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Critiques de Brice Matthieussent (350)
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Vengeance du Traducteur

Imaginez la page d’un livre et sur cette page une ligne horizontale divisant la feuille en deux parties à peu près égales. Dans la partie supérieure, rien, sinon un seul astérisque disposé aléatoirement, perdu et comme oublié dans cet espace vide. En dessous de la ligne par contre, après un rappel de l’astérisque de la partie du haut, une prose fort animée qui occupe toute la place disponible. Cette voix, c’est celle d’un traducteur qui a décidé de mettre en valeur son propre travail au détriment du texte qu’il est censé traduire. L’ouvrage en question, publié en anglais, s’intitule ‘Translator’s Revenge’. Il met en scène un auteur français du nom d’Abel Prote dont le dernier roman ‘(N.d.T.)’ (note du traducteur) doit être traduit en anglais par un américain du nom de David Grey. Vous me suivez toujours?



(Lire la suite...)
Lien : http://coupsdecoeur.wordpres..
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Le couloir rouge

J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce texte !

En premier lieu, je l'ai trouvé très très bien écrit. Le style est classique ET moderne. C'est alerte et fluide. Le schéma narratif est classique, un homme raconte à des amis des souvenirs. Au delà des souvenir eux-mêmes, ce qui compte c'est l'effet qu'ils ont sur le narrateur et la perception qu'il en a. C'est là qu'est perceptible tout le génie du texte. L'écriture est très imagée et cette imagerie est utilisée pour témoigner de la manière très singulière dont le personnage traverse les éléments qu'il décrit.

Les événements se produisent à Dalat, dans un contexte bien précis et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'on voyage ! La narration convoque des images, des sons, des odeurs, des métaphores judicieuses qui toutes disent la singularité de la perception de ce personnage. C'est une écriture des sens, des sensations, il y a beaucoup d'odeurs, de lumière, de matière. C'est un texte dense qui décrit une ambiance, une époque, un contexte, un état d'esprit, des sentiments sans jamais que cela soit didactique ou transparent !

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Mon chien stupide

Bonjour .Alors qu'il espère être en tête à tête avec la "sérénité " , un père de famille va se trouver confronter à la dure réalité d'imposer un molosse de chien errant à toute sa famille prise dans les méandres d'une vraie crise sociétale : une épouse qui se trouve vieille ; des enfants qui rêvent d'indépendance et d'attention ; il n'en fallait pas plus pour garder le sourire aux lèvres tout le long de ce roman avec l'aide d'un gros chien très envahissant et d'un homme désabusé . Belles lectures
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Mon chien stupide

A oublier....

Je n'ai pas du tout accroché. L'histoire est loufoque, et ne m'a jamais fait rire. (j'aime pourtant le second voir le troisième degré...)

Un livre égocentré sur un personnage égoïste qui ne parvient pas à comprendre ses enfants ni sa femme. Seul un chien trouve grâce à ses yeux, et encore...

Aucun intérêt !
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Amérique fantôme

A l'occasion d'une tournée américaine pour présenter l'un de ses livres, l'écrivain et traducteur Brice Matthieussent passe finalement son temps à se perdre. Dans l'espace des villes, qui ont souvent fait de la marche une activité suspecte, voire suicidaire. Dans la mémoire et les représentations de l'Amérique, qui superposent sans cesse aux paysages traversés plusieurs réalités et plusieurs rêves. Dans les rencontres, qui le laissent la plupart du temps seul le soir, sur un trottoir. Dans la langue même, qui l'égare parfois (vous apprendrez à ne pas dire "porn") malgré ses talents en la matière.

Tel un Ulysse européen cherchant vainement à s'orienter sur une mer hostile, il se raccroche à quelques branches et quelques phares : une admiratrice, des libraires, sa tablette, les amandes grillées, les Grandes Espérances. Mais c'est surtout à travers l'inventaire de cette inquiétante étrangeté (complété par des photographies dont l'usage rappelle celui qu'en a fait Sebald) et le récit souvent drôle de ses errances, que l'auteur tente de maintenir un cap tout en restant, irrémédiablement, lost in translation.
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Les jours noirs

désolé, vraiment, d'avoir trouvé ce livre absolument intenable. Je respecte l'auteur dont le métier de passeur d'une langue à une autre est un art sublime.

Toutefois, je trouve ce petit livre :

- d'une fatuité incroyable: M. Matthieusent "a pris soin" de ne rien savoir de la ville où il est ... invité. C'est un parti pris. Peut être pas littéraire mais c'est un parti pris. (Que pense-t-il vraiment des "stagiaires" qu'il est censé accompagner pour des ateliers d'écriture....

- d'un ego surdimensionné : rien moi que se mettre en miroir avec Dostoieski, avec un titre pauvrement inversé (jours noirs / nuits blanches.. quelle hardiesse de style...)

- d'une inutilité assez vaste.

Comment peut-on s'auto-satisfaire à ce point de passage aussi creux... (M. Matthieusent découvre les rudiments de la langue russe... (page 33 par exemple) on croirait un explorateur en pleine jungle, tout amusé de retrouver le mot "étage" dans la langue russe... Qu'un collégien de 6e s'en amuse, soit... mais un traducteur émérite...!

Pas mal de passages à l'avenant... où l'auteur offre à la ville, qui n'en demandait pas tant..., ses vues compassées et vraiment pas originales... (évidemment quand on préfère arriver vierge, on prend le risque de ne rien voir...)

Quel est l'intérêt de ce livre, même pas inspiré par une volonté personnelle de découvrir une ville, un langue, des gens... Voyager ainsi en notes de frais, cela ne suffit peut-être pas pour "décider" de faire un livre. Vous ne pensez pas ?

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Good Vibrations: Chronique pour quatre pers..

Dans une école d’art enneigée, tout le monde cherche désespérément un magasinier comorien disparu. 
Le deuxième roman de Brice Matthieussent allie subtilement amour, énigme et réflexions sur l’écriture.
Lien : http://www.humanite.fr/cultu..
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Harry Gruyaert

Beau cadrage, belles couleurs, compositions bien maîtrisées.



Le quête photographique d'Harry Gruyaert est une recherche poussée sur les couleurs qui nous environnent et de les retenir sur sa pellicule. La conséquence en est qu'avec toutes ses images, il ne nous reste que l'esthétique. On reste sur sa fin quand au sens de tout cela.



Mais, cela reste un beau voyage visuel.
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Mon chien stupide

L'histoire est simple et parait drôle :



Coincé entre une progéniture ingrate et un talent de plus en plus incertain, le personnage principal de Mon chien stupide oscille entre un cynisme salvateur et des envies de fuite. Fils d'immigrés italiens, il caresse le rêve d'un retour à ses racines, fantasmant sur une vie paisible aux terrasses des cafés de la Piazza Navona à Rome. Mais pour l'heure, il faut courir le cachet, écrire des scénarios médiocres pour des séries télé affligeantes... ou le plus souvent aller encaisser un chèque des allocations de chômage. L'existence tumultueuse de la famille est bouleversée lorsqu'un gigantesque chien décide de s'installer dans la maison, pour le plus grand bonheur de l'auteur raté mais au grand dam du reste de sa tribu. Mon chien stupide est une tragicomédie de la crise individuelle : crises d'adolescence à retardement, démon de midi, couple en déliquescence. John Fante signe ici un roman touchant, débordant de compassion et d'acide lucidité.



Pourtant à part Stupide le chien j'ai pas trouvé d'attrait quelconque à ce livre. Y'a rien à en retiré. Pour vous dire voila en résumé il y a un père qui n'aime pas ces enfants il ne souhaite qu'une chose c est de les voir sortir de sa vie. Voila qu un jour arrive ce chien tout mouillé sous son porche avec un collier et lui ne souhaite qu une chose c est de le voir déguerpir mais au lieu de le rendre à son propriétaire (car il n aime pas ce chien) il le garde car il trouve marrant que ce chien essaie de violer le petit ami de sa fille... humour spécial déjà ! Ensuite l'auteur se perd un peu je trouve dans son écriture à un moment il parle de son chien ou de un de ses enfant puis tout d'un coup il va parler de quelque chose de différent de son collègue ou d une personne connue il y a longtemps donc on se perd un peu ...et pas accroché du tout avec l'écriture qui pour ma part je la trouve très pauvre. De plus je pense que l'auteur aurait mieux fait de donner moins d'enfants à l’auteur et d'aller un peu plus en profondeur dans l histoire touchante de la relation père fils/ père fille. Il est passé donc à coté de quelque chose mais bon pour passé l'été y a des répliques qui sont quand mêmes drôle surtout par rapport à Stupide (déjà le nom mdr...) et le père quand il parle de ses enfants pfffffaaaa là j ai bien ris je dois l'avouer juste pour ça je vais garder le livre ça vaut le détour donc au moins l'avoir en liseuse quand on a un coup de blues pourquoi pas :-).
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Mon chien stupide

L'histoire est simple et parait drôle :



Coincé entre une progéniture ingrate et un talent de plus en plus incertain, le personnage principal de Mon chien stupide oscille entre un cynisme salvateur et des envies de fuite. Fils d'immigrés italiens, il caresse le rêve d'un retour à ses racines, fantasmant sur une vie paisible aux terrasses des cafés de la Piazza Navona à Rome. Mais pour l'heure, il faut courir le cachet, écrire des scénarios médiocres pour des séries télé affligeantes... ou le plus souvent aller encaisser un chèque des allocations de chômage. L'existence tumultueuse de la famille est bouleversée lorsqu'un gigantesque chien décide de s'installer dans la maison, pour le plus grand bonheur de l'auteur raté mais au grand dam du reste de sa tribu. Mon chien stupide est une tragicomédie de la crise individuelle : crises d'adolescence à retardement, démon de midi, couple en déliquescence. John Fante signe ici un roman touchant, débordant de compassion et d'acide lucidité.



Pourtant à part Stupide le chien j'ai pas trouvé d'attrait quelconque à ce livre. Y'a rien à en retiré. Pour vous dire voila en résumé il y a un père qui n'aime pas ces enfants il ne souhaite qu'une chose c est de les voir sortir de sa vie. Voila qu un jour arrive ce chien tout mouillé sous son porche avec un collier et lui ne souhaite qu une chose c est de le voir déguerpir mais au lieu de le rendre à son propriétaire (car il n aime pas ce chien) il le garde car il trouve marrant que ce chien essaie de violer le petit ami de sa fille... humour spécial déjà ! Ensuite l'auteur se perd un peu je trouve dans son écriture à un moment il parle de son chien ou de un de ses enfant puis tout d'un coup il va parler de quelque chose de différent de son collègue ou d une personne connue il y a longtemps donc on se perd un peu ...et pas accroché du tout avec l'écriture qui pour ma part je la trouve très pauvre. De plus je pense que l'auteur aurait mieux fait de donner moins d'enfants à l’auteur et d'aller un peu plus en profondeur dans l histoire touchante de la relation père fils/ père fille. Il est passé donc à coté de quelque chose mais bon pour passé l'été y a des répliques qui sont quand mêmes drôle surtout par rapport à Stupide (déjà le nom mdr...) et le père quand il parle de ses enfants pfffffaaaa là j ai bien ris je dois l'avouer juste pour ça je vais garder le livre ça vaut le détour donc au moins l'avoir en liseuse quand on a un coup de blues pourquoi pas :-).
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