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Critiques de Brian Freeman (85)
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Shining in the Dark

J'annonce la couleur de suite : c'est du gris, pour une grosse déception à la lecture de ce recueil censé être un hommage à Stephen King, à l'initiative d'un site suédois dédié à l'oeuvre de Mister K, Liljas'Library pour fêter ses 20 ans d'existence. Et pourtant le directeur du site en question s'est visiblement démené pour obtenir les droits de publication de ces douze nouvelles, dont six inédites. Il lui fallait bien sûr un texte de Stephen King lui-même en ouverture du recueil, ce sera "Le compresseur bleu", jamais publié en français. Et bien, pour le dire gentiment, ce n'était pas bien grave, et c'est une admiratrice qui vous le dit ! Heureusement c'est très court.



Ensuite vient "Le réseau", de Jack Ketchum, un auteur admiré par S.K qui a d'ailleurs préfacé "The girl next door" ("une fille comme les autres", titre français), son roman le plus connu. Une histoire assez prévisible de relation par mails interposés, jusqu'à la rencontre In Real Life... Bof, vraiment rien de transcendant. Une petite référence à SK quand même.



On enchaîne avec "Le roman de l'holocauste" de Stewart O'Nan (inconnu pour ma part) où un auteur réécrit sa propre expérience d'un camp lors de la seconde guerre mondiale. Je n'ai pas compris ce que ce texte faisait là.



A suivre "Aeliana" de Bev Vincent, qui a beaucoup écrit sur S.K, notamment sur la série "La tour sombre". C'est la seule nouvelle dont l'héroïne est féminine, même s'il s'agit d'une métamorphe. C'est aussi un des seuls personnage de l'anthologie pour lequel j'ai ressenti une once d'empathie, ainsi que pour la policière qui intervient dans le même récit. L'histoire mêle pouvoir surnaturel, enquête sur un tueur en série et cannibalisme. Une des plus réussie à mon avis, malgré sa brièveté elle est bien construite et comporte une vraie fin.



"Charabia et Theresa" de Clive Barker (qu'on ne présente plus !) est le cinquième texte. Là je me suis dit "enfin on va avoir de l'horrifique, de la vraie terreur !". En réalité on a de ...la merde (au sens littéral du mot), ainsi qu'un perroquet et une tortue qui bénéficient d'une erreur de parcours. Ils appartenaient à un pédophile, malencontreusement sanctifié par un ange maladroit...je ne vous dis pas le reste, mais c'est plutôt glauque ! Et quand même un (petit) côté drôle. Dans la moyenne, sans plus.



"La fin de toutes choses", de Brian Keene, rien à dire, je l'ai déjà oublié.



"La danse du cimetière", Richard Chizmar (?) 5 pages dont on aurait pu se passer.



On arrive à "L'attraction des flammes" de Kevin Quigley (encore un "expert" de Stephen King), une nouvelle plus conséquente (75 pages), l'histoire de trois ados qui vont à la fête foraine en cachette de leurs parents, en quête de sensations fortes. Ils se font racoler par un individu qui leur propose , en vers s'il vous plaît, de les emmener visiter l'attraction en question.

L'histoire n'est pas très originale, hormis le vecteur de terreur utilisé (des papillons), mais efficace, l'ambiance monte graduellement et on accompagne les jeunes dans cette maison de l'horreur sans rester spectateur à la porte. Une de mes préférées, même si je n'ai pas vraiment eu la chair de poule, à peine le duvet hérissé.

On en arrive à une autre histoire de fête foraine, "Le compagnon" de Ramsey Campbell, auteur dans la mouvance Lovecraft. Une sombre histoire de foire abandonnée et de train fantôme que j'ai survolée sans m'y attarder.



Et après, surprise ! Edgard Allan Poe en personne s'est invité dans le bouquin, mais qu'est-ce qu'il est venu faire là ? Juste un bref passage, le temps de nous raconter l'histoire d'un crime pas vraiment parfait "Le coeur révélateur". Un style et un vocabulaire bien différent des autres textes, mais une histoire un brin frustrante car une fois de plus trop brève, il manque les tenants et les aboutissants, le "pourquoi" et la fin trop brutale à mon goût.



"L'amour d'une mère" de Brian James Freeman (auteur peu ou pas traduit en français à ma connaissance), avant-dernière nouvelle du recueil, est une histoire très courte sur la fin de vie et le placement en ehpad. Un peu plus de développement n'aurait pas nui, en plus j'ai deviné la chute tout de suite...



Et enfin "Le manuel du gardien", de John Ajvide Lindqvist, romancier d'horreur suédois, et ancien magicien. Ce texte inspiré par Lovecraft et notamment "L'appel de Cthulhu" constitue l'une des pièces maîtresses de "Shining in the dark" avec ses 60 pages en 3 parties. Le Gardien, c'est Albert, un ado plutôt insignifiant passionné par les jeux de rôle qui va réunir un petit groupe de potes autour de parties endiablées dans son sous-sol, et va acquérir une réputation de créateur d'ambiances hors pair. Jusqu'au jour, ou plutôt à la nuit, où son talent va échapper à son contrôle...

Sans doute l'histoire que j'ai préféré, en raison de l'imaginaire très riche des personnages, et de l'incursion bien dosée du surnaturel. La longueur est bonne, plus court aurait été frustrant, plus long on aurait risqué l'ennui.



Pour clore le tout, une post-face de Hans-Ake Lilja qui remercie une fois de plus les auteurs contributeurs, et une présentation par chacun desdits auteurs de son histoire, si vous n'en avez pas encore assez ! !



Moi qui avait prévu de ne consacrer que quelques lignes à cet "Hommage", voilà que je me suis une fois encore laissée emporter ! Je ne sais pas si vous aurez la patience de me lire jusqu'au bout, mais dans le cas contraire, ce n'est pas bien grave...tout comme pour le bouquin !



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L'empreinte du soupçon

Les auteurs américains se sont fait une spécialité de nous insuffler le doute et de jouer avec les apparences à travers leurs thrillers psychologiques.



Je découvre Brian Freeman avec ce roman, alors qu’il en a déjà publié sept en France. A la lumière de cette lecture, où chacun semble avoir sa part d’ombre, je ne peux que me réjouir d’entrer enfin dans l’univers de cet auteur.



Comme l’indique le titre français, lorsque le soupçon s’installe, il laisse souvent une empreinte quasi indélébile. Le concept de présomption d’innocence n’est souvent qu’une vaste blague.



Dans le cadre du Wisconsin, contrée où la nature imprime sa loi sur les rares habitants, l’auteur dépeint avec intelligence l’atmosphère qui en découle. Une ambiance bien loin de la Floride, là où débute pourtant l’intrigue. La comparaison entre cette Floride étouffante et cette Amérique rurale glaciale en est d’ailleurs saisissante (l’action se déroule dans un endroit nommé la Porte des Morts). Confrontation des régions, pour mieux imprégner le climat même du roman.



Freeman joue admirablement avec certains travers de la nature humaine, avec cette suspicion omniprésente et ce culte du secret où personne n’est jamais ni tout blanc ni tout noir.



L’art du thriller psychologique est un travail d’orfèvre qui peut vite s’enrayer si les moindres détails ne sont pas totalement maîtrisés. Un mécanisme d’horlogerie qui doit orienter (ou désorienter) sans que l’on ne s’en rende compte. Un roman où l’on sent les rouages fonctionner n’est pas un thriller réussi.



Avec L’empreinte du soupçon, le moins que l’on puisse dire est que l’auteur contrôle parfaitement les différents engrenages. Son récit est un puzzle dont les pièces se découvrent au fur et à mesure et dont la complexité monte crescendo au fil de rebondissements inattendus et bien pensés. Des ricochets, autour de cette île du Wisconsin, qui ne tombent jamais à l’eau. Freeman prend son temps pour mettre en place toutes les pièces sans que ne vienne poindre la moindre longueur.



Alors oui, ce thriller peut être considéré comme dans la grande tradition des Harlan Coben et consorts. Mais ce roman est tellement meilleur que les dernières productions de l’auteur susnommé que vous auriez tort de vous limiter à ce genre de considérations.



Parce que les personnages brossés par Brian Freeman sont l’autre point fort du récit. A l’image de ce flic, Cab Bolton, à la personnalité si atypique que je ne m’étonnerais pas de le voir réapparaître à l’avenir (il y a de la matière en tout cas).



Des faux-semblants, de lourds secrets, des dialogues dynamiques, une plume qui sait adroitement se fondre dans l’intrigue et un final étouffant : ce sont bien les composants qui font une bonne intrigue psychologique, non ?
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Jamais je ne reviendrai (Immorale)

Pour notre inspecteur Stride Jonathan cette enquête va le ramener à une autre enquête qu'il n’a pas su résoudre. C’est du déjà vu se dit-il de cette enquête qui va lui donner beaucoup de mal. La jeune Rachel, 16 ans, d’une beauté à vous couper le souffle a disparu. Les habitants de la petite ville tranquille de Duluth du Minnesota se posent bien des questions. Rachel cette jeune fille qui déteste sa mère, d’une méchanceté sans pareille ne s'est-elle pas enfuie pour la punir. Aidé par son amie et collègue Maggie au caractère bien trempé ils vont devoir fouiller la vie de Rachel. Une intrigue bien rythmée, les personnages forts malgré tout ce qu’ils apprennent sur Rachel. De la première à la dernière page on ne lâche pas ce livre.



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L'empreinte du soupçon

Une découverte faite par le biais de lecture en balade,dans un livre déposé chez moi par une amie.Ce roman traite du sujet bien difficile de l'innocence d'un homme accusé d'avoir des relations sexuelles avec une élève mineure,et qui ,bien que blanchi,subit les conséquences désastreuses de l'adage qui consiste à dire "il n'y a pas de fumée sans feu".Un roman qui foisonne de non-dits,de fausses pistes,de moments forts où certains sont en danger de mort,et parfois meurent.Très bien "ficelé".
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Shining in the Dark

Pour célébrer les vingt ans de Lilja’s Library, un site spécialisé sur les œuvres de Stephen King, son fondateur, Hans-Ake Lilja, a souhaité publier une anthologie rendant hommage à l’auteur. Composé de douze nouvelles, l’ouvrage alterne entre récits d’horreur, de fantastique, voire de fantasy, et réunit à la fois des auteurs méconnus du grand public (en tout cas francophone) et d’autres plus réputés (Clive Barker, Ramsey Campbell, Edgar Allan Poe...). L’intention est louable et on sent bien l’immense enthousiasme du directeur de cette anthologie, seulement le tout se révèle malheureusement très moyen. En effet, sur les douze nouvelles présentent au sommaire, seules deux valent à mon sens vraiment le coup d’œil, tandis qu’une poignée d’autres seulement parvient à susciter l’intérêt du lecteur. La plupart des autres textes baignent dans une ambiance sordide qui n’est absolument pas agréable et donnent l’impression d’une surenchère permanente dans le glauque. La page « faits divers » du journal n’aurait finalement pas d’autres effets. Autre aspect particulièrement gênant : le manque de diversité des personnages (dans une anthologie, c’est quand même dommage) puisque, sur les douze nouvelles, onze mettent en scène des hommes, tandis qu’une seule met en avant un personnage féminin. Dans la plupart des autres nouvelles, les femmes sont mesquines, superficielles, encombrantes, voire carrément monstrueuses, et servent, au choix, de potiches ou de catalyseurs à la frustration du personnage masculin. Tous les protagonistes sont quant à eux à peu près façonnés dans le même moule : des hommes (ados ou adultes) blancs, peu sûrs d’eux, susceptibles, rancuniers, et colériques. On a vu mieux en terme de diversité, et cela ne facilite pas l’attachement du lecteur… Certaines nouvelles m’ont, par cet aspect, énormément fait penser au recueil « Fantômes » de Joe Hill (le fils de Stephen King, justement) dans lequel j’avais souligné les mêmes défauts, mais j’ignore s’il s’agit d’une caractéristique des récits du maître de l’horreur.



Parmi les textes les moins réussis de l’anthologie figure « Le compresseur bleu », seule nouvelle de Stephen King présente au sommaire, et sans doute la plus mauvaise de l’anthologie (ce qui la fout un peu mal...). L’auteur s’y livre à un pseudo exercice de style en mêlant une intrigue sordide et ses propres considérations en tant qu’auteur. C’est court (heureusement) et glauque, et on comprend sans mal pourquoi cela n’avait, jusqu’à présent, jamais été publié. Plusieurs autres textes pâtissent aussi de leur brièveté comme « La danse du cimetière » de Richard Chizmar (six pages…) ou encore « L’amour d’une mère » de Brian James Freeman (même s’il faut admettre que la chute est plutôt surprenante). J’ai également peu apprécié « Le Roman de l’Holocauste » de Stewart O’Nan qui amorce pourtant une réflexion intéressante sur la part de lui-même et de son histoire personnelle que chaque auteur met dans ses ouvrages, mais l’ensemble donne le sentiment d’être trop inabouti. Même chose avec « Le compagnon » de Ramsey Campbell qui nous offre de belles scènes de frayeur dans une maison hantée mais exploite trop peu la psyché et les démons de son personnage pourtant prometteur. Bev Vincent fait mieux avec « Aeliana », seule nouvelle mettant en scène deux personnages féminins et se déroulant dans un cadre de fantasy urbaine. Deux caractéristiques qui permettent d’amener un peu de variété mais qui ne s’avèrent pas suffisantes pour combler les attentes du lecteur. La faute à une intrigue trop mince et une exploitation trop superficielle des protagonistes. J’ajouterais enfin au nombre des ratés « Charabia et Theresa », nouvelle de Clive Barker à côté de laquelle je suis complètement passée en raison du mélange très particulier entre un ton extrêmement léger et des scènes glauques et malaisantes (pédophilie, déferlement d’excréments…).



Quelques textes sortent, heureusement, du lot, à commencer par les deux plus longs (ce qui n’est sans doute pas un hasard) : « L’attraction des flammes » de Kevin Quigley et « Le manuel du gardien » de John Ajvide Lindqvist. La première nouvelle met en scène un trio de jeunes garçons amateurs de frissons et sur le point de visiter une maison hantée vantée comme terrifiante par la publicité. Seulement le jeu vire au cauchemar lorsque nos trois héros réalisent qu’ils sont piégés à l’intérieur, et qu’ils risquent bel et bien leur peau. L’auteur parvient à faire grimper efficacement la tension et entretient savamment le suspens tout au long du récit qui s’avère éprouvant pour les nerfs. Une belle réussite, qui vous fera cependant voir d’un autre œil les papillons de nuit. « Le manuel du gardien » est quant à elle la plus belle nouvelle de l’anthologie et met en scène un adolescent amateur de jeux de rôle découvrant l’univers de Lovecraft. Seulement, au cours d’une partie où il assume, comme chaque fois, le rôle de maître du jeu, quelque chose d’imprévu va se dérouler et fracasser toutes ses certitudes. Là aussi la construction du texte est remarquablement maîtrisée, même si c’est la chute qui lui donne vraiment toute sa saveur. La nouvelle d’Edgar Allan Poe, « Le coeur révélateur » est elle aussi réussie car très angoissante, l’auteur parvenant à créer une ambiance oppressante en très peu de mots. « La fin de toutes choses » de Brian Keene manque quant à elle d’un peu d’épaisseur mais reste bien écrite et repose sur une idée touchante (après une série de deuil, un homme se lève chaque matin en imaginant la fin du monde qu’il attend avec impatience). Enfin, Jack Ketchum et P. D. Cacek signent une nouvelle sympathique quoiqu’un peu maladroite avec « Le réseau » qui met en scène la rencontre virtuelle entre deux internautes. Mais peut-on vraiment savoir à qui on a affaire lorsqu’on n’échange qu’à travers un écran ? La fin est prévisible et la thématique classique mais l’ensemble reste de plutôt bonne facture.



Bilan très mitigé pour cette anthologie rendant hommage à Stephen King mais qui manque sacrément de diversité et dont la plupart des nouvelles se révèlent décevantes. « L’attraction des flammes » et « Le manuel du gardien » viennent heureusement sauver la mise, mais cela reste trop peu pour un ouvrage qui comporte douze nouvelles.
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Suspecte

Une fois de plus, un très bon thriller de Brian Freeman.

Une intrigue bien ficelée sur fond de pollution environnementale, des rebondissements, un excellent page turner et une fin surprenante. Lecture fort agréable.

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Le voyeur

Oulala ! Rarement vu un tel concentré de familles dysfonctionnelles. Ça m'a frappée. Tous les protagonistes sont soit orphelin de père ou de mère (mort violemment ou tragiquement) ou un des deux parents est inconnu ou encore, complètement taré. Enfin, ce n'est pas vraiment le propos mais c'est assez étonnant. Alors, un meurtre vieux d'une trentaine d'années, dont on se souvient bien sûr parce que sordide, avec beaucoup trop de suspects et jamais vraiment résolu. Le retour en ville d'une ancienne étudiante, proche de la victime, viendra de nouveau perturber cette communauté, remuer le passé et raviver des souvenirs que l'on voudrait bien enfouis, sinon réglés. Tout est écrit en alternance présent/passé comme une bonne narration d'histoires non résolues. Des personnages avec d'outrageux et nombreux secrets ou avec des personnalités plus ou moins aimables qui sont inquiétants, sympathiques et/ou attachants. Donc, une bonne intrigue, un bon rythme malgré une fin quelque peu abracadabrante. À trop vouloir en mettre...

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Je t'aurai

Minnesota, un bébé de onze mois disparait dans sa propre maison, le papa, chirurgien réputé était seul cette nuit là à garder se petite fille. Il n'a rien entendu.

Au même moment, une jeune agent de police se perd dans le brouillard et est témoin d'un meurtre. D'ailleurs plusieurs femmes ont été tuées de la même manière. Elle ne sera plus jamais tranquille car ce meurtrier va la traquer.

Deux histoires en parallèle: des crimes, une disparition. Tout doucement nous cernons les personnages, personne n'est clean, des histoires d'amant de maitresse , de nounou... tout le monde y passe.

Les inspecteurs eux aussi sont au centre de l'histoire: leur défaillances, leur histoire d'amour sont à suivre.

L'originalité du livre c'est la double fin de l'auteur. A vous de choisir.

Un bon polar , assez classique .

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Shining in the Dark

En conclusion, malheureusement, je n’ai pas du tout accroché à cette anthologie dédiée à l’œuvre de Stephen King. La majorité des textes m’a déçue en raison de leur manque de développement, du fait que certaines aient été peu en rapport avec la thématique générale du recueil, leur aspect un peu trop bizarre voire glauque et le manque de représentations (les femmes jouent souvent un rôle mineur et subissent des violences de la part des hommes). Toutefois, trois textes se démarquent et possèdent des qualités littéraires indéniables même si pour deux d’entre eux, ils ne correspondent pas à mes goûts. Leur univers est développé et ils mettent en avant des sujets importants comme l’entraide et la dénonciation du harcèlement scolaire. Bref, il ne vous reste plus qu’à vous faire votre propre idée maintenant!



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Las Vegas baby



Mon enthousiasme policier est largement émoussé après la lecture de cet opus. Pour faire court, trop de problèmes personnels tue les problèmes personnels. Je ne parlerai pas d'Amanda (qui se nommait encore Jason il y a quelques années) parce qu'elle assume qui elle est, même si elle se demande combien de temps elle et son compagnon vont tenir face aux attaques incessantes et larvées dont ils sont victimes. Non, je parlerai du couple Jonathan (le plus souvent appelé par son surnom) et Serena. Jonathan, lui, est en paix avec son passé. Veuf de sa première femme, qui était vraiment le point d'ancrage de sa vie, il s'est remarié et son mariage a été un désastre. Apaisé, c'est par amour pour Serena qu'il a quitté le Minnesota pour le Nevada, et surtout Las Vegas.

Pour Serena, c'est moins simple. Oui, elle aime Jonathan, mais son passé est tellement douloureux, tellement complexe qu'elle-même peine à savoir ce qu'elle ressent vraiment, parce qu'elle n'a jamais pris le temps de faire la paix avec elle-même, parce qu'elle ne s'est pas posé certaines questions. Autant vous dire que cela occupe une bonne place dans le livre, et interfère parfois avec l'enquête.

Nous sommes à Las Vegas, et ceci explique peut-être la démesure des crimes commis. Et parfois, trop c'est trop. Trop de meurtres, trop de violences, trop de rebondissements, trop d'invraisemblances aussi - il ne faut pas trop s'attarder sur la chronologie de certains événements. Oui, le livre n'est pas désagréable à lire, cependant, même avec le contexte très spécial qu'est celui de Las Vegas, ville de tous les excès, j'ai trouvé cette intrigue beaucoup trop alambiquée.
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Suspecte

Une guerre de clan dans le Minnesota entre la ville Barron, riche grâce à Mondamin Research, un laboratoire spécialisé dans les pesticides et Ste Croix, ville pauvre. Les habitants se déchirent , des jeunes sont décédés de leucémie il y a quelques années et le lien entre le laboratoire et les décès sont faits. Une jeune fille Ashlynn est assassinée ( de Barron) et tout laisse penser que c'est Olivia (Ste Croix) qui l'aurait tué par vengeance et haine. Christopher, avocat , père d'Olivia va tout faire pour disculper sa fille.

On plonge dans le monde des mensonges, des affaires, de l'argent. Beaucoup de rebondissements; la fin est très apocalyptique, une scène de cinéma. Trop gros pour moi.
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Shining in the Dark

Hans-Ake Lilja, fondateur de Lilja's Library, a souhaité fêter les 20 ans d'existence du site en publiant ce recueil de nouvelles censé rendre hommage à Stephen King. Bon, il y a une nouvelle inédite de Stephen King et c'est à peu près tout ce qui m'a marqué dans l'événement.

Je m'étais jetée dessus avec enthousiasme, pensant découvrir quelques pépites parmi ces 12 récits, dont 6 inédits, mais je m'attendais à du lourd. J'en ai eu, mais pas dans le bon sens.

Tout le monde ayant déjà décortiqué chaque écrit, il est inutile que j'en fasse autant, donc je me contenterai de dire que j'ai été déçue de voir tous ces grands noms réunis pour un résultat... on va dire très inégal, d'une nouvelle à l'autre, sans qu'aucune ne se détache vraiment du lot, celle du King y compris.
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L'empreinte du soupçon

Un très bon roman policier qui démarre doucement pour progressivement monter en puissance jusqu'au rythme haletant et à la tension palpitante du dénouement final. J'avoue que dépassé la moitié du livre, je ne l'ai plus laché jusqu'à la fin, qui nous fait l'honneur d'un dénouement non convenu.

Ce livre nous livre une belle palette de personnages avec chacun un tempérament différent, loin des stéréotypes et proche de la réalité. Beaucoup d'émotions différentes également.

On a pourtant, au départ, beaucoup de mal à s'attacher, l'auteur nous livrant leur vie d'une façon assez froide et détachée, peu propice aux identification affective. Sentiment qui se délite avec la lecture.

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Le prix du péché

En pleine nuit, Maggie découvre son mari Éric abattu d'une balle dans la tête. Elle est la principale suspecte puisque le meurtre a été réalisé avec son arme de service.

Son collègue Stride va tout faire pour prouver son innocence mais il y a beaucoup de secrets de la part de chacun...

De nouveaux meurtres vont avoir lieu ce qui va permettre de trouver un point commun.

C'est un thriller avec un suspens dingue, du rythme, poussée d'adrénaline garantie.

Et puis le prologue est glauque, mais on est directement plongé dans l'histoire. À ce souvenir.

Une belle intrigue.

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Shining in the Dark

Avis Shining in the dark

Shining in the dark est une anthologie de nouvelles d’auteurs de SF, mais pas que pour un site consacré à Stephen King qui fête ses 20 ans. Très belles explications du propriétaire de ce site pour l’édition de cette anthologie. Il explique comment il a trouvé les treize auteurs pour 12 textes, comment il a pu se les procurer. Site dédié à Stephen King et honneur au maître pour un texte où, en aparté, il se met en scène lui-même. Dans certaines autres nouvelles, il y a des références à Stephen King et il y a également le maître de tous, Edgard Allen Poe. Pour ce dernier, ayant déjà lu un recueil de nouvelles, je n’ai jamais réussi à intégrer son univers. C’est le cas ici encore. J’ai en tous les cas découvert 11 auteurs.



De nombreux thèmes sont abordés, notamment l’enfance et ses peurs, l’enfance ou l’âge adulte avec ses manèges qui attirent et rebutent également. Il est également question de dépassement de soi pour se sauver, grandir avant l’heure face à des situations plus que stressantes, prendre des décisions pour les siens, être face à une personne jugée faible. Entre imaginaire et réalité, quelle est la part de l’un et de l’autre ?



Je ne suis pas une fan de nouvelles, de recueil avec des nouvelles. J’ai l’impression d’un sentiment non abouti car en quelques pages, l’auteur doit tenter de délivrer un message. Pour ma part, pas souvent compréhensible car la nouvelle est déjà finie que j’en passe à une autre. Et les explications sur l’histoire, l’auteur au moment de la nouvelle augmentent ce sentiment. Toutefois, dans ce recueil deux sur douze ont eu ma préférence car peut-être plus longues et forcément je les ai plus appréciées. Cela devait concerner le thème ou encore l’écriture. Déjà, écrire un roman n’est pas donné à tout le monde. Mais je pense qu’une nouvelle, cela doit être encore plus difficile. Faire passer le message en un minimum de pages doit être un exercice difficile. Science fiction, policier, thèmes actuels abordés comme les jeux vidéo et écrire des histoires, ce recueil est vraiment riche.



Les nouvelles, celles en gras ont été mes préférées :



Le compresseur de Stephen King

Le réseau de Jack Ketchum et P.D. Cacek

Le roman de l’Holocauste de Stewart O’Nan

Aeliana de Bet Vincent

Charebia et Theresa de Clive Barker

La fin de toutes choses de Brian Keene

La danse du cimetière de Richard Chizmar

L’attraction des flammes de Kevin Quigley

Le compagnon de Ramsey Campbell

Le coeur révélateur d’ Edgar Allan Poe

L’amour d’une mère de Brian James

Le manuel du gardien de John Ajvide Lindqvist

Je souhaite un bel anniversaire à Lija’s Library et je remercie Babelio pour cette Masse Critique Mauvais Genre.
Lien : https://livresaprofusion.wor..
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Je t'aurai

Deuxième roman que je lis de cet auteur et on peut dire qu'il sait y faire pour nous tenir en haleine jusqu'à la dernière page. J'ai soupçonné tout le monde à tour de rôle ! Et Brian Freeman a même prévu une surprise supplémentaire en écrivant une double fin. A nous de choisir celle que nous préférons.

C'est un thriller psychologique dans lequel on est plongé dés le départ avec cette jeune flic qui va se perdre une nuit en voiture à cause du brouillard et qui va se retrouver face à un sérial-killer qui n'aura de cesse de la poursuivre, d'où le titre du livre. D'un autre côté, un enfant a été enlevé dans la maison de ses parents.

On passe d'une histoire à l'autre, et nous voilà obligés de patienter, tout en devant absorber les nouvelles données de la seconde enquête.

Pas de quoi s'ennuyer donc.

Je le recommande à tous les amateurs de thrillers.
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L'empreinte du soupçon

Mon premier roman de Brian Freeman et quelle bonne surprise!

Un roman bien construit ou se mêle trahison,mensonges,secret...tout est la pour nous faire passer un bon moment!

Un dénouement fort que l'on ne voit pas arriver...
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Le voyeur

Jonathan Stride, chef de la police de Duluth, se rappelle bien de cette vieille histoire de meurtre au bord du lac un soir de 4 juillet, la victime était la propre soeur de sa femme décédée. Alors lorsque qu'une journaliste ancienne meilleure amie de la victime revient pour écrire sur cette affaire, beaucoup d'émotions remontent à la surface, beaucoup de vieilles rancœurs renaissent et l'ambiance devient rapidement malsaine. Sans compter qu'un voyeur rode dans la région autour de jeunes adolescentes blondes, blondes comme l'était la victime...



Ce 5ème épisode des aventures de Johnatan Stride nous propose une intrigue bien menée, une ambiance pesante à souhait, on est ici dans un policier agréable où les choses se dévoilent à un rythme bien maîtrisé. On suit donc cette délicate affaire avec plaisir et angoisse jusqu'à une conclusion pas trop évidente qui m'a personnellement bien plu.
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Las Vegas baby

Comme le titre du roman l'indique, l'histoire se déroule dans la très célèbre ville de Las Vegas, lieu connu pour ses nombreux casinos, jeux d'argents, groupes de mafias et prostituées. Une ville qui vit presque exclusivement la nuit. Et c'est dans ce contexte sombre que Brian Freeman décide de poser les trames de son récit.



Le premier chapitre ouvre directement sur le coeur du problème : un homme est tué dans la rue, alors qu'il se trouvait aux côtés d'une prostituée. C'est Jonathan Stride, inspecteur de police nouvellement arrivé à Las Vegas, qui se charge de l'enquête, avec son acolyte, Amanda, jeune femme transexuelle, rejeté et renié par tous ses collègues de la police. Serena, la compagne de Jonathan, également inspectrice de police, est quant à elle chargée du meurtre d'un jeune garçon, renversé par une voiture dans la rue. Après quelques jours de recherches intensives, les deux enquêtes se rejoignent, car l'assassin semble être une seule et même personne.



Si je devais faire un petit reproche à ce roman policier, c'est l'abondance de personnages, et leur peu de caractéristiques marquées. Je m'explique : les personnages prolifèrent, mais ils ne sont pas dotés de personnalités assez fortes, ne sont pas décrits assez profondément pour que le lecteur puisse pleinement s'attacher à eux. En somme, les personnages sont sympathiques (notamment le trio Jonathan - Serena - Amanda), mais pas très attachants.



Outre cette petite remarque, Brian Freeman rend parfaitement compte de l'atmosphère de Las Vegas. Des casinos à gogo, des prostituées à tous les coins de rues, du bluff, du suspense, du mystère, des meurtres... Pour ajouter un peu d'excentricité aux personnages (pour qu'ils collent mieux aux attributs de la ville), l'auteur va même jusqu'à mettre en scène un personnage initialement masculin, qui s'est transformé en femme, grâce à des opérations et des hormones ingurgitées (l'inspecteur Amanda). L'auteur parle aussi largement de sexe, pour rajouter à l'atmosphère de Las Vegas : entre les personnages bisexuels, homosexuels, les petites scènes de sexe ou les allusions érotiques, Brian Freeman plonge le lecteur dans un Las Vegas nocturne totalement hallucinant.



Concernant l'enquête policière principale, elle est bien menée, quoiqu'un peu brouillonne. Le dénouement n'est pas assez clair à mon égard, le noeud de l'intrigue n'est pas vraiment résolu. Je n'ai fini le livre que depuis quelques jours, et l'histoire s'est déjà échappée de mon esprit. Comme quoi, le contexte époustouflant dans lequel l'auteur décide de planter son décor corrobore l'intrigue policière initiale.



J'ai néanmoins passé un bon moment de lecture, plongé dans l'atmosphère toute singulière de Las Vegas, aux côtés de personnages totalement atypiques. Bien que l'enquête policière manque de traits plus explicites, ce thriller offre quand même beaucoup d'actions et de nombreux rebondissements !
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L'empreinte du soupçon

Alors qu'elle n'était qu'une petite fille, Glory a assisté à l'incendie de la maison de ses voisins où une mère et ses deux enfants ont perdu la vie. Six ans plus tard, elle est retrouvée morte sur une plage de Floride. Tout pousse à croire que le coupable est Mark Bradley, un homme accusé d'avoir eu des relations sexuelles avec la sœur de Glory l'année d'avant.



Cab Colton, jeune inspecteur hors normes, fils d'une star d'Hollywood, va s'occuper de l'affaire, le tout en essayant de voir au-delà des apparences. Difficile quand une île entière se ligue contre un homme..





Si je devais utiliser un mot pour décrire ce roman je dirais sans hésitation: efficace. Je suis rentrée dedans dès les premières pages et j'avais du mal à le lâcher pour aller dormir! À vrai dire, je me suis même surprise à y penser plusieurs fois pendant la journée, me demandant qui était le coupable.



Parce que tout est une histoire de faux-semblant. Les gens semblent tous cacher quelque chose sans qu'on sache réellement quoi. Le fait d'avoir à chaque fois leur point de vue permet de les approcher de manière plus personnelle, de nous donner l'impression qu'on apprend des informations sur eux mais d'un autre côté.. tout est tellement mystérieux, presque codé, qu'on se rend rapidement compte qu'on nous fait tourner en bourrique, chaque information qu'on nous présente nous donne en contrepartie une foule d'interrogations en plus. Outre ces jolis tours de passe-passe, j'ai beaucoup apprécié les personnages. Que ce soit le fameux coupable désigné Mark Bradley, sa femme Hilary ou encore l'inspecteur en charge de l'enquête qui détonne complètement dans ce paysage un peu morne. J'espère revoir ce dernier dans une nouvelle enquête!



Malgré tous ces commentaires positifs, j'ai trouvé qu'il y avait tout de même un petit passage à vide au 3/4 du récit, juste avant le dénouement. Il était temps que tout s'éclaircisse car l'auteure commençait, à mon sens, à tourner un peu en rond et à utiliser encore et encore les mêmes ingrédients, le même genre de scènes pour que ça commence à devenir un peu redondant. Heureusement, ensuite vient la fin surprenante et explosive qui remonte le niveau et permet de clôturer le tout en beauté. Une grosse surprise pour ma part, je ne m'y attendais pas du tout.



Une très bonne découverte donc! J'aime ce genre de thriller, ça tourne rarement en coup de cœur mais j'adore tout de même passer quelques temps dans un roman plein de suspense qui me triture les méninges!
Lien : http://mamantitou.blogspot.b..
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