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Citations de Camilla Läckberg (1231)


Combien de fois seraient-elles trompées? Verraient-elles leurs rêves brisés? Devant elles, le long chapelet des méchancetés qu'allaient leur infliger les hommes. L'expérience d'être mises à l'écart, jugées d'après leur apparence, l'effort pour se couler dans le moule, plaire - voilà ce qui unissait les femmes de tous les âges, tous les pays et toutes les époques.
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Erica hésita un instant. Dans son excitation et sa curiosité, elle avait oublié d'inventer une explication plausible à sa venue. Mais son hésitation ne dura que quelques secondes. Poser des questions indiscrètes et fouiller dans les secrets et les tragédies des gens faisaient partie de son travail.
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C'est dans la nature de l'homme de ne pas regarder les conséquences de ses actes, de ne pas apprendre de l'histoire.
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Seul problème, il avait toujours été extrêmement secret et réservé. Ce matin elle d'était installée pour noter tout ce que Christian lui avait raconté sur son passé. Mais elle était restée avec le stylo à la main et une feuille blanche devant elle, réalisant qu'elle ne savait rien. Bien qu'ils aient passé de nombreuses heures ensemble à travailler sur son manuscrit, et bien qu'elle ait l'impression qu'ils étaient devenus proches, amis même, il n'avait jamais rien raconté. Ni d'où il venait, ni comment s'appelaient ses parents, ni ce qu'ils faisaient dans la vie. Elle ne savait pas où il avait fait ses études, s'il avait pratiqué un sport dans sa jeunesse, rien sur ses amis d'enfance ou s'il était resté en contact avec eux. Absolument rien.
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Patrik savait qu'il était sentimental et pathétique. Mais ce n’était qu'aujourd'hui, au cours de cette matinée qu'il comprenait l'étendue de la responsabilité que lui imposait la naissance de sa fille et l'étendue de l'amour et de la peur qu'elle impliquait. Pendant une seconde, quand il avait vu la fillette noyée allongée immobile telle une statue au fond du bateau il avait voulu que Maja ne soit jamais née. Car comment faire pour vivre avec le risque de la perdre?
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Les choses étaient rarement comme elles apparaissaient au premier abord, et que quelqu’un ait de la peine ne signifiait pas qu’il ou elle soit innocent. Il l’avait cru, au début de sa carrière, et il lui arrivait de regretter ces premières années de confiance naïve en la bonté de la nature humaine. Au fil des ans, il avait trouvé bien trop de preuves de la part d’ombre que recelait chaque personne, et dont on ne savait jamais quand elle pouvait prendre le dessus. Il l’a portait sûrement en lui, lui aussi. Il faisait partie de ceux qui croyaient dur comme fer tout le monde capable de tuer - il s’agissait juste de la hauteur du seuil. Le vernis social était mince. En dessous dormaient des instincts sans âge qui pouvaient ressurgir n’importe quand, si les bonnes conditions étaient réunies. Ou plutôt les mauvaises. (p. 304)
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Arrivé dans le séjour, il s'arrêta net. Partout, sur la moindre surface disponible, des pères Noël avaient été posés. Des grands, des petits, des vieux, des jeunes, des pères Noël clignotants et des pères Noël gris. Il eut l'impression que son cerveau passait à la vitesse supérieure pour arriver à gérer tout ce qu'il voyait. Il se rendit compte qu'il avait la bouche grande ouverte, et fit un gros effort pour la refermer.
- Qu'est-ce qu'il en pense, notre petit monsieur ? Joli, non ?
- Oui, absolument, c'est fantastique.
Inquiet, il regarda Mme Petrén pour voir si elle sentait que ses mots et la manière dont il les disait ne s'accordaient pas tout-à-fait. A sa grande surprise, elle afficha un sourire espiègle qui fit scintiller ses yeux.
- Ne t'en fais pas. Je comprends très bien que ça ne te plaise pas forcément, mais avec l'âge, on a certaines obligations, vois-tu.
- Des obligations ?
- Les gens s'attendent à ce qu'on ait quelque grain de folie, pour être intéressante. Sinon, on n'est qu'une petite vieille lugubre, et ça, je ne veux pas en entendre parler, vois-tu.
- Mais, pourquoi des pères Noël ?
Mme Petrén lui expliqua comme si elle parlait à un enfant.
- Tu vois, ce qui est bien avec les pères Noël, c'est qu'on n'a besoin de s'en occuper qu'une fois par an. Le reste de l'année, je peux garder ma maison sans la moindre babiole, c'est aussi simple que ça, tu comprends. Et pour une pauvre vieille comme moi qui à part ça n'a pas tellement de visites, c'est une bénédiction d'avoir tous ces petits qui viennent sonner à ma porte pour voir les pères Noël.
-Mais vous les gardez en place combien de temps, madame Pétrén, nous sommes en février maintenant.
- Ben, je commence à les installer en octobre et je les enlève en avril. Mais notre petit monsieur doit comprendre qu'il me faut bien une semaine ou deux pour les installer et la même chose pour les enlever....
-Vous avez combien de pères Noël ici, madame Petrén ?
La réponse fusa, rapide et vive.
- Mille quatre cent quarante-trois, non pardon, mille quatre cent quarante-deux, j'en ai cassé un hier. Un des plus beaux d'ailleurs, dit Mme Petrén, l'air désolé. (p.194, ed. Babel noir)
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Le jour où Linnea était morte, il avait reçu la preuve définitive que Mona se trouvait au ciel. La maladie et le chagrin avait diminué sa femme adorée, et ce jour-là, lorsqu’il l’avait vue là dans le lit, il avait su que le moment était venu pour elle de le quitter. Après des heures de veille, elle avait serré sa main une dernière fois, puis un sourire s’était répandu sur son visage. La lumière qui s’était allumée était une lumière qu’il n’avait pas vue depuis dix ans. Pas depuis la dernière fois où elle avait regardé Mona. Elle avait fixé son regard quelque part derrière lui et avait rendu l’âme.
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Elle entendit les sonneries. Au bout de sept signaux elle faillit raccrocher mais alors lui parvint une réponse enregistrée. Elle écouta le répondeur, mais coupa avant de l’avoir écouté jusqu’au bout. Le visage blême, Erica raccrocha lentement. Elle put quasiment entendre le bruit dans sa tête lorsque les morceaux de puzzle tombèrent à leur place . Tout à coup, elle sut parfaitement ce qui manquait à l’étage.
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Ce qui l'effrayait le plus, c'était cette absence de vie dans les yeux de Lucas. L'aspect humain s'était échappé pour laisser la place à un éclat sombre et menaçant. Il avait tout perdu, pratiquement, et rien n'était plus dangereux qu'un être qui n'avait plus rien à perdre.
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L'assemblée était comme ensorcelée. Comme Dieu, le diable faisait partie de leur quotidien. Une force présente partout, qui cherchait prise pour ses maléfices. Le danger guettait partout, dans l’œil du chat, dans la mer obscure, dans le corbeau sur l'arbre. Satan était aussi réel qu'un père ou un frère, ou le voisin. Qu'on ne puisse le voir à l’œil nu ne le rendait que plus dangereux, et il fallait sans répit s'en garder, soi et les siens.
"Nous avons jusqu'à présent été épargnés, dit Preben de sa voix qui résonnait si joliment entre les murs de pierre. mais ce n'est qu'une question de temps avant que Satan ne plante aussi ses griffes dans les enfants et dans les femmes de notre petit coin du monde. Aussi, je vous en supplie, soyez sur vos gardes. Les signes seront là. Regardez votre épouse, votre fille, votre servante, votre voisine, votre belle-mère et votre sœur avec les yeux vigilants de Dieu. Plus tôt nous démasquerons ces filles du diable, plus tôt nous pourrons riposter et empêcher Satan de s'installer parmi nous."
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Heureusement que les oreilles étaient là pour l'arrêter, sinon le sourire aurait fait le tour de sa tête
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"De vrais snobs qui se prennent pas pour de la merde. Ils se croient tellement chics. Mais aux dernières nouvelles, ils chient aux chiottes comme nous autres.
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C'était important pour Lucas et ça devenait donc important pour elle aussi.
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Elle se leva brusquement.
Il faut que j'aille au studio. Mon travail est la seule chose qui compte pour moi.
-- Vous avez une fille, ne put s'empêcher de lui faire remarquer Martin.
Marie le regarda. Toute nudité et vulnérabilité avaient disparu.
" Un accident de travail ", lâcha-t-elle, et elle les laissa dans cette pièce emplie de fumée de cigarette et de lourd parfum.
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Sa voix avait un ton obstiné et si Erica y percevait le souhait profond de deux êtres désespérés, elle ne put s’empêcher de ressentir un doute.
En y réfléchissant, quelque chose lui avait paru anormal quand la veille au matin elle était entrée dans la salle de bains. Bien sûr, découvrir un cadavre n’a jamais rien de normal, mais il y avait eu quelque chose dans l’atmosphère de la pièce qui ne collait pas. Une présence, une ombre. Elle n’aurait su le décrire plus précisément.
Elle pensait toujours que quelque chose avait poussé Alexandra Wijkner au suicide, mais elle ne put nier que l’insistance du couple Carlgren avait fait vibrer une corde en elle.
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. Un mot de trop aux médias pouvait avoir des effets néfastes. En même temps, la médiasphère était le lien direct entre la police et la plus grande ressource dans une enquête : la population. En fournissant aux journalistes la dose appropriée d’information, ni trop ni pas assez, la police recevrait un retour sur investissement en renseignements livrés par le citoyen lambda. Ses années de service le lui avaient appris : il y a toujours quelqu’un qui a vu ou entendu quelque chose pouvant se révéler important, mais qui n’en a pas conscience.
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Maman et lui avaient un don, le don d’aider autrui, il était de leur devoir de l’utiliser au maximum.
Tu parles d’un baratin. Pourquoi faire des enfants alors, si on n’avait pas le temps de les voir? (p.63)
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Quelque chose s'agita en elle et sa main s'ouvrit comme mue par une volonté propre. Le verre éclata en mille morceaux sur le sol en marbre noir, également importé d'Italie. C'était une des nombreuses choses qu'Erik avait manifestement en commun avec ses parents : ce qui était suédois n'était jamais assez bien. Plus ça venait de loin, mieux c'était. Sauf si ça venait de Taïwan, bien sûr. Louise pouffa, alla prendre un autre verre. Elle enjamba les éclats par terre et se dirigea droit sur le Bag-in-Box. Erik n'avait que mépris pour son vin en cubi. Seul du vin à plusieurs centaines de couronnes la bouteille trouvait grâce à ses yeux. Il n'aurait jamais accepté de souiller ses papilles avec une piquette à deux cents couronnes les cinq litres. Parfois, par vacherie, elle le servait à Erik à son insu, à la place d'un des crus français ou sud-africains prétentieux sur lesquels il s'extasiait toujours en long et en large. Bizarrement, son petit vin de pays bon marché semblait être tout aussi raffiné puisqu'il ne notait jamais la différence.
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La culpabilité devrait se diviser à parts égales et ces parts devaient être réparties entre les coupables. Il n’avait pas l’intention de la porter tout seul .
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