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Critiques de Bernard Werber (4644)
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Les Fourmis

Le récit commence avec l'emménagement de Jonathan dans un appartement en sous-sol légué par son oncle Edmond, un entomologiste original, auteur de la très convoitée Encyclopédie du savoir relatif et absolu. Très vite la cave devient le lieu de tous les dangers ; quiconque y pénètre n'en ressort plus. En parallèle, les fourmis rousses de la cité de Bel-o-kan sortent de leur phase d'hibernation. Le 327° mâle découvre bientôt des phénomènes anormaux : des fourmis dégageant une odeur de roche ne répondent pas au langage habituel, la communication antennaire, et tentent même de le tuer. La 56° femelle de son côté, attend le « vol » qui lui permettra d'être fécondée et de fonder sa propre cité.

Si certaines hypothèses, présentées dans d'autres romans, ne sont pas toujours accréditées par la communauté scientifique, Les Fourmis sont basées sur une importante documentation qui m'a fait découvrir un univers à l'organisation, la complexité et la sophistication insoupçonnées : les fourmis constituent une véritable civilisation avec son mythe fondateur : « C'est une jeune fédération dont la dynastie originelle a été fondée il y a cinq mille ans. Selon la mythologie locale, ce serait une fille égarée par une terrible tempête qui aurait jadis échoué ici. Ne parvenant pas à rejoindre sa propre fédération, elle aurait créé Bel-o-kan... »

Les fourmis communiquent non seulement par le contact des antennes mais aussi grâce aux phéromones, capables d'exprimer l'agressivité, la peur, l'amitié, l'origine. Il existe aussi des phéromones « passeport » permettant de voyager librement d'une cité à l'autre.

Le point de vue des insectes a parfois quelque chose de cocasse, chez cette araignée victime d'un coup de foudre par exemple : « Cette façon de vibrer, le mâle n'a jamais rien senti d'aussi érotique. Tip tip tiptiptip. Ah, il n'y tient plus, il court vers sa bien-aimée (une jeunette de quatre mues, quand on lui en compte déjà douze) ». Leurs « mœurs » sont parfois effrayantes : p. 196 « Lorsque ses dizaines de petites auront éclos, leur plus grande hâte sera de manger leur mère. On est comme ça chez les araignées, on ne sait pas dire merci. »

J'ai suivi avec beaucoup d'intérêt les tribulations des fourmis au même titre qu'une enquête policière. Ce roman est donc une bonne surprise, une lecture agréable, enrichissante et distrayante à la fois.
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Les Fourmis

❤️ 📜𝕸𝖔𝖓 𝖗𝖊𝖘𝖘𝖊𝖓𝖙𝖎📜 ❤️



" Les fourmis" de Bernard Werber





Bon il est évident que Werber a du avoir un travail fabuleux pour imaginer et transcrire cette histoire

et bien sur il y est des couacs .

Mais est ce pour cela que l'on doit rejetter l'auteur et son oeuvre car il y a trois romans.

Il y a "les fourmis" tome 1 , celui pour le quel je construis mon ressenti ,

le tome 2 "le jour des fourmis,

et le tome 3 "la révolution des fourmis" tous deux pas encore relus



Bernard Werber a su intriguer ma curiosité, il m'a amené à découvrir d'autres domaines

que ceux que je connaissais alors, et de ce fait c'est que toute notre vie on apprend chaque jour des choses

et que l'on mourra sans tout connaître ,donc apprenons .

Dans ce tome 1: toute la trame est décrite en 3 partie ;



1 L'histoire de quelques fourmis (dont les noms sont des nombres327ème ou 56ème ou 103 683 ème ),etc .... )

elles cherchent à percer des secrets d'abord découvrir l' arme puissante qui a décimé leurs soeurs.

puis comment rejoindre "le bout du monde "

Nous plongeons dans les méandres de la fourmilière et tous les langages utilisés pour communiquer

entre elles , c'est comme dans un jeu de société , Werber nous enseigne

la vie des fourmis et des autres insectes avec lesquels elles cohabitent en forêt de Fontainebleau.

C'est époustouflant!!!!

Il y a du Maurice Maeterlinck dans tout cela tant mieux .



2 Des articles d'une encyclopédie du "savoir relatif et absolu" écrite par

un savant mort Edmond Wells: nous sont donnés sur des observations sur les insectes, sur les hommes, sur la cohabitation entre les espèces.sous forme de petits écrits en italiques courts mais qui viennent éclairer l'aventure des fourmis.



3 Enfin, un genre de thriller de science fiction dans lequel

le neveu Jonathan du scientifique Edmond Wells auteur de l'encyclopédie hérite de ce dernier une maison dont la cave abrite un escalier interminable qui débouche sur un souterrain dont personne ne remonte vivant.

Cà promet croyez moi!!..



Le rythme nous laisse presque jamais reprendre notre souffle tellement les chapitres s'enchainent bien. On ne s'attend jamais à ce qui va arriver

et les trois histoire semblent être sans liens, jusqu'à ce que les deux espèces (humain et fourmi) se rencontrent et communiquent.(on verra les deux autres tomes !!)



Pour moi, ce livre le premier tome , est une référence incontournable pour les amateurs de science-fiction.

Après, pour les autres, (on verra ceux là plus tard )

Tout ce que je peux vous dire faites vous une idée par vous même ,

vous ne regarderez plus une fourmi comme avant !!!
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La prophétie des abeilles

Si vous êtes passionné d'Histoire, si l'étude et l'interaction des diverses religions entre elles ne vous effraient pas, si les voyages dans le temps ne vous donnent pas le tournis, si vous êtes très préoccupé par l'écologie et de ce fait, par la survie de notre planète, si enfin philosophiquement parlant, vous vous posez la question : "connaître le futur influence-t-il le futur ?" alors sans aucun doute, le nouveau roman de Bernard Werber est fait pour vous. Peut-être tout de même avec le préalable d'avoir déjà lu quelques titres de l'auteur et donc de connaître un peu le "style Werber".



Totalement fan de l'auteur à ces débuts, j'avais depuis été souvent déçue par ses romans. Pour moi, rien n'avait égalé sa trilogie des "Fourmis". Un nouveau scénario sur le thème des insectes, une quatrième de couverture qui donne vraiment envie (je suis au taquet dès qu'on évoque le mystère des Templiers) et me voilà emballée à l'idée de découvrir "La prophétie des abeilles". Je ne ferai pas l'effort de résumer l'histoire mais sachez que vous allez embarquer pour un (très) long voyage, (à la louche) entre 1400 ans avant Jésus-Christ jusqu'en 2101. A l'atterrissage, mon ressenti est partagé, j'ai été par moment totalement absorbée par cette quête à travers le passé dans l'espoir de sauver le futur. L'étendue des recherches de l'auteur et les efforts pour tenter de vulgariser toutes ses connaissances m'ont laissée sans voix. Et pourtant, je dois avouer que parfois, notamment lors de la lecture des "Mnemos" où l'auteur résume l'Histoire du monde depuis la nuit des temps, j'ai décroché. Ce mélange de genres, anticipation, historique, ésotérique est intéressant, instructif (je découvre par exemple l'ordre des chevaliers Teutoniques) mais sur presque 600 pages, c'est parfois un peu indigeste. Dommage qu'à vouloir bien faire, parfois on en fasse un poil trop ! La fin est optimiste, peut-être un brin utopiste.



Ne vous attendez donc pas à être plongé à l'intérieur de la ruche comme vous l'avez été au coeur de la fourmilière si vous avez lu "Les fourmis". J'accorde un 14/20 à ce roman, malgré certaines lourdeurs, car, entre des allers dans le futur et des retours dans le passé, il traite d'un problème bien actuel : comment endiguer la disparition progressive de nos abeilles qui signifierait à plus ou moins brève échéance la fin de notre humanité.
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Depuis l'au-delà

C'est avec plaisir que je retrouve Bernard Werber et son univers. Ce n'est pas son meilleur livre pour moi mais j'ai passé un bon moment. L'enquête en elle-même est sympathique. Spéculations, péripéties, nos deux acolytes mènent des jours mouvementés. On entre dans leur vie, leur passé... afin de mieux les cerner et les comprendre. J'ai aimé le fait que le personnage soit mort, qu'il entend ce qui se dit mais qu'il ne peut pas intervenir. Chance ou malchance? Ce livre nous parle de la mort, de la vie après la mort mais il nous montre surtout la vie et son importance d'être vécue. Bernard Werber, comme à son habitude, nous pousse à la réflexion. Bref, c'est une histoire vraiment sympa et originale qui nous emmène entre le réel et l'iréel, le visible et l'invisible. (...)



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Le Père de nos pères

La quatrième de couverture nous promettait un thriller paléontologique. Que nenni, c'est une enquête et une quête sans plus.

Un paléontologue qui avait trouvé l'explication de la genèse de l'humanité a été assassiné. On suit alors en alternance l'enquête sur sa disparition et la quête d'une horde de primates.

Ces histoires de recherche du chaînon manquant vont se rejoindre malgré les 3,7 millions d'années d'écart.



Comme pour ma première lecture de Werber (voir les fourmis), j'ai été d'abord séduit par le point de vue initial plutôt original mais me suis ennuyé ensuite sans pouvoir dire pourquoi. Le style n'est pas folichon, mais c'est plutôt dans la construction avec un problème de rythme que se trouve le "blême", habitués que je suis aux effets thriller, ce que ce roman n'est pas.

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Demain les chats

Demain les chats, en voyant la couverture pour commencer, si on aime les chats, on ne peut que la trouver magnifique, ce chat noir si beau et ses yeux qui vous captivent.



Vous connaissez Werber ? Vous avez aimé les fourmis ? (Moi ça passe mais tout de même bof). Et bien Demain les chats n’a rien à voir si ce n’est qu'on lit d’un point de vue d’un animal et qu’une lutte de survie et de pouvoir sera engagée.



Comme pour la couverture, de toute évidence le livre attirera d’abord les amis des chats, mais vous vous tromperiez si vous restiez sur cette impression, que vous aimiez ou non les chats ce livre peut vous plaire. Une chose est aussi certaine, il ne plaira pas à tout le monde, c’est un roman d’anticipation (oui oui vu avez bien lu “anticipation”) qui ne laissera personne indifférent. C’est le genre de récit qui vous accroche ou que vous refermez, il m’a accroché du début à la fin, j'espère que ce sera votre cas également.



Nous suivons “Bastet” une chatte au nom de déesse égyptienne (Une femme à tête de chat), avec un caractère bien trempé, vivant dans un appartement Parisien avec sa “servante”. C’est la façon dont Bastet voie l’humaine qui lui donne à manger et s’occupe d’elle.



Bastet veut communiquer, avec tout être vivants car elle considère que pour s'élever en tant qu'espèce elle doit avoir le savoir de toute choses, elle va croiser le chemin d’un chat voisin (ex chat de laboratoire), intelligent et snob au grand nom de “Pythagore” qui va l’aider dans sa quête !

Je m'arrêterai là pour ce qui est de l’histoire sinon les surprises seraient gâchées mais sachez que c’est un livre à classer en anticipation, post-apocalyptique, science-fiction.



J’ai été surpris par le scénario, par les événements, par les déductions philosophiques des chats, de trouver des chats si humain, par le rythme qui s’emballe, par les récits historiques, par la facilité à ingurgiter tout cela, par le thème de la science-fiction (alors que je m'attendais à du fantastique). Ce roman m’a littéralement happé et va directement dans la case coup de cœur tant j’ai apprécié ma lecture, c’est le deuxième énorme coup de cœur que j’ai pour un livre depuis la rentrée (il y en a eu d’autres mais pas à ce point).



Lire la chronique sur mon blog :
Lien : http://unbouquinsinonrien.bl..
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Les Fourmis

J'ai rarement lus un livre avec autant de plaisir. L'auteur a une imagination débordante et en plus nous apprend plein de détails sur la vie d'une fourmilière.

je me suis régaler en suivant les mésaventures de 103 683°

A l'avenir, je regarderais différemment et avec plus de respect nos (j'espère?) amies les fourmis
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La prophétie des abeilles

Poussée par mon chéri, j'ai lu il y a quelques temps "La boite de Pandore" et je viens d'achever "La prophétie des abeilles". Et je l'en remercie car j'ai vraiment passé un bon moment de lecture et ces 2 livres trainaient dans ma PAL depuis un bon bout de temps.

Ce 2e opus reprend la même trame que le 1er, c'est à dire les vies antérieures et la possibilité d'y accéder. Mais cette fois ci, l'histoire va se concentrer au MA, et plus spécialement autour de l'ordre des templiers. du coup, j'ai adoré. Je me suis laissée emportée par l'évocation de cet ordre précurseur et des mystères qui l'entourent.

Ce livre n'a pas provoqué en moi de questionnement comme j'ai pu le lire dans d'autres critiques, mais je l'ai simplement apprécié au 1er degré pour le moment. Néanmoins, je reste très réceptive aux problèmes liés à l'environnement, mais je pense que chacun doit agir à son niveau et de façon très concrète. Je ne pense pas qu'un roman puisse changer grand chose...

Ceci dit, j'ai passé un excellent moment de lecture même si la fin me laisse un peu dubitative.
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Les Thanatonautes

- Lu en 2001 -



Les Thanatonautes font ressurgir en moi des émotions littéraires délicieuses : un goût d'aventure et de découverte, un fumet de liberté, d'ingéniosité, d'audace, d'originalité et des relents d'au-delà comme je n'avais jamais osé l'imaginer.

Werber décrivant une file de morts qui attend le jugement dernier devant des sages affairés, qui comptent et recomptent les bons et les mauvais points de chacun... J'adore !



Humour, provocation, créativité, connaissances, science, fantaisie, belle écriture, théologie... Voilà quelques ingrédients pour ce beau coup de coeur décalé.



Cela fait des années que je souhaite relire ce roman.

En 2021 ? Ce serait un beau clin d'oeil pour fêter le 20ème anniversaire de sa lecture !

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Depuis l'au-delà

Une lecture remise à plus tard depuis de années : Bernard Werber.

Déjà présent en ce bas monde lors de la sortie du premier : « Les fourmis » et témoin de l’immense succès de l’ouvrage… Il aura fallu qu’on m’offre « Depuis l’au-delà » pour que je franchisse le Rubicon… Ou plutôt le Styx, en l’occurrence…



L’écrivain à succès Gabriel Wells est mort. Il est persuadé qu’il a été assassiné ! Aidé de la médium Lucy Filipiny, il n’aura de cesse de découvrir qui l’a empoisonné. Une enquête entre deux mondes, celui des vivants et les autres, dans laquelle Werber convoquera Conan Doyle, Hugo, Edison… Et tant d'autres... On assistera même à une bataille rangée entre les héros de la littérature de style et ceux de la littérature d’imagination ; un genre de combat des anciens et des modernes sur les terres de Stonehenge.



Soyons honnête : j’ai eu un peu de mal à voir le mot FIN, malgré un thème alléchant. C’est long… c’est long…

Une question : que viennent faire là-dedans ces digressions sur l’opposition entre littérature des prix littéraires et celle des halls de gare. C’est long… c’est long…

Et pour finir : cette fin décevante et pour tout dire bâclée.



On l’aura compris : je suis resté sur ma faim... Malgré tout j’essaierai à nouveau ; même si je vais mettre un certain temps avant de me lancer sur un nouvel opus.

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Cycle des Dieux, tome 1 : Nous, les dieux :..

Voilà le premier tome de la trilogie des Dieux. Cette histoire est la suite des aventures de Michael Pinson, le personnage que l'on découvre dans Les thanatonautes et ensuite dans L'empire des anges.

Après avoir vécu sa vie d'humain et après avoir accompli sa mission d'ange, le voilà en Olympie à l'école des Dieux.



Werber nous fait découvrir un monde fantastique peuplé de créatures, de Dieux et déesses de la mythologie grecque.

Nous suivons le quotidien de Michael et de ses anciens amis, dans ce monde mystérieux où ils vont devoir suivre leur formation d'élève Dieu malgré eux.

J'ai aimé le fait que l'auteur prenne des Dieux grecs pour professeurs.

J'ai également aimé le fait que l'auteur intègre à son histoire des personnes qui ont existé comme Marilyn Monroe, Joseph Proudhon, Gustave Eiffel, Mata Hari et bien d'autres. C'est assez marrant de voir qu'il a développé leurs répliques et leurs idées en restant fidèle à leur vraie manière de penser.

Le suspense reste entier puisque certains élèves Dieux sont mystérieusement assassinés. De plus l'élimination des moins bons en cours ne fait que rétrécir le nombre de personnes de cette promotion. Et il y a aussi cette mystérieuse montagne au loin semble tenir un secret...

La structure du roman reste quant à elle bien fidèle à l'auteur: avec des parties explicatives de l'encyclopédie entre chaque chapitre. Je trouve qu'ainsi la lecture est beaucoup plus rythmée. De plus, la présentation de chaque Dieu grec avant le cours de celui-ci était très intéressante.



Pour conclure, j'ai aimé ce roman qui se termine bien évidemment avec une pointe de mystère puisque deux autres romans suivent. On en apprend beaucoup sur la mythologie grecque.

Par contre, je conseillerai de lire en premier lieu Les thanatonautes, puis L'empire des anges avant de s'attaquer à cette trilogie. En effet l'auteur fait de nombreuses références sur la vie passée de ses personnages et il me semble important de comprendre tout le cheminement qui les a mené jusque là avant de lire cette histoire.
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Les Thanatonautes

J'ai découvert Werber sur le tard, l'été dernier avec son premier grand succès Les Fourmis (vous pouvez retrouvez ma critique ici).

J'avais été conquise par son style et m'étais promis de lire d'autres de ses romans dès que l'occasion se présenterait. Voilà qui est fait avec Les Thanatonautes. Je ne m'attendais à rien en particulier et avait bien pris soin de ne rien lire au sujet de ce livre avant de l'avoir refermé.

Et bien quelle déception ! Pour tout vous dire, il m'a tellement peu captivé que j'ai lu les 100 dernières pages en travers !

Je ne remet aucunement en cause le talent de l'auteur que je salue encore une fois, il a la capacité d'inventer des histoires extraordinaires et comme dans les fourmis les recherches nécessaires à la construction de son récit sont remarquables mais je n'ai pas accroché à l'histoire !

Werber est pour un moi un auteur complètement à part, qui produit des oeuvres tellement riches qu'on ne peut être complètement à leur encontre. Je m'explique. Des livres aussi riches que les siens provoquent forcément une multitudes de sentiments, contradictoire parfois. J'avais déjà ressenti cela avec Les Fourmis. Rire, angoisse, tristesse, réflexion, ennui...c'est à mon sens cela qui fait le talent d'un auteur, pouvoir faire réagir son lecteur de divers manières.

Mais revenons à l'histoire, l'idée de départ est exceptionnelle. Découvrir ce qu'il ya après la mort, c'est LE grand mystère de la vie ! Personne ne sait, tout le monde l'imagine, on en a peur tout autant que l'on en est curieux. Je m'attendais à ce que Werber traite le sujet avec brio et j'ai été vraiment déçue. Cela ne décolle pas, il reste dans les grandes lignes de ce que l'on "connait" déjà sur le sujet. le paradis, les anges....c'est un peu trop facile je trouve !

Trop de religions et de clichés sur le thème à mon goût. Je suis cartésienne et athée alors son idée du paradis, de l'archange Gabriel et tout ça, c'était trop pour moi. L'idée qu'il explique « physiquement » un continent où se retrouve les gens qui meurent et bien je n'y crois pas une seule seconde, l'âme qui s'élève au dessus de soi, non plus.

Je m'attendais tout de même à vraiment découvrir un autre monde, quelque chose de véritablement incroyable et plus le récit avançait moins j'étais surprise.

Le récit s'avère très répétitif et les rebondissements n'en sont pas, tout est très attendu. Les liens entre les personnages, les différentes morts, je n'ai eu aucune surprise ! Je savais dès les premières pages qui allait aimer qui, qui allait mourir...

Même dans la façon d'accéder au pays des morts, je trouve que Werber tombe dans la facilité, comme s'il avait eu plein d'idées, qu'il n'avait pas su laquelle choisir et qu'il avait au bout du compte décidé de toutes les tenter. Trop long, trop redondent et au final ennuyeux !

Je m'attendais à une réelle prise de risque et il n'en est rien. Il retrace sur son continent des morts tous les vices et les travers de la société des vivants. On voudrait en retirer quelques réflexions mais il n'en est rien. La fin n'en est pas une ‘je crois que c'est un peu sa marque de fabrique, il tente d'instaurer un faux suspens qui pour moi est tombé à plat. Après la mort il y a …. Et bah c'est pas bien compliqué de le deviner !!! Surtout lorsque l'on sait qu'il y a une suite !

La partie du livre que j'ai préféré c'est le début, que j'ai trouvé très drôle ! La façon dont Mickael se présente, raconte son enfance est d'une ironie certaine. J'ai également beaucoup aimé les paragraphes traitant des divers coutumes et visions de la mort sur les autres continents. C'est très intéressant.

Je ne dis pas que le livre est mauvais, pas du tout, mais simplement l'histoire ne m'a pas transportée comme je l'aurais cru. Werber reste un auteur majeur que je relirais de temps en temps.

Mon beau frère (du haut de ses 16 ans) m'a conseillé la suite, L'empire des anges, qu'il a préféré aux Thanatonautes. Je tenterais peut-être mais pas pour le moment.
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Le Temps des chimères

En résumé : beaucoup d’approximations, d’incohérences et de trucs complètement sortis de nulle part et un texte bâclé, autant sur le fond que sur la forme.

Ce texte se veut la proposition d’un après Troisième Guerre Mondiale, d’un nouveau monde, d’une nouvelle humanité, mais on ne trouve absolument rien de nouveau dans le nouvel ordre mondial qu’il propose. C’est maladroit, naïf, mainstream, et en même temps le ton est insupportablement didactique ; c’est l’empilement d’idées d’un mec qui au fond n’a produit aucune idée nouvelle dans cet ouvrage et qui se contente de proposer des poncifs et de se reposer sur beaucoup de conceptions vieillottes.

C’est tellement atterrant de banalité, de platitude, de clichés et d’idées complètement éculées que ça en devient un peu gênant, surtout venant d’un auteur aussi populaire et aussi réputé pour écrire des trucs qui sortent un peu des sentiers battus.

En plus, le style et la narration sont vraiment pas ouf, j’ai eu l’impression qu’auteur comme éditeur se sont dit que le nom imprimé sur la couverture suffirait à vendre ce livre en masse et qu’il serait superflu de se casser le cul à produire quelque chose de qualitatif, au moins sur la forme. Si les gens qui lisent peu de littératures de l’imaginaire se basent sur les grosses ventes pour se faire un avis, ça ne m’étonne pas, en lisant des trucs pareils, que la sfff fasse l’objet de tant de préjugés snobs… 🙄

Bref, c’était prometteur au début et au final, c’est ridicule et ennuyeux. En lisant ce roman j'ai vraiment eu le sentiment que Werber prenait ses lecteurs pour des idiots.
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Les Thanatonautes

Premier Werber pour moi, "Les Thanatonautes" me laisse une impression fort mitigée.

J'ai beaucoup peiné dans cette lecture que j'aurais sans doute abandonnée si elle ne m'avait pas été piochée.

Ce livre avait atterri dans ma bibliothèque grâce à son thème prometteur...

Mon premier grief sera sur les personnages et les caractères qui sont peu travaillés et souvent à la limite de la caricature. Avec une mention pour Amandine la jeune infirmière qui se marie avec tous les Thanatonautes qui lui passent sous la main. Aucun attachement aux personnages, donc.

Ensuite l'histoire... Le narrateur, Michael Pinson, est un jeune homme influençable qui va, avec son ami Raoul, être un des pionniers de la thanatonautique, permettant le voyage vers l'au-delà. Nous suivons son récit et les avancées des scientifiques, et le moins que l'on puisse dire c'est que c'est long et ennuyeux. Les mêmes scènes se répètent encore et encore...

Certains passages frisent le ridicule, je pense notamment à la bataille du paradis qui restera dans ma mémoire pour le fou rire qu'elle a créé. Il faut imaginer des ectoplasmes de rabbins, de moines Shaolin et de derviches tourneurs se livrer à une danse galactique et attaquer leurs adversaires, alors qu'ils sont tous reliés à leur corps terrestre par un long cordon argenté.

Néanmoins, le dernier quart du roman m'aura fait passer un bon moment. On passe à des considérations plus philosophiques ou éthiques, bien amenées et plus intéressantes que les péripéties de nos héros. Et j'ai trouvé l'épilogue réussi.

Quant à la structure du récit elle est originale et bien fichue, avec des petits chapitres interruptifs qui reviennent régulièrement.

L'écriture est simple et a quelque chose de naïf qui n'est en fait pas déplaisant.

Une première incursion chez Werber que je ne regrette pas, mais je ne compte tout de même pas y retourner de sitôt...
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Depuis l'au-delà

« Bonsoir ou bonjour, vous êtes avec nous en direct dans Paranormal a droit, la seule émission du PAF consacrée à tout ce qui a trait au surnaturel, et qui se bat pour donner des droits à tous les esprits de l’au-delà.



Il est 2h30 du matin et je suis Aloin Bongrain-Dubourgois, défenseur des âmes perdues depuis plus de 40 ans.



Je reçois ce matin Lucy Filipini, médium professionnelle qui fait beaucoup parler d’elle ces derniers temps.



– Bonjour Lucy. Je vous ai invitée pour discuter du nouveau livre de Bernard Werber, Depuis l’au-delà, qui raconte l’étonnante enquête que vous avez menée au coté d’un esprit bien connu de nos téléspectateurs : Gabriel Wells, auteur à succès, tragiquement décédé récemment.



– Bonjour Monsieur Bongrain, quelle idée de m’inviter à une heure pareille !



– Ahah, je vois que votre réputation n’est pas usurpée, vous n’avez pas la langue dans votre poche. Alors ce nouveau Werber, qu’avez-vous à en dire ?



– Figurez-vous que je l’aime bien ce cher Bernard, depuis longtemps d’ailleurs. Ça fait de nombreuses années qu’il aime parler de l’au-delà. Bon, sur ce coup-là, je le trouve un peu gonflé d’ainsi s’incruster dans mon intimité et de celle de Monsieur Wells ! Ce n’est pas parce que je suis médium et que Wells est mort, qu’il peut se permettre d’entrer ainsi dans nos pensées !



Il est vrai qu’il avait une bonne raison, puisqu’il nous a aidé à mettre en lumière un meurtre : celui de Gabriel Wells !



– On va y revenir, Lucie. Mais parlez-nous un peu de vous et de Gabriel Wells…



– Que voulez-vous que je vous dise… Je parle avec les esprits, ceux qui ne se sont pas encore réincarnés, J’en ai parfois plein la tête, mais ils sont là avec moi, avec nous, en nous. Il faut bien qu’on leur donne un peu la parole, Monsieur Grosgrain !



– C’est bien le but de cette émission, Lucie !



– Donc, j’ai aidé Gabriel Wells à découvrir qui est son assassin. Sacrée aventure !



– Sans faire du mauvais esprit, on n’est pas dans un polar, le livre de Bernard Werber met surtout en avant vos relations personnelles et les relations avec l’au-delà. Il faut dire que l’auteur nous emmène en terrain connu à la quête de l’inconnu. Il a cette manière bien à lui de mélanger son histoire avec des extraits de L’Encyclopédie du savoir relatif et absolu d’un parent de Gabriel Wells. Rien de très neuf sous les étoiles, mais c’est une potion ectoplasmique qui a du corps.



– Je ne suis pas ici pour faire une étude de texte, Monsieur Bonnegraine, mais pour parler de notre affaire de meurtre !



– Justement Lucie, c’est quand même un comble de se faire assassiner quand on est un auteur de romans à suspense, non ? D’ailleurs, j’ai comme l’impression que Bernard Werber a parlé de lui à travers le parcours de Gabriel Wells. Leurs rapports compliqués avec l’intelligentsia littéraire de notre cher pays des lettres semblent assez proches. Vous ne trouvez pas qu’en parlant de Wells, Werber parle aussi de lui ?



– C’est bien possible, je ne le connais pas aussi bien que Gabriel. Je comprends mieux, les morts que les vivants, vous savez… En tout cas, ils ont effectivement des points en commun, à la différence que Monsieur Werber croit aux esprits de son vivant alors que Wells n’y croit que depuis qu’il est mort ! Mais il n’essaye pas particulièrement de nous convaincre dans son livre. Comme il le dit bien « L’important est de croire en quelque chose ». Vous ne croyez-pas, Monsieur Dubourgeon ?



– Si si, mais croire ce n’est pas aussi une manière de se questionner sur soi-même ?



– Vous l’avez bien lu dans le récit de Monsieur Werber ! Quand on est mort, c’est trop tard, et on a beau se questionner sur sa vie perdue et sur les occasions manquées, c’est un peu tard.



– L’esprit de Gabriel Wells est-il avec nous sur le plateau ? Pouvez-vous nous mettre en contact avec lui pour qu’il nous dise quelques mots ?



– Si vous étiez un peu plus réceptif, Monsieur Bonbourgeois, vous pourriez le faire vous même ! C’est une question d’empathie et de curiosité aussi, vous savez. Bon, il y a aussi d’autres moyens de faire, mais c’est plus dangereux, comme l’explique bien Monsieur Werber. De toute façon, il n’a pas envie de vous parler, il est en grande conversation avec son grand-père en ce moment.



En tout cas, ça a été une enquête rondement menée, et moi qui suit fidèle en mes principes, j’ai eu droit à mon lot de surprises… Et puis, la manière qu’a Bernard Werber de raconter notre aventure m’a parfois fait réfléchir, avec sa façon de la relier au grand fourre-tout qu’est l’inépuisable Encyclopédie du savoir relatif.



– Merci Lucie Filipini d’avoir partagé ce moment avec nous dans le cadre de Paranormal a droit. Passez le bonjour au sympathique Bernard Werber et à toute la famille Wells (enfin je parle de ceux qui sont morts).



– Merci Aloin Bongrain-Dubourgois (en fait, je sais parfaitement comment vous vous nommez).



– Je vous donne rendez-vous le mois prochain pour une émission spéciale consacrée aux grands esprits (morts) qui se rencontrent.



Bonne nuit et faites de beaux rêves. »
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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13 à table ! 2015

« 1 livre acheté = 3 repas distribués », ce serai hypocrite de dire que c’est ce qui m’a poussé à acheter ce livre. C’est davantage la liste d’auteurs et notamment Chattam, Werber et Thilliez qui m’ont poussé à le lire et ainsi faire ma bonne action de la semaine. C’est donc les auteurs qu’il faut saluer pour cette jolie entreprise ! La qualité est-elle en plus au rendez-vous ? Pas toujours…



Commençons par les auteurs que je ne connaissais pas du tout. Françoise Bourdin nous livre « Olympe et Tatan ». Une nouvelle qui ne m’a pas convaincue, un repas de famille comme il en existe beaucoup et une histoire qui au final, ne me porte pas beaucoup d’intérêt (1/5). Alexandra Lapierre quant à elle nous offre « Nulle, nullissime en cuisine ». Une nouvelle quelque peu amusante avec une chute bien trouvée. Une lecture agréable donc (4/5). Dans un autre registre, Agnès Ledig nous offre « Un petit morceau de pain » sur fond de romance. Bien écrit et accrocheur, le récit mérite un (3/5). Jean-Marie Périer et son « Jules et Jim » ne m’a pas du tout convaincue malgré une chute bien trouvée (2/5). Tatiana de Rosnay avec « Le parfait » nous offre une nouvelle qui j’ai trouvé longue et pas très accrocheuse. Une relation belle fille / belle-mère comme on en voit souvent (1/5).



Il y a ensuite les auteurs connus de nom mais que je n’ai jamais lus. La nouvelle de Schmitt est en tête de liste. Une nouvelle que j’ai trouvée passionnante, touchante et intelligente. UN vrai message est véhiculé tout en adéquation avec les restos du cœur. Un de mes coups de cœur du recueil (5/5) ! Gilles Legardinier nous offre une autobiographie plus d’un récit et je dois avouer ne pas avoir accroché au concept, dommage… (1/5) De même, « Une initiative » de Pierre Lemaitre ne m’a pas du tout convaincue. Un octogénaire qui décide de préparer un grand repas, pas très passionant, je passe ! (1/5). Puis arrive les deux célèbres. Guillaume Musso et son « Fantôme » plutôt convaincant même si on s’éloigne un peu du thème impose « le repas » du recueil. (4/5) et Marc Levy qui nous offre un merveilleux hors sujet avec son « Dissemblance ». J’ai du passé à côté du message. Le thème étant bien « repas » et non « indignation ». Dommage car il y avait de l’idée (1/5).



Puis arrive enfin les auteurs que j’adore, à savoir Maxime Chattam, Franck Thilliez et Bernard Werber. Tous trois nous offre des nouvelles originales de grande qualité. Je commence par « Maligne » ou Chattam fait une analogie entre tumeur et nourriture. La bouffe qui possède, il fallait y penser et la fin est particulièrement… répugnante. Un OVNI dans ce recueil. Ensuite Gabrielle qui a révélé un nouveau Thilliez loin des policiers habituels. Quand il entend repas, il pense grizzli et écologie. Le tout sur une histoire d’amour poignante. Une vraie réussite. Puis enfin « Langouste Blues » où l’auteur des fourmis devient le porte-parole de ces crustacés. Une nouvelle originale qui se termine en apothéose. Surement la meilleure nouvelle de ce recueil.



Bref, vous l’aurez compris, il y en a pour tous les gouts. Ce sont surtout nos affinités qui guideront nos appréciations sur chacune de ces nouvelles. C’est toutefois un bien bel objet d’exploration culturelle. Des déceptions mais aussi de belles découvertes qui guideront surement mes prochaines idées lectures.

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Troisième humanité, tome 3 : La voix de la terre

Pour qui suit depuis longtemps Bernard Werber qui nous propose, trilogie après trilogie, ou romans isolés, pas de dépaysement. On retrouve la même construction en tableaux alternés, mettant ici en scène Gaïa (notre planète Terre, en mal de communication), les humains, qu’ils soient sapiens ou métamorphosis), le Dr Wells père avec son encyclopédie du savoir relatif et absolu, sorte de fil rouge dans l’oeuvre, depuis les Fourmis. Un dernier moyen de faire passer des messages au lecteurs , le tee-shirt de Martin Janicot, qui s’orne des lois de Murphy, adaptées à la situation du jour.

Pas de surprise donc avec ce troisième volet des aventures de David Wells et de ses créatures, les micro-humais ou Emacs (prononcer emache). La planète souffre et pour ne rien arrangé, une folie guerrière s’empare de l’humanité, celle même dont les ancêtres avaient pu dire à l’issu des conflits de plus en plus meurtriers « plus jamais ça ». On est en plein dedans, l’auteur analysant les mécanismes qui aboutissent à une autodestruction, qu’ils soient politiques, sociologiques, hormonaux (la testostérone n’est pas une bonne conseillère…). Comme cela ne suffit pas des astéroïdes géants menacent de s’écraser sur la planète, qui, on se demande pourquoi, est assez suicidaire, et aspire à ce contact pour être fécondée!

C’est aussi et encore un livre des possibles : les populations humaines sont imaginées comme des jeux de pions sur une échiquier à 7 entrées, en fonction de leurs ambitions futures pour contrôler la société: la religion, le sexe féminin, les capitalistes, les « papillons », les adeptes du prolongement de la vie, les micro-humains, ou les geeks.



Le roman se lit bien, comme un roman d’aventures matiné de SF, on suit avec plaisir ou angoisse, lorsque les analogies avec l’ambiance de notre monde réelle ressemble à un copié -collé de ce qui transparaît au fil des pages.



Il est préférable de ne pas lire isolément cet opus, même si quelques rappels sont proposés.
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Les Fourmis

Ça faisait longtemps que je voulais lire Bernard Werber. On m’avait recommandé les Thanatonautes mais pour une raison technique je me suis retrouvée à lire les fourmis … tant mieux c’est son premier roman.

Deux mondes parallèles vivent leur vie et on se demande quand ils vont se rencontrer … au-delà de cette mise en scène palpitante, une réflexion sur l’univers, la communication entre les espèces, la quête du bonheur, dans un environnement hyper documenté du point de vue scientifique sur le monde des fourmis qui mène le lecteur à s’interroger constamment sur ses pratiques hégémoniques et présomptueuses.

Bref, ça se lit comme un polar ou un bouquin d’aventure et j’ai bien envie de connaître la suite !

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Les Thanatonautes

"La thanatonautique naquit d'un incident fortuit. La plupart des historiens la datent du jour de l'attentat contre le président Lucinder."



Confronté à une Expérience de Mort Imminente (ou Expériences post-comatiques ou encore NDE en anglais), le président Lucinder décide de financer un nouveau laboratoire dont l'objectif est l'exploration du dernier continent inconnu : celui de la mort.



Michael Pinson et Raoul Razorbak, deux vieux compères qui se connaissent depuis l'enfance et qui sont fascinés par la mort depuis toujours, prendront la tête de ce laboratoire, en débutant les expériences sur des volontaires, accessoirement prisonniers de droit commun.



Si le nombre de décès sans retour est important, le président maintient le financement du laboratoire, au risque de se voir laminé aux prochaines élections, voire d'être accusé de génocide.



Mais à force de persévérance, le premier Thanatonaute (du grec Thanatos, la mort, et Nautês, navigateur) finit par revenir de l'au-delà.



Démarre ainsi l'engouement de tous pour cette nouvelle technologie balbutiante, mais qui très vite progresse toujours plus loin vers le "Paradis".



A mon avis :

Belle idée que ce voyage exploratoire vers les confins de la vie, ou plutôt de la mort.



Après un démarrage un peu poussif parce qu'il s'agit de l'enfance des deux héros de ce roman de science fiction (Raoul et Michael), le récit entre dans le vif du sujet. Et ce sujet est assez original. L'imagination de Bernard Werber fait mouche, on se passionne nous aussi pour cette exploration d'un monde qu'on imagine véritable, d'autant que des extraits de textes ou des interprétations mystiques viennent agrémenter chaque début de chapitre.



En y ajoutant quelques éléments complotistes et des histoires d'amour et de famille, l'auteur rend son récit encore plus passionnant.



Et puis, progressivement, l'engouement ressenti au départ se tasse.



L'exploration et les différentes étapes rencontrées dans l'au-delà (moch 1, moch 2, 3, 4...) font durer l'histoire et finalement, même si ce que l'on découvre à chacune d'entre elle est différent, la mécanique est toujours identique.



On commence par conséquent à se lasser.

Cette sensation est accentuée par la banalité des aventures de nos thanatonautes, qui trouvent dans l'Au-delà les mêmes problématiques que "sur Terre", avec les mêmes déviances tellement humaines... Si bien que l'esprit inventif du début du récit se perd totalement dans la banalité des aventures qu'ils vivent.

Et pour parachever le tout, ce que l'on découvre sur la fin du "voyage vers le Paradis" frise le ridicule. Je ne voudrais pas déflorer ici l'intrigue, mais vraiment, ce fut une réelle déception tant cela manque d'imagination.



Il y avait donc un vrai potentiel dans ce récit, mais malheureusement il est retombé dans la banalité d'un roman de pseudo-science fiction. Quel dommage.



On ne peut pas écrire "Les fourmis" à chaque fois...



Retrouvez d'autres avis sur d'autres lectures, sur mon blog :

https://blogdeslivresalire.blogspot.com/
Lien : https://blogdeslivresalire.b..
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La planète des chats

Dernier tome de la trilogie sur les chats.

J'ai bien aimé les 2 1ers mais celui ci était malheureusement de trop pour moi.

J'ai trouvé que les aventures étaient très répétitives (toujours la même chose avec juste quelques détails qui changent) et Bastet a énormément perdu de son charme, sans savoir vraiment à quoi ça tient. J'ai ressenti une certaine lassitude au cours de ma lecture car en fait, je n'ai jamais été surprise.

Bref, une lecture moyenne, mais j'aime toujours autant les chats !
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