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Critiques de Brice Matthieussent (350)
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Mon chien stupide

Aussi " déjanté "que John Fante, on a du mal à trouver ,oui en fait c'est l'avant BUKOWSKI, tout comme les premières notes du Rag-Time sont les prémices du Jazz.

Je pense que le personnage dont John Fante s'est inspiré : Henri Molise, par bien des côtés, lui ressemble Beaucoup.

Comment se déroulent les journées d'un écrivain sur le retour, en mal d'inspiration ,confronté à une tribu de 4 gosses,je dis gosses mais je devrais dire hommes :3 garçons en âge de s'assumer mais qui en sont très loin,et la petite dernière de 18 ans,qui suit le mouvement .

Tous ils sont,disons en dehors des normes ,imposés par la société.

C'est ce qui est très drôle dans ce roman,où la morale à mis son drapeau en berne,jusqu'à cet énorme chien recueilli ,libidineux, qu' ils baptiseront Stupide,et qui est de surccroit homosexuel.

Une comédie douce ,amère, à la sauce John Fante,ironique,mordante,avec de temps à autre un petit coup de griffes sur la société américaine des années 60.

J'ai apprécié, même si ce n'est pas le meilleur de cet écrivain.⭐⭐⭐
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Mon chien stupide

distrayant ....voila le mot qui convient à ce livre, pour moi.... les personnages ne sont pas des stars, loin de là...une famille américaine avec 4 enfants qui ont chacun des histoires à eux ;les uns après les autres , les voilà qui quittent le foyer sous arrière plan d'un nouvel intrus dans la maison; ce chien stupide...finalement pas vraiment le personnage clé du livre, juste le catalyseur des destins de chacun....un agréable moment de lecture.
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Mon chien stupide

Henry est scénariste pour le cinéma et la télévision, il a une femme, trois fils et une fille, une Porsche, une villa en bord de plage à Malibu. Bref, il semble avoir tout pour mener une vie américaine rêvée.

Mais semble seulement. Et le révélateur c'est Stupide, une espèce de molosse qui s'est incrusté dans ce foyer. Henry est plus au chômage qu'autre chose, son couple ne nage pas dans la stabilité et le bonheur, la tolérance ne règne pas dans le foyer, les enfants disparaissent un à un, la Porsche est à crédit... Et tout cela révélé par un chien stupide et obsédé.

C'est drôle et grinçant, ça ne manque pas de piquant !
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Mon chien stupide

Pourquoi ai-je attendu si longtemps pour lire ce livre? Je savais pourtant qu'il avait tout pour me plaire.

Ne faites pas comme moi. Foncez!



Le narrateur, ce bourru au coeur tendre malmené par sa progéniture, saura vous prendre aux tripes. Lui, et sa femme Harriett, qui dans ce récit plein d'humanité ne joue aucunement les utilités. Et tous ces beaux ciels de Californie qu'il décrit si bien. Et aussi ce style limpide, bourré d'humour et d'autodérision. Et puis ce couple burlesque , le chien Stupide et Mary, sa jeune mère adoptive.



Et maintenant, je vous laisse, car je m'en vais de ce pas le relire!..
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Mon chien stupide

Henry Molise vit sur les hauteurs de Los Angeles, dans sa grande et belle maison, avec sa femme Harriet, et ses quatre enfants.

La cinquantaine, il a eu du succès en tant qu'écrivain et scénariste mais il ne parvient plus à écrire. Il coule des jours plein d'ennui et de nostalgie. Fils d'immigré italien, il rêve de retourner en Italie, à Rome.

Un soir, sous une pluie battante, alors qu'il vient de rentrer, sa femme l'avertit qu'il y a une grosse bête dans le buisson. Entre peur et étonnement, ils découvrent qu'il s'agit d'un chien énorme, repoussant, pas très futé qui deviendra "Stupide", le grand ami de l'auteur et de son fils.

Ce chien est libidineux et s'accouple avec pas mal d'humains, ce qui crée des situations très cocasses. L'auteur est blasé et cynique, encore un peu amoureux de sa femme malgré tout, mais lassé par la présence de ses grands enfants, des jeunes adultes immatures et toujours dépendants. Petit à petit, ils vont quitter le nid, au grand soulagement de leur père.

C'est un roman plein d'humour et d'humanité. J'ai franchement ri à certains passages. Il n'y va pas avec le dos de la cuillère et l'on sent qu'il a écrit ce court roman avec plaisir. La plume de John Fante est toujours aussi directe. On en prend plein la figure mais c'est réjouissant. La relation de cet homme au tournant de sa vie avec ce chien est très émouvante. La scène finale m'a beaucoup touchée aussi.

Harriet est raciste et exaspérée par son fils qui aime les femmes noires. Ça ne m'a pas dérangé. Je pense que c'est avant tout un point d'humour et non le point de vue de l'auteur... et sans doute une réalité à cette époque. Ce roman a été adapté au cinéma par Yvan Attal. le film est plutôt fidèle au livre mais on ne trouve plus trace du racisme d'Harriet.

J'ai malgré tout préféré le John Fante de Bandini et de demande à la poussière, textes beaucoup plus intimes et introspectifs, sur sa jeunesse en tant qu'immigré italien aux Etats-Unis puis sur ses débuts difficiles en tant qu'écrivain.







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Mon chien stupide

Ayant beaucoup apprécié la lecture de Demande à la poussière cet été, voici le deuxième livre de John Fante que je lis, Mon chien stupide.



Henry, la cinquantaine, est marié et a quatre enfants adultes. L'arrivée fortuite d'un chien bouscule peu à peu les rapports entre Henry et les autres membres de la famille.



Il est précisé sur la quatrième de couverture "Si vous avez des idées noires, plongez-vous dans Mon Chien Stupide. Vous en sortirez revigoré." Je n'aime pas qu'on me dise à l'avance qu'un livre va me faire rire (par un esprit de contradiction inconscient, c'est généralement l'inverse qui se produit). Mais, finalement, j'ai beaucoup aimé ! Ce livre est d'un cynisme exquis !
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Mon chien stupide

Livre simple et inattendu que j'ai pris un grand plaisir à lire.

Ou comment un chien stupide capte toute l'attention d'un père de famille désabusé.

C'est bien écrit, amusant, pathétique. J'ai beaucoup souri et conseillé ce livre à de nombreux amis !

Lisez John Fante !

Axel Roques




Lien : http://axel-roques.iggybook...
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Mon chien stupide

Lu il y a une vingtaine d'années, j'avais adoré ce roman, à tel point que je l'ai souvent offert à des amis chers - des hommes plutôt.

Envie de le relire maintenant. Retrouver le plaisir de la 1ère lecture... ou pas ?

Je relis assez souvent les livres que j'ai aimés pour cette raison.

Au début de ma lecture, je me suis vraiment demandée pourquoi ce livre m'avait tant plu.... Une histoire d'homme, pas vraiment charmant, plutôt désagréable même, minable. Auteur raté ou quasiment, un père pas vraiment chaleureux avec ses 4 enfants - on crierait au scandale aujourd'hui de la manière dont il leur parle, les juge sévèrement ; un mari pas très aimant, des propos racistes, très macho.... Il rêve de tout quitter, tout plaquer pour l'Italie, la Dolce Vita...

Et là, un chien libidineux, irrespectueux, mais sachant se faire respecter, ne cherchant pas à se faire aimer, s'impose chez eux.

Il m'a fallu me souvenir que ce roman date des années 60, que le politiquement correct vis à vis des femmes, des noirs n'était pas à l'ordre du jour. Qu'on pouvait se retrouver avec 4 enfants sans l'avoir voulu....

Finalement, cet homme est pitoyable, essaie d'être ce qu’il n'est pas...le chien le sauve en quelque sorte, lui donne une prestance qu'il n'a pas, le venge de tout ce qu'il n'a pas réussi ou qu’il ne réussit plus, lui qui procrastine, est vu comme un minable par sa famille, par son milieu d'écrivains-scénaristes. Il va toucher son allocation-chômage, vit sur une gloire passée, mais refuse les projets qui le compromettrait.

Et finalement, plus généreux qu'il ne veut l'être, plus sentimental, plus aimant de sa femme, de ses enfants qu'il ne souhaite l'être, je me suis attachée à ce personnage.

J'ai ri aussi. Je me souviens que ce livre m'avait fait rire à la première lecture. Un humour doux amer aux dépens de Henry Molise, 55 ans, au mitans de sa vie, quand les enfants quittent le nid, quand l'épouse-mère reprend ses droits de femme, et se demande alors, comme chacun de nous de quoi sera fait le reste de sa vie.

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Mon chien stupide

J’avais trouvé beaucoup d’humour à cet auteur à la lecture de 'Pleins de vie' et bien plus. Il propose là aussi un roman satirique. Henry Molise, le personnage principal et narrateur, nous irrite d’abord quelque peu avec ce côté un peu fainéant, un peu macho, un peu facilement vulgaire aussi, patriarche qui veut se croire honorable mais qui ne l’est pas.



Stupide, le chien – c’est son nom – est un peu un élément déclencheur. Disons qu’il provoque chez Henry Molise une prise de conscience.

Sa femme, son fils, sa fille, dans un réflexe primaire, voudraient se débarrasser du chien. Henry, lui, veut au contraire le garder. D’abord, ce chien lui rappelle un autre chien auquel il tenait beaucoup bien des années avant. Ce nouveau chien le renvoie probablement à se jeunesse et déclenche en lui une introspection, forcément douloureuse, vu le personnage, mais aussi assez drôle ; pour nous tout au moins.

Henry se montre d’abord à nous un peu autoritaire, allons jusqu’à dire somme toute assez con. Mais le peu d’attention que ses enfants prêtent à ses emportements nous laisse entrevoir des relations un peu plus complexes que celles que l’on supposait au premier abord.

Et en effet, le narrateur se révèle être un looser touchant et attachant. Il voit ses enfants partir un à un, se retrouve face à lui-même.



C’est un livre intimiste et drôle.

Fante a une vraie vision de la société, un regard finalement très moderne derrière un a priori plutôt arriéré.

Un vrai plaisir à lire.

Au suivant !
Lien : https://chargedame.wordpress..
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Mon chien stupide

je découvre cet auteur américain par ce livre au ton caustique et plein d'auto dérision. John Fante puise certainement dans sa propre vie pour brosser le portrait d'Henry Molise, écrivain en mal d'inspiration, qui se débat dans sa vie familiale.

L'homme essaye de faire bonne figure, il continue de rouler en porshe alors qu'il pointe au chômage et veut encore se jouer la comédie de la famille idéale. Mais tout se fissure et Henry, qui est d'origine Italienne, rêve souvent d'un retour aux sources, fantasme de s'enfuir à Rome en plantant là son épouse Harriet et ses 4 grands enfants ingrats en voie d'émancipation.

Et le chien me direz-vous? Le chien est arrivé sur la pelouse de la maison familiale par un soir de déluge.C'est un énorme chien qui ressemble à un ours: un Atika qui a la manie gênante de vouloir forniquer avec toutes les jambes, masculines de préférence. C'est à ce travers difficile à gérer que le chien doit son petit nom " Stupide".

Le chien sert de révélateur au malaise d'Henry qui ne se reconnait plus dans son monde et perd l'estime de lui-même face à sa progéniture et sa baisse de créativité. Henry, incompris, s'attache au molosse jusqu'à ce que les quatre enfants étant partis de la maison, le chien décide de partir aussi! Mais rassurez-vous, il sera retrouvé!

La fin est savoureuse, les aventures d'Henry peuvent continuer!

l'écriture de John Fante est très vive et donne la pêche!

Rares sont les livres qui donnent le sourire tout en traitant de tels sujets: l'usure conjugale, la crise de la cinquantaine, le racisme, le syndrome du nid vide, les stratégies de compensation...

A lire dans son transat avec un bon spritz glacé!

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Mon chien stupide

En arrivant à la maison, un soir de pluie au volant de sa Porsche, Henri, trouve sa femme sur la pelouse, un fusil à la main, terrifiée par un chien monstrueux couché sur la pelouse, indifférent à la pluie et trempé comme une soupe.

Il font entrer le chien dans la maison, dans leur vie...Stupide, ce sera son nom, est un chien Akita, un gros chien japonais -bien différent de l'image de la couverture du livre- un peu idiot et obsédé sexuel, pour lequel toute personne ou tout autre chien est l'objet de fantasmes sexuels qu'il tente immédiatement de calmer. Ce qui ne facilite pas les relations avec le voisinage. Un chien clochard un peu idiot, qui donnera le titre du roman mais n'en sera pas le personnage principal....il ne sera là que comme prétexte pour décrire les soucis familiaux et personnels d'Henri, le narrateur et pour décrire un pan de cette société américaine.

Henri est un auteur, écrivain de scénarios et accessoirement de romans. Un écrivain qui n'a plus beaucoup de succès. Et pourtant il doit faire vivre cette famille d'adolescents que sont ses enfants et leurs copains-copines.

Henri n'a qu'une envie, foutre le camp, tout larguer pour se rendre en Italie, dont sa famille est originaire. Mais le quotidien l'accapare, un fils qui fait tout afin de ne pas faire l'armée, un autre marié à une noire, une fille enceinte, une femme qui, quant à elle, ne rêve que de partir si jamais Stupide, reste à la maison. Un chien qui mord et qui cause des ennuis avec le voisinage, car il est tout disposé à sauter ou bouffer tout cru tout autre chien et une famille qu'il n'arrive plus à comprendre. Alors pourquoi pas partir en Italie...un désir qui devient une obsession ....

Quand le succès n'est plus là, quand le monde du cinéma vous oublie pour ses scénarios, tout prend une ampleur démesurée.

Mon chien Stupide est peut-être, aussi, un roman dans lequel John Fante met en scène une partie de sa vie, de ses angoisses de scénariste face à la page blanche, confronté aux refus de ses écrits.

Certes, ce roman est plaisant à lire, distrayant. Surtout quand on vient de refermer des pages beaucoup plus difficiles et angoissantes, posant de sérieux problèmes de société, de sécurité. Ce qui fut mon cas.

C'est sans doute la raison de ce contraste, de cette opposition entre deux lectures successives, qui ne ne m'a pas permis d'apprécier ce roman, comme d'autres lecteurs l'apprécièrent (au vu de leurs commentaires). Je l'ai trouvé plus superficiel qu'eux. Mais il m'a permis de passer à autre chose, de me détendre et de me vider la tête.

C'est déjà bien !
Lien : https://mesbelleslectures.co..
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Mon chien stupide

Comme cela a été dit dans les critiques, c’est un roman que l’on adore ou que l’on déteste. Certainement faut il une bonne dose de second degré pour apprécier ce roman. Pour ma part, il m’a assez dérangé ce roman et je n’ai pas réussi à me laisser aller dans ce déballage où l’humour jaune ou noir prend une place trop importante au détriment du reste.
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Mon chien stupide

Henry Molisse, romancier et scénariste raté, marié et père de 4 enfants qui le déçoivent en tout, rêve parfois de tout plaquer pour s'installer à Rome.

L'équilibre de la famille déjà bien bancal bascule le jour ou Stupide un gros molosse libidineux est retrouvé dans le jardin de la maison.

Humour grinçant, personnage cynique! Un roman savoureux , j'ai adoré ce premier voyage dans l'univers de John Fante!
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Mon chien stupide

Il y a du Karoo dans ce livre. Ce n'est pas aussi travaillé et puissant mais c'est tout aussi réjouissant quand on veut se distraire... et pas que. C'est drôle, caustique parfois. Ça gratte : comme un bon tas de puces. Ça n'a rien de stupide les puces vous savez ? Pas plus que les chiens ! Ce qui l'est, c'est de perdre son temps à courir après soi quand les autres sont autour de nous et que c'est eux qui, seuls, peuvent nous aider à nous trouver et à donner du sens. Dommage que notre monde nous ait tant éloigné les uns des autres que nos meilleurs amis soient devenus des chiens (même si ce sont d'adorables bêtes).
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Mon chien stupide

Certes, c’est drôle, corrosif, cynique, c’est un regard décalé sur l’univers des WASP, etc.


Mais franchement, ce type pourrait vivre n’importe où et l’histoire en serait là-même ou presque, vous ne croyez pas ?

Elle fonctionnerait à Londres, à Paris ou à Tokyo. 





Ce gars pusillanime au possible, se transcendant morbidement par la liberté totale d’un chien sans contrainte n’attire aucune sympathie ni de ses proches, ni de son entourage professionnel ou amical. Il semble avoir traversé sa vie sans en comprendre la portée, étranger aux siens comme à lui même.


Assimilé culturellement à son nouveau pays mais au fond profondément inadapté comme l’est ce chien déphasé.



Fante, à son habitude, cache sous une plume vulgaire mais alerte et familière, une profonde sensibilité à décrire les tentatives tragiques de ses héros pour supporter ou s'évader du poids de l’asservissement social et sentimental.

Conjugué à la crise du milieu de vie, cet homme nous renvoie finalement à nos propres manques, incompréhensions ou inadaptations.
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Mon chien stupide

Un drôle de chien, de grand gabarit, un rien envahissant et un peu obsédé sexuel aussi, vient se perdre chez une famille américaine à Point Dume « une langue de terre qui avançait dans la mer comme un sein dans un film porno, au nord du croissant de la baie de Santa Monica », sur la côte pacifique.

L’arrivée de ce chien étrange (en fait de race Akita, d’où son faciès d’ours) sert de fil conducteur à une courte chronique familiale dans laquelle le père, narrateur à la première personne, va se livrer et peindre son épouse, ses quatre enfants et leurs proches et jusqu’au voisinage, à travers leurs rapports avec l’énorme quadrupède…



L’idée de médiation animale est particulièrement intéressante et efficace, dans une écriture rapide, cynique, pleine d’humour corrosif et de tendresse bourrue.

Par contre, je demeure sceptique quant au choix de traduction du titre, bien loin du titre original américain West of Rome, axé sur le mal du pays. En effet, Henry J. Molise est d’origine italienne, fils de paysans catholiques, fier de ses racines ; il a épousé Harriet de souche anglo-germanique protestante. C’est un écrivain raté, devenu scénariste, en manque d’inspiration, en pleine déprime de quinquagénaire, mal dans sa vie, mal dans son couple, en conflit avec ses quatre enfants qui vont, un à un, quitter la maison et toujours, de près ou de loin, à cause du chien ou grâce à lui.



Je n’entrerai pas dans les détails, lisez ce court roman d’à peine 155 pages... qui vaut le détour.

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Mon chien stupide

La vie étant un peu morose ces temps-ci, j'avais envie d'une lecture légère et drôle. Mon chien stupide qui traînait là depuis un moment m'a paru parfait. J'ai commencé à le lire et j'ai trouvé géniale cette histoire de chien énorme qui cherche à s'accoupler avec tout ce qui se bouge. Ce roman était pour moi.



Et puis je me suis laissée surprendre !



Alors que je ricanais sur les sottises du narrateur, que je savourais son cynisme, ce texte m'a carrément touchée en plein cœur.



En fait, derrière cette histoire de « chien stupide » se cache une chronique familiale. Bandini écrivain raté (sorte d'alter-ego de John Fante) vit avec sa femme et ses quatre enfants sur la côte Ouest des Etats-Unis. Et il raconte la vie dans ce qu'elle a de plus ordinaire : les enfants qui le font tourner en bourrique mais dont le départ de la maison laisse un grand vide, sa femme qui l'insupporte mais dont il est toujours amoureux...



Ce court texte a dû particulièrement trouver écho en moi. En tout cas, Fante a ce talent immense de parler de choses banales avec style, de les rendre drôles et émouvantes.



Je n'avais encore rien lu de cet auteur, mais là tout de suite j'ai une furieuse envie de lire toute son œuvre tant ce roman m'a plu !




Lien : http://lectricesandthecity.2..
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Mon chien stupide

Ce livre m'avait été conseillé, et il ne correspond pas à ce que je m'imaginais! L'histoire ne tourne pas autour du chien, mais d'une famille qui part en vrille.

C'est enlevé, sans longueur, ma première lecture de cet auteur, je suis ravi de cette découverte.

Je vais ajouter d'autres titres de l'auteur dans ma liste
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Harry Gruyaert

Ce petit livre élégant, qui est la nouvelle mouture d'un livre paru il y a déjà un certain temps sous une célèbre couverture noire, présente un petit échantillon du travail du photographe belge Harry Gruyaert. Si le nom ne vous dit rien, c'est sans doute bien injuste car ce pionnier de la photographie couleur est une figure majeure de l'histoire de la photo couleur et de toute façon ses photos parlent pour lui. C'est tout simplement d'une beauté incroyable. Des cadrages magnifiques, des couleurs incroyables et on sent que ce photographe a à sa manière beaucoup de choses à nous dire sur les enfants, la solitude urbaine. Ses photos de Moscou, des Etats-Unis, du Maroc sont magnifiques. Ce livre hélas ne donne qu'un aperçu d'un talent immense qui eut peut-être été plus célèbre s'il était né américain !

Ce livre accompagnera ou prolongera par ailleurs la sublime expo (le mot n'est pas trop fort !) qui lui est consacré et qui ne dure encore que quelques jours à Paris ! (Le BAL, Paris 75018)
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Mon chien stupide

Je suis parti dans ces pages avec confiance, j'avais déjà vu l'adaptation ciné il y a quelques temps qui m'avait plu. Et comme en général les films n'ont pas la force des bouquins, je ne pouvais qu'apprécier la forme papier.

Je ne me suis pas trompé.

Je me suis régalé.

L'histoire d'une famille un peu déjanté, vécue par le biais de l'œil d'un père, écrivain un peu désespéré et en manque d'inspiration, vivant un début de vieillesse compliqué.

Son chien un peu pédé, carrément obsédé. Ses enfants trop présents mais qui manquent tant, quand ils ne sont pas là. Une épouse patiente, qu'il aimerait quitté pour partir loin tout en sachant que cette séparation le tuerait à petit feu.

Un livre qui parle vrai, qui touche, qui amène un regard tellement réaliste sur le questionnement que l'on rencontre tout au long d'une vie. Un regard plein de tendresse et d'humanité à mon sens, plein de nostalgie.

J'ai vraiment beaucoup aimé et conseille ce voyage sans prétentions littéraires, mais remplit d'attentions humanistes.
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