre, sur mer, de Paris à l’Égypte, se servant de ses anciennes vies pour échapper à ses poursuivants ou résoudre l’énigme de l’Atlantide, les aventures de René deviennent bien vite farfelues. Les extraits du journal de René recensant les « mensonges » de l’Histoire officielle procurent quelques pauses dans le récit ; mais je n’ai pas toujours goûté le ton à l’emporte-pièce de ces chroniques. Il me semble qu’en se focalisant sur un seul thème, par exemple la réincarnation et le cheminement des âmes, l’auteur aurait pu produire un roman plus concis et réaliste, donc à la portée plus forte.



Précision d’importance : j’ai écouté le livre en Audiolib et la voix de l’acteur Aurélien Ringelheim m’a d’abord paru d’une neutralité presque mécanique, comparable à l’option qui lit les textes à haute voix sur mon ordinateur. Ce n’est qu’au bout de plusieurs chapitres que j’ai commencé à percevoir de véritables nuances dans sa voix, surtout lorsqu’il interprète les personnages féminins. A choisir, je préfère une lecture active à partir d’un vrai livre, plus pratique pour comprendre le nom des personnages, recommencer une phrase, un chapitre ou capturer une citation... Comme si, avec l’écoute seule, le texte m’échappait. Pour tout dire, il m’est arrivé de m’assoupir en écoutant sur plusieurs semaines les 135 plages de ces 2 CD, d’une durée totale d’environ 14 heures. A croire que, parfois, Opale est vraiment arrivée à m’hypnotiser... Merci à Babelio et à Audiolib pour cette séance d’essai.
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Demain les chats

Ma relation avec Bernard Werber est très chaotique, elle connait des hauts et des bas. J'avais adoré sa trilogie des "Fourmis" et détesté celle des "Dieux". Je ne suis donc pas une inconditionnelle de cet auteur mais j'avoue que je n'ai pas pu résister aux hypnotisants yeux jaunes figurant sur la couverture de "Demain les chats". Les livres et la gent féline étant deux passions-moteur de mon existence (en plus bien sûr de ma petite famille adorée), j'ai évidemment succombé à la tentation...

Je suis rapidement tombée sous le charme de cette peste de Bastet mais ça c'était avant... avant d'avoir rencontré Pythagore dont la sagesse et la connaissance du monde humain m'ont subjuguée.



Au début du roman, j'ai trouvé très drôle le fait de voir notre univers à travers le regard des chats. Devant la tournure des évènements, l'humour a laissé place à un conte philosophique version féline. Tirant des leçons de leurs expériences passées en notre compagnie, les chats sont-ils capables de recréer un monde exempt de violence ? Pythagore, l'ex-chat de laboratoire, qui grâce à son port USB implanté dans son cerveau le reliant à internet, connait bien toutes les erreurs humaines à l'origine de toutes les guerres depuis la nuit des temps. Est-il capable de les éviter ? L'intrépide Bastet, la fidèle Esmeralda et le présidentiel Wolfgang vont l'aider dans sa mission, soutenus par la force du lion Hannibal.



Bernard Werber en profite pour nous livrer une anthologie sur l'existence des chats à travers les diverses civilisations que j'ai beaucoup appréciée. Tour à tour adorés tel un Dieu puis chassés tel un suppôt de Satan, ils n'ont pas l'air d'être rancunier à notre égard. L'auteur insiste également sur l'importance du "livre", seul objet de mémoire qui résiste au temps (que resterait-il d'internet face à une panne généralisée des systèmes électriques et informatiques ?)

Dans ce roman d'anticipation, Bernard Werber reste fidèle à son univers habituel. Il me fait penser à un Montesquieu des temps modernes qui crée des mondes imaginaires pour que l'on s' interroge sur la pérennité du nôtre. Je reste quand même un peu déçue par la deuxième partie du livre où j'ai ressenti beaucoup de longueurs dans cette traversée de Paris dévasté et dans ces multiples combats contre les rats. La fin m'a paru également plutôt brutale. Le débat se veut, comme je l'ai dit philosophique, et pourtant par moment, j'ai trouvé qu'on frôlait la niaiserie, principalement au niveau de l'écriture. Bref, une lecture plutôt en dent de scie.



Merci quand même, Mr Werber, pour avoir mis à ma portée les pensées de mon chat Léonard qui me regarde fixement de ses yeux verts. Peut-être songe-t-il à notre survie éventuelle dans le nouveau monde de Pythagore ?

Pour moi, ce sera un 13/20.
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Demain les chats

Ce n'est pas un gros roman.... mais je l'ai trouvé affreusement long.... il me tardait d'arriver au bout.... et j'ai failli l'abandonné en cours.

Les premiers chapitres étaient très amusants : comment les chats nous voient, que pensent-ils de la situation dans laquelle ils sont ? Bref c'était plaisant à lire, surtout quand on a en trois à la maison, et qu'on imagine souvent ce qu'il peut se passer dans leur tête.

Mais déjà là, il y a des petites choses qui choquent : un matou que l'on fait castré ne revient pas à la maison avec un bandage autour du bassin, à moins que le vétérinaire n'ait été un boucher....

Donc très rapidement, je me suis dit que mettre les chats à l'honneur c'est certainement très vendeur, encore faut il se documenter un peu plus sur le sujet.

Puis tout à coup le monde des humains part en vrille, et le roman avec lui....



Et j'ai un gros très gros soucis avec le dimension temporelle du roman.... je sais que les chats n'ont pas la même perception du temps qui passe que les humains, mais il faudrait que cela reste cohérent avec les "aventures" du monde humains.

Compte tenu de la durée de gestation d'une chatte et de l'âge de la diversification alimentaire des chatons, le roman se déroule sur au maximum 3 mois...



Voilà, je suis donc bien contente de l'avoir enfin fini.... mais j'ai le sentiment que c'est le premier opus d'une série.... et je ne lirai certainement pas les suivants.
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Troisième humanité, tome 3 : La voix de la terre

J'ai eu beaucoup de mal a finir ma lecture autant le tome 1 et 2 m'ont emballés autant celui-ci beaucoup moins, on retrouve pourtant les mêmes protagonistes mais cela se lit beaucoup moins bien. L'histoire de fond est pourtant intéressante surtout avec l'histoire de l'échéquier avec des points de différentes couleurs représentants diverses options mais cela n'a pas pris pour moi.



Ce tome nous fait pourtant voyager en Egypte, sur l'Ile de Pâques, sur la lune etc... Mais j'ai surtout été bloqué par la demande de la Terre tout au long de ce volume.



C'est dommage car j'aime beaucoup Bernard Werber mais à choisir je préfère la trilogie des Dieux.
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Le Jour des fourmis

Après l’excellent, que dis-je, l’exceptionnel « Les Fourmis » de Bernard Werber, je ne pouvais que me lancer dans la suite des aventures des fourmis et des Hommes. Je n’attendais pas quelque chose d’extraordinaire tant le niveau du premier tome était élevé. Et puis je connais bien le syndrome des suites : souvent moins bon que le premier.



Ainsi c’est avec impatience que j’ouvre ce livre. C’est aussi avec rapidité que je me suis mis à tourner les pages. Et c’est avec horreur que je me suis rendu compte qu’il était terminé. Vous l’aurez compris, ce livre m’a étonné : IL EST MEILLEUR QUE LE PREMIER ! C’est juste incroyable. J’ai l’impression maintenant que le premier roman était doté de pas mal de lourdeurs tant celui-ci est d’une grande fluidité.



D’un côté, nous avons les fourmis qui lancent une offensive contre les doigts (humain vous comprendrez). Cette partie mélange humour et thèmes intéressants, autres que la biologie et le fantastique/SF associé, tel que la religion. Oui ici c’est le coté qui m’a complétement emballé. La religion chez les fourmis, transposée à l’histoire des Hommes, c’est tout à fait passionnant !



De l’autre, coté Humanité, c’est une série de meurtre qui nous interroge. Des membres d’une organisation pro-pesticides meurent sous les coups de… fourmis ! Laetitia et Méliès sont deux personnages très attachant. C’est le gros plus par rapport au premier tome, l’histoire est beaucoup plus fluides et pleines de mystères (encore que la cave du premier tome m’a largement tenu en haleine !) A cela on ajoute justement cette histoire de cave qui nous avait laissé sur un véritable cliffhanger en fin du premier tome.



Bref, je ne vais pas dévoiler plus l’intrigue de ce roman, je vous laisse découvrir avec grand plaisir à quel point ce « Jour des fourmis » est bon, à quel point il est savoureux, à quel point il nous entraîne au cœur d’un voyage extraordinaire dans la forêt de fontainebleau, de fourmilières en ruches… Allez, il faut que je passe au dernier tome de la trilogie, toujours avec cette peur d’être déçu, mais l’envie me pousse à me lancer dans cette nouvelle aventure !

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Le Jour des fourmis

Nouvelles aventures des fourmis les plus célèbres au monde. Cette fois-ci, pour ce deuxième tome bien plus volumineux que le premier, Bernard Werber a pris le parti de développer de manière un peu plus consistante l'histoire des humains en parallèle à celle des fourmis. Le résultat est effectivement plus convainquant mais cette partie de l'histoire ne restera pas dans les annales des meilleurs thrillers. Si vraiment il voulait en faire un bon policier, je pense que c'est plutôt dans la catégorie nanars que cette partie du livre a une bonne chance de figurer 😄.

Mais tout l'intérêt du livre réside dans la passionnante aventure des fourmis. Une nouvelle fois, dans cette suite, on ne s'ennuie pas avec nos petites fourmis. Une aventure épique, pleine de rebondissements. Cette fois la guerre contre les doigts est déclarée et des batailles seront livrées afin de tous les exterminer !! Surveillez vos arrières durant cette lecture, rien ne peut vous assurer que vous ne serez pas la prochaine victime ! Tremblez pauvres doigts !
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L'Encyclopédie du savoir relatif et absolu

Loin des Fourmis, des Thanatonautes et des secrets des dieux, Bernard Werber signe là une encyclopédie,originale, un brin déjantée, pétillante d'humour et instructive à savourer page par page, jour après jour, comme un "After-eight" pour accompagner un expresso.

Touche à tout, l'auteur saute du coq à l'ane, pour passer des comportements humains aux jeux d'esprit, des jeux de langue à l'ésotérisme et bien d'autres choses encore plus farfelues les unes que les autres.

Saviez vous que la punaise des lits, souffrant de priaprisme copule énormément,que "toute la Bible est contenue dans le premier chapitre de la génèse",que la parole dauphine a un plus large spectre que le notre,que "la mort est apparue il y a 700 millions d'années", que le "serpent est aveugle" durant la mue?

De courtes et droles anecdotes à découvrir dans L'encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu pour passer un agréable moment!
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