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Citations de Camilla Läckberg (1229)


La définition de la folie, c'est de refaire exactement la même chose encore et encore en espérant que cette fois le résultat sera différent.
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On commet souvent l’erreur de ne pas vouloir déranger celui qui pleure. On pense qu’il lui faut du calme et de la tranquillité, qu’on doit le laisser en paix. C’est totalement faux. L’être humain est un animal de meute. Il a besoin d’être entouré, il a besoin de proximité, de chaleur et du contact d’autrui.
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Elle était probablement de ces personnes insupportablement positives et joyeuses, se dit Gösta. Le genre qu'il ne voulait pas près de lui à sept heures du matin avant d'avoir bu sa première tasse de café. Sa défunte femme chérie avait heureusement partagé sa mauvaise humeur matinale tout au long de leur vie commune, si bien qu'à chaque petit-déjeuner, ils avaient pu ronchonner à loisir chacun dans son coin.
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Nous sommes ce que nous avons l'habitude de faire.
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Elle portait un col roulé rouge. Il ne put s'emêcher de remarquer combien cette couleur lui allait bien. Saisissant sans être provoquant. Il savait bien sûr que son ressenti reposait en partie sur le fait que la couleur rouge déclenchait en lui une décharge d'adrénaline, comme c'était le cas pour les humains depuis des centaines de milliers d'années. Parce que le sang est rouge. Les visages en colére sont rouges. L'adrénaline dans le systéme améliore la capacité à fuir quand c'est nécessaire.
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Ces derniers jours, elle n'avait pas eu le courage de poursuivre le tri et de gros sacs-poubelle et des cartons à moitié remplis attendaient un peu partout dans la maison. En elle aussi, il y avait des espaces à moitié remplis seulement, avec des fils épars et de pelotes de sentiments emmêlées.
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"La sueur, ce n'est que de la graisse qui pleure."
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- Je sais que vous avez beaucoup à gérer Patrik et toi . Ce n'est pas facile de combiner les enfants et une carrière, et les gens de votre génération s'imaginent qu'on peut tout faire en même temps , mais le plus important pour une femme, ne le prend pas mal Erica , je te le dis avec les meilleures intentions , c'est de donner la priorité aux enfants et à la maison , et les gens peuvent bien rire de nous , les femmes au foyer , mais moi , j'ai trouvé ça très satisfaisant de rester à la maison avec les miens et de ne pas être obligée de les conduire tous les jours dans une de ces garderies , et ils ont pu grandir dans une atmosphère propre et ordonnée , cette histoire comme quoi un peu de poussière dans les coins serait bénéfique je n'y crois pas une seconde , c'est sûrement pour ça que les enfants de nos jours ont un tas d'allergies et de maladies bizarroïdes , parce que les gens ne savent plus faire le ménage chez eux , et puis permets-moi aussi de souligner l'importance d'une nourriture saine et cuisinée à la maison , car quand le mari rentre , et Patrik a tout de même un travail lourd en responsabilités , il est en droit de trouver un foyer rangé et paisible où on lui sert des repas équilibrés , pas ces horribles plats cuisinés tout prêts avec un tas d'additifs abracadabrants qui remplissent votre frigo , et je dois dire que ...
Patrik écoutait fasciné , en se demandant si sa mère avait respiré une seule fois pendant sa longue tirade .
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Tonight's the night, pensa-t-il en sifflotant. Jamais il ne s'était mis en quatre ainsi pour une femme. Jamais. Même en les additionnant.
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" Et comment va la plus belle femme de Stockholm, aujourd'hui ? "
Les joues de Faye se mirent à la brûler. Elle se doutait bien que [le caissier ] devait dire ça à la plupart de ses clientes, mais quand même. Il la VOYAIT.
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Les Suédois n'étaient pas méchants. Ils avaient peur. C'était ça qui rendait la société plus dure. La peur. Pas la méchanceté.
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C'était contre nature que votre enfant meure avant vous, et donc une possibilité très difficile à envisager. L'espoir était la dernière chose qui disparaissait et, d'une façon ou d'une autre, elle avait malgré tout pensé que cela allait s'arranger. Fût-ce par miracle. Sauf que les miracles n'existent pas. Pas plus que l'espoir. La seule chose qui restait maintenant était le désespoir, et un tas de photos jaunies.
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La pêche au homard avait connu des jours meilleurs. Autrefois, les pêcheurs professionnels travaillaient dur pour capturer les crustacés noirs. Aujourd’hui, les estivants passaient une semaine de vacances à pêcher pour leur plaisir personnel. Sans rien respecter. Au fil des ans, il avait constaté bien des entorses au règlement. Des gens sortaient discrètement des brosses pour éliminer les œufs bien visibles sur les femelles et ainsi faire croire qu’elles étaient licites. Certains relevaient des casiers qui ne leur appartenaient pas, et on voyait même des plongeurs cueillir les homards directement avec les mains. Il se demandait où cela s’arrêterait, si l’on ne pouvait même plus compter sur un code d’honneur entre pêcheurs. Une fois, dans la nasse qu’il remontait il avait trouvé une bouteille de cognac à la place des crustacés disparus, c’était déjà ça. Ce voleur-là avait malgré tout fait preuve d’une certaine classe, sinon d’humour. Frans Bengtsson trouva deux homards magnifiques dès le premier casier, et il sentit sa mauvaise humeur s’évaporer. Il avait l'œil pour repérer leurs passages et il connaissait quelques véritables mines d’or où les nasses se rem plissaient avec la même abondance d’année en année. Trois paniers plus tard, il avait amassé un tas non négligeable de ces précieuses bêtes. Il ne comprenait pas pourquoi le homard se vendait à des prix aussi éhontés. Certes, ce n’était pas mauvais, mais à choisir il préférait le hareng pour son dîner. C’était bien meilleur et d’un prix plus raisonnable. Mais les revenus qu’il en tirait augmentaient avantageusement sa retraite à cette époque de l’année.

La dernière nasse était particulièrement lourde et il cala son pied sur le plat-bord pour la dégager sans se déséquilibrer. Lentement il la sentit céder et il espérait ne pas l’avoir esquintée. Il jeta un coup d'œil par-dessus bord mais ce qu’il vit n’était pas le casier. C’était une main blanche qui fendit la surface agitée de l’eau et sembla montrer le ciel l’espace d’un instant.

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En tant qu'espèce, nous devrions avoir honte de ce que nous faisons subir au monde.
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S'endormir au volant était la trouille de sa vie. (...) Ces boissons énergisantes étaient le seul remède efficace contre sa fatigue, même si ça ne durait pas longtemps. Si seulement ils avaient mis deux fois plus de caféine dans leurs canettes. Cent quatre-vingts milligrammes, c'était tout à fait insuffisant pour des parents de triplées.
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[ La Suède ]Le pays que le reste du monde dans sa grande majorité considérait comme une société de rêve sans problèmes, sans criminalité, un pays exclusivement peuplé de grandes blondes à forte poitrine en bikini, meublé chez Ikea et chanté par Abba.
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Malgré tout ce qu'elle avait traversé, elle se comptait parmi les bien loties. Et quand les enfants accoururent de différents coins de la maison et de leurs jeux dehors, elle se sentit comme une millionnaire.
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Karim le maudissait toujours dès qu'il se plaignait de la Suède. Ou des Suédois. Il disait qu'ils devaient être reconnaissants. Que c'était leur nouvelle patrie, qu'ils avaient trouvé refuge ici, qu'ils pouvaient vivre en paix. Et il savait bien que Karim avait raison. C'était juste sacrément dur d'aimer les Suédois. Ils rayonnaient de méfiance et le regardaient comme un être inférieur. Pas seulement les racistes. Eux, ils étaient facile à cerner. Ils montraient ouvertement ce qu'ils pensaient, et leurs mots rebondissaient sur sa peau. C'était les Suédois ordinaires qui étaient difficiles à supporter. Ceux qui étaient au fond des gens biens, qui se considéraient eux-mêmes comme larges d'esprit, ouverts. Ceux qui s'informaient sur la guerre, qui s'indignaient, envoyaient de l'argent aux organisations humanitaires et donnaient des vêtements pour les collectes. Mais qui jamais n'imagineraient inviter un réfugié chez eux. C'étaient eux dont ils ne feraient jamais la connaissance. Et comment alors connaître son nouveau pays ? Il n'arrivait pas à parler de patrie, comme le faisait Karim. Ce n'était pas un foyer, juste un pays.
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C'était comme si son corps avait été débranché, il lui semblait qu'elle ne pouvait plus ressentir des choses aussi triviales que la chaleur, le froid, la faim ou la soif. Son esprit traitait les images imprimées sur sa rétine comme une information irrecevable. Comment pourrait-elle accepter ? Comment pourrait-elle accepter la mort de Matte, son fils ?
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Combien d'épreuves un être humain peut-il endurer avant de se briser définitivement ?
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